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Santé

Santé: Campagne de sensibilisation couplée à l’offre de soins à Niamey : Convergence pour le développement durable mobilise les jeunes et les femmes au centre de Yantala et au CSI de Gorou Goudel

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Du jeudi 25 au vendredi 27 juillet 2024, l’organisation non gouvernementale Convergence pour le développement durable (CODD- Niger) a initié une série d’activités au niveau du centre des jeunes de Yantala et au centre de santé intégré de Goudel Gorou dans l’arrondissement communal 1 de Niamey. Initié avec l’appui financier de Marie Stopes Niger, ces activités vise à mener une campagne de sensibilisation et aussi d’offrir les soins en santé reproductive et planification familiale. Ces activités se sont déroulées en présence de la représentante de l’administratrice déléguée de l’Arrondissement communal Niamey I et celle du district sanitaire et des responsables des centres ciblés ainsi que plusieurs relais communautaires et des jeunes leaders impliqués.

A travers ces activités, Convergence pour le Développement Durable (CODD-Niger) entend contribuer à l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des femmes du district sanitaire Niamey I et à l’atteinte significative de 25% de taux de prévalence contraceptive (TPC) d’ici 2026. Cela, en mettant en œuvre des approches innovantes en matière contraceptive tout en promouvant l’intégration des services et des thématiques pour une meilleure approche holistique.

Pour mener cette campagne de sensibilisation au Centre des jeunes (Samaria) Yantala couplée à une offre de soins en santé reproductive et planification familiale au Centre de santé intégré de Goudel Gorou, Convergence pour le Développement Durable ( CODD- Niger) a réussi à mobiliser les jeunes leaders de la commune I, ceux des fadas pour une journée de sensibilisation et d’échanges sur la consommation des drogues et substances psychotropes, l’hygiène menstruelle et corporelle ainsi que la santé reproductive. Les radios communautaires ont également été utilisées afin de susciter une forte demande et mobilisation au niveau de chaque site.

Au niveau du CSI rural Goudel Gorou, où s’est tenue l’offre de soins en santé reproductive et planification familiale du jeudi 25 au vendredi 26 Juillet 2024, une forte mobilisation des femmes a été constatée. Cette offre foraine a permis d’offrir des services aux femmes, aux jeunes filles/mères et aux hommes à travers des consultations gratuites en santé sexuelle et reproductive. Ces consultations ont notamment porté sur le dépistage du cancer du col, le dépistage IST/VIH/SIDA, une offre service de planification familiale et santé maternelle et la distribution des serviettes hygiéniques.

Mieux, les jeunes ont été sensibilisés sur les IST/VIH, les pratiques sexuelles à risque, sur la consommation des drogues, cigarettes et produits psychotropes, ainsi que sur l’hygiène corporelle et menstruelle. Ces jeunes et particulièrement des femmes ont été sensibilisés sur les infections vaginales et il a été mis à leur disposition les différentes méthodes contraceptives, avant que des femmes enceintes et des jeunes filles ne fassent des consultations. Les deux jours de l’offre ont été l’occasion pour faire le référencement des jeunes au niveau des centres de santé, de l’air de santé pour la prise en charge.

A l’issue de ces activités, ce sont des milliers des jeunes qui ont été touchés par les sensibilisations et environ plus de 2000 femmes et jeunes filles ont bénéficiées des connaissances sur les questions liées à la santé reproductive, la planification familiale et l’hygiène menstruelle. Par ailleurs c’est plus d’une centaine des femmes qui ont été consultées pour l’offre de la Planification familiale, dont des dizaines de femmes enceintes. Plusieurs jeunes ont été aussi référés au niveau des CSI de rattachement du district I. Pour le secrétaire exécutif de l’ONG CODD Niger « Cette offre de soins de qualité en matière de la santé reproductive et planification familiale va contribuer à protéger les adolescentes contre les infections vaginales, détecter et référer sur les IST/VIH et autres maladies sexuellement transmissibles. Il permettra aussi de rehausser leur niveau de connaissance sur la thématique et au-delà, contribuer à rehausser le taux de prévalence contraceptive au niveau du district. ». Aussi, a-t-il renchérit : « la journée de sensibilisation et le troisième jour a créé un cadre d’échange sur la santé reproductive et la santé des jeunes, surtout en ces temps où beaucoup s’adonnent à la consommation des produits psychotropes ».

