Société
9eme édition du programme de leadership au Sahel : 31 lauréats venus de cinq pays participent à ce programme africain par excellence
Ce lundi, 17 février 2025 se sont ouverts à Niamey, les travaux de la 9eme édition du Programme de Leadership au Sahel (PLS). La cérémonie de lancement a été présidée par le représentant de la ministre de l’éducation nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement professionnel et technique et de la Promotion des langues nationales en présence du doyen de la Faculté des lettres et sciences et humaines, des lauréats venus du Burkina Faso, du Bénin, du Mali, du Niger et de la Côte d’Ivoire ainsi que de nombreux partenaires.

Dans son mot, à l’ouverture, le directeur exécutif de GRADE Africa, Nouhou Abdoul Moumouni a rappelé que cette édition témoigne « de notre volonté et de notre engagement à continuer le travail qui doit être accompli et achever afin que l’Afrique soit de nouveau réunie autour d’un même idéal de développement. C’est donc avec une immense fierté et un espoir sans mesure que je retrouve nos frères et sœurs venus de 5 pays ouest africains ». Poursuivant son discours, le Directeur exécutif de GRADE Africa a tiré un bilan satisfaisant de ces années du PLS « De 2015 à 2025, mon expérience personnelle avec le PLS m’a appris que tout changement repose sur le courage de commencer et la détermination de continuer. Nous avons réussi les meilleurs formateurs et formatrices pour vous accompagner dans ce processus de développement personnel et professionnel ». Pour conclure, il a rendu un hommage mérité à l’ensemble des partenaires de GRADE de Africa notamment une pensée spéciale de reconnaissance à Alisha Graves, fondatrice de OASIS.
Dans son intervention le doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Abdou Moumouni, Pr laouali Dambo a salué le partenariat entre son institution et GRADE Africa avant de réitérer son engagement à accompagner toute initiative qui vise à aider les jeunes surtout ce programme stratégique pour l’autonomisation des jeunes et des femmes en Afrique.
En lançant les activités de cette 9eme édition du Programme de leadership au Sahel, le représentant de la ministre de l’éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et Technique et de la Promotion des Langues Nationales a salué cette initiative de GRADE Africa « Je vous souhaite la bienvenue à Niamey au cœur de l’Afrique de l’ouest pour cette 9eme édition du PLS. Je tiens à remercier GRADE Africa pour le soutien accordé à notre département ministériel, soutien essentiel à l’essor de notre capital humain ».

