Société
Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2024 : Corruption et crise climatique
L’IPC classe 180 pays et territoires en fonction des niveaux de corruption dans le secteur public perçus par les experts et les hommes d’affaires. Il s’appuie sur 13 sources de données indépendantes et utilise une échelle de zéro à 100, où zéro est très corrompu et 100 est très propre.

L’indice met en évidence le contraste frappant entre les pays dotés d’institutions fortes et indépendantes et d’élections libres et équitables, et ceux dotés de régimes autoritaires répressifs. Les démocraties complètes ont une moyenne de l’IPC de 73, tandis que les démocraties imparfaites en moyenne 47 et les régimes non démocratiques seulement 33. Cela met en évidence que, bien que certains pays non démocratiques puissent être perçus comme gérant certaines formes de corruption, le tableau d’ensemble montre que la démocratie et des institutions fortes sont essentielles pour lutter pleinement et efficacement contre la corruption.
L’IPC de cette année met en évidence le lien entre la lutte contre la corruption et la lutte contre les changements climatiques. Cela est dû au fait que le mouvement Transparency International se bat pour que les financements en faveur du climat ne soient pas perdus à cause de la corruption.
Meilleures performances en cette matière
Pour la septième année consécutive, le Danemark est en tête du classement, avec un score de 90. La Finlande et Singapour occupent les deuxièmes et troisièmes places, avec des scores de 88 et 84, respectivement. Avec un score de 83 points, la Nouvelle-Zélande est en dehors des trois premières places pour la première fois depuis 2012, mais reste dans le top 10, avec le Luxembourg (score IPC : 81), la Norvège (81), la Suisse (81), la Suède (80), les Pays-Bas (78), l’Australie (77), l’Islande (77) et l’Irlande (77).
En Afrique subsaharienne
L’Afrique subsaharienne détient le score le plus bas. De fortes pressions – du changement climatique aux conflits – entravent souvent les progrès dans cette région. Néanmoins, il y a de l’espoir, car plusieurs pays montrent la voie à suivre avec des améliorations considérables.
Alors que les eaux de crue dévastent les paysages et les communautés à travers l’Afrique, du Sénégal (45) à la Tanzanie (41), l’impact du changement climatique sur le continent est indéniable. On estime que pour deux degrés Celsius de réchauffement, l’Afrique perd environ 5 % de son PIB. En réponse, les pays africains ont besoin d’un financement estimé à 2,8 billions de dollars pour mettre en œuvre leurs « contributions déterminées au niveau national » dans le cadre de l’ONU pour lutter contre le changement climatique. Pourtant, à l’heure actuelle, ces financements sont loin d’être suffisants – et ceux qui sont fournis sont considérablement sapés par la corruption
Les pays les plus performants de la région sont les Seychelles (IPC : 72), le Cap-Vert (62), le Botswana (57) et le Rwanda (57). Les pays ayant obtenu les scores les plus bas sur l’IPC de cette année ont encore baissé : Guinée équatoriale (13), Érythrée (13), Somalie (9) et Soudan du Sud (8).
Au Niger
Alors que le Niger subit de plein fouet les effets dévastateurs du changement climatique, l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption (ANLC-TI Niger), section nationale de Transparency International, alerte sur l’urgence de combattre la corruption pour garantir l’efficacité des actions climatiques.
Un score IPC alarmant dans un contexte climatique critique
Avec un score de 34 sur 100 à l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2024, le Niger se classe au 107 rang mondial, soulignant les lacunes persistantes en matière de gouvernance. Ce résultat souligne la fragilité des efforts nationaux pour répondre aux défis climatiques, alors que le pays fait face à des sécheresses et des inondations récurrentes, à la désertification et à l’insécurité alimentaire. Malgré les efforts colossaux déployés par l’État et les ONG, la corruption entrave la gestion transparente des investissements verts et des financements climatiques internationaux.
L’Agence Nationale de la Grande Muraille Verte : un pilier à soutenir
L’ANLC-TI Niger salue la création de l’Agence Nationale de la Grande Muraille Verte, cruciale pour la mise en œuvre effective de l’initiative Grande Muraille Verte au Niger. Cependant, l’association déplore l’insuffisance de synergie entre les parties prenantes et des ressources pour optimiser son action. Sans mécanismes de contrôle renforcés et une coordination efficace, les fonds alloués risquent de ne pas atteindre leurs objectifs. De plus, cette agence doit avoir un statut d’autorité administrative indépendante.
Les Observatoires Communaux du Climat : une innovation citoyenne
Pour pallier ces lacunes, l’ANLC-TI Niger a mis en place des Observatoires Communaux du Climat dans plusieurs communes des régions de Maradi, Tahoua et Tillabéri. Ces structures permettent une surveillance citoyenne des projets climatiques, favorisant la redevabilité et l’implication des communautés locales afin de garantir une bonne gouvernance climatique. La corruption ne doit pas hypothéquer l’avenir de nos populations. Ces observatoires sont un outil clé pour garantir que chaque franc investi serve à protéger notre environnement.
Un appel à l’action : transparence et financements responsables
À l’approche du sommet du G20 en 2025, où l’Afrique du Sud portera la voix du continent, l’ANLC-TI Niger exhorte les autorités nigériennes et la communauté internationale à :
1. Renforcer les systèmes anti-corruption dans la gestion des fonds climatiques.
2. Soutenir financièrement et techniquement les actions de lutte contre la corruption et le changement climatique.
3. Étendre les Observatoires Communaux à l’ensemble du territoire pour une surveillance inclusive.
La lutte contre la corruption n’est pas un choix, mais une nécessité vitale pour survivre à la crise climatique. L’ANLC-TI Niger réaffirme son engagement à travailler avec toutes les parties prenantes pour construire un avenir prenant effectivement les valeurs de transparence et justice climatique.
Fait à Niamey, le 11 février 2025
Pour le CEN/ANLC/TI-Niger
Le Président
Maman WADA
Société
Meilleurs acteurs du développement : Catégorie Ministres : Le Colonel Mahaman Elhadj Ousmane récompensé !
C’est devenu une constante, presque une tradition établie, à chaque palmarès, classement ou bilan annuel, le nom du colonel Mahaman Elhadj Ousmane s’affiche, des fois plébiscitées, des fois promues, la plupart des temps cité.

