Connect with us

Non classé

Foire des maraichers de la région d’Agadez : Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage lance les activités de la 14eme édition !

Published

on

Ce samedi 1er février 2025, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage Mahaman Elhadj Ousmane a procédé dans l’enceinte de l’Arène de luttes traditionnelles au lancement de la foire des maraîchers de la région d’Agadez. C’était en présence de l’administrateur délégué de la ville de Niamey, des cadres centraux du Ministère et des producteurs.

Cette 14ème édition de la foire des maraichers de la région d’Agadez témoignage la richesse et la diversité des produits présentés. « Elle revêt un cachet particulier parce que coïncidant dans un contexte de résilience et de sursaut national » a indiqué le colonel Mahaman Elhadj Ousmane. Au ministre d’ajouté « J’étais récemment dans l’Aïr (Iférouane et Timia) sur instruction du chef de l’État où j’ai pu constater les conditions difficiles de travail des producteurs ». Tout de même, le Programme Grande irrigation suivi par les hautes autorités de notre pays dans ses différentes rubriques, va apporter des réponses en termes de disponibilisation des semences appropriées, les intrants, l’apport de la mécanisation agricole et des appuis conseil. Nous jouissons du soutien politique et disposons du financement, d’où notre engagement à créer les conditions de l’atteinte de la souveraineté alimentaire a fait remarquer Mahaman Elhadj Ousmane.

Par la suite, le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage a tenu à remercier l’Administrateur délégué de Niamey pour la mise à disposition du site avant d’exhorter les autres producteurs ( tenue de foire par région sur l’ ensemble du territoire) à faire preuve d’ ingéniosité et d’ abnégation pour atteindre la souveraineté alimentaire.

Le Niger a le potentiel, la détermination et les ressources humaines nécessaires pour atteindre sa souveraineté alimentaire à d’emblée affirmer l’administrateur délégué de Timia et Iférouane Mohamed Gagara. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est une mobilisation nationale, un engagement sans faille et une gestion rigoureuse pour transformer notre agriculture et assurer un avenir prospère à notre peuple a ajouté Mohamed Gagara.

Pour l’Administrateur délégué de Timia, nous devons nous imposer un véritable changement de comportement en cessant de nous lamenter et prendre nos responsabilités.

Continue Reading

Non classé

Lutte contre les violences : Alliance Droits et Santé appelle à des actions concrètes suite à l’adoption de la Convention de l’Union Africaine

Published

on

Malabo le 7 juillet 2025. L’adoption  en février dernier, de la Convention de l’Union Africaine sur l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes et des Filles marque une avancée historique pour les droits des femmes en Afrique. Toutefois, Alliance Droits et Santé alerte : sans engagement politique fort, cadre juridique harmonisé et financements durables, cette convention restera lettre morte.

L’organisation exhorte les gouvernements des six pays membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal) et les autres pays à mettre en œuvre des plans d’action nationaux budgétisés, multipartites et efficaces, pour assurer une prise en charge intégrale et coordonnée des survivantes de violences basées sur le genre (VBG). Ces actions doivent inclure la prévention, la protection, l’accès à la justice et la réinsertion socio-économique.

Chaque jour de retard expose davantage de femmes et de filles à des violences inacceptables. L’heure n’est plus aux promesses, mais à l’action.

 Alliance Droits et Santé formule trois recommandations stratégiques pour des politiques efficaces :

1. Renforcer les cadres juridiques et la protection des survivant·e·s : Harmoniser les lois nationales avec les engagements régionaux et internationaux, criminaliser toutes les formes de VBG et garantir un accès simplifié à la justice pour les survivantes.

2. Accroître les financements dédiés à la lutte contre les VBG : Allouer des budgets nationaux pluriannuels, impliquer le secteur privé africain via la RSE, et créer des fonds dédiés, transparents et suivis.

3. Améliorer la coordination et le partage des données : Mettre en place des mécanismes de coopération entre acteurs, digitaliser les données, renforcer les centres spécialisés et former les professionnel·le·s de terrain.

