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Société

Lancement officiel à Tahoua du Projet d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement et de gestion intégrée des ressources en eau

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Le Gouverneur de la Région de Tahoua Colonel-Major Oumarou Tawayé a procédé, ce mardi 6 mai 2025 dans la salle réunion du gouvernorat, au lancement officiel du Projet d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement et de gestion intégrée des ressources en eau dénommé RUTSATA Ruwa da tsapta dans la région de Tahoua.

Financé par le Royaume des Pays-Bas à hauteur de deux milliards de francs CFA pour l’année 2025, le projet Rutsata vise à contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de la population cible de façon durable et équitable à travers l’accès à des services d’eau potable et d’assainissement gérés en toute sécurité, de meilleures pratiques d’hygiène et en garantissant à l’ensemble des usagers un meilleur accès à la ressource eau pour réduire leurs vulnérabilités face aux chocs économiques et contextuels.

Ce projet sera mis en œuvre par l’ONG Internationale Helvetas dans cinq  départements de la région de Tahoua que sont Abalak, Keita, Bouza, Madaoua et Malbaza, lesquels regroupent 24 communes retenues.

Plusieurs investissements sont programmés par le projet dont la réalisation de trois AEP multi-villages et une station de pompage pastorale qui assureront la desserte en eau potable d’environ 28000 personnes, la réalisation des latrines adaptées à l’hygiène menstruelle dans 25 écoles pour 5000 élèves et le personnel enseignant ou encore la réalisation des  blocs de latrines dans 6 centres de santé pour 3600 patients.

En lançant ce projet, le Gouverneur de Tahoua a tout d’abord rappelé son importance pour la région de Tahoua en ce sens qu’il constitue une source de solution à l’épineux problème d’approvisionnement en eau potable de la population de la Région.

Il a également rappelé que les questions de l’eau et de l’assainissement occupent une bonne place dans les priorités de l’Etat qui s’est engagé à fournir d’importants efforts en relation avec ses partenaires au développement pour la mise en œuvre du Programme Sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement (PROSEHA) pour la période 2016-2030.

Le Gouverneur Tawayé a ensuite précisé que la mise en œuvre de ce projet se fera conformément à la Maitrise d’Ouvrage par les Collectivités Territoriales (MOCT) dont l’approche consiste à responsabiliser les autorités communales et à s’aligner sur les procédures nationales. Vu l’ampleur des travaux à réaliser, il a exhorté l’ensemble des acteurs à s’approprier toutes les activités pour atteindre les objectifs assignés au profit des communautés.

Pour sa part, le Représentant pays de Helvetas M. Lawaly Yahouza a saisi cette occasion pour présenter l’ONG Internationale Helvatas qui est une ONG suisse représentée dans plus d’une vingtaine de pays dans le monde. En Afrique de l’Ouest, Helvetas est présente dans les trois pays de l’AES (Niger, Mali et Burkina Faso) et au Benin.

Selon lui, depuis 2012, Helvetas met en œuvre plusieurs projets de la coopération suisse dont, entre autres, PHRASEA, SPP, ATPC, GHM, GIRE, PAPI. Il a expliqué que Helvetas a été choisie de par son professionnalisme et parce qu’elle a réussi le pari de la mise en œuvre du PHRASEA sous l’approche MOCT. « C’est exactement ce que nous comptons répliquer ici à Tahoua avec le soutien de l’ensemble des acteurs de Rutsata, notamment le MEHA, les autorités régionales, départementales et communales, les services techniques régionaux et départementaux et les acteurs de la société civile du secteur WASH », a-t-il rassuré.

Quant à la Représentante de l’Ambassade des Pays-Bas au Niger Charlotte Verburg, elle a salué l’excellente relation de bonne coopération entre son pays et le Niger. Elle a remercié les autorités régionales pour l’accueil qui lui a été réservé.

Madame Charlotte a également rappelé plusieurs projets financés par son pays pour l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement qui restent faibles dans les zones rurales. Elle a enfin remercié les autorités régionales et les services techniques pour leur disponibilité et leur accompagnement dans le cadre de la mise en œuvre du projet avant de souhaiter plein succès au projet Rutsata.

Source ANP

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Société

Societé:Café débat à Mayahi : Des échanges fructueux autour de la problématique des VBG assortis de l’engagement des chefs coutumiers à combattre le phénomène

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Le Palais du Chef de Canton de Mayahi, l’honorable Gado Sabo, a servi de cadre, le samedi 29 novembre 2025, à l’organisation d’un Café débat en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre. Initié par le Réseau « Alliance Droits et Santé (ADS) » en partenariat avec le Canton de Mayahi, l’activité vise à poser un vrai débat autour des leaders coutumiers, chefs religieux et leaders d’opinion sur la problématique des violences basées sur le genre (VBG) et les sensibiliser les obstacles qu’elles constituent pour la jouissance des Droits humains par les femmes et les filles qui sont les plus touchées par ces pratiques discriminatoires.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, l’honorable Chef de Canton de Mayahi a d’abord salué l’initiative et son caractère pédagogique pour l’ensemble de la communauté. Ce Café débat, dira-t-il, constitue un cadre approprié pour engager des discussions fructueuses et des échanges constructifs autour de ces pratiques socioculturelles discriminatoires. Des pratiques discriminatoires qui se dressent comme « obstacle à l’exercice des droits fondamentaux ainsi qu’au développement social et économique de nos États », a-t-il souligné.

Ces inégalités, ou disons ces violences, a expliqué l’honorable Gado Sabo, « peuvent revêtir plusieurs formes : physique, sexuelle, psychologique (émotionnelle), verbale, socioéconomique ou culturelle », ajoutant qu’elles sont « fréquentes aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain ».

