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Société

13eme édition des journées des rizicultures du Niger : Le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage lance la vente patriotique et promotionnelle du riz national

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Ce jeudi 4 janvier 2024, le Palais du 29 juillet a servi de cadre au lancement des activités de la 13eme édition des journées des rizicultures du Niger. Organisée par la fédération des Unions de Coopératives de Producteurs de Riz (FUCOPRI), la présente édition placée sous le thème : « Manifestation de la Solidarité des riziculteurs à l’endroit des consommateurs dans un contexte de crise », a été l’occasion pour le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage Mahamane Elh Ousmane de réaffirmer l’engagement des autorités du Conseil National pour la Sauvegardé de la Patrie (CNSP) d’accompagner les riziculteurs dans leurs activités afin de surmonter les obstacles qui se dressent sur le chemin de l’autosuffisance en riz surtout dans cette situation des sanctions imposées à notre pays par les organisations régionales et internationales.

Dans son mot à l’occasion, le secrétaire général de la FUCOPRI, Elh Mahamadou Hassane a annoncé que : « le secteur rural occupe une place primordiale dans l’économie nationale et le riz étant la troisième céréale cultivée au Niger de par sa superficie et sa production, il constitue un élément important de lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté. De par ses objectifs, ces journées sont l’occasion d’une vente patriotique de riz à l’endroit des populations de la ville de Niamey et ses environs ».

Intervenant pour sa part, Guimbe Koché Ragiou, Secrétaire Général Adjoint du Gouvernorat de Niamey représentant le Gouverneur a indiqué que ces journées représentent une opportunité précieuse pour échanger des idées, partager des expériences et élaborer des solutions novatrices qui contribueront à renforcer notre sécurité alimentaire. Dans cette optique, a-t-il insisté : « les autorités régionales de Niamey s’engagent à soutenir toutes les initiatives visant à améliorer les conditions de vie des riziculteurs de notre région. Cela inclut le renforcement des infrastructures agricoles, l’accès aux ressources nécessaires et la promotion de bonnes pratiques agricoles ».

En prononçant le discours du lancement, le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage Mahamane Elh Ousmanea déclaré que : « ces journées des rizicultures annuellement organisées, revêtent une importance particulière pour notre pays, car cette 13eme édition se déroule dans une période particulièrement difficile, dans un contexte socio-économique jalonné de sanctions économiques et financières et d’autres restrictions imposées à notre pays par les organisations internationales et régionales depuis les évènements du 26 juillet 2023 et la prise du pouvoir par le CNSP ». En plus de ces effets, a ajouté le Ministre  « à la fin de la campagne agricole 2023, sur les 13 468 villages agricoles, 5343 sont déficitaires soit 39% avec une population de 7 133 606 habitants en raison des sècheresses, des attaques parasitaires et des inondations. Face à ces défis, notre pays doit déployer plus que jamais de solutions à travers l’amélioration de la production et de la productivité en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire et d’améliorer les conditions de vie de nos populations ». C’est pourquoi, a t- il conclut les autorités ont pris des mesures pour atténuer l’importation du riz: « Le prix du riz fluctue en dents de scies, elle était de 86.000 tonnes en 2008 contre 141.877 tonnes en 2022 pour des besoins de l’ordre de 533.560 tonnes.  Pour ce qui est des importations du riz, elle était de 165.000 tonnes en 2010 et 526.000 tonnes en 2018 soit plus de 165 milliards de FCFA, si des dispositions urgentes et rigoureuses ne sont pas prises pour y remédier, les importations du riz atteindront plus de 700.000 tonnes en 2026. Conformément aux orientations et priorités fixées par le CNSP, le Ministre de l’Agriculture et de l’élevage, dans le cadre de sa contribution au programme de résilience pour la sauvegarde de la Patrie d’élaborer plusieurs programmes pour contribuer à l’atteinte de la souveraineté nationale ».

Notons que ces activités dureront deux jours et seront l’occasion pour les producteurs de la FUCOPRI de vendre le riz à l’occasion de la promotion patriotique et promotionnelle.

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Société

Situation des femmes et des filles au Sahel : La Ministre de la Population, de l’Action sociale et de la Solidarité nationale parraine la présentation du rapport « Ecoutez les Voix du Sahel » !

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Ce samedi 10 mai 2025, s’est tenue à l’hôtel Bravia de Niamey, la table ronde de restitution du rapport « Ecoutez les Voix du Sahel ». Organisé par le réseau les Elles du Sahel, l’activité a été présidée par Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni, ministre de la Population, de l’Action Sociale et de la Solidarité nationale. Dans le contexte actuel du Sahel marqué par des crises multiples et multiformes, ce rapport s’inscrit dans la continuité et la mise en œuvre de l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité propose des solutions concrètes pour renforcer les investissements dans les secteurs clés de l’éducation, de la santé, de la paix, et de la justice de genre.

