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32emeAssemblée Annuelle d’Afreximbank : Mahamadou Issoufou plaide pour la réforme de l’architecture financière internationale

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Présent à Abuja, la capitale fédérale du Nigéria dans le cadre des assisses de la 32eme assemblée annuelle de la Banque africaine import- export Afreximbank , le champion de l’Union Africaine pour la Zone de libre échange continentale africain (ZLECAF), Mahamadou Issoufou, ancien président de la République du Niger ( 2011-2021) a co- animé avec ses collègues anciens chefs d’État africains et caribéens un débat sur le thème : «  renforcer la pertinence politique des institutions financières multilatérales africaines dans un monde polarisé : Perspectives d’anciens dirigeants d’Afrique et des Caraïbes ».

Au cours de ce débat qui a regroupé ces leaders sollicités pour partager leurs expériences mais aussi et surtout conseiller sur les enjeux de la souveraineté économique du continent africain, parmi lesquels l’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, Nana Akufo-Addo du Ghana, Macky Sall du Sénégal, Honorable P. J. Patterson du Jamaïque et l’ancien Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn entre autres, l’ancien président Mahamadou Issoufou a rappelé l’agenda 2063 de l’Union Africaine. « Cet agenda ne peut être mis en œuvre de manière efficace que si nos accélèrerons l’intégration au niveau du continent. Que si nous mettons en œuvre un certain nombre de projets phares dont la ZLECA ».

Pour ce faire, il a indiqué que : « la ZLECAF ne doit pas être perçue comme un projet isolé, c’est un projet qu’il faut mettre en œuvre en rapport avec les autres projets phares comme le plan de développement des infrastructures en Afrique et celui du développement agricole ».

Cependant, partant de son expérience où pour mettre en œuvre son programme à la tête du Niger, 44 milliards de dollars ont été mobilisés dont 22 milliards à partir des ressources internes et 22 milliards à partir des ressources externes,le champion de l’Union Africaine estime que pour garantir un équilibre financier et se développer, l’Afrique doit résoudre deux obstacles.

« Le premier obstacle, c’est celui de l’échange inégale. L’Afrique a des matières premières, elle est exportatrice de ces matières premières mais importatrice des produits finis. A travers cet échange l’Afrique s’appauvrit (…) en 2017, les pays pauvres ont perdu 2200 milliards de dollars à travers l’échange inégale. Le second obstacle est que l’architecture financière internationale est inéquitable parce que les pays pauvres ont difficilement accès aux ressources du marché international. Ils y ont accès à des coûts très élevés et les écarts du taux d’intérêt entre les pays du Sud et du Nord sont très élevés. Nous avons à plusieurs reprises fait le plaidoyer pour la réforme de l’architecture financière internationale ».

Les travaux de la 32eme assemblée annuelle de la banque africaine import- export Afreximbank se poursuivent autour du thème central « Bâtir l’avenir sur des décennies de résilience ».

S’agissant du projet de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), il est entré en vigueur le 1er janvier 2021 et signé par 54 pays, mais ratifié par 44.

Souleymane Brah depuis Abuja

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32eme Assemblée Annuelle Afreximbank : Le Prof Oramah reçoit la prestigieuse distinction nationale du Nigéria

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En marge de la clôture des assisses de la 32eme assemblée nationale de la banque africaine import-export Afreximbank, le président nigérian Ahmed Bolla Tinubu a décerné le 27 juin 2025, la prestigieuse distinction nationale du Grand Commandeur de l’Ordre du Nigeria (GCON), au président sortant de la Banque, le professeur Benedict Oramah. Cet éclat est le fruit d’un travail remarquable déployé pour la transformation d’Afreximbank en faveur du développement de l’Afrique.

Dans son discours à l’occasion, le président Tinubu a désigné le parcours de 32 ans d’Afreximbank comme l’incarnation de la détermination de l’Afrique saluant la décennie de leadership transformateur du professeur Oramah qui a élevé l’institution au rang de première institution de financement du commerce en Afrique.

