International
Sahara Marocain: Réaffirmation de la position de la Côte d’Ivoire et du Libéria en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc

Le soutien des Etats en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara marocain, ne faiblit pas. Pour preuve, le 17 janvier 2025, à Laâyoune, deux autres pays, à savoir la Côte d’Ivoire et le Libéria, ont emboité le pays à plusieurs autres nations du monde, en réitérant et en réaffirmant leur soutien et leur position ferme et constante à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc.

Par cette position clairement affichée, tous ces pays approuvent et soutiennent le plan d’autonomie présenté par le Royaume du Maroc, considéré par l’écrasante majorité des Etats du Monde et les Nations Unies comme étant « la seule solution crédible et réaliste pour la résolution de ce différend régional ».
- La position réitérée de la Côte d’Ivoire
Cette position en faveur de l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc a été exprimée le vendredi 17 janvier dernier à Laâyoune par le ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, M. Léon Kacou Adom. C’était à l’occasion de la cinquième session de la Grande Commission mixte de coopération Maroc-Côte d’Ivoire, et à l’issue des entretiens qu’a eus le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger, M. Nasser Bourita avec le chef de la diplomatie ivoirienne.
L’occasion saisie par le ministre Léon Kacou Adom de saluer « les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend autour du Sahara ». Pour sa part, le ministre marocain des Affaires Etrangères, M. Nasser Bourita a remercié la Côte d’Ivoire pour son « soutien constant et ferme à l’intégrité territoriale du Maroc, notamment pour sa position claire en faveur du Sahara marocain qui s’est traduite par l’ouverture d’un Consulat Général de la Côte d’Ivoire à Laâyoune en 2020 ».
- Le soutien réaffirmé du Libéria en faveur de la souveraineté du Maroc
C’est également à Laâyoune, le vendredi 17 janvier 2025, que la République du Libéria, par la voix de sa ministre des Affaires étrangères, Mme Sara Beysolow Nyanti, a réitéré sa position en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de son territoire.
Cette déclaration solennelle de soutien au Royaume du Maroc sur la question de la marocanité de son Sahara a été faite par la ministre libérienne lors d’un point de presse tenu à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita.
A cette occasion, la ministre Sara Beysolow Nyanti a fait part du soutien de son pays au Plan d’autonomie présenté par le Royaume du Maroc, qui constitue aujourd’hui « la seule solution crédible et réaliste pour la résolution de ce différend régional ». Elle a tenu aussi à saluer « les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend autour du Sahara ».
En réaction à cette déclaration de la cheffe de la diplomatie libérienne, le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger, M. Nasser Bourita a tenu à remercier vivement le Libéria pour son « soutien constant et ferme à l’intégrité territoriale du Maroc, notamment pour sa position claire en faveur du Sahara marocain ».
Une position qui s’est traduite, selon M. Bourita par « l’ouverture d’un Consulat général du Libéria à Dakhla en 2020 et par sa participation en 2021, à la Conférence ministérielle de soutien à l’Initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc ».
S. Youssouf
International
Au Palais Royal de Rabat : SM le Roi Mohammed VI reçois les trois ministres des Affaires étrangères de l’AES

Les relations de coopération entre le Royaume du Maroc et la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) se consolident davantage, comme en témoigne cette audience inédite, accordée le lundi 28 avril 2025 au Palais Royal de Rabat, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux ministres des Affaires étrangères des trois pays de l’Espace AES.
S’inscrivant dans le cadre des relations fortes et anciennes du Royaume avec les trois pays frères de l’AES, cette audience a permis aux ministres Karamoko Jean Marie Traoré du Burkina Faso, Abdoulaye Diop du Mali et Bakary Yaou Sangaré du Niger, d’aborder avec le Souverain marocain, plusieurs aspects liés au raffermissement de cette coopération agissante.
L’occasion mise à profit par les trois ministres pour témoigner à Sa Majesté le Roi, « la gratitude de leurs Chefs d’Etat pour l’intérêt constant accordé à la région du Sahel, ainsi que pour les actions et initiatives Royales en faveur du développement économique et social des pays de la région et de leurs populations ».
Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont tenu surtout à saluer « l’Initiative de Sa Majesté le Roi de faciliter l’accès à l’Atlantique aux pays du Sahel », avant de réaffirmer au Souverain Chérifien, « l’adhésion totale de leurs pays à cette Initiative porteuse d’espoirs pour les populations de l’Espace AES ». Ils ont assuré aussi de l’engagement des trois pays à œuvrer sans relâche pour la mise en œuvre de cette importante Initiative.
Les chefs de la diplomatie de l’AES n’ont pas manqué, à l’occasion de cette audience, de présenter à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, « l’état d’avancement institutionnel et opérationnel de la création de l’Alliance des États du Sahel ».
S. Youssouf
International
Infrastructures ferroviaires : les villes de Kénitra-Marrakech bientôt reliées par une Ligne à Grande Vitesse

