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Nation: 1ere Edition de l’Université d’Été de la Citoyenneté Active : 50 jeunes formés pour une gouvernance locale inclusive et la promotion des droits humains
Du 17 au 21 septembre 2024, le Mouvement des Jeunes pour le Développement et l’Éducation Citoyenne (MOJEDEC) a organisé au centre de Siloé la première édition de l’université d’été de la citoyenneté active. L’activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet Appui à la gouvernance inclusive et la promotion des droits humains au sein des forces de sécurité intérieur financé par la délégation de l’Union Européenne et l’Institut Danois de droit de l’homme. Ce sont 50 jeunes des régions d’Agadez, de Maradi, de Tillabéry et de Niamey qui participent à l’évènement.

De la cérémonie d’ouverture….
L’ouverture des travaux a été marquée par deux importantes allocutions. D’abord, le Directeur exécutif de l’organisation, Abouzeidi Sanoussi Abdoul Aziz a présenté que cette université d’été de la citoyenneté active est une opportunité pour son organisation d’identifier les jeunes talents dynamiques qui font surtout un travail remarquable au niveau de leur communauté. « Sur des millions des jeunes, il fallait faire une sélection. Ce n’est pas un hasard si vous êtes la, et si vous êtes ici pour participer à cette session ». Il a ajouté : « Notre vœu, est que tout ce que vous allez apprendre en termes d’expérience avec les différents panélistes, que ça soit du carburant pour votre engagement, parce que vous avez déjà fait preuve d’engagement au sein de votre communauté ».
Ensuite, la présidente du Conseil d’Orientation Stratégique (COS) Madame Balkissa Mahamane Mahamadou a expliqué que dans le cadre de ce projet, le MOJEDEC qui milite pour la protection des droits humains a organisé plusieurs activités : « Nous avons entrepris de nombreuses activités concrètes dans différentes régions pour promouvoir et protéger ces droits. Que ce soit à travers le monitoring des violations des droits humains, des ateliers d’éducation, des campagnes de sensibilisation ou des projets communautaires, notre objectif est de renforcer la conscience civique et d’encourager l’engagement des jeunes dans la défense de leurs droits ».
Elle a exhorté les participants à plus d’attention durant les travaux : « Durant votre séjour, vous aurez l’occasion de participer à des panels enrichissants où des experts aborderont des thèmes essentiels tels que les droits humains, l’engagement citoyen, la liberté d’expression, le monitoring des violations des droits, ainsi que les expériences d’organisation des jeunes. Ces échanges seront l’occasion de partager des idées, d’apprendre les uns des autres et de discuter des meilleures pratiques pour faire avancer notre cause. Je vous encourage à profiter de ces jours ensemble pour échanger vos expériences, partager vos idées et construire des ponts entre nos différentes réalités. Chaque voix compte, et chaque initiative peut avoir un impact significatif ».
Des experts au service des jeunes talents
Pour animer les différents panels, le mojedec a mobilisé une dizaine d’experts qui ont entretenu les jeunes participants sur des thématiques en lien avec la gouvernance et les droits humains. Les cinq panels animés sur les droits humains ; l’engagement citoyen ; le monitoring des violations des droits humains ; liberté d’expression à l’ère du numérique et expériences d’organisations de jeunes ont permis à ces participants de comprendre véritablement la portée de l’engagement civique.

Moussa Tchangari a développé le thème sur Engagement citoyen dans la promotion et la défense de l’État de Droit, la démocratie : Expériences de l’AEC. « On a créé Alternative pour Éduquer, former et éveiller les gens …Notre rôle c’est aussi notre engagement sur le Droits économique, sociaux et culturels » et puis « il n’y a pas de société civile dynamique, compétente en dehors du cadre démocratique ».
En parlant des droits humains surtout dans le contexte actuel du Niger, le paneliste Dr Imram Maiga, a indiqué que : « le régime d’exception ne signifie pas l’absence des droits, … certes la constitution est dissoute mais il y’a un minimum qui est préservé… ».
