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Medias: LE CCJI ET LA CENOZO ANNONCENT UN PARTENARIAT POUR RENFORCER LE JOURNALISME D’INVESTIGATION EN AFRIQUE DE L’OUEST

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4 septembre 2023 : Dans le cadre d’une démarche importante visant à renforcer le journalisme d’investigation et à renforcer les capacités des médias dans la région Afrique de l’Ouest, le Centre pour le journalisme d’investigation collaboratif (CCIJ) et la Cellule Norbert Zongo pour le Journalisme d’Investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) ont signé un protocole d’accord.

Scellé le 25 août 2023, le partenariat entend faciliter les projets d’enquête communs, les compétences, les initiatives de renforcement des capacités et l’échange de ressources entre journalistes et éditeurs à travers le monde et la sous-région. Plus précisément, l’accord souligne un engagement en faveur d’une coopération mutuelle, avec un accent particulier sur les enquêtes transnationales, le partage des connaissances, les programmes de formation, la co-publications et l’avancement des activités journalistiques parmi leurs membres respectifs.

En unissant leurs forces, le CCIJ et la CENOZO visent à élever le niveau du journalisme d’investigation en menant des enquêtes transfrontalières approfondies sur des sujets d’intérêt commun.

Les deux organisations s’engagent à maintenir une collaboration active et cohérente, en cherchant à favoriser l’excellence dans le domaine et à contribuer à la mise en place d’un système plus transparent et équitable de gestion publique et des entreprises.

Le partenariat vise également à favoriser la solidarité entre les membres en favorisant le partage d’enquêtes pour publication, maximisant ainsi la portée et l’impact des questions cruciales. De plus, cette collaboration vise à identifier les opportunités de financement combiné pour les projets projets d’enquêtes transfrontaliers et le développement de ressources spécialisées destinées aux enquêtes journalistiques.

Les deux organisations sont également prêtes à s’engager avec d’autres entités investies dans le renforcement du journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest. Cette coopération, plus large, vise à cultiver un environnement propice à la liberté de la presse et à la promotion de l’intégrité dans les affaires publiques. Le Directeur général du CCJI, Jeff Kelly LOWENSTEIN, saluant l’intégrité et les prouesses d’enquête de CENOZO, s’est dit enthousiasmé par le partenariat : « Je suis enthousiasmé par ce qui va arriver de nos efforts conjoints », a déclaré Jeff Kelly LOWENSTEIN.

Le Président du Conseil d’Administration de la CENOZO, David S. DEMBÉLÉ, a souligné l’engagement commun des organisations à lutter contre la corruption et la mauvaise gouvernance par un front uni : « Nous savons que dans le secteur financier, les délinquants et autres apôtres de la mauvaise gouvernance ont des liens et des structures avec des ramifications bien au­delà de nos États. C’est pourquoi il est important que nous travaillions ensemble pour lutter contre toutes les nuances et/ou apparences de ces pratiques de gouvernance malsaines au sein de nos pays, dans notre sous­région et à l’échelle mondiale. CENOZO est donc plus qu’heureux de s’associer au CCIJ pour dénoncer ces mauvaises pratiques ».

Créée au Burkina Faso en 2015, la CENOZO se consacre à renforcer les capacités des journalistes d’investigation grâce à la formation, au mentorat, aux subventions et au réseautage. L’association accueille les journalistes d’investigation de toute l’Afrique de l’Ouest qui ont fait preuve d’un dévouement au terrain.

Le CCJI fonctionne comme une organisation de presse à but non lucratif axée sur le journalisme d’investigation à l’échelle mondiale. Cela mène à la responsabilité et aux solutions. Le CCJI se consacre à l’orchestration et au pilotage d’enquêtes mondiales avec une base en mentorat stratégique. Sa mission tourne autour de la promotion d’une forme de journalisme collaboratif qui place des récits visuels captivants, un journalisme d’investigation approfondi et une science des données de pointe.

Grâce à cette synergie disciplinaire, nous créons un récit distinctif d’une approche qui met en lumière les communautés sous-représentées.

Le partenariat entre le CCIJ et la CENOZO promet non seulement d’élever les normes du journalisme d’investigation dans la région de l’Afrique de l’Ouest, mais il illustre également une collaboration, une approche pour résoudre les problèmes de corruption, d’impunité et de gouvernance qui transcende les frontières nationales.