Alliance Droits et Santé appelle les gouvernements, les partenaires techniques et financiers, la société civile, les mouvements féministes et le secteur privé à unir leurs efforts pour bâtir une Afrique de l’Ouest où chaque femme et chaque fille vit librement, en sécurité et avec dignité.

ENSEMBLE POUR LES DROITS DES FEMMES ET DES FILLES !

L’heure est à l’action. L’heure est à la ratification.

Lien du document de positionnement de l’Alliance Droits et Santé : https://drive.google.com/file/d/1lxqipCgZe8JEx_YnTXtgzeq-xxm5PIGJ/view?usp=sharing

Continue Reading

Non classé

Entretien du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage sur la RTN: Au-delà de la maitrise de son cahier des charges, Mahaman Elhadj Ousmane confirme que l’autosuffisance alimentaire est réalisable !

Published

on

Le lundi 10 février 2025, c’est autour du ministre de l’Agriculture et de l’élevage, le Colonel Mahaman Elhadj Ousmane de présenter aux nigériens les résultats de son travail des dix-huit mois (18) mois à la tête de ce ministère stratégique. Au cours de cet exercice de redevabilité, il a décliné point par point les axes de son cahier des charges, tout en rappelant le contexte difficile dû aux sanctions de la communauté internationale contre le Niger avant de présenter les résultats et les perspectives.

Secteur clé de notre économie nationale, l’agriculture et l’élevage sont les principales activités de la population nigérienne. Dans le contexte de la refondation nationale prôné par le CNSP, il est impératif de garantir l’autosuffisance alimentaire et aussi faire de ce secteur les piliers économique et social de notre pays. C’est dans cet esprit que le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a confié au lendemain des évènements du 26 juillet 2023, la gestion de ce ministère au Colonel Ousmane Elhadj Ibrahim.

Sa prestation d’une haute facture a montré que l’homme connait et maitrise son domaine car il a mis en lumière une vision stratégique des autorités de faire de la souveraineté alimentaire une réalité. « Sur les 18500 hectares d’aménagements hydro agricoles pour 1267000km2 que nous disposons, avec les potentialités irrigables que nous avons et près de 27 millions d’habitants, nous avons à peine 8500 hectares qui sont véritablement pratiqué en double saison ». D’où la la mise en œuvre du programme des grandes irrigations par l’ONAHA à travers le programme de résilience pour la sauvegarde de la patrie. Dans cette optique, il a indiqué que « l’ONAHA a eu dans ce cadre 3.700 hectares jusqu’en 2027 pour réhabiliter et de nouveaux 8000 hectares à réhabiliter sur la même période ».

Pour ce faire, les autorités ont ramené à la CAIMA ses prérogatives. Avec la mise en place d’une industrie de production d’engrais, le Niger va économiser en termes d’achat et de subvention aux producteurs mais aussi fera en sorte qu’il est la disponibilité et la diversification des unités de production d’engrais organique.

L’autre aspect est le retour des jeunes à la terre. Sur ce point, le Ministre a évoqué l’accès à la terre en lien avec les conflits fonciers et le problème de financement pour les entrepreneurs au niveau des banques. A ce niveau, il faut une véritable réforme de ce secteur, investir et soutenir les initiatives tout en pensant à une approche agroécologique. La synergie d’action entre les différentes composantes agropastorales, environnementales et socio-économiques est plus que jamais nécessaire.

S’agissant de la recherche et de l’encadrement, l’institut national de la recherche agronomique (IRAN) aura les moyens nécessaires pour mener ses activités. Pour l’encadrement avec les besoins indiqué par le ministre, l’Etat doit engager un programme spécial pour recruter les jeunes diplômés.

En somme, l’entretien du ministre de l’Agriculture et de l’élevage sur la radiotélévision nationale montre qu’il y a une volonté politique de relever les défis actuels et de créer des nouvelles initiatives pouvant permettre de renforcer le secteur pastoral et agricole. Il revient maintenant aux nigériens de travailler et surtout de retourner à la terre.

Souleymane Brah

Continue Reading

LES + LUS

Copyright © 2025 La Voix du Niger design Connect'Impact - Loyal Consulting.