Aussi, sur la question de la Citoyenneté Active : Contenu, exigences et défis, l’expert Yahaya Abdou a lui dégagé que : « la Citoyenneté Active exige un minimum de connaissances et compétences sur les lois/conventions en matière de santé, d’éducation, environnement, Droits Humains ».
Les participants témoignent ………
Cette rencontre a été un véritable endroit d’échanges et de formation. Soumana Hama Sidikou, jeune leader de la région de Niamey confirme : « nous avons acquis beaucoup de connaissances que nous n’avions jamais entendu par le passé. C’est un grand atout qu’il faut mettre à la disposition de la communauté ». Pour Assalam Alatam Mikka, une autre leader de la région d’Agadez, le MOJEDEC a réussi son pari : « C’est à mettre à l’actif du MOJEDEC. On a appris beaucoup de choses sur les droits humains. Ça donne envie d’embrasser la carriere de defenseur des droits de l’homme ».
Omar Hamadou de la région de Tillabery salut aussi cette initiative : « Une belle opportunité pour les participants à cette première édition de l’université d’été sur la citoyenneté active, organisée par Mojedec Mouvement d’être outillés sur différentes thématiques à travers des éminents communicateurs de la place, pour ma part j’ai beaucoup appris et je pense bien que c’est pareil pour les autres, l’idée a présent c’est de capitaliser afin d’être utile à la communauté ».

Cette édition s’achève sur une note de satisfaction……..
En clôturant les travaux de cette première édition de l’université d’été de la citoyenne active, la présidente du Conseil d’Orientation Stratégique Madame Balkissa Mahamane Mahamadou a tiré un bilan satisfaisant « Nous avons eu la chance d’écouter des intervenants inspirants qui nous ont rappelé que la citoyenneté active ne se limite pas à un acte ponctuel. Elle est un processus continu, un engagement quotidien à défendre nos valeurs, à défendre nos droits et à œuvrer pour le bien commun. Chacun de vous a un rôle à jouer, et je suis convaincu que vous rentrerez chez vous avec des idées nouvelles et une motivation renouvelée. Je tiens également à saluer le travail remarquable de l’équipe du Mojedec qui a organisé cet événement. Leur dévouement et leur passion pour la promotion de la citoyenneté active ont été les piliers de cette université d’été.
Je vous invite à garder le contact les uns avec les autres. Les réseaux que vous avez créés et les amitiés que vous avez nouées sont des atouts précieux dans notre cheminement collectif. Enfin je vous invite tous à mettre en pratique ce que vous avez appris ici. Soyez des acteurs du changement dans vos communautés. Engagez-vous, écoutez, partagez et n’oubliez jamais que chaque petit geste compte ».
Présent aussi à cette cérémonie, le président du Conseil national de la Jeunesse Sidi Mohamed s’est réjoui des initiatives du MOJEDEC en faveur de la jeunesse nigérienne « cette première édition de l’université d’été vient à point nommé parce qu’elle cadre avec la vision de nos plus hautes autorités du pays au premier rang desquelles son excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et le Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine qui font de la jeunesse leur pilier, leur pivot de combat. Cette activité renforce l’engagement de la jeunesse ».
L’activité s’est achevée avec la remise des attestations aux participants. Le MOJEDEC et ses partenaires financiers s’attachent déjà à l’organisation de la deuxième édition.

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Prévention des VBG au Niger : Des OSC nationales s’y engagent pleinement !
Combat de longue haleine, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) au Niger est mené sur plusieurs fronts par des organisations de la société civile (OSC) à travers diverses approches et stratégies leur permettant d’être directement en contact avec les populations cibles qui sont sensibilisées sur les différentes formes de VBG, leurs conséquences sur les individus et la société ainsi que sur les recours légaux existants.

