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Santé

Café nutrition PNIN : La sécurité sanitaire des aliments au centre des discussions

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Ce mercredi 28 mai 2025, la salle Ténéré de l’hôtel Bravia a servi de cadre aux travaux de l’atelier « café nutrition PNIN ». Organisé par la plateforme nationale d’information pour la nutrition (PNIN) avec comme thème « sécurité sanitaire des alimentaires : quelles données pour mieux prévenir les risques ? ». Cet atelier a pour objectif de renforcer la compréhension et l’importance des données statistiques et scientifiques dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques de sécurité sanitaire des aliments au Niger.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur général par intérim de l’Institut National de la Statistique, Souleymane Alzouma, en présence du directeur général de AFRISAT, Paul Henri Nguema MEYE, de l’expert Nutrition and FOOD Security Policy de la FAO, Gervais Ntandou-Bouzitou et de la coordinatrice de la PNIN, Mme Ousmane Maimouna ALI BOULHASSANE.

Dans son discours d’ouverture, Souleymane Alzouma a indiqué que le Niger fait, parfois face à des tendances de malnutrition des enfants de moins de 5 ans. Cette situation reste préoccupante malgré les efforts du pays et de ses partenaires. « Ce café nutrition est une première au Niger et aborde un thème d’actualité, non seulement au niveau national, mais aussi dans de nombreux pays où les défis liés à la qualité des aliments, à la surveillance des marchés, à la santé publique et à la nutrition se croisent, se cumulent et nécessitent une approche intersectorielle fondée sur des données probantes ». Par la suite, il a félicité la PNIN qui déploie des efforts dans la vulgarisation des résultats et des analyses sur la nutrition « A travers ce café, la PNIN réaffirme sa mission essentielle : produire, analyser et diffuser l’information nutritionnelle au service de l’action publique. La pertinence des données qu’elle fournit, leur exploitation et leur vulgarisation apures du grand public ».

Trois panels portés sur la nécessité de la sécurité sanitaire des alimentaires 

Ce café nutrition a réuni l’ensemble des acteurs notamment les ministères sectoriels, les décideurs, les partenaires au développement, les journalistes et acteurs de la société civile, les chercheurs et scientifiques, le secteur privé et les sociétés industrielles, a permis d’échanger autour des trois thèmes principaux. Le premier panel animé par deux experts de la PNIN à savoir Mamane Issiak Balarabé et Almoustapha Yatta a porté sur : « Quelles données pour appuyer la formulation des politiques de sécurité sanitaires des aliments au Niger ? ». Les intervenants ont expliqué l’importance des données nutritionnelles en lien avec la sécurité sanitaire des aliments et comment ces données peuvent aider les politiques publiques.

Le second panel a d’abord interrogé la direction de la nutrition du ministère de la santé et de l’hygiène publique sur : « Contamination chimique est biologique des aliments : quelles tendances au Niger ? ». A ce niveau, Dioffo Salou, en même temps membre du comité CODEX alimentarius, a souligné l’intérêt de la surveillance épidémiologique et contrôle des intoxications alimentaires. Puis, l’expert Nutrition and Food de la FAO, Gervais Ntandou Bouzitou a développé : « Systèmes, normes et gestion des alertes et crises sanitaires en matière de nutrition ». L’expert s’est penché sur les normes et règlementation internationales en matière de sécurité alimentaire et mécanisme de suivi surtout au niveau de chaque pays. Il n’a pas manqué de souligner le manque de coordination entre les différents acteurs et intervenants dans le domaine global de la nutrition.

Quant au troisième panel, scindé aussi en deux sous thèmes a porté un sur : « Surveillance des marchés et qualité sanitaires des aliments ». L’intervenant Issa Boubacar, directeur général du bureau de restructuration et de mise à niveau de l’industrie du Niger (BRMN)a mis l’accent sur deux points importants à savoir la surveillance au niveau des conditions de conservation et le contrôle de la date de présomption.Puis le contrôle au niveau de la fabrication des produits surtout les unités industrielles. Il a, lui aussi insisté sur la coordination entre les acteurs.

Puis s’en est suivi le développement du deuxième sous thème sur : « Sécurité sanitaire en milieu scolaire : quelles données pour mieux orienter les politiques ? Deux cadres du ministère de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues Nationales à savoir Mohamed Souleymane et Madame Moumouni Fatouma Adamou ont exposé cette thématique surtout le fonctionnement des cantines scolaires et aussi la collaboration avec les autres acteurs.

