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Société

Programme de Leadership au Sahel : Le Niger accueille la 8eme édition

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La salle de conférence Salif Diallo de l’hôtel Noom a servi de cadre, ce lundi 20 février 2023, au lancement de la huitième édition du Programme de Leadership au Sahel (PLS). Organisé par GRADE Africa en collaboration avec ses partenaires dont le but et de former et mettre en réseau les professionnels Ouest africains œuvrant dans les domaines de la santé de la reproduction, de l’éducation et l’autonomisation des filles et de la lutte contre les violences basées sur le genre. Pour cette 8eme cohorte, ils sont trente (30) professionnels et leaders émergents venus du Bénin, du Mali, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Niger.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Madame Aissa Hassoumi, Conseillère Technique du Ministre de la Santé, de la Population et des Affaires Sociales, en présence de Daouda Diallo Boubacar, Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences (FLSH), de Mariama Chipkaou, Directrice de la Promotion de la Scolarisation des Filles au Ministere de l’éducation nationale et de Aminata Issaka, Directrice des Programmes de GRADE Africa.

table de seance

D’abord, la Directrice des Programmes de GRADE Africa Aminata Issaka a expliqué le chemin parcouru pendant les huit ans du PLS : « Ce carrefour annuel d’échanges, de soutien mutuel et de réflexion sur les pistes de solutions à nos problèmes communs de développement est fondé sur la conviction que les solutions aux problèmes de l’Afrique doivent principalement provenir d’une collaboration stratégique et efficiente entre les acteurs africains, la promotion du leadership local et des solutions endogènes constituent de ce point de vue une approche salutaire pour assurer la durabilité de toute équation à grande échelle des innovations pertinentes ».

Ensuite, la Directrice de la Promotion de la Scolarisation de la jeune fille, Mariama Chipkaou a aussi souligné l’intérêt de mettre les filles à l’école et surtout de le maintenir. « La scolarisation de la jeune fille est un pilier essentiel du développement socio-économique. En ce sens qu’il y’a un consensus tangible entre l’éducation de la jeune fille et la dynamique de développement socio-économique. Elle a insisté sur le maintien de la jeune fille à l’école surtout en milieu rural ». L’occasion pour elle, de rappeler l’engagement des autorités au premier rang desquelles le Président de la République Mohamed Bazoum qui a fait de cette question une priorité de son programme de gouvernance à travers la construction des internats . A la suite de son intervention, le Doyen de la Faculté des Lettres est quant à lui revenu sur le programme Écoles Sœurs que GRADE Africa met en œuvre avec l’Université Abdou Moumouni. Il vise à accompagner les étudiants en Master 2 dont les sujets de mémoire ont des liens entre la démographie et le développement, la planification familiale, l’éducation de la jeune et l’autonomisation de la famille. Aujourd’hui, ce programme est élargi aux universités de Maradi et Zinder.

Procédant au lancement de cette huitième édition du PLS, Madame Aissa Hassoumi a mis l’accent sur l’importance du Programme de leadership au Sahel en liant avec les priorités du Gouvernement dans le secteur de l’éducation et de la santé. « La particularité du PLS est son caractère multidisciplinaire. En effet, ce programme traite bien des questions de la santé et des préoccupations de l’éducation en particulier l’éducation de la jeune fille. Il couvre également la question de l’autonomisation des femmes et celle des violences basées sur le genre. (…). Ma présence parmi témoigne de l’importance que le Ministère de la santé accorde à la mutualisation des compétences et au développement de leadership dans le Sahel. Par ailleurs, ce programme place la femme et la jeune fille au centre du développement ».