Fort de l’importance et de la justesse de leurs actions qui, il faut le dire, intègrent le triple objectif de la défense, la protection et la promotion des droits humains, les OSC nigériennes actives dans la lutte contre les VBG bénéficient souvent, de l’accompagnement de certaines ONG internationales dont les interventions prennent en compte le volet « Droits Humains ».
Pour l’efficacité de leurs actions visant à prévenir les violences basées sur le genre, la plupart des OSC nigériennes intervenant dans ce domaine privilégient l’approche holistique, incluant ainsi la sensibilisation, le renforcement des capacités, le plaidoyer et l’implication des acteurs clés à tous les niveaux.
Une approche qui permet de s’attaquer à bras le corps aux normes sociales et autres stéréotypes qui légitiment et perpétuent les violences basées sur le genre et pouvoir déconstruire ce type de narratif auprès des communautés.
Pour ce faire, des outils variés sont utilisés, à l’exemple des causeries-débats à travers des focus groupes (femmes et jeunes filles ; hommes et jeunes garçons ; leaders communautaires et religieux), des émissions radiophoniques en langues locales, des sketchs de sensibilisation ou encore la distribution de manuels de sensibilisation.
Au niveau de l’Association des Scouts du Niger, qui est une structure des jeunes, active aussi sur la question des violences basées sur le genre à Niamey, l’accent est plutôt mis sur la prévention des cas des VBG à travers la Politique « Safe From Harm » qui signifie « A l’abri de la maltraitance ». Cette politique nationale vise à prévenir et à répondre à toutes les formes de violence, d’abus et de négligence, que ce soit au sein du mouvement Scout ou ailleurs. « Cette politique nous permet de prévenir des violences qui peuvent être basées sur le genre et de toute autre violence de quelque nature qu’elle soit », explique Mounkaila Dourfaye Halimatou, Commissaire chargée du Genre et des Filles à l’Association des Scouts du Niger.
Cette politique, précise-t-elle, est une sorte de « garde-fous au sein de notre association pour prévenir toute violence basée sur le genre et autres cas de maltraitance. Chez nous (Ndlr : l’Association des Scouts du Niger), c’est tolérance zéro pour tout ce qui est VBG, pour tout ce qui est violence à l’endroit des jeunes filles et enfants ».
Mounkaila Dourfaye Halimatou de souligner aussi qu’à travers cette politique, « nous œuvrons à faire en sorte que chaque scout connaisse cette politique afin de mieux prévenir les VBG, car en les prévenant, nous aurons moins des cas de violence à gérer ».
Dans ce combat, l’ONG Lafia Matassa, qui est une structure active dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents, n’est pas également en reste. Elle mène plusieurs actions de terrain allant dans le sens de la prévention des violences basées sur le genre (VBG).
Au rang de ses multiples interventions, figure en bonne place les actions de sensibilisation et d’éducation communautaire, dont l’objectif poursuivi est d’améliorer les connaissances des communautés sur les questions de santé reproductive et de violences de genre.
Lafia Matassa œuvre aussi dans la création d’espaces sûrs pour les jeunes, une initiative qui permet à ces derniers, notamment les adolescents, à recevoir des informations utiles et à échanger en toute sécurité sur des sujets liés à leurs droits, à leur santé et aux violences en tout genre.
A côté de ces espaces sûrs, s’ajoutent des actions de renforcement du pouvoir d’agir des jeunes et des femmes afin que leur autonomie soit renforcée et qu’ils puissent mieux connaitre et défendre leurs droits.
Diverses autres actions envers les professionnels de santé (renforcement des capacités pour une meilleure prise en charge des victimes de VBG), tout comme auprès des pouvoirs publics (plaidoyer pour la prise en compte dans le budget national le financement des actions de promotion de droits sexuels et reproductifs ainsi que la lutte contre les VBG).
L’approche de Lafia Matassa pour prévenir les violences basées sur le genre intègre diverses actions, allant de la sensibilisation à grande échelle, au soutien direct aux jeunes et aux femmes ainsi que le plaidoyer auprès des autorités pour un changement des normes sociales et des pratiques néfastes qui compromettent la jouissance des droits humains.
