Non classé
Nation : Colonel Ibro Amadou Bacharou, brave et loyal officier

Acteur clé de la société civile Nigérienne, passionné par la défense des droits humains et la promotion de la démocratie dans notre pays, Moustapha kadi Oumani, élevé à la dignité de Grand-Croix dans l’ordre national, ancien Commissaire national des Droits Humains et ancien Directeur de cabinet du Médiateur de la République est aussi un Grand témoin de l’histoire socio politique du Niger. En tant qu’observateur de la scène nationale, il rend aujourd’hui un hommage mérité à un autre acteur de la nouvelle marche de notre pays. Cet hommage au Colonel Ibro Bacharou est une sorte de reconnaissance à l’homme qui s’est mis toujours au service de son pays.

Un homme est fait un peu de tous les hommes… Colonel Ibro Amadou Bacharou est né à Dibissou dans le Département de Birni N’Konni, région de Tahoua. Il est marié et père de cinq enfants. Ce Colonel de l’armée nigérienne a fréquenté l’école primaire de son village, le CEG de Birni N’Konni et le lycée Agabba de Tahoua. Puis, ce fut le choix de l’engagement dans les Forces Armées Nigériennes (FAN) en 1983, où il continue jusqu’à ce jour à servir infatigablement et loyalement son pays. Admis au concours d’entrée dans les écoles d’officiers, il fit sa formation à l’école des officiers interarmes de N’Djaména au Tchad ; il ajouta une corde à son arc d’officier par un diplôme de Sociologie obtenu à l’Université Abdou Moumouni de Niamey.
Ancien Chef de Corps Adjoint de la Garde présidentielle, il a gravi les échelons grâce à son talent et son dynamisme pour accéder brillamment au grade de Colonel.
Naturellement, il commanda un certain nombre de compagnies à l’intérieur du pays pour y détruire l’arsenal des incursions ennemies ou les repousser. Ses Hommes lui reconnaissent une énergie débordante et une volonté de fer, sur qui l’on pouvait se reposer pour exécuter un plan de bataille.
Cet officier supérieur avait tant donné de lui-même pour protéger son pays contre toute atteinte à sa stabilité : celle de la rébellion Touarègue des années 90, un excellent apprentissage pour affronter, celle encore récente et très active des forces impérialistes. Doté d’une force mentale redoutable et d’une persévérance inégalée, l’homme sait que « le courage croit en osant et la peur en hésitant ». En fait, ceci n’a rien d’étonnant, car l’Officier supérieur sait que « la bravoure procède du sang », en fier descendant du Sultanat d’Agadez, des Cantons de Doguéraoua et d’Illéla, et héritier de la Chefferie traditionnelle de Dibissou, son village natal.
Aujourd’hui, âgé de 61 ans, Colonel Ibro, comme l’appellent affectueusement ses compatriotes, est une figure marquante des événements du 26 juillet 2023. Colonel Ibro Amadou Bacharou est un serviteur dévoué et intègre. Un brave officier à l’énergie endurante et infatigable sur qui l’on pouvait compter avec assurance pour concevoir un plan de combat. Patriote convaincu, le Colonel Ibro Amadou a fait toujours montre de belles qualités de soldat et de Chef. Sa force de caractère, sa rigueur, sa générosité et sa sérénité, lui donnent une autorité formelle au sein de l’armée. Ses capacités d’organisateur, ont permis de faire de la garde présidentielle un organe centrale de la structure des Forces Armées Nigériennes (FAN). Fort au physique comme au moral et au plan de la compétence et de l’éthique, il est pour le Général Tchiani Abdourahamane plus qu’un compagnon d’arme sûr, mais aussi un compagnon politique, dont il est le sosie.
Le Colonel Ibro est un Chef militaire rayonnant, un Homme de contact qui a su véritablement concilier les préoccupations de l’armée et celles de la transition politique. Il s’est fait constamment distinguer en proposant des solutions d’avenir dans cette période difficile pour le Niger et de contrainte pour son armée. Le Colonel Ibro entra dans la carrière militaire sans ambition, ni calcul d’intérêt, mais prêt à tout donner pour son pays. Et c’est ce qu’il continue à faire, servir loyalement son pays, le Niger.
Il est présentement le Chef d’État-major particulier du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, (P/CNSP), le Général de Brigade Abdrahamane Tiani, Chef de l’Etat de la République du Niger. Il a gravi ses échelons, notamment grâce à son dynamisme dans toutes les missions qui lui ont été confiées par sa hiérarchie.
En définitive, il y a lieu d’exprimer dans la plus haute estime la gratitude du peuple nigérien à ce fervent musulman, très digne de confiance pour les services rendus à la nation, son dévouement inébranlable envers ses frères d’armes, mais surtout le Niger pour lequel il est en première ligne sur le chemin de l’indépendance et la souveraineté, son combat crucial. Son abnégation et son combat acharné contre l’impérialisme, a fortement pousser le Niger à se retirer de la CEDEAO et de déclencher le départ sans condition des Armées Françaises et Américaines dont la majorité des patriotes se réjouissent actuellement. Sa capacité à résister aux pressions, ainsi que sa volonté de rester fidèle à ses idées et au Chef de l’Etat, sont les preuves irréfutables de son engagement, car aime-t-il le dire, « la conscience vaut mille témoins ».
