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Société

Sahel Niger 2025 : Le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage lance officiellement la 8eme édition !

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Le jeudi 20 février 2025, le Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, Ali Mahamane Lamine Zeine a dirigé au Palais du 29 juillet de Niamey, le lancement de la 8eme édition du salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage (Sahel Niger 2025). Le thème retenu cette année est : « Développement et valorisation des productions agro sylvo pastorales et halieutiques dans l’espace sahélien ». La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et du gouvernement, des ministres invités du Mali et du Burkina ainsi que plusieurs personnalités et amis du Niger.

Sahel Niger est organisé par le Réseau des chambres des agriculteurs en collaboration avec les ministères de l’Agriculture et de l’Elevage et celui de l’hydraulique et de l’environnement, Sahel Niger est une rencontre de promotion et d’échanges entre les acteurs et professionnels de l’Agriculture, de l’Elevage, de l’Hydraulique et de l’Environnement de l’ensemble de huit régions du pays.

Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire Général de la région hôte a salué cette initiative qui constitue un cadre d’échanges, de commerce et d’énormes opportunités. Il a fondé espoir que les différents prix seront gagnés par les exposants de sa région.

Pour le président du Réseau National des Chambres d’Agriculture (RECA-NIGER) M. Abdou Maidadji dans son intervention a situé la place de ce secteur dans le développement du pays « la place du secteur rural est mieux perçue depuis 2023 avec la fermeture des frontières qui laissait présager pour le Niger une grave crise alimentaire. Cependant, la surprise a été de constater la résilience de la profession agricole du Niger qui a su assurer l’approvisionnement de la population en denrées alimentaires malgré l’adversité de l’embargo notamment sur les intrants ». C’est l’occasion a-t-il ajouté « de rendre un hommage mérité à ces braves producteurs qui n’ont ménagé aucun effort pour aller dans le sens de la souveraineté alimentaire en mettant en avant notre chère patrie ».

Dans son discours de lancement, le ministre de l’Agriculture et de l’élevage, le Colonel Mahaman Elhadj Ousmane a remercié les plus hautes autorités du pays au premier rang desquelles le Président du CNSP, le Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et le Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine qui ont accepté la tenue de cette édition après deux années d’absence. Mieux, a-t-il ajouté « la présence des membres du gouvernement en occurrence le Premier Ministre démontre l’intérêt que manifeste le gouvernement nigérien pour la refondation de l’Agriculture ». Le Sahel Niger a renchérit le ministre « est devenu un rendez-vous d’affaire incontournable, un rendez-vous de référence en matière à disposition des produits des chaines de valeur (…..) c’est pourquoi le Sahel est et restera toujours un moment fort de rassemblement autour des valeurs cardinales et forme le socle de la souveraineté de notre nation. Valeurs de paix, de solidarité, de tolérance, de fraternité humaine et de cohésion sociale ».

Au cours de ce rendez-vous de six jours c’est-à-dire du 20 au 25 février 2025, les producteurs et leurs organisations, les chambres régionales d’Agriculture, les institutions et professionnels du secteur, les structures d’appui conseil, les chercheurs, les acteurs des filières de l’équipementier, les acteurs des projets et programmes de développement ainsi que les organisations et les partenaires techniques et financiers vont échanger et faire la promotion de nos produits de l’élevage, de l’agriculture, de la pêche et de la pisciculture, de l’apiculture, de l’arboriculture, de la foret, et bien d’autres produits des chaines de valeur du pays. Cette année, en dehors des exposants venus des toutes les régions du pays et des pays de l’Alliance des Etats du Sahel, Sahel Niger 2025 compte recevoir plus de 300.000 visiteurs avec plus de 610 stands.

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Société

Société : Déclaration des Alliances de la Société Civile du Niger en faveur de la nutrition

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Du 7 au 8 août 2025, s’est tenu dans la salle de réunion de la Direction de la Nutrition, l’atelier de formation Action destiné aux acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine de la Nutrition. Organisé par le Collectif Tous Unis en faveur de la Nutrition (TUN) en partenariat avec la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN). A l’issue de deux jours des travaux, les participants ont rendu public une déclaration. Ils ont réaffirmé leur engagement à poursuivre le travail pour combattre la malnutrition au Niger.

