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Politique

75eme anniversaire de la déclaration Universelle des Droits de l’Homme : l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption, section de Transparency International (CEN/ANLC-TI-Niger) dresse la situation des droits humains au Niger

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Adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948 à Paris en France, la déclaration Universelle des Droits de l’Homme est l’instrument mondial en matière de liberté et d’égalité mais aussi et surtout de protection des droits de chaque personne partout dans le monde. A l’occasion de la célébration du 75eme anniversaire de la DUDH, le Conseil Exécutif National de l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption, section de Transparency International (CEN/ANLC-TI-Niger) a à travers une déclaration dressé la situation des droits humains au Niger. Axée sur trois axes à savoir les droits civils et politiques, les droits économiques sociaux et culturels et sur la question spécifiquement sécuritaire, Transparency Niger demande aux autorités de se conformer aux engagements de l’Etat du Niger en respectant les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains auxquels le Niger est Partie.

S’agissant du respect des droits civils et politiques, l’ANLC- TI- Niger a constaté que : « Depuis le 26 juillet 2023, tout observateur avisé et objectif ne peut manquer de constater la restriction drastique des libertés civiles et politiques qui se traduisent par :Les atteintes aux libertés d’expression et de presse ;Les atteintes à la liberté de réunion et d’association ;Les violations des droits et libertés individuels ;La recrudescence des attaques terroristes et des bandits armés ;Les enlèvements et kidnapping des populations civiles et militaires ; La détérioration du tissu social et économique enfonçant les citoyens dans la méfiance mutuelle et remettant en cause le vivre ensemble ». Or, déplore l’ANLC- TI- Niger «à sa prise de pouvoir, le CNSP a justifié son action par entre autres, la situation sécuritaire qui se dégrade de jour en jour et la gouvernance de la part du régime déchu. Le CNSP a dans la même lancée réaffirmé son adhésion à tous les traités et accords auxquels le Niger a librement souscrit. A titre indicatif on peut donc à bon droit s’attendre ».

Sur le respect des droits économiques sociaux et culturels, l’ANLC- TI- Niger relève entre autres : « la pénurie et la surenchère des produits alimentaires et des médicaments entrainant ainsi la paupérisation des citoyens nigériens et remettant en cause le « droit à un niveau de vie suffisant » ; Les difficultés pour les banques de permettre aux différents clients (fonctionnaires, opérateurs économiques, entreprises) d’accéder librement à leurs salaires, dépôts et épargnes ; La récession économique croissante due à l’arrêt des projets de développement structurant dont entre autres celui de l’oléoduc Agadem-Sémé (au Bénin), le barrage de Kandadji et la construction de plusieurs classes ; La suspension des aides budgétaires ayant entrainé la réduction de 40% du budget de l’État compromettant plusieurs investissements ».

Enfin surla question spécifiquement sécuritaire, l’ANLC- TI- Niger déplore « Les déplacements massifs des populations dans les régions de Tillabéri et Tahoua engendrant par conséquent une baisse de la productivité ;Les enlèvements contre rançons des citoyens dans les régions de Diffa, de Maradi et de Tahoua ;Les feux de brousse, les incendies des habitations, des écoles, des cases de santé et des installations des réseaux téléphoniques ».

C’est pourquoi, l’ANLC- TI- Nigerdemande aux autoritésde se conformer aux engagements de l’Etat du Niger en respectant les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains auxquels le Niger est Partie notamment la restauration immédiate du régime démocratique qui est la seule garantie d’une bonne gouvernance et la libération du président déchu Mohamed Bazoum.

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Politique

Affaire Ibrahim Yacoubou : Entre accusations graves et appel au respect de la justice

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L’arrestation de l’ancien ministre des Affaires étrangères et leader politique Ibrahim Yacoubou continue de susciter de nombreuses interrogations tant au niveau national qu’à l’international. Accusé par la justice dans une affaire de sacrifices humains notamment d’assassinats présumés à caractère rituel, son avocat Maître Samna Soumana Daouda rejette toute implication et de son client et appelle au respect de la justice. « Je vis l’une des pires expériences de ma carrière. La machination est si évidente, la manipulation si grossière que j’en perds le sommeil ».

Des accusations au retentissement national

Libéré en juillet dernier après avoir passé dix-huit mois à la prison civile de Ouallam suite aux évènements du 26 juillet 2023, l’annonce du déferrement de nouveau d’Ibrahim Yacoubou dans cette affaire sensible à créer un chambardement et une désolation au sein de l’opinion publique. Pour la défense de l’ancien ministre, il s’agit « d’accusations extrêmement graves qui doivent être prouvées par des éléments tangibles », évoquant à l’occasion que jusqu’à preuve du contraire, comme tout citoyen, il bénéficie de la présomption d’innocence.

Pourtant le Comité Justice et Liberté-Voix unies pour Ibrahim Yacouba créé par ses partisans et soutiens après son arrestation est persuadé : « qu’il y a des mains invisibles qui sont déterminées à impliquer Ibrahim Yacouba dans ce dossier, malgré l’absence totale de tout lien avec les présumés criminels ».

Des indignations et appel au respect des droits humains

Pour nombre d’observateurs, cette affaire du marabout présumé tueur dans lequel Ibrahim Yacoubou est mis en cause interroge sur le respect des droits fondamentaux et sur l’indépendance de la justice. A l’international déjà, des organisations comme Amnesty ont exprimé leurs préoccupations face au caractère jugé « arbitraire » de sa détention et ont appelé au respecter scrupuleusement les normes internationales en matière de droits humains.