La vie du Colonel Ibro Amadou Bacharou est rythmée par l’univers littéraire. Un militaire qui lit est un citoyen en puissance ; un officier qui écrit est un leader en puissance ! Colonel Ibro est l’auteur du livre « Notre Armée, votre Armée, Sacerdoce d’un Soldat de la République », publié aux éditions Buco en 2020, il y trace sa biographie, on le découvre comme le fils du peuple qu’il est, son parcours parmi ses hommes, son intégrité au fil des pages. Ce livre, chers compatriotes, est un cœur ouvert donné sur un plateau pour mieux connaître notre armée et un de ses fils méritant. Ce Colonel écrivain montre le caractère profondément collectif du travail militaire, mais aussi les difficultés qui peuvent se présenter dans le commandement. Il a été fidèle et cohérent dans ses écrits dont le langage franc est minutieusement et brillamment construit, et c’est ce qui rend encore plus intéressant le contenu.
Ce beau livre, tant par son contenu que par sa taille, est un apport indiscutable à notre compréhension et à nos connaissances sur les Forces Armées Nigériennes. La guerre asymétrique est une nouvelle donne, mais on apprend, parce qu’on y réfléchit, parce que des officiers écrivent sans tout dire, sans tout dévoiler, parce que notre armée est sacrée, et nous protège contre cet adversaire sponsorisé par les forces du mal. Un livre que vous consulterez souvent pour vous éclairer, vous guider, vous inviter à l’expérimentation, tant est grande sa qualité littéraire. Un livre que doivent lire tous ceux qui s’intéressent à la chose militaire et aux relations tant politiques que bureaucratiques entre le pouvoir civil et le commandement des Forces Armées Nigériennes.
Colonel Ibro reste ainsi une source d’inspiration pour la jeunesse, voire le peuple, d’ailleurs l’armée n’en est-elle pas une émanation ? Comme la majorité de notre population, ce brave Officier pratique entre autres, l’agriculture et l’élevage. Une tête bien faite et des pieds bien ancrés dans la réalité de son peuple. Cette intuition apparaît lors de ses prises de paroles pendant les vagues de mobilisations populaires pour la défense de la souveraineté nationale en vue de permettre au peuple de choisir son destin. Son franc-parler et son engagement désintéressé ont eu un fort impact sur la communauté nationale et internationale ; son rôle essentiel et sa forte implication dans la défense de la patrie.
Le Niger a vu naître un stratège militaire qui influence le cours de notre histoire dont les exploits résonnent dans toutes les oreilles en ville comme en campagne. Dès lors, nous reconnaissons son courage et sa détermination à contribuer à la sauvegarde de notre souveraineté retrouvée. Dans cette dynamique de refondation politique, économique, sociale et culturelle qui exalte les populations à se battre aux côtés de leurs dirigeants pour se soustraire de toute tutelle extérieure quelle qu’elle soit, de manière à ce que la sécurité et la stabilité soient définitivement restaurées,
Colonel Ibro Amadou Bacharou est devenu l’un des principaux modèles de vaillance.
La lutte qu’il mène dans la cohésion et le respect de la hiérarchie pour la souveraineté des trois pays africains (Niger, Burkina et Mali), représente un exemple pour des millions de personnes qui vivent dans la Confédération AES. Le courage de ce membre discret et courtois du CNSP, qui refuse d’accepter la honte et la compromission, contribue à changer le cours de notre histoire. Cette détermination en faveur d’une Afrique souveraine et insoumise, est nourrie par sa volonté sans faille à combattre tous les ennemis cachés ou déclarés du Niger. Ce qui constitue un brillant exemple d’honneur et de patriotisme, mais surtout son refus catégorique de la manipulation et de la subordination.
C’est pourquoi, son altruisme et ses divers sacrifices doivent être connus et appréciés par tous. Dès lors, nous l’encourageons vivement pour le don de soi, tout en invitant les Nigériens de soutenir partout les hommes méritants, car c’est prolonger l’œuvre des grands Hommes que de les poursuivre.
Par Moustapha kadi Oumani
Finance
IATF 2027 : Le Nigéria accueillera la 5eme édition de la Foire commerciale intra-africaine
La cinquième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), sera tenue à Lagos au Nigéria en 2027. L’annonce a été faite le 4 septembre 2025 à Alger par l’ancien président de la République fédérale du Nigéria et président du conseil consultatif de l’IATF, SE Chief Olusegun Obasanjo, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la quatrième édition de la Foire.