Pour la représentante du Réseau les Elles du Sahel au Niger, Madame Nafissatou Idée, le rapport « Écoutez les Voix du Sahel » est l’aboutissement d’un processus participatif, ancré et courageux d’une série de dialogues mené en 2024 dans six pays du Sahel et en Belgique. Ces dialogues ont rassemblé plus de 180 femmes issues de 150 organisations. « C’est une boussole stratégique pour des réponses plus justes, plus efficaces, plus proches du terrain. Il propose des recommandations, mais aussi une feuille de route concrète, dans un contexte marqué par une insécurité persistante, un recul inquiétant des financements en faveur du genre, et un rétrécissement de l’espace civique pour les organisations de femmes ». Mieux, a-t-elle précisée « Nous ne sommes pas là pour dénoncer seulement, mais pour proposer, fédérer et mobiliser. Ce que nous disons ici, c’est que chaque recul de financement ou de priorité en matière de genre met en péril des décennies d’efforts, de résilience et d’espoir. Ce que nous affirmons, c’est que les femmes sahéliennes détiennent les solutions mais elles manquent de reconnaissance, de moyens, et d’espace ».

Présent à cette table ronde en tant partenaire, Olai Voinonmaa, ambassadeur par intérim de la délégation de l’Union Européenne au Niger a expliqué que son institution fait de la question de genre une priorité « cette activité intervient à quelques jours de la journée nationale de la femme nigérienne. Également, l’année 2025 marque la célébration de 30 années de réalisations de la déclaration et du programme d’action de Pékin, un plan visionnaire adopté en 1995 par 189 Etats pour assurer l’égalité des droits de toutes les femmes et de toutes les filles ». Dans cette optique, Olai Voinonmaa a solennellement pris l’engagement devant la ministre de la Population d’accompagner la mise en œuvre de toutes ces recommandations.

En prononçant le discours d’ouverture de cette table ronde, la ministre de la Population, de l’Action Sociale et Solidarité Nationale, Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni s’est d’abord réjoui de cette table ronde qui est une opportunité historique d’amplifier les voix des femmes du Sahel, d’engager un dialogue franc et stratégique avec tous les acteurs concernés, et surtout de coconstruire une feuille de route qui servira de boussole pour nos interventions futures. « La démarche portée par Les Elles du Sahel s’inscrit parfaitement dans les priorités stratégiques du Gouvernement du Niger, en particulier en matière de promotion des droits des femmes, de protection de l’enfance, et de renforcement de la résilience communautaire. Dans un contexte sahélien marqué par des crises sécuritaires, économiques, sociales et climatiques, les femmes et les filles demeurent parmi les plus vulnérables, mais aussi parmi les plus résilientes et innovantes ». Aussi a-t-elle renchéri « Ce rapport, fruit de consultations riches et inclusives dans plusieurs pays de la région, arrive à un moment crucial. Il témoigne non seulement des souffrances, mais surtout des aspirations et des solutions proposées par les femmes sahéliennes. Il est à la fois un cri d’alerte et un appel à l’action : pour des investissements ciblés, intelligents et transformateurs, notamment dans l’éducation, la santé, la justice de genre, et la paix durable ».

A l’issue des travaux, cette table ronde a permis de présenter les recommandations des femmes sahéliennes à ceux et celles qui décident, d’identifier ensemble des actions prioritaires et des solutions aux défis de financement et aussi de construire un engagement collectif durable, où chaque acteur ici présent pourra choisir d’agir, de soutenir ou de suivre des dynamiques locales.

Les principales recommandations sont : Priorisons l’autonomisation des femmes et des filles pour assurer la stabilité et la résilience durable du Sahel, un rôle particulier pour l’Alliance Sahel ; Restons engagés au Sahel en tant que région, même si cela implique de trouver de nouvelles méthodes de travail et de nouveaux partenaires ; Intégrons des véritables mécanismes d’engagement des organisations de la société civile dans les structures de fonctionnement et de coordination des bailleurs ; Plaçons les communautés au cœur des décisions pour une véritable localisation au Sahel ;Assurons un soutien accru aux OSC en priorisant les organisations dirigées par les femmes et appuyer leur fédération ; Renforçons l’engagement communautaire et la redevabilité dans les programmes d’aide humanitaire ;Adoptons une approche intégrée de l’égalité dans les actions d’adaptation  au changement climatique ; Assurons un leadership participatif des femmes et des filles du Sahel dans la quête de la paix avec une implication accrue dans la prévention, la gestion et la médiation des conflits ; Promouvons l’utilisation des preuves, de l’information et de la transparence pour renforcer la redevabilité et l’efficacité de l’aide.

