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Santé

Santé : A cœur ouvert avec le président du Réseau des Jeunes Ambassadeurs pour la SR/PF au Niger

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Pays de l’Afrique de l’ouest, le Niger compte plus de 20 millions d’habitants dont les jeunes représentent plus de 69%.  Dans un contexte où tout est prioritaire, cette jeunesse est confrontée à plusieurs problèmes parmi lesquels ceux liés à la santé de la reproduction dont le manque d’informations qui engendre des conséquences sur leur santé autant physique que mentale. Les jeunes s’activent à mener des actions en faveur de la SR. C’est le cas du réseau des jeunes ambassadeurs pour la SR/PF. A travers cet entretien à cœur ouvert, son président est revenu sur son organisation et les activités menées.

Evoto

Bonjour Monsieur, présentez-vous à nos lecteurs ?

Merci à votre organe de presse de nous avoir donné cette opportunité de présenter au public les activités de notre organisation. Je suis Mahamadou Hassane Abdoul Fatah, président de l’Alliance des Jeunes Ambassadeurs au compte des pays de Partenariat de Ouagadougou (PO) et en même temps président du Réseau des Jeunes Ambassadeurs pour la SR/PF au Niger.

Alors Monsieur le président du réseau des jeunes ambassadeurs pour la SR/PF explique nous les activités que mène votre organisation ?

Le Niger est un pays ou la jeunesse constitue la grande majorité de la population. Mais cette jeunesse est confrontée à plusieurs défis dont la question de la santé de la reproduction. C’est dans cette optique que nous avons mis en place cette organisation. Les activités s’articulent autour de la représentation des jeunes dans des instances de prise de décision, notamment à travers le Ministère de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales, les ministres connexes ainsi qu’à travers les ONG internationales et nationales intervenants dans le domaine de la SR/PF ; le Plaidoyer auprès de décideurs pour la prise en comptes des besoins spécifiques des adolescents et jeunes en matière de Santé Reproductive des Adolescents et des Jeunes (SRAJ) ;  la création de la demande en matière de SR/PF à travers nos activités de sensibilisation en milieux communautaire et scolaire ;la représentation des adolescents et des jeunes dans l’élaboration, la mise en œuvre des documents stratégiques du MSP/P/AS à savoir : le PANB ; les Engagements pays FP2030 ; le PONMSSRAJ pour ne citer que ceux-là.

Le Niger est un pays des jeunes et les thématiques qui vous abordez les concerne directement. Comment vous arrivez à les mobiliser ?

Nous arrivons à mobiliser les jeunes à travers les différentes structures membres du RJA/SR-PF (31 structures membres), la contribution des anciens et actuels membres du RJA/SR-PF Niger, les publications et la diffusion de nos activités sur les médias traditionnels et sociaux (réseaux sociaux, télévisions, radios) et la sensibilisation, les conférences et thé débats.

Récemment vous avez participé à Abidjan en Côte d’Ivoire à la réunion annuelle du partenariat de Ouaga. Qu’est-ce qu’on peut retenir de cette rencontre ?

Au cours de la 12eme rencontre annuelle du Partenariat de Ouaga, plusieurs thématiques ont été débattus dont l’intégration des questions de santé mentale dans nos politiques DSSR, le renforcement des actions et permettre aux jeunes d’avoir accès à ces services ou encore la digitalisation et l’utilisation des plateformes numériques pour la sensibilisation des jeunes et l’offre de service. A cela, il faut ajouter la participation des jeunes dès la conception jusqu’à la mise en œuvre des projets pour faciliter la promotion de la santé communautaire et garantir la durabilité des actions ; le plaidoyer pour une meilleure intégration de la planification familiale dans les programmes VIH ; de créer  un pôle d’expertise sur l’implication des hommes dans la santé des mères et des enfants afin de produire des données probantes sur le thème en Afrique francophone ; de privilégier les approches holistiques : multi-composantes, multi-niveaux et multisectorielles afin d’obtenir un impact durable. Renforcer les stratégies pour l’autonomisation des femmes en vue de renforcer leur résilience et favoriser leur libre-choix ; de produire des données probantes de recherches basées sur les besoins et priorités nationaux en matière de SR/PF notamment Genre et santé reproductive.

Dans ce cas, qu’est ce qui est attendu de la jeunesse ?

Les jeunes peuvent participer à ce combat en prenant en considération des différences et des inégalités entre les hommes et les femmes au niveau de leurs activités en lien avec la santé reproductive, mais également dans l’élaboration, l’exécution et l’évaluation des programmes auxquels ils participent. Le fait de tenir compte des inégalités et de concevoir des programmes à même de les atténuer devrait contribuer à une augmentation non seulement d’efficacité, mais aussi d’équité/égalité sociale car l’expérience a montré qu’on ne parvient pas à des changements durables quand on axe les activités exclusivement sur les femmes ou sur les hommes

Aujourd’hui, quels sont les principaux défis qui se posent à vous ?