Le Niger a une population majoritairement jeune. Le pays à l’image des autres pays du Partenariat de Ouagadougou est confronté aux mêmes défis. Selon l’étude ENAFEM 2021, le pays a un taux de prévalence contraceptive de 18%, un indice synthétique de fécondité de 6,2 enfants et une croissance démographique annuelle de 3,9%. Pour apporter une réponse, plusieurs efforts sont entrepris par l’Etat et ses partenaires tant nationaux qu’internationaux afin de contribuer aux objectifs pays et PO/FP2030. C’est dans ce sens que l’ONG CODD Niger avec l’appui de Marie Stopes Niger a initié cette campagne pour sensibiliser et offrir des soins de qualité en santé reproductive et planification familiale, tout en prenant en charge les femmes en âge de procréer. Ce qui concourent à l’atteinte de l’objectif fixé dans le cadre du partenariat de Ouagadougou.

Brah Souleymane

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Santé

Café Nutrition de la PNIN Niger : Les chaînes de valeur des fruits et légumes au centre des échanges !

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Le mardi 9 septembre 2025, l’hôtel Bravia de Niamey a servi de cadre à la tenue de la -deuxième session du Café Nutrition.  Organisé par la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN) autour du thème : « Comprendre les chaînes de valeur des fruits et légumes pour mieux nourrir les Nigériens », la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur par intérim de l’Institut national de la Statistique (INS), Alzouma Souleymane en présence de la Coordinatrice de la PNIN Madame Maimouna Ali Boulhassane.

Dans son discours à l’occasion, le Directeur Général par intérim de l’INS, Alzouma Souleymane a exprimé que cette deuxième session du Café nutrition plusieurs objectifs : « à travers cette rencontre l’INS et ses partenaires souhaitent trois choses. Premièrement, valoriser les données et les analyses disponibles sur les chaines de valeur des fruits et légumes. Deuxième chose, favoriser un dialogue inclusif entre chercheurs, décideurs, producteurs, transformateurs, société civile et médias et troisième chose stimuler un plaidoyer collectif pour promouvoir une alimentation saine, diversifiée et accessible à tous les nigériens ».

 C’est pourquoi, il a tenu à remercier et encourager l’équipe de la PNIN pour les efforts déployés : « Je voudrais saisir cette occasion pour saluer les efforts de la PNIN et de ses partenaires techniques et financiers ainsi que les chercheurs qui contribuent activement à la production, à l’analyse et à la diffusion de données nutritionnelles qui sont des éléments essentiels d’aide à la prise de décision dans le domaine de la nutrition ».

Fruits et légumes : un atout pour la nutrition et un potentiel économique énorme

Au cours de cette séance, trois présentations en lien avec l’importance des fruits et légumes dans l’alimentation des nigériens ont été développé. La première sur l’importance de la consommation des fruits et légumes sur la santé de la population a été animée par Professeure Sabo Haoua SEINI, Enseignante Chercheure à la Faculté des Sciences et Techniques de l’université Abdou Moumouni. L’accent a été mis sur l’importance des fruits et légumes pour la santé. Riches en vitamines et minéraux, ils contribuent à lutter contre la malnutrition et à prévenir certaines maladies.

La deuxième session a porté sur : « Produire, conserver, transformer et distribuer les fruits et légumes au Niger : défis, contraintes d’accessibilité et plaidoyer ». Animée par le Secrétaire Exécutif du Réseau des Chambres des Agriculteurs (RECA), les participants ont été édifié sur les défis liés à la production, la transformation, la conservation et la commercialisation de ces produits. Les échanges ont permis d’explorer les opportunités pour renforcer la chaîne de valeur afin d’améliorer l’accès et la consommation et surtout le rôle des acteurs locaux et des politiques publiques dans la promotion de filières durables. De la production à la transformation, en passant par la commercialisation, chaque maillon de la filière joue un rôle clé dans le développement économique et social.

Enfin la troisième session a mis en lumière « État des lieux des chaines de valeur des fruits et légumes au Niger selon le rapport de la PNIN ». Dans son exposé, Almoustapha Yatta, Analyste principal de la PNIN a indiqué la nécessité de comprendre les chaînes de valeur pour lutter contre la malnutrition. L’étude soutient que la valorisation des productions locales peut réduire les importations et soutenir l’économie nationale.