Rappelons que les Elles du Sahel est un réseau apolitique et transnational de femmes engagées provenant du Sahel, de l’Union européenne et des États-Unis. Elles se sont mises ensemble pour faire entendre les voix des femmes et des filles du Sahel dans les espaces de décisions qui les concernent, afin d’influencer les politiques, les financements et les priorités en matière de paix, de développement, d’égalité de genre et de droits humains.

Souleymane Brah

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Lancement officiel à Tahoua du Projet d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement et de gestion intégrée des ressources en eau

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Le Gouverneur de la Région de Tahoua Colonel-Major Oumarou Tawayé a procédé, ce mardi 6 mai 2025 dans la salle réunion du gouvernorat, au lancement officiel du Projet d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement et de gestion intégrée des ressources en eau dénommé RUTSATA Ruwa da tsapta dans la région de Tahoua.

Financé par le Royaume des Pays-Bas à hauteur de deux milliards de francs CFA pour l’année 2025, le projet Rutsata vise à contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de la population cible de façon durable et équitable à travers l’accès à des services d’eau potable et d’assainissement gérés en toute sécurité, de meilleures pratiques d’hygiène et en garantissant à l’ensemble des usagers un meilleur accès à la ressource eau pour réduire leurs vulnérabilités face aux chocs économiques et contextuels.

Ce projet sera mis en œuvre par l’ONG Internationale Helvetas dans cinq  départements de la région de Tahoua que sont Abalak, Keita, Bouza, Madaoua et Malbaza, lesquels regroupent 24 communes retenues.

Plusieurs investissements sont programmés par le projet dont la réalisation de trois AEP multi-villages et une station de pompage pastorale qui assureront la desserte en eau potable d’environ 28000 personnes, la réalisation des latrines adaptées à l’hygiène menstruelle dans 25 écoles pour 5000 élèves et le personnel enseignant ou encore la réalisation des  blocs de latrines dans 6 centres de santé pour 3600 patients.

En lançant ce projet, le Gouverneur de Tahoua a tout d’abord rappelé son importance pour la région de Tahoua en ce sens qu’il constitue une source de solution à l’épineux problème d’approvisionnement en eau potable de la population de la Région.

Il a également rappelé que les questions de l’eau et de l’assainissement occupent une bonne place dans les priorités de l’Etat qui s’est engagé à fournir d’importants efforts en relation avec ses partenaires au développement pour la mise en œuvre du Programme Sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement (PROSEHA) pour la période 2016-2030.

Le Gouverneur Tawayé a ensuite précisé que la mise en œuvre de ce projet se fera conformément à la Maitrise d’Ouvrage par les Collectivités Territoriales (MOCT) dont l’approche consiste à responsabiliser les autorités communales et à s’aligner sur les procédures nationales. Vu l’ampleur des travaux à réaliser, il a exhorté l’ensemble des acteurs à s’approprier toutes les activités pour atteindre les objectifs assignés au profit des communautés.

Pour sa part, le Représentant pays de Helvetas M. Lawaly Yahouza a saisi cette occasion pour présenter l’ONG Internationale Helvatas qui est une ONG suisse représentée dans plus d’une vingtaine de pays dans le monde. En Afrique de l’Ouest, Helvetas est présente dans les trois pays de l’AES (Niger, Mali et Burkina Faso) et au Benin.

Selon lui, depuis 2012, Helvetas met en œuvre plusieurs projets de la coopération suisse dont, entre autres, PHRASEA, SPP, ATPC, GHM, GIRE, PAPI. Il a expliqué que Helvetas a été choisie de par son professionnalisme et parce qu’elle a réussi le pari de la mise en œuvre du PHRASEA sous l’approche MOCT. « C’est exactement ce que nous comptons répliquer ici à Tahoua avec le soutien de l’ensemble des acteurs de Rutsata, notamment le MEHA, les autorités régionales, départementales et communales, les services techniques régionaux et départementaux et les acteurs de la société civile du secteur WASH », a-t-il rassuré.

Quant à la Représentante de l’Ambassade des Pays-Bas au Niger Charlotte Verburg, elle a salué l’excellente relation de bonne coopération entre son pays et le Niger. Elle a remercié les autorités régionales pour l’accueil qui lui a été réservé.

Madame Charlotte a également rappelé plusieurs projets financés par son pays pour l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement qui restent faibles dans les zones rurales. Elle a enfin remercié les autorités régionales et les services techniques pour leur disponibilité et leur accompagnement dans le cadre de la mise en œuvre du projet avant de souhaiter plein succès au projet Rutsata.

Source ANP

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