Les défis sont énormes, on peut citer entre autres : l’insuffisance du financement des structures des jeunes qui interviennent dans le domaine de SR/PF ; la non disponibilité des données sur la santé des adolescent.e.s et des jeunes (données désagrégées par sexe, par âge de 10-14 ans, 15-19 ans et 20 – 24 ans et par milieu de vie) dans les supports de collecte des données ;  la non prise en compte des besoins spécifiques en matière de SSR des adolescent.e.s et les jeunes ; l’insuffisance des documents stratégiques nationaux en matière d’offre de services de santé intègres adaptés aux besoins des adolescent(e)s et des jeunes (consultation en milieu scolaire, le dépistage et prise en charge des pathologies courantes, suivi des élèves à maladies chroniques, orientation des malades vers des centres de prise en charge de proximité, référencement et prise en charge des survivantes de VBG etc.).

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Lutte contre la malnutrition au Niger : La société civile élabore un guide collectif de plaidoyer

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Du 7 au 8 août 2025, se sont tenus dans la salle de réunion de la Direction de la Nutrition, les travaux de l’atelier de la formation action destinée aux acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine de la nutrition. Organisé par le Collectif Tous Unis en faveur de la Nutrition (TUN) en partenariat avec la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN), l’atelier vise à former ces acteurs de la société civile sur les produits et analyses de la PNIN, d’élaborer un guide collectif de plaidoyer et à la fin de rendre publique une déclaration officielle dénommée « La Voix de la Nutrition ».  La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de la Nutrition, Dr Aboubacar Mahamadou en présence de la Coordinatrice de la PNIN, Madame Ousmane Maimouna Boulkassoum et du Président du Collectif TUN, Dr Laminou Kollé.

Dans son allocution, la Coordinatrice de la PNIN, Madame Ousmane Maimouna Boulkassoum a expliqué que cette formation Action s’inscrit dans la volonté de son institution de renforcer la synergie entre les producteurs de données et les forces citoyennes qui portent les causes de la nutrition sur le terrain. « Elle traduit notre conviction que les réseaux du Mouvement SUN, le collectif TUN et l’ensemble des organisations de la société jouent un rôle déterminant dans la sensibilisation, la mobilisation et le plaidoyer en faveur de la nutrition ». Elle a ajouté que « c’est une opportunité de rehausser vos compétences en plaidoyer et communication nutritionnelle, approfondir la compréhension des enjeux liés à la malnutrition et aux données probantes et surtout, construire ensemble un outil de mobilisation durable ».

En prononçant le discours d’ouverture, le Directeur de la Nutrition, Dr Aboubacar Mahamadou est revenu sur l’état nutritionnel des groupes vulnérables dont les enfants est restée critique tout au long de ces dernières décennies, avec des prévalences de la malnutrition chronique ou retard de croissance chez les enfants de 6 à 59 mois atteignant 47% en 2022. C’est pourquoi, a-t-il indiqué : « La sécurité nutritionnelle constitue une thématique clé au cœur des enjeux politiques, économiques et sociaux pour son développement durable. C’est pourquoi, le Gouvernement et le CNSP, à travers le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique en font une de leurs préoccupations majeures, traduite dans l’axe 3 du programme de résilience pour la sauvegarde de la patrie ».

Pour apporter les réponses à ces défis majeurs de la lutte contre la faim et la malnutrition des enfants, cinq actions sont préconisées dans le Programme de résilience pour la Sauvegarde de la Patrie a indiqué le Directeur de la nutrition. Il s’agit de la promotion d’un système agricole adapté aux impératifs d’une bonne nutrition, l’amélioration du niveau de financement domestique de la prise en charge de la nutrition, l’amélioration de la communication pour une appropriationes connaissances sur les déterminants de la nutrition, le renforcement de la résilience face aux chocs et crises alimentaires à travers des filets sociaux adaptatifs et la mise à échelle des unités de production des farines enrichies et autres aliments locaux à fort potentiel nutritif.

Durant deux jours, les experts ont outillés les participants sur des thèmes commele plaidoyer notamment les concepts de base, les outils et techniques. Ils sont profité pour co construire un guide collectif et rédiger une déclaration dite « La Voix de la Nutrition ».

A la fin des travaux, la coordinatrice de la PNIN s’est réjouie du bon déroulement de cette formation surtout la participation active, l’engagement et la collaboration des participants. Elle a réaffirmé son appel pour que la voix de la nutrition résonne fort, partout où elle est nécessaire.