Sous la direction du professeur Oramah, les actifs d’Afreximbank sont passés de 5 milliards de dollars à plus de 37 milliards de dollars, mobilisant 250 milliards de dollars pour le commerce et le développement, dont 50 milliards au cours de la seule dernière décennie. Le président Tinubu a souligné que ces capitaux représentaient bien plus que de simples transactions financières. Il s’agissait également d’un investissement stratégique pour la souveraineté de l’Afrique, le Nigéria ayant reçu 52 milliards de dollars d’aide essentielle pour des projets dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture, de la santé et de l’industrie.

Il n’a pas manqué de souligner les multiples réalisations notamment l’expansion de la raffinerie Dangote réduisant la dépendance de l’Afrique aux importations de carburant, le Centre médical africain d’excellence de 500 lits à Abuja freinant le tourisme médical et le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) révolutionnaire, permettant le commerce transfrontalier en monnaies locales. « Adoptez le PAPSS ».

C’est en reconnaissance de ces actions que le président Tinubu a élevé le professeur Oramah au titre de Grand Commandeur de l’Ordre du Nigeria (GCON), le qualifiant d’architecte de la résilience africaine. « Votre leadership a fait d’Afreximbank notre bouclier de confiance contre les chocs économiques », a-t-il déclaré, citant l’héritage du professeur Oramah : pionnier de la souveraineté des soins de santé, financement de 65 % des infrastructures solaires du Nigéria et institutionnalisation de l’autonomie. Cette distinction rare et prestigieuse a récompensé les dix années de travail du professeur Oramah pour avoir fait de la banque un « bâtisseur de la croissance de l’Afrique ».

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Rapport d’Afreximbank 2025 : Un remarquable bond du commerce africain

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Le mercredi 25 juin 2025, en marge des assisses annuelles de la banque africaine import- export Afreximbank, l’institution a lancé à Abuja son rapport 2025 sur le commerce africain. Dénommé : « Le commerce africain dans une architecture financière mondiale en mutation », le document explore les performances du commerce africain dans un environnement mondial difficile, les nouvelles barrières commerciales et les défis qui s’imposent. Mieux, le rapport recommande l’accélération de la ZLECAF et l’utilisation croissante du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS).

En développant les contenus de ce rapport, Dr. Yemi Kale, économiste en chef du Groupe Afreximbank et directeur général de la recherche a précisé que : « Malgré les vents contraires mondiaux, le commerce de l’Afrique a fortement rebondi en 2024, le commerce entre les pays africains augmentant de 12,4% pour atteindre 220,3 milliards de dollars US, après une contraction de 5,9% en 2023. Cela montre les avantages tangibles de la mise en œuvre de l’AFCFTA, même si le continent est confronté à la hausse de l’inflation, aux risques liés à la dette souveraine et à un déficit persistant en matière de financement du commerce. »

Également, le commerce total de marchandises de l’Afrique s’est redressé, faisant un bond de 13,9 % en 2024, pour atteindre 1 500 milliards de dollars, après une contraction de 5,4 % en 2023.

Pourtant, l’Afrique ne représente toujours que 3,3 % des exportations mondiales. Pour ce faire, Afreximbank estime que le continent a besoin d’un meilleur accès au financement du commerce pour combler le déficit estimé à environ 100 milliards de dollars.

En conséquence, le rapport souligne l’importance de faire progresser la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), qui est en train de devenir une base pour la résilience du commerce à travers la région. Il souligne également l’utilisation croissante du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), qui contribue à réduire la dépendance à l’égard des devises étrangères et à rendre le commerce transfrontalier plus efficace.

L’importance croissante de l’Alliance des institutions financières multilatérales africaines (AAMFI) a été aussi soulignée. Elle augmente en effet, le financement du développement et aide à reconstruire un écosystème financier qui fonctionne mieux pour les Africains. En 2024, Afreximbank a déboursé à elle seule plus de 17,5 milliards de dollars pour le financement du commerce. Elle prévoit de porter ce montant à 40 milliards de dollars d’ici 2026.

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