une vue des participants

Ce que représente le Programme de Leadership au Sahel

Lancé en 2015 par le Groupe de recherche et d’action pour le développement (GRADE Africa), le PLS est une belle opportunité qui s’offre aux lauréats ouest africains de comprendre les liens complexes entre la démographie et le développement. En huit années déjà, plus de 200 leaders de huit pays Ouest africains à savoir le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et le Tchad ont été formés. Aussi, en tant programme de formation et de développement personnel et professionnel, la spécificité du PLS est qu’il se décline en cinq priorités à savoir la formation intensive, le mentorat, la collaboration à la conception et la mise en œuvre d’un projet d’équipe de plaidoyer, la participation à un atelier de plaidoyer pays et le réseautage. Pour ce faire GRADE Africa collabore avec OASIS, l’Université Abdou Moumouni, l’Institut Supérieur des Sciences de la Population de l’Université Joseph Ki- Zerbo du Burkina Faso, la Chaire UNESCO de l’Université d’Abomey- Calavi, le comité Permanent Inter États de Lutte contre la sècheresse dans le Sahel (CILSS), le réseau Expand Net, le centre Bixby pour la population, santé et Durabilité à l’Université de Californie.

Au cours de cette première journée, la conférence inaugurale a été animée par Dr Hamani Oumarou, Directeur Scientifique du Lasdel sur les déterminants sociaux du mariage précoce au Niger. Sous la modération du Professeure Sidikou Ramatou Djermakoye, le conférencier a mis un accent sur les violences basées sur le genre, à partir du cas des mariages précoces au Niger. Son exposé a été suivi des échanges entre lauréats du PLS, étudiants, enseignants chercheurs, travailleurs des ONGs et experts présents.

photo de famille
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Societé:Café débat à Mayahi : Des échanges fructueux autour de la problématique des VBG assortis de l’engagement des chefs coutumiers à combattre le phénomène

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Le Palais du Chef de Canton de Mayahi, l’honorable Gado Sabo, a servi de cadre, le samedi 29 novembre 2025, à l’organisation d’un Café débat en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre. Initié par le Réseau « Alliance Droits et Santé (ADS) » en partenariat avec le Canton de Mayahi, l’activité vise à poser un vrai débat autour des leaders coutumiers, chefs religieux et leaders d’opinion sur la problématique des violences basées sur le genre (VBG) et les sensibiliser les obstacles qu’elles constituent pour la jouissance des Droits humains par les femmes et les filles qui sont les plus touchées par ces pratiques discriminatoires.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, l’honorable Chef de Canton de Mayahi a d’abord salué l’initiative et son caractère pédagogique pour l’ensemble de la communauté. Ce Café débat, dira-t-il, constitue un cadre approprié pour engager des discussions fructueuses et des échanges constructifs autour de ces pratiques socioculturelles discriminatoires. Des pratiques discriminatoires qui se dressent comme « obstacle à l’exercice des droits fondamentaux ainsi qu’au développement social et économique de nos États », a-t-il souligné.

Ces inégalités, ou disons ces violences, a expliqué l’honorable Gado Sabo, « peuvent revêtir plusieurs formes : physique, sexuelle, psychologique (émotionnelle), verbale, socioéconomique ou culturelle », ajoutant qu’elles sont « fréquentes aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain ».

Selon une étude réalisée en 2021, citée par l’honorable Chef de Canton de Mayahi, « la prévalence globale des VBG au cours de la vie est de 29,0%, soit respectivement 38,2% chez les femmes et 16,3% chez les hommes ».

Des statistiques qui démontrent aisément que la violence à l’égard de la femme connaît une recrudescence sans précèdent malgré qu’elle constitue une violation des droits humains, causant une dépendance, une privation et un préjudice à la femme.

Au Niger, a renchéri l’honorable Gado Sabo, « les violences basées sur le genre sont malheureusement exacerbées par la situation sécuritaire qui sévit dans le pays », engendrant toute une panoplie de conséquences sur les droits des femmes, notamment la surexposition des femmes déplacées aux violences sexuelles et autres abus dans les milieux d’accueil.

A toutes ces violences, vient s’ajouter le mariage d’enfants qui constitue une autre forme de violence basée sur le genre, malheureusement très pratiquée au Niger où des statistiques font état de « 76% des filles qui sont mariées avant l’âge de 18 ans, et 28% avant l’âge de 15 ans ».

Des chiffres alarmants qui interpellent à plus d’un titre. Pour l’honorable Gado Sabo, « ces pratiques sont inacceptables et nous interpellent à agir ensemble pour y mettre fin », car il s’agit, a-t-il expliqué, d’une « violation des droits de l’enfant, privant les filles de leur enfance, de leur éducation et de leur avenir » et ce, malgré « les efforts considérables fait par l’Etat du Niger dans le domaine de la lutte contre les violences basées sur le genre et le mariage d’enfants », a déploré le Chef de Canton de Mayahi.

