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Société

Société: Opération nationale « Ramadan 1445 » : Près de 5 millions de personnes y bénéficieront !

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Initiée à l’occasion de ce mois béni de Ramadan par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, l’opération nationale « Ramadan 1445 » qui bénéficiera à 1 millions de ménages, soit près de 5 millions de personnes, a été lancée mercredi dernier par Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui a personnellement remis, à titre symbolique, marquant le début de l’opération, des paniers de denrées alimentaires à 10 chefs de ménages ou représentants des familles bénéficiaires de cette opération. C’était à l’occasion d’une cérémonie solennelle qui s’est déroulée à l’Arrondissement Yaâcoub El Mansour à Rabat.

Cette opération hautement significative, surtout en ce mois sacré de Ramadan, traduit « la générosité de Sa Majesté le Roi Mohammed VI envers son peuple », reconnait ledit peuple. Lequel atteste aussi que cette action de générosité est devenue « une tradition, au fil de ses 25 années d’existence ». Mieux, ajoute le peuple marocain, « elle traduit la haute et constante sollicitude royale envers les populations en situation de vulnérabilité sociale ». Une action de générosité qui vient « consacrer les valeurs d’humanité, de solidarité, d’entraide et de partage, caractéristiques de la société marocaine ».

Pour la mise en œuvre de l’opération « Ramadan 1445 », rapporte l’Agence Marocaine de Presse (MAP), « un budget de 347 millions de dirhams a été mobilisé pour assurer la distribution de 34.550 tonnes de produits alimentaires, composés de farine, du lait, du sucre, du riz, de l’huile, de la tomate concentrée, de vermicelle, des lentilles, du thé, etc. ».

L’objectif étant d’« apporter aide, assistance et réconfort aux personnes en situation de vulnérabilité, notamment les femmes, les personnes âgées, les veuves et orphelins ainsi que les personnes en situation d’handicap ».

Selon les estimations, pour la présente opération qui est à sa 25ème Edition, un total de « 32.040 ménages bénéficiaires relèveront des trois (3) provinces d’Al Haouz, de Taroudant et de Chichaoua, toutes touchées par le séisme du 8 septembre 2023 ».

A comparer aux précédentes opérations nationales « Ramadan », notamment en 2017 où les ménages bénéficiaires étaient au nombre de 473 900 et en 2000 où ils étaient à 600 000, il est désormais établi que cette opération s’accroit d’année en année. A titre illustratif, pour l’année 2023, le nombre de bénéficiaires a atteint le 1.000 000 de foyers, repartis dans 83 provinces et préfectures marocaines et dont 74% de bénéficiaires vivent en milieu rural.

A noter que la présente opération nationale « Ramadan 1445 » a bénéficié dans son organisation, du soutien financier des Ministères de l’intérieur, celui des Habous et des Affaires islamiques. Elle s’inscrit dans la droite ligne du « Programme humanitaire de la Fondation Mohamed V pour la Solidarité avec pour objectif d’apporter un soutien aux personnes qui sont dans le besoin, tout en valorisant la culture de solidarité ».

Pour la bonne réussite de l’opération, outre la mobilisation des milliers de personnes, soutenues par des assistantes sociales et des bénévoles venus prêtés mains fortes au niveau de 1 304 points de distribution, installés à cet effet sur l’ensemble du pays afin que l’aide parvienne aux vrais bénéficiaires, la rigueur est également de mise au niveau des comités local et provincial pour que tout se passe bien à la grande satisfaction de la Fondation Mohamed V et des bénéficiaires.

Notons par ailleurs qu’avant le lancement de cette opération, un travail préalable d’identification des bénéficiaires avait été fait sur le terrain par les autorités locales. L’identification permet ainsi d’évaluer les conditions de vie de chaque potentiel bénéficiaire ainsi que sa situation actuelle sur la base des critères socio-économiques.

Plusieurs autres institutions de l’Etat, allant des Forces armées royales, la gendarmerie, les eaux et forêts, en passant par des ministères sectoriels, tels que celui de l’intérieur, de la santé et de la protection sociale qui veuillent à la qualité des produits à distribuer, le ministère de l’agriculture et bien d’autres ont, chacune à son niveau, apporté un appui subséquent pour la réussite de l’opération.