Pour prévenir et lutter efficacement contre les violences basées sur le genre, M. Lawali Amadou de l’ONG Lafia Matassa préconise « l’intensification de la sensibilisation auprès des communautés en misant surtout sur des actions orientées vers les jeunes garçons, les chefs de ménages ainsi que les leaders communautaires et religieux ».
Aussi, estime-t-il, s’impose la nécessité de « renforcer le cadre juridique de la protection des femmes et des jeunes filles », avant d’exhorter les structures intervenant dans le domaine à « une synergie d’actions qui permettra d’atteindre plus efficacement les objectifs escomptés ». Il a en outre recommandé la mobilisation et l’accroissement des financements dans la lutte contre les VBG qui demeure un combat de longue haleine au Niger.
A noter que dans ce combat, des structures, telles que la Coordination des ONG et Associations féminines (CONGAFEN), l’ONG SOS Femmes et Enfants Victimes de Violences Familiales (SOS FEVVF), l’Association des Femmes Juristes du Niger (AFJN), le Comité Nigérien sur les Pratiques Traditionnelles (CONIPRAT) pour ne citer que celles-là, ne sont pas en reste. Elles œuvrent inlassablement, autant dans la prévention des VBG que dans la prise en charge holistique des survivantes.
Sahirou Youssoufou
Finance
Trois décennies au service de la résilience et de la transformation de l’Afrique

Lors des 32e Assemblées annuelles d’Afreximbank de cette année, un panel a dressé un bilan approfondi, s’interrogeant non seulement sur les acquis des trois dernières décennies, mais aussi sur les enseignements à en tirer. Intitulée « Trois décennies au service de la résilience et de la transformation de l’Afrique : que nous apprend l’expérience d’Afreximbank ? » , cette table ronde a réuni des voix issues de l’ensemble du paysage économique du continent. Parmi les intervenants figuraient Kee Chong Li, directeur de Value Partners Asia Hedge Funds et membre du conseil d’administration d’Afreximbank, le professeur Bart Nnaji, PDG de Geometric Power, Aliyu Ahmed, ancien secrétaire permanent du ministère fédéral des Finances du Nigéria, Rosa Whitaker, présidente-directrice générale du Whitaker Group ; et l’honorable Patrick Chinamasa, ancien ministre des Finances et du Développement économique du Zimbabwe. Chacun a présenté des réflexions pertinentes sur la manière dont Afreximbank est passée du statut d’institution de financement du commerce à celui de moteur essentiel de la résilience et de la transformation économiques de l’Afrique.
Depuis sa création, Afreximbank s’est distinguée non seulement par ses activités, mais aussi par son approche fondamentale. Comme l’a observé un intervenant, Afreximbank est « une institution des Africains, par les Africains, et adaptée au développement de l’Afrique ». Ce sentiment d’appartenance et cet alignement stratégique ont façonné son caractère institutionnel et son impact durable.
La résilience par la conviction
Au cœur des discussions se trouvait un principe qui transcende la finance traditionnelle : une conviction inébranlable dans le potentiel africain. Cette conviction s’est manifestée par une confiance dans les économies africaines, leur leadership et leurs solutions locales. L’ancien ministre des Finances du Zimbabwe, l’honorable Patrick Chinamasa, a fourni un exemple frappant de cette approche. Il a rappelé comment, pendant la période où le Zimbabwe était soumis aux sanctions internationales, Afreximbank avait apporté un soutien essentiel lorsque d’autres institutions s’étaient retirées. « Personne ne nous a donné notre chance, sauf Afreximbank », a-t-il noté, attribuant à l’intervention de la Banque le mérite d’avoir aidé le Zimbabwe à atteindre l’autosuffisance alimentaire et à relancer son processus d’industrialisation.
Ce schéma s’est répété sur tout le continent. Du Nigéria à l’île Maurice, les intervenants ont partagé leurs témoignages sur la rapidité avec laquelle la Banque a réagi à la crise, alors que d’autres se retiraient, établissant ainsi sa réputation de « premier intervenant » financier en Afrique.