Au rang de ces efforts, l’honorable Gado Sabo a évoqué « l’élaboration par le Niger de la stratégie nationale de prévention et de réponses aux violences basées sur le genre et aux abus et exploitations sexuels (VBG/PSEA) ainsi que son plan opérationnel 2024-2028 », puis « le plan stratégique national pour mettre fin au mariage des enfants au Niger 2024-2028 avec des objectifs clairs et des actions concrètes pour protéger les droits des enfants, en particulier des jeunes filles ».

Ces efforts, a-t-il dit, « méritent d’être poursuivis à tous les niveaux », avant de souligner pour sa part, qu’en acceptant de parrainer ce Café débat en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre, « je viens de montrer l’engagement des leaders coutumiers et de l’Etat àpromouvoir et à protéger les droits des femmes et des jeunes filles où qu’elles soient : en milieu urbain ou en milieu rural », tout en rappelant que « les plus hautes autorités de la République font de la réalisation des droits humains en général et des droits des femmes et des jeunes filles en particulier, une de leurs priorités ».

En concluant son propos, l’honorable Chef de Canton de Mayahi a mis à profit cette activité pour lancer un appel à tous, « leaders coutumiers et religieux, partenaires Techniques et Financiers (PTF), ONG et Associations de jeunes et de femmes à consentir encore plus d’efforts et de soutien pour aider les femmes et les jeunes filles d’aujourd’hui d’en finir avec les inégalités de genres ».

Aux termes de ce Café débat, le point focal de l’ONG ASMADE au Niger, M. Lawali Amadou s’est félicité du succès enregistré par cette activité, la qualité des échanges et surtout l’engagement des leaders coutumiers à s’engager davantage dans la promotion des Droits des femmes et des filles, à travailler aussi en synergie pour combattre les violences basées sur le genre qui « constituent une des pires violations des Droits humains fondamentaux », et à œuvrer pour que « nous arrêtons d’être des auteurs ».

Souleymane Brah

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Société

Meilleurs acteurs du développement : Catégorie Ministres : Le Colonel Mahaman Elhadj Ousmane récompensé !

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C’est devenu une constante, presque une tradition établie, à chaque palmarès, classement ou bilan annuel, le nom du colonel Mahaman Elhadj Ousmane s’affiche, des fois plébiscitées, des fois promues, la plupart des temps cité.

Observateurs, laboratoires d’analyses, cercles de réflexions, comités techniques, tous sont unanimes à reconnaître l’engagement d’homme, la ténacité d’un leader et le charisme d’un responsable toujours sur le chantier du développement. C’est à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan dit-on et le colonel Mahaman Elhadj Ousmane ne fait pas exception à la règle.

Loin des salons douillets, l’homme est constamment sur le terrain. Comme un explorateur, il a sillonné tous les coins et recoins du Niger, échangé avec toutes les couches socioprofessionnelles surtout agro-pastorales, présenté des communications à tous les foras et défendu des dossiers clés avec des partenaires stratégiques (à la clé la note de satisfaction des Nations Unies).

Parmi les actions marquantes conduites sous son mandat figurent :

– La relance du programme national d’irrigation pour mieux exploiter le potentiel hydro-agricole du pays ;

– Le soutien accru aux organisations paysannes et pastorales à travers surtout l’encadrement technique ;

– La promotion de l’agro-industrie locale, afin de valoriser la production nationale et créer des emplois pour les jeunes ;

– Et la mise en place de stratégies d’adaptation au changement climatique, particulièrement dans les zones sahéliennes.

Ces initiatives traduisent la volonté du Ministre de positionner le Niger sur la voie de la souveraineté alimentaire et du développement durable, en cohérence avec la vision du CNSP pour un État fort, productif et résilient.

Il n’y a donc rien de surprenant qu’il reçoive cette énième distinction lors de la soirée de gala des meilleurs acteurs du développement au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey ce vendredi 10 octobre 2025.

SOB

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