En présentant le drapeau de l’IATF au Dr Jumoke Oduwole, ministre nigérian de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, S.E. Obasanjo a notifié que : « L’IATF n’est pas seulement un salon professionnel, c’est un voyage à travers notre continent et l’Afrique, porté par des nations qui partagent la vision du commerce intra-africain et de l’intégration régionale. Depuis sa création, l’IATF a voyagé à travers notre continent, laissant un héritage unique et s’améliorant avec chaque pays hôte. Aujourd’hui, nous perpétuons cette fière tradition en annonçant que le Nigéria accueillera l’IATF2027. »
Co-organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), l’IATF est un cadre d’échanges permettant aux entreprises d’exposer leurs produits et services aux acheteurs et aux visiteurs et surtout de tisser des opportunités de business.
Après l’Algérie, c’est une autre puissance économique africaine qui va accueillir la 5eme foire commerciale intra africaine. Le Nigéria il faut le souligner reste l’une des principales économies du continent africain, avec un PIB nominal de 363 milliards d’USD en 2023. Le commerce des marchandises et des services exprimés en part du PIB est passé de 27% à 35% de 2017 à 2023.
Souleymane Brah, envoyé spécial à Alger
Non classé
IATF 2025 : L’Algérie carrefour du commerce africain

Ce jeudi 4 septembre 2025, le Président de la République Algérienne démocratique et populaire Abdelmadjid Tebboune a présidé au Centre international des conférences (CIC) « Abdelatif Rahal », la cérémonie du lancement officiel de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025). Placée sous le thème « Passerelle vers de nouvelles opportunités », l’évènement co-organisée par le gouvernement Algérien, la Banque Africaine d’Import- d’Export (Afreximbank) , la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECAF, a enregistré la présence des 11 Chefs d’Etat et de Gouvernement, des anciens dirigeants et des responsables des sociétés et entreprises.
Dans son allocution, le président du Conseil consultatif de l’IATF, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo n’a pas manqué de célébrer la vision du président Algérien AbdelmadjidTebboune surtout dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, l’innovation et la technologie.
« Au cours des éditions précédentes, qui se sont étalées sur plus de huit ans, l’IATF a démontré sa capacité à mettre en relation des acheteurs, des vendeurs, des investisseurs, des innovateurs et des gouvernements de tous les coins de l’Afrique et désormais du monde entier. L’IATF est devenu le moteur qui accélère l’expansion du commerce et les flux d’investissement. Les trois éditions précédentes ont généré des accords commerciaux et d’investissement d’une valeur totale de plus de 120 milliards de dollars américains (…) avec quarante-huit pays africains participant aux expositions, le plus grand nombre depuis l’IATF de 2018, nous avons atteint un niveau d’excellence significatif ».

En s’adressant à l’assistance, la Vice-présidente de la commission de l’Union Africaine, Salma Malika Haddadi a non seulement rendu un hommage mérité à l’Algérie pour avoir assuré l’organisation effective de cet évènement et surtout rappelé le rôle que doivent jouer les institutions africaines dans l’émergence de l’économie du continent.
« Nous aspirons à travers ce forum à libérer les immenses potentialités du continent et à renforcer le commerce intra-africain. (….) une intégration réelle où chaque État devient acteur de la prospérité collective »

Pour sa part, le secrétaire général de la ZLECAf, Wamkele Mene est revenu sur les avancées palpables de l’intégration continentale. « Le commerce intra-africain a fortement rebondi en 2024, atteignant 220,3 milliards de dollars, soit une augmentation de 12,4 % par rapport à 2023, selon le rapport sur le commerce africain 2025 de l’Afreximbank. Cette reprise souligne la confiance croissante dans le modèle d’intégration de l’Afrique dans le cadre de l’AfCFTA ».
Au-delà des chiffres clés a-t-il ajouté « les données montrent une évolution progressive de la composition du commerce du continent. Si les matières premières continuent de dominer, on observe une croissance nette dans les secteurs des machines, des véhicules à moteur, des produits alimentaires, des produits chimiques et de l’électronique. Cette évolution marque la transition de notre continent d’une dépendance vis-à-vis des matières premières vers une diversification industrielle, une transition qui ne pourra être soutenue que par des chaînes de valeur logistiques et manufacturières plus solides ».