Nous, représentants des Alliances de la Société Civile du Niger en faveur de la nutrition participant à l’atelier de formation action,

Constatons :

Malgré les efforts du pays et de ses partenaires au développement, le nombre d’enfants atteints de malnutrition tant aiguë que chronique est en constante augmentation tout au cours des deux dernières décennies, avec ses conséquences sur le développement économique et social du pays, Les progrès lents, inégaux, dans la réalisation des objectifs d’ici 2030, et souvent compromis par un financement non durable, une faible coordination et implication des communautés dans les programmes de nutrition, La situation de restrictions et des coupes budgétaires aux niveaux international et national qui impactent négativement les programmes de nutrition déjà sous financés.

Réaffirmons :

Notre engagement renouvelé à agir ensemble et avec les autres parties prenantes (gouvernements, Nations unies, donateurs, secteur privé et société civile) pour mettre fin à la malnutrition sous toutes ses formes dans notre pays, notre solidarité et notre ouverture selon les principes du Mouvement SUN, à poursuivre nos efforts dans le développement de la nutrition, malgré des contextes souvent difficiles et les faibles moyens disponibles. Au terme de cette formation, nous nous engageons à :

1. Renforcer le partage de nos bonnes pratiques, expertises et ressources pour mieux influencer les politiques, plans, budgets et environnements nationaux de la nutrition et des systèmes alimentaires,

2. Plaider pour une nutrition multisectorielle et inclusive, intégrée dans les politiques, notamment agricoles, éducatives, sanitaires, climatiques et sociales, avec une approche axée sur les droits humains,

3. Renforcer notre ancrage local, en écoutant et en relayant les voix des communautés, en particulier celles des femmes, des jeunes et des personnes marginalisées,

Appelons :

1. Notre gouvernement à:

  • Garantir des environnements favorables aux actions de la société civile, fondés sur la participation effective, la redevabilité et la transparence,
  • Combler les déficits occasionnés par les restrictions et coupes budgétaires des partenaires,
  • Augmenter les budgets dédiés à la nutrition avec des ressources nationales conformément à la vision du Président de la république, Chef de l’Etat son Excellence, le Général d’armée, Abdourahmane Tchiani à travers le programme de résilience pour la sauvegarde de la Patrie

 2. Les partenaires techniques et financiers à :

 Appuyer les efforts du gouvernement et soutenir davantage le travail des Alliances de la Société Civile en valorisant leur rôle de plaidoyer et de catalyseur dans les politiques et programmes de nutrition.

 Fait à Niamey le 8 Aout 2025

Les participants

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Prévention des VBG au Niger : Des OSC nationales s’y engagent pleinement !

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Combat de longue haleine, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) au Niger est mené sur plusieurs fronts par des organisations de la société civile (OSC) à travers diverses approches et stratégies leur permettant d’être directement en contact avec les populations cibles qui sont sensibilisées sur les différentes formes de VBG, leurs conséquences sur les individus et la société ainsi que sur les recours légaux existants.

Fort de l’importance et de la justesse de leurs actions qui, il faut le dire, intègrent le triple objectif de la défense, la protection et la promotion des droits humains, les OSC nigériennes actives dans la lutte contre les VBG bénéficient souvent, de l’accompagnement de certaines ONG internationales dont les interventions prennent en compte le volet « Droits Humains ».

Pour l’efficacité de leurs actions visant à prévenir les violences basées sur le genre, la plupart des OSC nigériennes intervenant dans ce domaine privilégient l’approche holistique, incluant ainsi la sensibilisation, le renforcement des capacités, le plaidoyer et l’implication des acteurs clés à tous les niveaux.

Une approche qui permet de s’attaquer à bras le corps aux normes sociales et autres stéréotypes qui légitiment et perpétuent les violences basées sur le genre et pouvoir déconstruire ce type de narratif auprès des communautés.

Pour ce faire, des outils variés sont utilisés, à l’exemple des causeries-débats à travers des focus groupes (femmes et jeunes filles ; hommes et jeunes garçons ; leaders communautaires et religieux), des émissions radiophoniques en langues locales, des sketchs de sensibilisation ou encore la distribution de manuels de sensibilisation.