Dans son mot de clôture, la Coordinatrice de la PNIN, Madame Maimouna Ali Boulhassane s’est réjouie de discussions enrichissantes tenues « tout au long de cette journée, nous avons bénéficié des débats riches, des présentations de qualité et des contributions pertinentes qui ont permis de mettre en lumière les multiples enjeux liés à la production, à la transformation, à la conservation et à la distribution des fruits et légumes au Niger. Les échanges ont clairement montré que les fruits et légumes sont essentiels pour la santé et la prévention de nombreuses maladies. Seulement les défis persistent au niveau de la production, de la transformation et de la conservation de ces produits. Il est indispensable de renforcer la sensibilisation et le plaidoyer afin d’encourager une consommation plus élevée au sein de nos populations ».

Rappelons que le Café Nutrition de la PNIN est un cadre d’échanges actif et interactif où l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le domaine de la nutrition discutent d’une thématique. Il vise à partager les données probantes produites par la PNIN, accentuer la sensibilisation et le renforcement des capacités et surtout mener le plaidoyer. 

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Santé

Lutte contre la malnutrition au Niger : La société civile élabore un guide collectif de plaidoyer

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Du 7 au 8 août 2025, se sont tenus dans la salle de réunion de la Direction de la Nutrition, les travaux de l’atelier de la formation action destinée aux acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine de la nutrition. Organisé par le Collectif Tous Unis en faveur de la Nutrition (TUN) en partenariat avec la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN), l’atelier vise à former ces acteurs de la société civile sur les produits et analyses de la PNIN, d’élaborer un guide collectif de plaidoyer et à la fin de rendre publique une déclaration officielle dénommée « La Voix de la Nutrition ».  La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de la Nutrition, Dr Aboubacar Mahamadou en présence de la Coordinatrice de la PNIN, Madame Ousmane Maimouna Boulkassoum et du Président du Collectif TUN, Dr Laminou Kollé.

Dans son allocution, la Coordinatrice de la PNIN, Madame Ousmane Maimouna Boulkassoum a expliqué que cette formation Action s’inscrit dans la volonté de son institution de renforcer la synergie entre les producteurs de données et les forces citoyennes qui portent les causes de la nutrition sur le terrain. « Elle traduit notre conviction que les réseaux du Mouvement SUN, le collectif TUN et l’ensemble des organisations de la société jouent un rôle déterminant dans la sensibilisation, la mobilisation et le plaidoyer en faveur de la nutrition ». Elle a ajouté que « c’est une opportunité de rehausser vos compétences en plaidoyer et communication nutritionnelle, approfondir la compréhension des enjeux liés à la malnutrition et aux données probantes et surtout, construire ensemble un outil de mobilisation durable ».

En prononçant le discours d’ouverture, le Directeur de la Nutrition, Dr Aboubacar Mahamadou est revenu sur l’état nutritionnel des groupes vulnérables dont les enfants est restée critique tout au long de ces dernières décennies, avec des prévalences de la malnutrition chronique ou retard de croissance chez les enfants de 6 à 59 mois atteignant 47% en 2022. C’est pourquoi, a-t-il indiqué : « La sécurité nutritionnelle constitue une thématique clé au cœur des enjeux politiques, économiques et sociaux pour son développement durable. C’est pourquoi, le Gouvernement et le CNSP, à travers le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique en font une de leurs préoccupations majeures, traduite dans l’axe 3 du programme de résilience pour la sauvegarde de la patrie ».

Pour apporter les réponses à ces défis majeurs de la lutte contre la faim et la malnutrition des enfants, cinq actions sont préconisées dans le Programme de résilience pour la Sauvegarde de la Patrie a indiqué le Directeur de la nutrition. Il s’agit de la promotion d’un système agricole adapté aux impératifs d’une bonne nutrition, l’amélioration du niveau de financement domestique de la prise en charge de la nutrition, l’amélioration de la communication pour une appropriationes connaissances sur les déterminants de la nutrition, le renforcement de la résilience face aux chocs et crises alimentaires à travers des filets sociaux adaptatifs et la mise à échelle des unités de production des farines enrichies et autres aliments locaux à fort potentiel nutritif.

Durant deux jours, les experts ont outillés les participants sur des thèmes commele plaidoyer notamment les concepts de base, les outils et techniques. Ils sont profité pour co construire un guide collectif et rédiger une déclaration dite « La Voix de la Nutrition ».

A la fin des travaux, la coordinatrice de la PNIN s’est réjouie du bon déroulement de cette formation surtout la participation active, l’engagement et la collaboration des participants. Elle a réaffirmé son appel pour que la voix de la nutrition résonne fort, partout où elle est nécessaire.

En clôturant les travaux, le Directeur de la Nutrition a salué la détermination des acteurs de la société civile d’aider le Gouvernement à inverser les tendances et tendre vers l’atteinte des ODD à l’horizon 2030.

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