Le programme PLS a pour objectif de promouvoir le leadership local et de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie en Afrique subsaharienne. Le PLS met, surtout l’accent sur l’autonomisation des femmes, l’éducation des filles et l’accès à la santé reproductive. Dans cette optique, il se permet d’initier à la transformation des mentalités nécessaire à la promotion des solutions endogènes à nos communautés et à la valorisation du leadership local.
Notons qu’en marge de cette cérémonie de lancement, deux certificats ont été remis aux anciens participants ayant brillamment achevé le programme.
Société
Societé:Café débat à Mayahi : Des échanges fructueux autour de la problématique des VBG assortis de l’engagement des chefs coutumiers à combattre le phénomène
Le Palais du Chef de Canton de Mayahi, l’honorable Gado Sabo, a servi de cadre, le samedi 29 novembre 2025, à l’organisation d’un Café débat en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre. Initié par le Réseau « Alliance Droits et Santé (ADS) » en partenariat avec le Canton de Mayahi, l’activité vise à poser un vrai débat autour des leaders coutumiers, chefs religieux et leaders d’opinion sur la problématique des violences basées sur le genre (VBG) et les sensibiliser les obstacles qu’elles constituent pour la jouissance des Droits humains par les femmes et les filles qui sont les plus touchées par ces pratiques discriminatoires.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, l’honorable Chef de Canton de Mayahi a d’abord salué l’initiative et son caractère pédagogique pour l’ensemble de la communauté. Ce Café débat, dira-t-il, constitue un cadre approprié pour engager des discussions fructueuses et des échanges constructifs autour de ces pratiques socioculturelles discriminatoires. Des pratiques discriminatoires qui se dressent comme « obstacle à l’exercice des droits fondamentaux ainsi qu’au développement social et économique de nos États », a-t-il souligné.
Ces inégalités, ou disons ces violences, a expliqué l’honorable Gado Sabo, « peuvent revêtir plusieurs formes : physique, sexuelle, psychologique (émotionnelle), verbale, socioéconomique ou culturelle », ajoutant qu’elles sont « fréquentes aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain ».
Selon une étude réalisée en 2021, citée par l’honorable Chef de Canton de Mayahi, « la prévalence globale des VBG au cours de la vie est de 29,0%, soit respectivement 38,2% chez les femmes et 16,3% chez les hommes ».
Des statistiques qui démontrent aisément que la violence à l’égard de la femme connaît une recrudescence sans précèdent malgré qu’elle constitue une violation des droits humains, causant une dépendance, une privation et un préjudice à la femme.
Au Niger, a renchéri l’honorable Gado Sabo, « les violences basées sur le genre sont malheureusement exacerbées par la situation sécuritaire qui sévit dans le pays », engendrant toute une panoplie de conséquences sur les droits des femmes, notamment la surexposition des femmes déplacées aux violences sexuelles et autres abus dans les milieux d’accueil.
A toutes ces violences, vient s’ajouter le mariage d’enfants qui constitue une autre forme de violence basée sur le genre, malheureusement très pratiquée au Niger où des statistiques font état de « 76% des filles qui sont mariées avant l’âge de 18 ans, et 28% avant l’âge de 15 ans ».
Des chiffres alarmants qui interpellent à plus d’un titre. Pour l’honorable Gado Sabo, « ces pratiques sont inacceptables et nous interpellent à agir ensemble pour y mettre fin », car il s’agit, a-t-il expliqué, d’une « violation des droits de l’enfant, privant les filles de leur enfance, de leur éducation et de leur avenir » et ce, malgré « les efforts considérables fait par l’Etat du Niger dans le domaine de la lutte contre les violences basées sur le genre et le mariage d’enfants », a déploré le Chef de Canton de Mayahi.
Au rang de ces efforts, l’honorable Gado Sabo a évoqué « l’élaboration par le Niger de la stratégie nationale de prévention et de réponses aux violences basées sur le genre et aux abus et exploitations sexuels (VBG/PSEA) ainsi que son plan opérationnel 2024-2028 », puis « le plan stratégique national pour mettre fin au mariage des enfants au Niger 2024-2028 avec des objectifs clairs et des actions concrètes pour protéger les droits des enfants, en particulier des jeunes filles ».
Ces efforts, a-t-il dit, « méritent d’être poursuivis à tous les niveaux », avant de souligner pour sa part, qu’en acceptant de parrainer ce Café débat en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre, « je viens de montrer l’engagement des leaders coutumiers et de l’Etat àpromouvoir et à protéger les droits des femmes et des jeunes filles où qu’elles soient : en milieu urbain ou en milieu rural », tout en rappelant que « les plus hautes autorités de la République font de la réalisation des droits humains en général et des droits des femmes et des jeunes filles en particulier, une de leurs priorités ».
En concluant son propos, l’honorable Chef de Canton de Mayahi a mis à profit cette activité pour lancer un appel à tous, « leaders coutumiers et religieux, partenaires Techniques et Financiers (PTF), ONG et Associations de jeunes et de femmes à consentir encore plus d’efforts et de soutien pour aider les femmes et les jeunes filles d’aujourd’hui d’en finir avec les inégalités de genres ».
Aux termes de ce Café débat, le point focal de l’ONG ASMADE au Niger, M. Lawali Amadou s’est félicité du succès enregistré par cette activité, la qualité des échanges et surtout l’engagement des leaders coutumiers à s’engager davantage dans la promotion des Droits des femmes et des filles, à travailler aussi en synergie pour combattre les violences basées sur le genre qui « constituent une des pires violations des Droits humains fondamentaux », et à œuvrer pour que « nous arrêtons d’être des auteurs ».
Souleymane Brah
Société
Meilleurs acteurs du développement : Catégorie Ministres : Le Colonel Mahaman Elhadj Ousmane récompensé !
C’est devenu une constante, presque une tradition établie, à chaque palmarès, classement ou bilan annuel, le nom du colonel Mahaman Elhadj Ousmane s’affiche, des fois plébiscitées, des fois promues, la plupart des temps cité.

Observateurs, laboratoires d’analyses, cercles de réflexions, comités techniques, tous sont unanimes à reconnaître l’engagement d’homme, la ténacité d’un leader et le charisme d’un responsable toujours sur le chantier du développement. C’est à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan dit-on et le colonel Mahaman Elhadj Ousmane ne fait pas exception à la règle.
Loin des salons douillets, l’homme est constamment sur le terrain. Comme un explorateur, il a sillonné tous les coins et recoins du Niger, échangé avec toutes les couches socioprofessionnelles surtout agro-pastorales, présenté des communications à tous les foras et défendu des dossiers clés avec des partenaires stratégiques (à la clé la note de satisfaction des Nations Unies).
Parmi les actions marquantes conduites sous son mandat figurent :
– La relance du programme national d’irrigation pour mieux exploiter le potentiel hydro-agricole du pays ;
– Le soutien accru aux organisations paysannes et pastorales à travers surtout l’encadrement technique ;
– La promotion de l’agro-industrie locale, afin de valoriser la production nationale et créer des emplois pour les jeunes ;
– Et la mise en place de stratégies d’adaptation au changement climatique, particulièrement dans les zones sahéliennes.
Ces initiatives traduisent la volonté du Ministre de positionner le Niger sur la voie de la souveraineté alimentaire et du développement durable, en cohérence avec la vision du CNSP pour un État fort, productif et résilient.
Il n’y a donc rien de surprenant qu’il reçoive cette énième distinction lors de la soirée de gala des meilleurs acteurs du développement au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey ce vendredi 10 octobre 2025.
SOB
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