L’indépendance financière comme stratégie principale
L’une des caractéristiques marquantes de la trajectoire d’Afreximbank a été sa quête délibérée de souveraineté financière. Plutôt que de s’appuyer sur les canaux conventionnels de mobilisation de capitaux, la Banque a systématiquement développé des alternatives pilotées par des Africains. Kee Chong Li, membre du conseil d’administration et expert financier senior, a illustré cette philosophie par une transaction spécifique. Lors de la levée de capitaux par le biais de certificats représentatifs d’actions étrangères, la Banque a contourné les banques d’investissement internationales comme JP Morgan ou Goldman Sachs. Elle a mobilisé des institutions et des investisseurs privés africains, coté à la Bourse de Maurice et fait appel à des services de garde locaux. « Toutes les institutions qui ont permis la levée de capitaux étaient purement africaines », a-t-il souligné. « Cela illustre ce que signifie concrètement la souveraineté. »
Cette approche s’est étendue à la gestion des risques. Face à la réticence des assureurs internationaux à financer des projets africains, Afreximbank a créé sa propre division d’assurance-crédit, composée de professionnels africains, soutenue par des réassureurs africains et spécifiquement conçue pour débloquer des capitaux en faveur des infrastructures et du développement commercial du continent.
Leadership : Transformer la vision en réalité
De nombreux intervenants ont souligné le leadership transformationnel du président d’Afreximbank, le professeur Benedict Oramah, qui a contribué à l’évolution de la Banque. Rosa Whitaker, présidente du Whitaker Group, a souligné cette dynamique, citant l’expert en gestion Jim Collins : « Le « qui » compte plus que le « quoi ». » Sous la direction du professeur Oramah, a-t-elle affirmé, la Banque a « catalysé un mouvement » qui intègre le financement du commerce, la technologie, l’engagement de la diaspora et les marchés de capitaux africains dans un moteur de croissance cohérent. Elle a qualifié cet effet d’« Africatalyst » : une force catalytique qui transforme les aspirations en progrès économiques mesurables.
Du financement du commerce à la transformation globale
Cette évolution a été illustrée par le témoignage du professeur Bart Nnaji. En tant que PDG de Geometric Power, il a décrit un projet énergétique intégré au Nigéria, jusque-là bloqué, abandonné par d’autres bailleurs de fonds. Après une due diligence rigoureuse, Afreximbank s’est engagée à relancer le projet. Aujourd’hui, il fournit une électricité fiable à plus de quatre millions de personnes et constitue le point d’ancrage d’une zone industrielle florissante, démontrant ainsi le potentiel d’une harmonisation stratégique entre le financement du commerce, le développement des infrastructures et l’approvisionnement énergétique.
Un cadre pour le développement continental
À la fin du panel, un principe s’est clairement dégagé : l’Afrique doit développer ses propres capacités financières. Comme l’a observé M. Aliyu Ahmed, ancien secrétaire permanent du ministère nigérian des Finances, « les faits démontrent systématiquement que lorsque d’autres banques se retirent, Afreximbank progresse. » De l’intervention en cas de crise à la stratégie industrielle à long terme, la Banque a démontré à maintes reprises ce qui devient possible lorsque les capitaux et les dirigeants africains dirigent leur propre programme de développement.
Après trois décennies, l’expérience Afreximbank apporte une réponse concrète à une question fondamentale : quels sont les éléments nécessaires pour bâtir des institutions à la fois durables et transformatrices ? La réponse ne semble pas résider uniquement dans la structure organisationnelle ou les cadres politiques, mais dans le courage institutionnel, l’innovation stratégique et l’alignement des objectifs sur la pratique.
Alors que le continent est confronté à de nouveaux défis et opportunités, le parcours d’Afreximbank offre plus qu’une simple analyse historique. Il propose également un cadre opérationnel pour le développement institutionnel africain.
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