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Société

Economie: Première édition pilote du rapport B-READY : Le Togo plus que jamais engagé dans les reformes économiques

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Le nouveau rapport de la Banque mondiale a fait l’objet d’un atelier de présentation, ce lundi 07 octobre à Lomé, aux différents acteurs notamment le secteur privé et les partenaires techniques et financiers. Business Ready remplace désormais Doing Business et offre, selon l’institution financière, une approche plus transparente et équilibrée de l’évaluation du climat des affaires et des investissements. Selon le rapport, le Togo s’affirme comme un acteur clé en Afrique, dans la création d’un environnement favorable aux affaires.

Le premier rapport B-READY 2024, ce nouveau projet phare de la Banque mondiale évalue l’environnement économique des entreprises, et s’articule autour de trois piliers à savoir le cadre réglementaire, les services publics et l’efficacité opérationnelle.

L’évaluation du B-READY porte sur 10 indicateurs essentiels liés au cycle de vie des entreprises que sont : la création d’entreprises, l’emplacement des entreprises, les services d’utilité publique, la main d’œuvre, les services financiers, le commerce international, la fiscalité, le règlement des litiges, la concurrence sur le marché et l’insolvabilité de l’entreprise.

Le Togo surclasse les géants

A la faveur des efforts et de l’efficacité des réformes réalisées ces dernières années par le gouvernement sous l’impulsion du Président de la République, Son Excellence, Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, le Togo s’est fortement distingué au classement des évaluations internationales en particulier sur les questions relatives à la gouvernance économique, entre autres, le rapport Doing Business, l’évaluation des politiques et institutions nationales pour l’Afrique (CPIA), et le rapport Women Business and Law.

Ainsi, dans la ligné de ses performances dans les évaluations internationales, le Togo a été sélectionné dans la liste prestigieuse des 50 pays pilotes pour la première édition du rapport B-READY de la Banque mondiale. Au total 14 pays d’Afrique subsaharienne dont cinq pays de l’Afrique de l’Ouest (la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Sierra Leone et le Togo) ont été retenus.

Grâce à la mise en œuvre des réformes audacieuses sous le leadership du Chef de l’Etat, le Togo a réalisé des performances remarquables, hissant notre pays au premier rang en Afrique de l’Ouest, et au troisième rang en Afrique subsaharienne.

Le Togo se distingue également dans le classement des meilleurs scores en Afrique subsaharienne sur les trois piliers du B-READY 2024 en particulier le pilier « cadre réglementaire », où notre pays s’illustre, en occupant la 2ème place sur 14 pays, juste derrière le Rwanda, confirmant les efforts déployés pour fournir un cadre propice aux affaires.

Les domaines phares

L’analyse des différents indicateurs révèlent que le Togo excelle particulièrement dans les domaines de la création d’entreprises, du règlement de litiges, de l’emplacement des entreprises, des services d’utilité publique et du commerce international. Dans les domaines suscités, les entreprises étrangères ne sont pas confrontées à des restrictions à l’entrée sur le marché. De plus, le Togo prévoit dans la loi, des garanties juridiques substantielles en matière de médiation et met en œuvre de bonnes pratiques dans son mécanisme de règlement des litiges fonciers.

Cette performance illustre l’engagement du gouvernement togolais à faire du secteur privé, un partenaire de choix dans la mise en œuvre de sa stratégie de développement en général et de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 en particulier. Toutefois, elle n’occulte pas les défis non moins importants, pour lesquels, le plan d’action présenté permettra de répondre aux différentes préoccupations relevées dans le rapport B-READY.

Pour ce faire, le gouvernement sous le leadership du Président de la République reste résolument engagé à maintenir le cap des réformes pour assurer l’attractivité de l’économie et libérer pleinement le potentiel du secteur privé au Togo.

Rappelons qu’à la suite de cette première édition pilote du rapport B-READY, deux autres éditions pilotes seront publiées à l’automne 2025 et à l’automne 2026, avec l’inclusion de nouveaux pays afin d’affiner la méthodologie.

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Société

Societé:Café débat à Mayahi : Des échanges fructueux autour de la problématique des VBG assortis de l’engagement des chefs coutumiers à combattre le phénomène

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Le Palais du Chef de Canton de Mayahi, l’honorable Gado Sabo, a servi de cadre, le samedi 29 novembre 2025, à l’organisation d’un Café débat en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre. Initié par le Réseau « Alliance Droits et Santé (ADS) » en partenariat avec le Canton de Mayahi, l’activité vise à poser un vrai débat autour des leaders coutumiers, chefs religieux et leaders d’opinion sur la problématique des violences basées sur le genre (VBG) et les sensibiliser les obstacles qu’elles constituent pour la jouissance des Droits humains par les femmes et les filles qui sont les plus touchées par ces pratiques discriminatoires.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, l’honorable Chef de Canton de Mayahi a d’abord salué l’initiative et son caractère pédagogique pour l’ensemble de la communauté. Ce Café débat, dira-t-il, constitue un cadre approprié pour engager des discussions fructueuses et des échanges constructifs autour de ces pratiques socioculturelles discriminatoires. Des pratiques discriminatoires qui se dressent comme « obstacle à l’exercice des droits fondamentaux ainsi qu’au développement social et économique de nos États », a-t-il souligné.

Ces inégalités, ou disons ces violences, a expliqué l’honorable Gado Sabo, « peuvent revêtir plusieurs formes : physique, sexuelle, psychologique (émotionnelle), verbale, socioéconomique ou culturelle », ajoutant qu’elles sont « fréquentes aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain ».