De son côté, le groupe parlementaire la France Insoumise dans un communiqué de presse en date du 25 septembre 2025 soutient que « son arrestation actuelle repose sur des accusations grotesques : il est soupçonné de « meurtres rituels » alors même que l’enquête établit son innocence ».

C’est dire que l’affaire Yacoubou constitue un test majeur pour l’indépendance de la justice nigérienne et une épreuve pour l’Etat de droit. La justice est en effet, le dernier rempart face à l’injustice. Le traitement de ce dossier pourrait bien marquer un tournant : soit en renforçant la crédibilité de la justice nigérienne, soit en accentuant les critiques sur sa dépendance vis-à-vis des rapports de force politiques.

Dan Sarki

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Politique

Sommet des Nations Unies sur la transformation des systèmes alimentaires : Le Niger dignement représenté par le Ministre Mahaman Elhadj Ousmane  

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Du 1er au 3 septembre 2025, Dakar, la capitale sénégalaise a abrité le sommet « Alliance Gouvernement- Nations Unies sur la transformation des systèmes alimentaires ». La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président de la République Sénégalaise son Excellence Bassirou Diomaye Faye en présence de son homologue Rwandais, Paul Kagamé. L’occasion pour le président Bassirou Diomaye Faye d’appeler les acteurs du domaine de la sécurité alimentaire à une transformation de la réponse pour atteindre l’objectif zéro faim d’ici 2030 : « Pour se nourrir l’Afrique devra compter sur elle-même […] et trouver des solutions endogènes fondées sur le développement souverain et partagé ».

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage avec ses collegues de l’AES

Cette rencontre de haut niveau a enregistré la participation d’une forte délégation des pays de la confédération des pays du Sahel. Le Niger a été représenté par trois membres du gouvernement à savoir le Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’Extérieur M. Bakary Yaou Sangaré, de celui de l’Agriculture et de l’Élevage Colonel Mahamane Elhadji Ousmane et du Colonel Maizama Abdoulaye, Ministre de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’assainissement. Ils étaient accompagnés des Directeurs centraux du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage notamment, le DEP, le DGGR, le DGDPPIA et DGA.

Du côté du Mali, on note la présence du Représentant du Président de la Transition, Chef de l’État, Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, le Ministre, Commissaire à la sécurité, Redouwane Ag Mohamed Ali.

Lors de cette rencontre qui a réuni des experts et autres panélistes de haut niveau, a été une occasion pour le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage de partager la vision du Niger en ce qui concerne la transformation des systèmes alimentaires. L’exposé qu’il a présenté lors du panel avec d’éminents spécialistes notamment le sous-secrétaire général des nations unies M. Abdoulaye Mar Deye , Yacoub Al Hillo, Directeur régional Afrique des nations unies pour le développement et le ministre en charge de l’agriculture du Sénégal a beaucoup édifié l’assistance car il a expliqué clairement et de manière limpide comment transformer les systèmes alimentaires afin booster le développement des pays du Sahel. L’initiative phare Nationale (PASA) présentée par Mahaman Elhadji Ousmane est d’ailleurs prête à être financée, car elle est une illustration parfaite qui vise  à transformer les Systèmes Alimentaires, renforcer la résilience climatique et promouvoir l’emploi des jeunes dans la région du Sahel

L’initiative nigérienne tellement bien structurée et bien ficelée a acquis l’adhésion de tous les participants à ce sommet dénommé en anglais AFRICA FOOD SYSTEMS FORUM 2025.  Cette prestation a valu d’ailleurs au Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage un témoignage officiel de satisfaction venant des nations unies.

La note adressée à Mahamane Elhadji Ousmane par le Secrétaire Général Adjoint et Coordonnateur Spécial des Nations Unies pour le Développement du Sahel M. Abdoulaye Mar Dieye et Yacouba El Hillo, Directeur Régional pour l’Afrique, Bureau de la Coordination du Développement des Nations Unies a pour objet : Remerciements – Session « Alliance Gouvernement – Nations Unies pour la transformation des systèmes alimentaires »

En effet, l’intervention du Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage n’a en réalité laissé personne indifférent. Elle a d’ailleurs marqué les esprits de tous les participants. « Votre intervention a enrichi les débats et permis de positionner le Sahel non pas comme une région de fragilité, mais comme un espace d’opportunités et d’investissements. Par vos perspectives et votre engagement, vous avez renforcé le rôle central des gouvernements, des partenaires et des jeunes dans la transformation des systèmes
alimentaires, la résilience et la croissance inclusive
 », laissé entendre le Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies.  Abdoulaye Mar Dieye de poursuivre : « Au nom des Nations Unies et de l’équipe organisatrice de la session «Alliance
Gouvernement – Nations Unies pour la transformation des systèmes alimentaires», tenue le 2
septembre 2025 en marge du Africa Food Systems Forum 2025 – Dakar, Sénégal, nous avons l’honneur de vous adresser nos sincères remerciements pour votre précieuse contribution en
tant qu’intervenant ».

Avec cette distinction, le Niger continue de prouver à la face du monde que sa marche vers la souveraineté de manière générale et la souveraineté alimentaire en particulier est inexorablement en cours et personne ne peut l’arrêter.

Source: Amadou Issoufou, AP/MAE

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