Selon une étude réalisée en 2021, citée par l’honorable Chef de Canton de Mayahi, « la prévalence globale des VBG au cours de la vie est de 29,0%, soit respectivement 38,2% chez les femmes et 16,3% chez les hommes ».

Des statistiques qui démontrent aisément que la violence à l’égard de la femme connaît une recrudescence sans précèdent malgré qu’elle constitue une violation des droits humains, causant une dépendance, une privation et un préjudice à la femme.

Au Niger, a renchéri l’honorable Gado Sabo, « les violences basées sur le genre sont malheureusement exacerbées par la situation sécuritaire qui sévit dans le pays », engendrant toute une panoplie de conséquences sur les droits des femmes, notamment la surexposition des femmes déplacées aux violences sexuelles et autres abus dans les milieux d’accueil.

A toutes ces violences, vient s’ajouter le mariage d’enfants qui constitue une autre forme de violence basée sur le genre, malheureusement très pratiquée au Niger où des statistiques font état de « 76% des filles qui sont mariées avant l’âge de 18 ans, et 28% avant l’âge de 15 ans ».

Des chiffres alarmants qui interpellent à plus d’un titre. Pour l’honorable Gado Sabo, « ces pratiques sont inacceptables et nous interpellent à agir ensemble pour y mettre fin », car il s’agit, a-t-il expliqué, d’une « violation des droits de l’enfant, privant les filles de leur enfance, de leur éducation et de leur avenir » et ce, malgré « les efforts considérables fait par l’Etat du Niger dans le domaine de la lutte contre les violences basées sur le genre et le mariage d’enfants », a déploré le Chef de Canton de Mayahi.

Au rang de ces efforts, l’honorable Gado Sabo a évoqué « l’élaboration par le Niger de la stratégie nationale de prévention et de réponses aux violences basées sur le genre et aux abus et exploitations sexuels (VBG/PSEA) ainsi que son plan opérationnel 2024-2028 », puis « le plan stratégique national pour mettre fin au mariage des enfants au Niger 2024-2028 avec des objectifs clairs et des actions concrètes pour protéger les droits des enfants, en particulier des jeunes filles ».

Ces efforts, a-t-il dit, « méritent d’être poursuivis à tous les niveaux », avant de souligner pour sa part, qu’en acceptant de parrainer ce Café débat en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre, « je viens de montrer l’engagement des leaders coutumiers et de l’Etat àpromouvoir et à protéger les droits des femmes et des jeunes filles où qu’elles soient : en milieu urbain ou en milieu rural », tout en rappelant que « les plus hautes autorités de la République font de la réalisation des droits humains en général et des droits des femmes et des jeunes filles en particulier, une de leurs priorités ».

En concluant son propos, l’honorable Chef de Canton de Mayahi a mis à profit cette activité pour lancer un appel à tous, « leaders coutumiers et religieux, partenaires Techniques et Financiers (PTF), ONG et Associations de jeunes et de femmes à consentir encore plus d’efforts et de soutien pour aider les femmes et les jeunes filles d’aujourd’hui d’en finir avec les inégalités de genres ».

Aux termes de ce Café débat, le point focal de l’ONG ASMADE au Niger, M. Lawali Amadou s’est félicité du succès enregistré par cette activité, la qualité des échanges et surtout l’engagement des leaders coutumiers à s’engager davantage dans la promotion des Droits des femmes et des filles, à travailler aussi en synergie pour combattre les violences basées sur le genre qui « constituent une des pires violations des Droits humains fondamentaux », et à œuvrer pour que « nous arrêtons d’être des auteurs ».

Souleymane Brah

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Société

Meilleurs acteurs du développement : Catégorie Ministres : Le Colonel Mahaman Elhadj Ousmane récompensé !

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C’est devenu une constante, presque une tradition établie, à chaque palmarès, classement ou bilan annuel, le nom du colonel Mahaman Elhadj Ousmane s’affiche, des fois plébiscitées, des fois promues, la plupart des temps cité.

Observateurs, laboratoires d’analyses, cercles de réflexions, comités techniques, tous sont unanimes à reconnaître l’engagement d’homme, la ténacité d’un leader et le charisme d’un responsable toujours sur le chantier du développement. C’est à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan dit-on et le colonel Mahaman Elhadj Ousmane ne fait pas exception à la règle.

Loin des salons douillets, l’homme est constamment sur le terrain. Comme un explorateur, il a sillonné tous les coins et recoins du Niger, échangé avec toutes les couches socioprofessionnelles surtout agro-pastorales, présenté des communications à tous les foras et défendu des dossiers clés avec des partenaires stratégiques (à la clé la note de satisfaction des Nations Unies).

Parmi les actions marquantes conduites sous son mandat figurent :

– La relance du programme national d’irrigation pour mieux exploiter le potentiel hydro-agricole du pays ;

– Le soutien accru aux organisations paysannes et pastorales à travers surtout l’encadrement technique ;

– La promotion de l’agro-industrie locale, afin de valoriser la production nationale et créer des emplois pour les jeunes ;

– Et la mise en place de stratégies d’adaptation au changement climatique, particulièrement dans les zones sahéliennes.

Ces initiatives traduisent la volonté du Ministre de positionner le Niger sur la voie de la souveraineté alimentaire et du développement durable, en cohérence avec la vision du CNSP pour un État fort, productif et résilient.

Il n’y a donc rien de surprenant qu’il reçoive cette énième distinction lors de la soirée de gala des meilleurs acteurs du développement au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey ce vendredi 10 octobre 2025.

SOB

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