Fondateur et Directeur du CCIJ                                                Président du CA de la CENOZO

Jeff Kelly LOWENSTEIN                                                                                      David S. DEMBELE

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Finance

IATF 2027 : Le Nigéria accueillera la 5eme édition de la Foire commerciale intra-africaine

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La cinquième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), sera tenue à Lagos au Nigéria en 2027. L’annonce a été faite le 4 septembre 2025 à Alger par l’ancien président de la République fédérale du Nigéria et président du conseil consultatif de l’IATF, SE Chief Olusegun Obasanjo, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la quatrième édition de la Foire.

En présentant le drapeau de l’IATF au Dr Jumoke Oduwole, ministre nigérian de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, S.E. Obasanjo a notifié que : « L’IATF n’est pas seulement un salon professionnel, c’est un voyage à travers notre continent et l’Afrique, porté par des nations qui partagent la vision du commerce intra-africain et de l’intégration régionale. Depuis sa création, l’IATF a voyagé à travers notre continent, laissant un héritage unique et s’améliorant avec chaque pays hôte. Aujourd’hui, nous perpétuons cette fière tradition en annonçant que le Nigéria accueillera l’IATF2027. »

Co-organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), l’IATF est un cadre d’échanges permettant aux entreprises d’exposer leurs produits et services aux acheteurs et aux visiteurs et surtout de tisser des opportunités de business.

Après l’Algérie, c’est une autre puissance économique africaine qui va accueillir la 5eme foire commerciale intra africaine. Le Nigéria il faut le souligner reste l’une des principales économies du continent africain, avec un PIB nominal de 363 milliards d’USD en 2023. Le commerce des marchandises et des services exprimés en part du PIB est passé de 27% à 35% de 2017 à 2023.

Souleymane Brah, envoyé spécial à Alger

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IATF 2025 : L’Algérie carrefour du commerce africain

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Ce jeudi 4 septembre 2025, le Président de la République Algérienne démocratique et populaire Abdelmadjid Tebboune a présidé au Centre international des conférences (CIC) « Abdelatif Rahal », la cérémonie du lancement officiel de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025). Placée sous le thème « Passerelle vers de nouvelles opportunités », l’évènement co-organisée par le gouvernement Algérien, la Banque Africaine d’Import- d’Export (Afreximbank) , la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECAF,  a enregistré la présence des 11 Chefs d’Etat et de Gouvernement, des anciens dirigeants et des responsables des sociétés et entreprises.

Dans son allocution, le président du Conseil consultatif de l’IATF, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo n’a pas manqué de célébrer la vision du président Algérien AbdelmadjidTebboune surtout dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, l’innovation et la technologie.  

« Au cours des éditions précédentes, qui se sont étalées sur plus de huit ans, l’IATF a démontré sa capacité à mettre en relation des acheteurs, des vendeurs, des investisseurs, des innovateurs et des gouvernements de tous les coins de l’Afrique et désormais du monde entier. L’IATF est devenu le moteur qui accélère l’expansion du commerce et les flux d’investissement. Les trois éditions précédentes ont généré des accords commerciaux et d’investissement d’une valeur totale de plus de 120 milliards de dollars américains (…) avec quarante-huit pays africains participant aux expositions, le plus grand nombre depuis l’IATF de 2018, nous avons atteint un niveau d’excellence significatif ».

En s’adressant à l’assistance, la Vice-présidente de la commission de l’Union Africaine, Salma Malika Haddadi a non seulement rendu un hommage mérité à l’Algérie pour avoir assuré l’organisation effective de cet évènement et surtout rappelé le rôle que doivent jouer les institutions africaines dans l’émergence de l’économie du continent.   

« Nous aspirons à travers ce forum à libérer les immenses potentialités du continent et à renforcer le commerce intra-africain. (….) une intégration réelle où chaque État devient acteur de la prospérité collective »

Pour sa part, le secrétaire général de la ZLECAf, Wamkele Mene est revenu sur les avancées palpables de l’intégration continentale. « Le commerce intra-africain a fortement rebondi en 2024, atteignant 220,3 milliards de dollars, soit une augmentation de 12,4 % par rapport à 2023, selon le rapport sur le commerce africain 2025 de l’Afreximbank. Cette reprise souligne la confiance croissante dans le modèle d’intégration de l’Afrique dans le cadre de l’AfCFTA ».