Observateurs, laboratoires d’analyses, cercles de réflexions, comités techniques, tous sont unanimes à reconnaître l’engagement d’homme, la ténacité d’un leader et le charisme d’un responsable toujours sur le chantier du développement. C’est à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan dit-on et le colonel Mahaman Elhadj Ousmane ne fait pas exception à la règle.
Loin des salons douillets, l’homme est constamment sur le terrain. Comme un explorateur, il a sillonné tous les coins et recoins du Niger, échangé avec toutes les couches socioprofessionnelles surtout agro-pastorales, présenté des communications à tous les foras et défendu des dossiers clés avec des partenaires stratégiques (à la clé la note de satisfaction des Nations Unies).
Parmi les actions marquantes conduites sous son mandat figurent :
– La relance du programme national d’irrigation pour mieux exploiter le potentiel hydro-agricole du pays ;
– Le soutien accru aux organisations paysannes et pastorales à travers surtout l’encadrement technique ;
– La promotion de l’agro-industrie locale, afin de valoriser la production nationale et créer des emplois pour les jeunes ;
– Et la mise en place de stratégies d’adaptation au changement climatique, particulièrement dans les zones sahéliennes.
Ces initiatives traduisent la volonté du Ministre de positionner le Niger sur la voie de la souveraineté alimentaire et du développement durable, en cohérence avec la vision du CNSP pour un État fort, productif et résilient.
Il n’y a donc rien de surprenant qu’il reçoive cette énième distinction lors de la soirée de gala des meilleurs acteurs du développement au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey ce vendredi 10 octobre 2025.
SOB
Société
Le DG de l’ONAHA Lieutenant-Colonel Elhadj Bilaly Gambobo distingué meilleur acteur du développement national : Un Leadership visionnaire récompensé !
Ce vendredi 10 octobre 2025, s’est tenue au Centre International de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey, la cérémonie du Grand Gala des Meilleurs Acteurs de Développement au Niger, édition 2025. Cette cérémonie restera gravée dans la mémoire collective du personnel de l’Office national des aménagements Hydro-Agricole. En effet, elle consacre la reconnaissance et le mérite du travail du Directeur Général, Elhadj Bilaly Gambobo.

Il a reçu des mains du Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, le trophée du meilleur acteur du développement de notre pays et une attestation de reconnaissance. Cet honneur est un témoignage de son engagement inébranlable et de ses réalisations exceptionnelles depuis sa nomination à la tête de cette institution stratégique.
Depuis son arrivée à l’ONAHA, il n’a ménagé aucun effort pour mettre en œuvre le cahier de charges à lui confier par les plus hautes autorités du Niger au premier rang desquels le Président de la République, le Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane TIANI.
Le Lieutenant-Colonel Elhadj Bilaly Gambobo s’est investi pour faire du programme de Grande irrigation une réalité. Ce programme phare qui vise à assurer la souveraineté alimentaire de notre pays est effectif dans toutes les régions.
En remettant le trophée et l’attestation de reconnaissance, les organisateurs ont souligné l’impact positif et durable de ses actions tant au niveau du management que les actions terrains.
En recevant cette distinction, il a réaffirmé son engagement à poursuivre le travail pour atteindre les objectifs fixés par le Président de la République.
Notons qu’au cours de cette cérémonie, plusieurs membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du Gouvernement ont été nominés et distingués pour leur engagement dans le développement national.
Souleymane BRAH
-
Education4 mois agoBEPC Session 2025 : 123 801 candidats affrontent les épreuves
-
Finance4 mois ago32emeAssemblée Annuelle d’Afreximbank : Mahamadou Issoufou plaide pour la réforme de l’architecture financière internationale
-
Société4 mois agoPaix, cohésion sociale et coexistence pacifique au Niger : Le Ministre d’Etat Mohamed Toumba lance la caravane nationale de sensibilisation à Zinder
-
Société4 mois agoQualité des services des télécoms au Niger : L’ARCEP met les opérateurs devant leurs responsabilités