Au niveau de l’Association des Scouts du Niger, qui est une structure des jeunes, active aussi sur la question des violences basées sur le genre à Niamey, l’accent est plutôt mis sur la prévention des cas des VBG à travers la Politique « Safe From Harm » qui signifie « A l’abri de la maltraitance ». Cette politique nationale vise à prévenir et à répondre à toutes les formes de violence, d’abus et de négligence, que ce soit au sein du mouvement Scout ou ailleurs. « Cette politique nous permet de prévenir des violences qui peuvent être basées sur le genre et de toute autre violence de quelque nature qu’elle soit », explique Mounkaila Dourfaye Halimatou, Commissaire chargée du Genre et des Filles à l’Association des Scouts du Niger.

Cette politique, précise-t-elle, est une sorte de « garde-fous au sein de notre association pour prévenir toute violence basée sur le genre et autres cas de maltraitance. Chez nous (Ndlr : l’Association des Scouts du Niger), c’est tolérance zéro pour tout ce qui est VBG, pour tout ce qui est violence à l’endroit des jeunes filles et enfants ».

Mounkaila Dourfaye Halimatou de souligner aussi qu’à travers cette politique, « nous œuvrons à faire en sorte que chaque scout connaisse cette politique afin de mieux prévenir les VBG, car en les prévenant, nous aurons moins des cas de violence à gérer ».

Dans ce combat, l’ONG Lafia Matassa, qui est une structure active dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents, n’est pas également en reste. Elle mène plusieurs actions de terrain allant dans le sens de la prévention des violences basées sur le genre (VBG).

Au rang de ses multiples interventions, figure en bonne place les actions de sensibilisation et d’éducation communautaire, dont l’objectif poursuivi est d’améliorer les connaissances des communautés sur les questions de santé reproductive et de violences de genre.

Lafia Matassa œuvre aussi dans la création d’espaces sûrs pour les jeunes, une initiative qui permet à ces derniers, notamment les adolescents, à recevoir des informations utiles et à échanger en toute sécurité sur des sujets liés à leurs droits, à leur santé et aux violences en tout genre.

A côté de ces espaces sûrs, s’ajoutent des actions de renforcement du pouvoir d’agir des jeunes et des femmes afin que leur autonomie soit renforcée et qu’ils puissent mieux connaitre et défendre leurs droits.

Diverses autres actions envers les professionnels de santé (renforcement des capacités pour une meilleure prise en charge des victimes de VBG), tout comme auprès des pouvoirs publics (plaidoyer pour la prise en compte dans le budget national le financement des actions de promotion de droits sexuels et reproductifs ainsi que la lutte contre les VBG).

L’approche de Lafia Matassa pour prévenir les violences basées sur le genre intègre diverses actions, allant de la sensibilisation à grande échelle, au soutien direct aux jeunes et aux femmes ainsi que le plaidoyer auprès des autorités pour un changement des normes sociales et des pratiques néfastes qui compromettent la jouissance des droits humains.

Pour prévenir et lutter efficacement contre les violences basées sur le genre, M. Lawali Amadou de l’ONG Lafia Matassa préconise « l’intensification de la sensibilisation auprès des communautés en misant surtout sur des actions orientées vers les jeunes garçons, les chefs de ménages ainsi que les leaders communautaires et religieux ».

Aussi, estime-t-il, s’impose la nécessité de « renforcer le cadre juridique de la protection des femmes et des jeunes filles », avant d’exhorter les structures intervenant dans le domaine à « une synergie d’actions qui permettra d’atteindre plus efficacement les objectifs escomptés ». Il a en outre recommandé la mobilisation et l’accroissement des financements dans la lutte contre les VBG qui demeure un combat de longue haleine au Niger.

A noter que dans ce combat, des structures, telles que la Coordination des ONG et Associations féminines (CONGAFEN), l’ONG SOS Femmes et Enfants Victimes de Violences Familiales (SOS FEVVF), l’Association des Femmes Juristes du Niger (AFJN), le Comité Nigérien sur les Pratiques Traditionnelles (CONIPRAT) pour ne citer que celles-là, ne sont pas en reste. Elles œuvrent inlassablement, autant dans la prévention des VBG que dans la prise en charge holistique des survivantes.

Sahirou Youssoufou

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