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Santé

Plaidoyer et redevabilité de la société civile en faveur du financement de la santé et de la couverture santé universelle : L’ONG ESCAVI organise un atelier de validation du plan national

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Du mercredi 23 au jeudi 24 novembre 2022, se déroule dans la salle de réunion de Africa Hall de Niamey, les travaux de l’atelier de validation du plan national de plaidoyer et de redevabilité de la société civile en faveur du financement de la santé et de la Couverture Santé Universelle. Organisé par l’organisation non gouvernementale Éducation, Santé et Amélioration du Cadre de Vie (ESCAVI) et soutenu par la Plateforme Démocratie Sanitaire et Implication Citoyenne (DES- ICI) Niger, cet atelier vise à doter les acteurs de la société civile nigérienne et les autres parties prenantes, d’un plan de plaidoyer afin qu’ils puissent maintenir leur engagement et plaider en faveur du financement de la santé et en particulier de la Couverture Santé Universelle.

Trois allocutions ont marqué la cérémonie d’ouverture. D’abord, celle de la coordinatrice de la plateforme Démocratie Sanitaire et Implication Citoyenne, Madame Chaibou Maimouna, qui a indiqué que ce programme coordonné en Afrique francophone par Impact Santé Afrique est financé par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Mécanisme Mondial de Financement de la Santé (GFF), le Global Fund Advocates Network Africa (GFAN), le dispositif, Gavi, le Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme et UHC 2030. « Il intervient dans un contexte où les pays d’Afrique subsaharienne peinent à tenir les engagements de la Déclaration d’Abuja (dépenses publiques en santé équivalant à au moins 5 % du PIB et 15 % des dépenses publiques), il apparaît essentiel d’aborder la question de la mobilisation des ressources, en particulier les ressources nationales, pour l’atteinte de la couverture santé universelle (CSU) ». C’est pourquoi, a-t-elle rappelé, en 2021, cinq formations ont été organisées en vue de constituer une cohorte de formateurs en développement des capacités, qui dispenseront des formations sur le financement de la santé, la Couverture Santé Universelle et le plaidoyer en faveur des budgets à des intervenants nationaux de la société civile, à des organisations des médias et à des représentants élus.

Ensuite, ce fut le tour du Coordonnateur National du Regroupement du Secteur Santé du Niger (ROASSAN), Idé Djermakoye d’intervenir pour donner des explications sur les actions de son organisation en faveur de la promotion de la couverture universelle au Niger. « Depuis 2011, nous avons aidé le Niger à mettre en place une politique de protection sociale, en 2018, nous avons eu à accompagner le gouvernement dans l’élaboration de la loi sur la protection sociale et en 2019, le décret d’application ».

Enfin, le discours d’ouverture du président du CCM, Ibrahim Mamane, qui s’est réjoui de cette rencontre. « Il s’agit en effet, pour les acteurs de la société civile de vous doter d’un plan de plaidoyer et de redevabilité afin que vous puissiez renforcer vos engagements et plaider efficacement en faveur de la santé en général et de la Couverture Universelle en particulier mais aussi assurer votre rôle de veille des engagements pris par l’État. Aussi, il vient à point nommé, comme vous le savez la question du financement de la santé en général et la CSU constitue une préoccupation majeure pour notre pays. La société civile doit s’engager pleinement dans le plaidoyer en faveur d’un financement accrue de la santé pour faire en sorte que les politiques et les programmes de la santé soient inclusif, équitable et adopté à tous ».

Au cours de ces deux jours de travaux, les participants seront formés par le formateur pays Hamza Djibo et vont élaborer une stratégie claire de plaidoyer sur le financement de la santé en général et de la CSU en particulier ; de formuler et prioriser des objectifs réalistes au regard des enjeux du financement de la santé, des ressources financières et humaines disponibles et mobilisables par les OSC ainsi que des opportunités et défis politiques actuels au Niger pour le financement de la santé en général et de la CSU en particulier ; d’identifier et organiser des actions visant à réaliser les objectifs retenus et de recenser et identifier les sources de financement pour la mise en œuvre des activités du plan d’actions.

Rappelons quedans le cadre de ce programme, dix (10) pays de l’Afrique francophone sont concernés à savoir le Burkina Faso, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Madagascar, le Niger, le Tchad, le Togo, le Sénégal et la République Démocratique du Congo.

Souleymane Brah

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Santé

Dogta Lafiè, le choix des patients africains pour un traitement de la prostate innovant et sans compromis

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Le cancer de la prostate, exclusivement masculin, demeure l’un des cancers les plus fréquents après 50 ans. Cette petite glande située sous la vessie peut être le siège de pathologies bénignes ou malignes. Diagnostiqué précocement, le cancer de la prostate se guérit totalement. Aujourd’hui, grâce à la technologie de pointe Focal One, Dogta Lafiè est le seul hôpital de la sous-région à offrir un traitement innovant, précis et peu invasif, attirant des patients du Togo et de toute l’Afrique.

Au Togo, l’Hôpital Dogta Lafiè s’impose comme un véritable pôle d’excellence médicale, accueillant des patients venus du pays et de l’étranger. Parmi ses spécialités phares, le traitement du cancer de la prostate occupe une place stratégique. Selon le médecin lieutenant-colonel Kodjo Tengue professeur biologie urologie, « tous les hommes sont prédisposés au cancer de la prostate ». L’âge, la présence de testostérone et certains antécédents familiaux figurent parmi les principaux facteurs de risque, avec une prévalence particulièrement élevée chez les populations noires.