A retenir que depuis son lancement en 1998, l’opération nationale « Ramadan » qui intègre plusieurs autres initiatives royales visant à promouvoir la culture de solidarité et à assurer le développement inhumain, inclusif et durable, a mobilisé plus de 2 milliards de dirhams. Des fonds qui ont permis d’apporter assistance, dans un élan de solidarité, à un nombre variant de bénéficiaires, passé de 34 100 personnes en 1998 à 1. 000 000 bénéficiaires à partir de l’année 2023.

Sahirou Youssouf

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Finance

IATF 2027 : Le Nigéria accueillera la 5eme édition de la Foire commerciale intra-africaine

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La cinquième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), sera tenue à Lagos au Nigéria en 2027. L’annonce a été faite le 4 septembre 2025 à Alger par l’ancien président de la République fédérale du Nigéria et président du conseil consultatif de l’IATF, SE Chief Olusegun Obasanjo, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la quatrième édition de la Foire.

En présentant le drapeau de l’IATF au Dr Jumoke Oduwole, ministre nigérian de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, S.E. Obasanjo a notifié que : « L’IATF n’est pas seulement un salon professionnel, c’est un voyage à travers notre continent et l’Afrique, porté par des nations qui partagent la vision du commerce intra-africain et de l’intégration régionale. Depuis sa création, l’IATF a voyagé à travers notre continent, laissant un héritage unique et s’améliorant avec chaque pays hôte. Aujourd’hui, nous perpétuons cette fière tradition en annonçant que le Nigéria accueillera l’IATF2027. »

Co-organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), l’IATF est un cadre d’échanges permettant aux entreprises d’exposer leurs produits et services aux acheteurs et aux visiteurs et surtout de tisser des opportunités de business.

Après l’Algérie, c’est une autre puissance économique africaine qui va accueillir la 5eme foire commerciale intra africaine. Le Nigéria il faut le souligner reste l’une des principales économies du continent africain, avec un PIB nominal de 363 milliards d’USD en 2023. Le commerce des marchandises et des services exprimés en part du PIB est passé de 27% à 35% de 2017 à 2023.

Souleymane Brah, envoyé spécial à Alger

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IATF 2025 : L’Algérie carrefour du commerce africain

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Ce jeudi 4 septembre 2025, le Président de la République Algérienne démocratique et populaire Abdelmadjid Tebboune a présidé au Centre international des conférences (CIC) « Abdelatif Rahal », la cérémonie du lancement officiel de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025). Placée sous le thème « Passerelle vers de nouvelles opportunités », l’évènement co-organisée par le gouvernement Algérien, la Banque Africaine d’Import- d’Export (Afreximbank) , la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECAF,  a enregistré la présence des 11 Chefs d’Etat et de Gouvernement, des anciens dirigeants et des responsables des sociétés et entreprises.

Dans son allocution, le président du Conseil consultatif de l’IATF, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo n’a pas manqué de célébrer la vision du président Algérien AbdelmadjidTebboune surtout dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, l’innovation et la technologie.  

« Au cours des éditions précédentes, qui se sont étalées sur plus de huit ans, l’IATF a démontré sa capacité à mettre en relation des acheteurs, des vendeurs, des investisseurs, des innovateurs et des gouvernements de tous les coins de l’Afrique et désormais du monde entier. L’IATF est devenu le moteur qui accélère l’expansion du commerce et les flux d’investissement. Les trois éditions précédentes ont généré des accords commerciaux et d’investissement d’une valeur totale de plus de 120 milliards de dollars américains (…) avec quarante-huit pays africains participant aux expositions, le plus grand nombre depuis l’IATF de 2018, nous avons atteint un niveau d’excellence significatif ».

En s’adressant à l’assistance, la Vice-présidente de la commission de l’Union Africaine, Salma Malika Haddadi a non seulement rendu un hommage mérité à l’Algérie pour avoir assuré l’organisation effective de cet évènement et surtout rappelé le rôle que doivent jouer les institutions africaines dans l’émergence de l’économie du continent.   