Auparavant la coordinatrice de la PNIN a fait une présentation de son institution. Logée au sein de l’Institut National de la statistique, la PNIN vise à aider le pays à renforcer ses systèmes d’information et ses capacités d’analyse de données pour la nutrition, de manière à mieux étayer les décisions stratégiques auxquelles ils sont confrontés pour prévenir la malnutrition et ses conséquences. Ce café nutrition a permis d’identifier les principales sources de données existantes sur la sécurité sanitaire des aliments au Niger et surtout de discuter des défis liés à la collecte, l’analyse et la diffusion des données sur ladite thématique notamment au niveau des ministères sectoriels.

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Santé

Café Nutrition de la PNIN Niger : Les chaînes de valeur des fruits et légumes au centre des échanges !

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Le mardi 9 septembre 2025, l’hôtel Bravia de Niamey a servi de cadre à la tenue de la -deuxième session du Café Nutrition.  Organisé par la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN) autour du thème : « Comprendre les chaînes de valeur des fruits et légumes pour mieux nourrir les Nigériens », la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur par intérim de l’Institut national de la Statistique (INS), Alzouma Souleymane en présence de la Coordinatrice de la PNIN Madame Maimouna Ali Boulhassane.

Dans son discours à l’occasion, le Directeur Général par intérim de l’INS, Alzouma Souleymane a exprimé que cette deuxième session du Café nutrition plusieurs objectifs : « à travers cette rencontre l’INS et ses partenaires souhaitent trois choses. Premièrement, valoriser les données et les analyses disponibles sur les chaines de valeur des fruits et légumes. Deuxième chose, favoriser un dialogue inclusif entre chercheurs, décideurs, producteurs, transformateurs, société civile et médias et troisième chose stimuler un plaidoyer collectif pour promouvoir une alimentation saine, diversifiée et accessible à tous les nigériens ».

 C’est pourquoi, il a tenu à remercier et encourager l’équipe de la PNIN pour les efforts déployés : « Je voudrais saisir cette occasion pour saluer les efforts de la PNIN et de ses partenaires techniques et financiers ainsi que les chercheurs qui contribuent activement à la production, à l’analyse et à la diffusion de données nutritionnelles qui sont des éléments essentiels d’aide à la prise de décision dans le domaine de la nutrition ».

Fruits et légumes : un atout pour la nutrition et un potentiel économique énorme

Au cours de cette séance, trois présentations en lien avec l’importance des fruits et légumes dans l’alimentation des nigériens ont été développé. La première sur l’importance de la consommation des fruits et légumes sur la santé de la population a été animée par Professeure Sabo Haoua SEINI, Enseignante Chercheure à la Faculté des Sciences et Techniques de l’université Abdou Moumouni. L’accent a été mis sur l’importance des fruits et légumes pour la santé. Riches en vitamines et minéraux, ils contribuent à lutter contre la malnutrition et à prévenir certaines maladies.

La deuxième session a porté sur : « Produire, conserver, transformer et distribuer les fruits et légumes au Niger : défis, contraintes d’accessibilité et plaidoyer ». Animée par le Secrétaire Exécutif du Réseau des Chambres des Agriculteurs (RECA), les participants ont été édifié sur les défis liés à la production, la transformation, la conservation et la commercialisation de ces produits. Les échanges ont permis d’explorer les opportunités pour renforcer la chaîne de valeur afin d’améliorer l’accès et la consommation et surtout le rôle des acteurs locaux et des politiques publiques dans la promotion de filières durables. De la production à la transformation, en passant par la commercialisation, chaque maillon de la filière joue un rôle clé dans le développement économique et social.

Enfin la troisième session a mis en lumière « État des lieux des chaines de valeur des fruits et légumes au Niger selon le rapport de la PNIN ». Dans son exposé, Almoustapha Yatta, Analyste principal de la PNIN a indiqué la nécessité de comprendre les chaînes de valeur pour lutter contre la malnutrition. L’étude soutient que la valorisation des productions locales peut réduire les importations et soutenir l’économie nationale.

Dans son mot de clôture, la Coordinatrice de la PNIN, Madame Maimouna Ali Boulhassane s’est réjouie de discussions enrichissantes tenues « tout au long de cette journée, nous avons bénéficié des débats riches, des présentations de qualité et des contributions pertinentes qui ont permis de mettre en lumière les multiples enjeux liés à la production, à la transformation, à la conservation et à la distribution des fruits et légumes au Niger. Les échanges ont clairement montré que les fruits et légumes sont essentiels pour la santé et la prévention de nombreuses maladies. Seulement les défis persistent au niveau de la production, de la transformation et de la conservation de ces produits. Il est indispensable de renforcer la sensibilisation et le plaidoyer afin d’encourager une consommation plus élevée au sein de nos populations ».