Aujourd’hui, l’Hôpital Dogta Lafiè est le seul établissement d’Afrique subsaharienne, hors Maroc, à disposer de Focal One, une technologie de dernière génération utilisant les ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU). Cette avancée révolutionne la prise en charge en permettant de détruire la tumeur de manière ciblée, avec un maximum d’efficacité et un minimum d’effets secondaires.

Au Togo, environ 500 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. « Il y a encore quelques années, la majorité des patients arrivaient à un stade avancé, parfois métastatique, ne laissant que des options palliatives. Aujourd’hui, la sensibilisation permet de détecter de plus en plus de cancers localisés, offrant la possibilité d’une guérison complète », précise le Pr Tenge.

Le dépistage repose sur un examen simple : le dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate). « À partir de 50 ans, et dès 40 ans pour les personnes à risque, ce test doit devenir un réflexe », insiste-t-il, soulignant que l’arrivée de Focal One change radicalement la donne pour les patients de la sous-région : « Pendant longtemps, les hommes atteints d’un cancer localisé de la prostate devaient être évacués vers l’Europe ou le Maghreb. Aujourd’hui, nous proposons la même qualité de soins, ici à Lomé, avec un suivi complet et personnalisé. »

Focal One : l’innovation au service du patient africain

Jusqu’à récemment, les traitements disponibles se limitaient à la chirurgie radicale ou à la radiothérapie, deux méthodes efficaces mais souvent lourdes en effets secondaires (incontinence urinaire, troubles érectiles, longues convalescences).

Le Focal One, développé en France, utilise des ultrasons de haute intensité guidés avec précision vers la zone cancéreuse, épargnant le reste de la prostate et les tissus environnants. « Avec Focal One, nous pouvons traiter un cancer localisé en préservant au maximum la qualité de vie du patient », explique le Pr Tenge. « L’intervention est réalisée sous anesthésie, sans incision, et le patient rentre chez lui dès le lendemain. »

Dogta Lafiè est le seul centre d’Afrique de l’Ouest à proposer cette technique, en dehors du Maroc. L’hôpital attire déjà des patients du Bénin, du Gabon, du Cameroun et de Côte d’Ivoire. « En une semaine, un patient venu de l’étranger peut être diagnostiqué, traité et suivi », ajoute-t-il. Grâce à Focal One, Dogta Lafiè offre une alternative hautement sécurisée à la chirurgie et à la radiothérapie, réduisant considérablement le risque de complications.

Un atout stratégique pour la santé en Afrique

L’implantation de Focal One à Lomé permet désormais d’éviter de nombreuses évacuations sanitaires coûteuses vers l’étranger. Les patients bénéficient d’un traitement de pointe dans un environnement médical certifié, avec un suivi rigoureux sur le long terme. « Nous avons dix ans de recul sur cette technique dans le monde. Les résultats montrent une efficacité remarquable et un faible taux de récidive », affirme le Pr Tenge.

Dogta Lafiè entend ainsi devenir une destination médicale de référence pour les pathologies prostatiques, en combinant expertise médicale, technologie avancée et accessibilité régionale. Avec Focal One, le Togo s’impose comme un acteur majeur de l’innovation médicale en Afrique. Dogta Lafiè ne se contente pas de soigner : il offre aux hommes un espoir concret de guérison, sans compromis sur leur qualité de vie.

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Lutte contre les violences : Alliance Droits et Santé appelle à des actions concrètes suite à l’adoption de la Convention de l’Union Africaine

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Malabo le 7 juillet 2025. L’adoption  en février dernier, de la Convention de l’Union Africaine sur l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes et des Filles marque une avancée historique pour les droits des femmes en Afrique. Toutefois, Alliance Droits et Santé alerte : sans engagement politique fort, cadre juridique harmonisé et financements durables, cette convention restera lettre morte.

L’organisation exhorte les gouvernements des six pays membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal) et les autres pays à mettre en œuvre des plans d’action nationaux budgétisés, multipartites et efficaces, pour assurer une prise en charge intégrale et coordonnée des survivantes de violences basées sur le genre (VBG). Ces actions doivent inclure la prévention, la protection, l’accès à la justice et la réinsertion socio-économique.

Chaque jour de retard expose davantage de femmes et de filles à des violences inacceptables. L’heure n’est plus aux promesses, mais à l’action.

 Alliance Droits et Santé formule trois recommandations stratégiques pour des politiques efficaces :

1. Renforcer les cadres juridiques et la protection des survivant·e·s : Harmoniser les lois nationales avec les engagements régionaux et internationaux, criminaliser toutes les formes de VBG et garantir un accès simplifié à la justice pour les survivantes.

2. Accroître les financements dédiés à la lutte contre les VBG : Allouer des budgets nationaux pluriannuels, impliquer le secteur privé africain via la RSE, et créer des fonds dédiés, transparents et suivis.

3. Améliorer la coordination et le partage des données : Mettre en place des mécanismes de coopération entre acteurs, digitaliser les données, renforcer les centres spécialisés et former les professionnel·le·s de terrain.

Alliance Droits et Santé appelle les gouvernements, les partenaires techniques et financiers, la société civile, les mouvements féministes et le secteur privé à unir leurs efforts pour bâtir une Afrique de l’Ouest où chaque femme et chaque fille vit librement, en sécurité et avec dignité.

ENSEMBLE POUR LES DROITS DES FEMMES ET DES FILLES !

L’heure est à l’action. L’heure est à la ratification.

Lien du document de positionnement de l’Alliance Droits et Santé : https://drive.google.com/file/d/1lxqipCgZe8JEx_YnTXtgzeq-xxm5PIGJ/view?usp=sharing

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