L’événement était de taille hier, jeudi 24 avril 2025, à la gare ferroviaire de Rabat-Agdal où Sa Majesté le Roi Mohamed VI, a officiellement lancé, au cours d’une cérémonie grandiose, les travaux de réalisation du projet de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech, d’une longueur d’environ 430 kilomètres.
Projet d’envergure pour le renforcement des infrastructures ferroviaires, la modernisation de la flotte nationale et le développement de réseaux de transport en commun, la réalisation de la LGV Kénitra-Marrakech, s’inscrivant dans le cadre des orientations stratégiques du Royaume en matière de développement durable, notamment la promotion de solutions de mobilité collectives à faible empreinte carbone, « traduit la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi du Maroc en faveur de l’amélioration de l’offre ferroviaire nationale ». Preuve également de la ferme détermination du Royaume, sous l’impulsion du Souverain chérifien, à poursuivre le développement du réseau ferré national, afin qu’il puisse jouer pleinement son rôle d’épine dorsale d’un système de transport durable et inclusif.
D’une enveloppe de 53 milliards de dirhams, le projet de la LGV Kénitra-Marrakech fait partie d’un « Programme structurant mobilisant un investissement global de 96 milliards de dirhams ». Ce dernier, faut-il le souligner, comprend, entre autres, « l’acquisition de 168 trains pour un montant de 29 milliards de dirhams, destinés au renouvellement du parc existant de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) ; l’accompagnement des projets de développement, ainsi que le maintien de la performance pour 14 milliards de dirhams. Un accompagnement qui permettra le développement de 3 réseaux de transport métropolitain au niveau des agglomérations de Casablanca, Rabat et Marrakech », apprend-on de l’Agence Marocaine de Presse (MAP).
Le projet consistera aussi en la création d’une « ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les villes de Rabat, Casablanca et Marrakech », et aura à « desservir les aéroports de Rabat et Casablanca », rapporte la même source, soulignant aussi que ce projet porte sur « la conception et la réalisation d’une ligne nouvelle entre Kénitra-Marrakech, conçue pour une vitesse de 350 Km/h, des aménagements des zones terminales de Rabat, Casablanca et Marrakech, des équipements ferroviaires, la construction des nouvelles gares Grande Vitesse, puis des gares de train de proximité, l’aménagement des gares existantes et la construction du Centre de maintenance pour l’entretien des rames à Marrakech ».
Par ailleurs, il est à noter que la mise en œuvre de cet important projet permettra la réduction substantielle des temps de parcours qui seront de « 1h entre Tanger et Rabat », « 1h40 entre Tanger et Casablanca » et « 2h40 entre Tanger et Marrakech », soit un gain de temps de plus de 2h. Il est établi aussi un temps de 35 minutes pour relier Rabat à l’Aéroport International Mohammed V de Casablanca en desservant le nouveau stade de Benslimane.
Le projet, indique-t-on, prévoit aussi un service à grande vitesse entre Fès et Marrakech avec un temps de parcours de 3h40 (avec des trains à grande vitesse circulant sur la ligne classique de Fès jusqu’au nord de Kénitra avant de continuer sur la nouvelle ligne à grande vitesse jusqu’à Marrakech).
S’agissant de l’extension de la LGV Kénitra-Marrakech, explique-t-on, plusieurs autres avantages sont à relever, notamment « la libération de capacités sur le réseau classique ainsi que le développement d’un important service de trains métropolitains de proximité (TMP), couvrant une partie des besoins en transport en commun pour les habitants des agglomérations de Rabat, Casablanca et Marrakech ».
La mise en œuvre de cet important programme de renforcement et de modernisation des infrastructures ferroviaires traduit également la vision stratégique du Royaume du Maroc au service d’une mobilité durable, inclusive et compétitive, portée par une ambition continentale et tournée vers l’avenir, et cadre parfaitement aussi avec l’engagement fort de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, dont la gouvernance est en phase avec les aspirations de son peuple, à faire du Maroc un pays prospère, équitable, mais aussi influent sur la scène internationale.
- L’ONCF lance un programme d’acquisition de 168 nouveaux trains
En marge du lancement officiel du projet de réalisation de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech, par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) a mis à profit cette occasion pour lancer son Programme d’acquisition de 168 nouveaux trains. Un programme qui vise à « renforcer et à rajeunir l’ensemble de la flotte matériel à voyageurs ».
D’un montant de 29 milliards de dirhams d’investissement, ce programme, dont l’ambition est de favoriser l’émergence d’un écosystème ferroviaire industriel, permettra de « réaliser les gains de performances opérationnelles, de renforcer les services régionaux et de répondre à l’augmentation du trafic attendu à l’horizon 2030 », indique l’Agence Marocaine de Presse (MAP).
De façon plus spécifique, le programme porte sur l’acquisition de 18 trains à grande vitesse pour les projets d’extension, 40 trains pour les services de lignes, 60 trains navettes rapides (TNR) et 50 trains pour le réseau de transport en commun au niveau des 3 agglomérations que sont : Casablanca, Rabat et Marrakech. De sa mise en œuvre, indique-t-on, il est attendu un impact certain en termes de « soutien à l’économie nationale, de réduction des coûts de transport et de développement durable ».
S’étendant sur une durée de 10 ans, ce programme s’articule autour de deux principales composantes que sont « la mise en place et le démarrage d’une unité industrielle de fabrication de trains et développement d’un écosystème de fournisseurs et sous-traitants » et « la création d’une joint-venture entre les constructeurs et l’ONCF pour assurer la maintenance courante et industrielle des trains avec une maîtrise des coûts ». S’y ajoutent la formation de ressources humaines spécialisées et la création de plusieurs milliers de postes d’emplois directs et indirects.
Pour sa conception, rapporte-t-on, cet important projet d’investissement et de modernisation du réseau ferroviaire s’est appuyé sur l’expertise d’entreprises internationales de renom, à l’exemple du français Alstom pour le matériel roulant de Grande Vitesse, l’Espagnol CAF pour les trains inter-city (200 Km/h) ou encore le Sud-coréen Hyundai Rotem pour les trains métropolitains de proximité. Pour ce qui concernent les conditions de financement, il est dit qu’elles sont « préférentielles ».
S. Youssouf
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