Au-delà des chiffres clés a-t-il ajouté « les données montrent une évolution progressive de la composition du commerce du continent. Si les matières premières continuent de dominer, on observe une croissance nette dans les secteurs des machines, des véhicules à moteur, des produits alimentaires, des produits chimiques et de l’électronique. Cette évolution marque la transition de notre continent d’une dépendance vis-à-vis des matières premières vers une diversification industrielle, une transition qui ne pourra être soutenue que par des chaînes de valeur logistiques et manufacturières plus solides ».

Pour le Président du Conseil d’Administration de l’Afreximbank, le Professeur Benedict Oramah, au bout de ces huit années, l’institution qu’il dirige à jouer sa partition.  « La participation d’Afreximbank, d’autres institutions financières multilatérales africaines, de banques commerciales, de compagnies d’assurance et d’autres institutions financières rappelle à nos concitoyens, grâce à des idées solides et bancables, qu’eux aussi peuvent voir grand et espérer que leurs rêves se réalisent et ne restent pas lettre morte ». Pour lui, l’Afrique doit exploiter ses talents «  Ce n’est pas que l’Afrique n’avait pas des enfants aussi compétents, voire meilleurs, que de nombreux géants mondiaux tels que Bill Gates, Zuckerberg et Steve Jobs ; ce qui nous manquait, c’était le capital et un marché cohésif pour leur donner l’audace de rêver. Peu à peu, et sûrement, cela est en train de changer ; nous atteignons un stade où les enfants africains peuvent eux aussi rêver, et quelques pousses vertes commencent à émerger, comme en témoignent les quelques licornes que l’Afrique a vues naître ces dernières années. C’est pourquoi nous sommes heureux qu’aujourd’hui, l’IATF soit devenu le point de ralliement des enfants de la région de Kabylie dans les déserts d’Algérie, d’Abou Simbel à la pointe sud de l’Égypte, de l’île de Kilwa en Tanzanie, de Ngomgom au Le Sénégal, Ntabankulu en Afrique du Sud, ma petite ville natale, Nnokwa au Nigeria, et bien d’autres encore peuvent espérer apporter leurs idées, leur créativité, leur innovation, et s’attendre non seulement à être écoutés avec respect, mais aussi à être réellement soutenus. Nous pensons avoir mis en place une plateforme et un écosystème de soutien qui permettront un jour à de jeunes Africains de changer la façon dont le monde lit, vit, interagit, fait des affaires et gère sa santé. La preuve en est ce que nous avons vu émerger de cette plateforme depuis 2018 ».

En prononçant son discours de lancement, le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, a mis l’accent sur l’avenir économique du continent. Il a dégagé un constat sur la place réservée au continent dans l’économie mondiale.  « Le droit de vote de l’Afrique au sein du FMI ne dépasse pas les 6,5%, c’est la part la plus faible » et que la participation du continent à la Banque mondiale ne dépasse pas les 11 %. Les échanges entre pays africains représentent à peine 15 % contre 60 % pour le commerce inter-européen ». Mieux, sur le plan des investissements, la situation est peu reluisante « la part de l’Afrique dans les IDE ne dépasse pas non plus les 6%, avec près de 74 milliards de dollars, ce qui reste très faible (…) Cela prive nos économies d’opportunités de croissance et de postes d’emplois pour nos jeunes ».  Pour y arriver, les pays africains doivent bouger ensemble dans l’unité : « cette rencontre ne se limite pas à son aspect commercial, elle exprime une plus grande prise de conscience de la nécessité pour l’Afrique de constituer un acteur influent dans son environnement régional et mondial ».

Il noter que cette édition rassemble des délégations issues de 140 pays, plus de 2.000 entreprises avec 35.000 visiteurs attendus. Au cours de la semaine des expositions, des panels et des rencontres d’affaires sont au programme. Aussi, il est prévu une journée dédiée à la diaspora.

Souleymane Brah envoyé spécial à Alger

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