Selon une étude réalisée en 2021, citée par l’honorable Chef de Canton de Mayahi, « la prévalence globale des VBG au cours de la vie est de 29,0%, soit respectivement 38,2% chez les femmes et 16,3% chez les hommes ».

Des statistiques qui démontrent aisément que la violence à l’égard de la femme connaît une recrudescence sans précèdent malgré qu’elle constitue une violation des droits humains, causant une dépendance, une privation et un préjudice à la femme.

Au Niger, a renchéri l’honorable Gado Sabo, « les violences basées sur le genre sont malheureusement exacerbées par la situation sécuritaire qui sévit dans le pays », engendrant toute une panoplie de conséquences sur les droits des femmes, notamment la surexposition des femmes déplacées aux violences sexuelles et autres abus dans les milieux d’accueil.

A toutes ces violences, vient s’ajouter le mariage d’enfants qui constitue une autre forme de violence basée sur le genre, malheureusement très pratiquée au Niger où des statistiques font état de « 76% des filles qui sont mariées avant l’âge de 18 ans, et 28% avant l’âge de 15 ans ».

Des chiffres alarmants qui interpellent à plus d’un titre. Pour l’honorable Gado Sabo, « ces pratiques sont inacceptables et nous interpellent à agir ensemble pour y mettre fin », car il s’agit, a-t-il expliqué, d’une « violation des droits de l’enfant, privant les filles de leur enfance, de leur éducation et de leur avenir » et ce, malgré « les efforts considérables fait par l’Etat du Niger dans le domaine de la lutte contre les violences basées sur le genre et le mariage d’enfants », a déploré le Chef de Canton de Mayahi.

Au rang de ces efforts, l’honorable Gado Sabo a évoqué « l’élaboration par le Niger de la stratégie nationale de prévention et de réponses aux violences basées sur le genre et aux abus et exploitations sexuels (VBG/PSEA) ainsi que son plan opérationnel 2024-2028 », puis « le plan stratégique national pour mettre fin au mariage des enfants au Niger 2024-2028 avec des objectifs clairs et des actions concrètes pour protéger les droits des enfants, en particulier des jeunes filles ».

Ces efforts, a-t-il dit, « méritent d’être poursuivis à tous les niveaux », avant de souligner pour sa part, qu’en acceptant de parrainer ce Café débat en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre, « je viens de montrer l’engagement des leaders coutumiers et de l’Etat àpromouvoir et à protéger les droits des femmes et des jeunes filles où qu’elles soient : en milieu urbain ou en milieu rural », tout en rappelant que « les plus hautes autorités de la République font de la réalisation des droits humains en général et des droits des femmes et des jeunes filles en particulier, une de leurs priorités ».

En concluant son propos, l’honorable Chef de Canton de Mayahi a mis à profit cette activité pour lancer un appel à tous, « leaders coutumiers et religieux, partenaires Techniques et Financiers (PTF), ONG et Associations de jeunes et de femmes à consentir encore plus d’efforts et de soutien pour aider les femmes et les jeunes filles d’aujourd’hui d’en finir avec les inégalités de genres ».

Aux termes de ce Café débat, le point focal de l’ONG ASMADE au Niger, M. Lawali Amadou s’est félicité du succès enregistré par cette activité, la qualité des échanges et surtout l’engagement des leaders coutumiers à s’engager davantage dans la promotion des Droits des femmes et des filles, à travailler aussi en synergie pour combattre les violences basées sur le genre qui « constituent une des pires violations des Droits humains fondamentaux », et à œuvrer pour que « nous arrêtons d’être des auteurs ».

Souleymane Brah

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Meilleurs acteurs du développement : Catégorie Ministres : Le Colonel Mahaman Elhadj Ousmane récompensé !

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C’est devenu une constante, presque une tradition établie, à chaque palmarès, classement ou bilan annuel, le nom du colonel Mahaman Elhadj Ousmane s’affiche, des fois plébiscitées, des fois promues, la plupart des temps cité.

Observateurs, laboratoires d’analyses, cercles de réflexions, comités techniques, tous sont unanimes à reconnaître l’engagement d’homme, la ténacité d’un leader et le charisme d’un responsable toujours sur le chantier du développement. C’est à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan dit-on et le colonel Mahaman Elhadj Ousmane ne fait pas exception à la règle.

Loin des salons douillets, l’homme est constamment sur le terrain. Comme un explorateur, il a sillonné tous les coins et recoins du Niger, échangé avec toutes les couches socioprofessionnelles surtout agro-pastorales, présenté des communications à tous les foras et défendu des dossiers clés avec des partenaires stratégiques (à la clé la note de satisfaction des Nations Unies).

Parmi les actions marquantes conduites sous son mandat figurent :

– La relance du programme national d’irrigation pour mieux exploiter le potentiel hydro-agricole du pays ;

– Le soutien accru aux organisations paysannes et pastorales à travers surtout l’encadrement technique ;

– La promotion de l’agro-industrie locale, afin de valoriser la production nationale et créer des emplois pour les jeunes ;

– Et la mise en place de stratégies d’adaptation au changement climatique, particulièrement dans les zones sahéliennes.

Ces initiatives traduisent la volonté du Ministre de positionner le Niger sur la voie de la souveraineté alimentaire et du développement durable, en cohérence avec la vision du CNSP pour un État fort, productif et résilient.

Il n’y a donc rien de surprenant qu’il reçoive cette énième distinction lors de la soirée de gala des meilleurs acteurs du développement au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey ce vendredi 10 octobre 2025.

SOB

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