« Nous aspirons à travers ce forum à libérer les immenses potentialités du continent et à renforcer le commerce intra-africain. (….) une intégration réelle où chaque État devient acteur de la prospérité collective »

Pour sa part, le secrétaire général de la ZLECAf, Wamkele Mene est revenu sur les avancées palpables de l’intégration continentale. « Le commerce intra-africain a fortement rebondi en 2024, atteignant 220,3 milliards de dollars, soit une augmentation de 12,4 % par rapport à 2023, selon le rapport sur le commerce africain 2025 de l’Afreximbank. Cette reprise souligne la confiance croissante dans le modèle d’intégration de l’Afrique dans le cadre de l’AfCFTA ».

Au-delà des chiffres clés a-t-il ajouté « les données montrent une évolution progressive de la composition du commerce du continent. Si les matières premières continuent de dominer, on observe une croissance nette dans les secteurs des machines, des véhicules à moteur, des produits alimentaires, des produits chimiques et de l’électronique. Cette évolution marque la transition de notre continent d’une dépendance vis-à-vis des matières premières vers une diversification industrielle, une transition qui ne pourra être soutenue que par des chaînes de valeur logistiques et manufacturières plus solides ».

Pour le Président du Conseil d’Administration de l’Afreximbank, le Professeur Benedict Oramah, au bout de ces huit années, l’institution qu’il dirige à jouer sa partition.  « La participation d’Afreximbank, d’autres institutions financières multilatérales africaines, de banques commerciales, de compagnies d’assurance et d’autres institutions financières rappelle à nos concitoyens, grâce à des idées solides et bancables, qu’eux aussi peuvent voir grand et espérer que leurs rêves se réalisent et ne restent pas lettre morte ». Pour lui, l’Afrique doit exploiter ses talents «  Ce n’est pas que l’Afrique n’avait pas des enfants aussi compétents, voire meilleurs, que de nombreux géants mondiaux tels que Bill Gates, Zuckerberg et Steve Jobs ; ce qui nous manquait, c’était le capital et un marché cohésif pour leur donner l’audace de rêver. Peu à peu, et sûrement, cela est en train de changer ; nous atteignons un stade où les enfants africains peuvent eux aussi rêver, et quelques pousses vertes commencent à émerger, comme en témoignent les quelques licornes que l’Afrique a vues naître ces dernières années. C’est pourquoi nous sommes heureux qu’aujourd’hui, l’IATF soit devenu le point de ralliement des enfants de la région de Kabylie dans les déserts d’Algérie, d’Abou Simbel à la pointe sud de l’Égypte, de l’île de Kilwa en Tanzanie, de Ngomgom au Le Sénégal, Ntabankulu en Afrique du Sud, ma petite ville natale, Nnokwa au Nigeria, et bien d’autres encore peuvent espérer apporter leurs idées, leur créativité, leur innovation, et s’attendre non seulement à être écoutés avec respect, mais aussi à être réellement soutenus. Nous pensons avoir mis en place une plateforme et un écosystème de soutien qui permettront un jour à de jeunes Africains de changer la façon dont le monde lit, vit, interagit, fait des affaires et gère sa santé. La preuve en est ce que nous avons vu émerger de cette plateforme depuis 2018 ».

En prononçant son discours de lancement, le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, a mis l’accent sur l’avenir économique du continent. Il a dégagé un constat sur la place réservée au continent dans l’économie mondiale.  « Le droit de vote de l’Afrique au sein du FMI ne dépasse pas les 6,5%, c’est la part la plus faible » et que la participation du continent à la Banque mondiale ne dépasse pas les 11 %. Les échanges entre pays africains représentent à peine 15 % contre 60 % pour le commerce inter-européen ». Mieux, sur le plan des investissements, la situation est peu reluisante « la part de l’Afrique dans les IDE ne dépasse pas non plus les 6%, avec près de 74 milliards de dollars, ce qui reste très faible (…) Cela prive nos économies d’opportunités de croissance et de postes d’emplois pour nos jeunes ».  Pour y arriver, les pays africains doivent bouger ensemble dans l’unité : « cette rencontre ne se limite pas à son aspect commercial, elle exprime une plus grande prise de conscience de la nécessité pour l’Afrique de constituer un acteur influent dans son environnement régional et mondial ».

Il noter que cette édition rassemble des délégations issues de 140 pays, plus de 2.000 entreprises avec 35.000 visiteurs attendus. Au cours de la semaine des expositions, des panels et des rencontres d’affaires sont au programme. Aussi, il est prévu une journée dédiée à la diaspora.

Souleymane Brah envoyé spécial à Alger

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