En clôturant les travaux, le Directeur de la Nutrition a salué la détermination des acteurs de la société civile d’aider le Gouvernement à inverser les tendances et tendre vers l’atteinte des ODD à l’horizon 2030.

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Dogta Lafiè, le choix des patients africains pour un traitement de la prostate innovant et sans compromis

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Le cancer de la prostate, exclusivement masculin, demeure l’un des cancers les plus fréquents après 50 ans. Cette petite glande située sous la vessie peut être le siège de pathologies bénignes ou malignes. Diagnostiqué précocement, le cancer de la prostate se guérit totalement. Aujourd’hui, grâce à la technologie de pointe Focal One, Dogta Lafiè est le seul hôpital de la sous-région à offrir un traitement innovant, précis et peu invasif, attirant des patients du Togo et de toute l’Afrique.

Au Togo, l’Hôpital Dogta Lafiè s’impose comme un véritable pôle d’excellence médicale, accueillant des patients venus du pays et de l’étranger. Parmi ses spécialités phares, le traitement du cancer de la prostate occupe une place stratégique. Selon le médecin lieutenant-colonel Kodjo Tengue professeur biologie urologie, « tous les hommes sont prédisposés au cancer de la prostate ». L’âge, la présence de testostérone et certains antécédents familiaux figurent parmi les principaux facteurs de risque, avec une prévalence particulièrement élevée chez les populations noires.

Aujourd’hui, l’Hôpital Dogta Lafiè est le seul établissement d’Afrique subsaharienne, hors Maroc, à disposer de Focal One, une technologie de dernière génération utilisant les ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU). Cette avancée révolutionne la prise en charge en permettant de détruire la tumeur de manière ciblée, avec un maximum d’efficacité et un minimum d’effets secondaires.

Au Togo, environ 500 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. « Il y a encore quelques années, la majorité des patients arrivaient à un stade avancé, parfois métastatique, ne laissant que des options palliatives. Aujourd’hui, la sensibilisation permet de détecter de plus en plus de cancers localisés, offrant la possibilité d’une guérison complète », précise le Pr Tenge.

Le dépistage repose sur un examen simple : le dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate). « À partir de 50 ans, et dès 40 ans pour les personnes à risque, ce test doit devenir un réflexe », insiste-t-il, soulignant que l’arrivée de Focal One change radicalement la donne pour les patients de la sous-région : « Pendant longtemps, les hommes atteints d’un cancer localisé de la prostate devaient être évacués vers l’Europe ou le Maghreb. Aujourd’hui, nous proposons la même qualité de soins, ici à Lomé, avec un suivi complet et personnalisé. »

Focal One : l’innovation au service du patient africain

Jusqu’à récemment, les traitements disponibles se limitaient à la chirurgie radicale ou à la radiothérapie, deux méthodes efficaces mais souvent lourdes en effets secondaires (incontinence urinaire, troubles érectiles, longues convalescences).

Le Focal One, développé en France, utilise des ultrasons de haute intensité guidés avec précision vers la zone cancéreuse, épargnant le reste de la prostate et les tissus environnants. « Avec Focal One, nous pouvons traiter un cancer localisé en préservant au maximum la qualité de vie du patient », explique le Pr Tenge. « L’intervention est réalisée sous anesthésie, sans incision, et le patient rentre chez lui dès le lendemain. »

Dogta Lafiè est le seul centre d’Afrique de l’Ouest à proposer cette technique, en dehors du Maroc. L’hôpital attire déjà des patients du Bénin, du Gabon, du Cameroun et de Côte d’Ivoire. « En une semaine, un patient venu de l’étranger peut être diagnostiqué, traité et suivi », ajoute-t-il. Grâce à Focal One, Dogta Lafiè offre une alternative hautement sécurisée à la chirurgie et à la radiothérapie, réduisant considérablement le risque de complications.

Un atout stratégique pour la santé en Afrique

L’implantation de Focal One à Lomé permet désormais d’éviter de nombreuses évacuations sanitaires coûteuses vers l’étranger. Les patients bénéficient d’un traitement de pointe dans un environnement médical certifié, avec un suivi rigoureux sur le long terme. « Nous avons dix ans de recul sur cette technique dans le monde. Les résultats montrent une efficacité remarquable et un faible taux de récidive », affirme le Pr Tenge.

Dogta Lafiè entend ainsi devenir une destination médicale de référence pour les pathologies prostatiques, en combinant expertise médicale, technologie avancée et accessibilité régionale. Avec Focal One, le Togo s’impose comme un acteur majeur de l’innovation médicale en Afrique. Dogta Lafiè ne se contente pas de soigner : il offre aux hommes un espoir concret de guérison, sans compromis sur leur qualité de vie.

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