Pour le Président du Conseil d’Administration de l’Afreximbank, le Professeur Benedict Oramah, au bout de ces huit années, l’institution qu’il dirige à jouer sa partition. « La participation d’Afreximbank, d’autres institutions financières multilatérales africaines, de banques commerciales, de compagnies d’assurance et d’autres institutions financières rappelle à nos concitoyens, grâce à des idées solides et bancables, qu’eux aussi peuvent voir grand et espérer que leurs rêves se réalisent et ne restent pas lettre morte ». Pour lui, l’Afrique doit exploiter ses talents « Ce n’est pas que l’Afrique n’avait pas des enfants aussi compétents, voire meilleurs, que de nombreux géants mondiaux tels que Bill Gates, Zuckerberg et Steve Jobs ; ce qui nous manquait, c’était le capital et un marché cohésif pour leur donner l’audace de rêver. Peu à peu, et sûrement, cela est en train de changer ; nous atteignons un stade où les enfants africains peuvent eux aussi rêver, et quelques pousses vertes commencent à émerger, comme en témoignent les quelques licornes que l’Afrique a vues naître ces dernières années. C’est pourquoi nous sommes heureux qu’aujourd’hui, l’IATF soit devenu le point de ralliement des enfants de la région de Kabylie dans les déserts d’Algérie, d’Abou Simbel à la pointe sud de l’Égypte, de l’île de Kilwa en Tanzanie, de Ngomgom au Le Sénégal, Ntabankulu en Afrique du Sud, ma petite ville natale, Nnokwa au Nigeria, et bien d’autres encore peuvent espérer apporter leurs idées, leur créativité, leur innovation, et s’attendre non seulement à être écoutés avec respect, mais aussi à être réellement soutenus. Nous pensons avoir mis en place une plateforme et un écosystème de soutien qui permettront un jour à de jeunes Africains de changer la façon dont le monde lit, vit, interagit, fait des affaires et gère sa santé. La preuve en est ce que nous avons vu émerger de cette plateforme depuis 2018 ».

En prononçant son discours de lancement, le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, a mis l’accent sur l’avenir économique du continent. Il a dégagé un constat sur la place réservée au continent dans l’économie mondiale. « Le droit de vote de l’Afrique au sein du FMI ne dépasse pas les 6,5%, c’est la part la plus faible » et que la participation du continent à la Banque mondiale ne dépasse pas les 11 %. Les échanges entre pays africains représentent à peine 15 % contre 60 % pour le commerce inter-européen ». Mieux, sur le plan des investissements, la situation est peu reluisante « la part de l’Afrique dans les IDE ne dépasse pas non plus les 6%, avec près de 74 milliards de dollars, ce qui reste très faible (…) Cela prive nos économies d’opportunités de croissance et de postes d’emplois pour nos jeunes ». Pour y arriver, les pays africains doivent bouger ensemble dans l’unité : « cette rencontre ne se limite pas à son aspect commercial, elle exprime une plus grande prise de conscience de la nécessité pour l’Afrique de constituer un acteur influent dans son environnement régional et mondial ».

Il noter que cette édition rassemble des délégations issues de 140 pays, plus de 2.000 entreprises avec 35.000 visiteurs attendus. Au cours de la semaine des expositions, des panels et des rencontres d’affaires sont au programme. Aussi, il est prévu une journée dédiée à la diaspora.
Souleymane Brah envoyé spécial à Alger
-
Education4 mois ago
BEPC Session 2025 : 123 801 candidats affrontent les épreuves
-
Société5 mois ago
Société : LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ DANS LE DÉPARTEMENT DE TANOUT
-
Finance4 mois ago
32emeAssemblée Annuelle d’Afreximbank : Mahamadou Issoufou plaide pour la réforme de l’architecture financière internationale
-
Finance5 mois ago
Communiqué du FMI relatif à un accord conclu avec le Niger !