Rappelons que le Café Nutrition de la PNIN est un cadre d’échanges actif et interactif où l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le domaine de la nutrition discutent d’une thématique. Il vise à partager les données probantes produites par la PNIN, accentuer la sensibilisation et le renforcement des capacités et surtout mener le plaidoyer. 

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Santé

Lutte contre la malnutrition au Niger : La société civile élabore un guide collectif de plaidoyer

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Du 7 au 8 août 2025, se sont tenus dans la salle de réunion de la Direction de la Nutrition, les travaux de l’atelier de la formation action destinée aux acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine de la nutrition. Organisé par le Collectif Tous Unis en faveur de la Nutrition (TUN) en partenariat avec la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN), l’atelier vise à former ces acteurs de la société civile sur les produits et analyses de la PNIN, d’élaborer un guide collectif de plaidoyer et à la fin de rendre publique une déclaration officielle dénommée « La Voix de la Nutrition ».  La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de la Nutrition, Dr Aboubacar Mahamadou en présence de la Coordinatrice de la PNIN, Madame Ousmane Maimouna Boulkassoum et du Président du Collectif TUN, Dr Laminou Kollé.

Dans son allocution, la Coordinatrice de la PNIN, Madame Ousmane Maimouna Boulkassoum a expliqué que cette formation Action s’inscrit dans la volonté de son institution de renforcer la synergie entre les producteurs de données et les forces citoyennes qui portent les causes de la nutrition sur le terrain. « Elle traduit notre conviction que les réseaux du Mouvement SUN, le collectif TUN et l’ensemble des organisations de la société jouent un rôle déterminant dans la sensibilisation, la mobilisation et le plaidoyer en faveur de la nutrition ». Elle a ajouté que « c’est une opportunité de rehausser vos compétences en plaidoyer et communication nutritionnelle, approfondir la compréhension des enjeux liés à la malnutrition et aux données probantes et surtout, construire ensemble un outil de mobilisation durable ».

En prononçant le discours d’ouverture, le Directeur de la Nutrition, Dr Aboubacar Mahamadou est revenu sur l’état nutritionnel des groupes vulnérables dont les enfants est restée critique tout au long de ces dernières décennies, avec des prévalences de la malnutrition chronique ou retard de croissance chez les enfants de 6 à 59 mois atteignant 47% en 2022. C’est pourquoi, a-t-il indiqué : « La sécurité nutritionnelle constitue une thématique clé au cœur des enjeux politiques, économiques et sociaux pour son développement durable. C’est pourquoi, le Gouvernement et le CNSP, à travers le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique en font une de leurs préoccupations majeures, traduite dans l’axe 3 du programme de résilience pour la sauvegarde de la patrie ».

Pour apporter les réponses à ces défis majeurs de la lutte contre la faim et la malnutrition des enfants, cinq actions sont préconisées dans le Programme de résilience pour la Sauvegarde de la Patrie a indiqué le Directeur de la nutrition. Il s’agit de la promotion d’un système agricole adapté aux impératifs d’une bonne nutrition, l’amélioration du niveau de financement domestique de la prise en charge de la nutrition, l’amélioration de la communication pour une appropriationes connaissances sur les déterminants de la nutrition, le renforcement de la résilience face aux chocs et crises alimentaires à travers des filets sociaux adaptatifs et la mise à échelle des unités de production des farines enrichies et autres aliments locaux à fort potentiel nutritif.

Durant deux jours, les experts ont outillés les participants sur des thèmes commele plaidoyer notamment les concepts de base, les outils et techniques. Ils sont profité pour co construire un guide collectif et rédiger une déclaration dite « La Voix de la Nutrition ».

A la fin des travaux, la coordinatrice de la PNIN s’est réjouie du bon déroulement de cette formation surtout la participation active, l’engagement et la collaboration des participants. Elle a réaffirmé son appel pour que la voix de la nutrition résonne fort, partout où elle est nécessaire.

En clôturant les travaux, le Directeur de la Nutrition a salué la détermination des acteurs de la société civile d’aider le Gouvernement à inverser les tendances et tendre vers l’atteinte des ODD à l’horizon 2030.

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