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Société: L’an 1 du CNSP au pouvoir : Le ministre de l’agriculture et de l’élevage dresse le bilan de sa gestion

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Le mardi 23 juillet 2024, le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, le colonel Mahaman Elhadj Ousmane a animé une conférence de presse relative au bilan de l’an 1 de sa gestion à la tête de ce ministère. L’exercice s’est déroulé en présence de ses plus proches collaborateurs notamment les secrétaires généraux, les directeurs centraux et les directeurs généraux de l’Institut National de Recherche Agronomique (INRAN) et de l’Office National des Aménagements Hydro agricole (ONAHA) entre autres.

Nommé à la tête du ministère de l’agriculture et de l’élevage au lendemain des évènements du 26 juillet 2023, marqué par la recherche de la souveraineté particulièrement alimentaire, le Président du conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), Chef de l’Etat, Abdourahamane Tiani a remis un cahier de charge très clair au ministre Mahaman Elhadj Ousmane. Décliné en sept points, il s’agit :« de développement un programme prioritaire de transformation du potentiel agro- pastoral conformément aux objectifs de souveraineté alimentaire et du développement, tenant compte notamment des spécificités régionales, des expériences passées et de l’évolution du contexte économique et sociopolitique ; Développer une approche spécifique de promotion des cultures de rente et des produits d’élevage en lien avec l’évolution des marchés nationaux, régionaux et internationaux ; mettre en œuvre un programme de valorisation des terres récupérées, de mobilisation de l’eau et de promotion des infrastructures nécessaires pour la production agro pastorale ; développer des initiatives visant à promouvoir une agriculture orientée vers le marché en diversifiant les cultures à haute valeur commerciale et nutritionnelle ». Aussi, il doit : « promouvoir des outils innovants et adoptés au financement du secteur agro pastoral ; initier des actions de sensibilisation et d’information des communautés locales sur les enjeux de la souveraineté alimentaire et l’importance de soutenir les filières locales et enfin de mettre en place un cadre approprié de mesure des résultats et d’appréciation de la performance des actions du ministère ».

Une année sans répit mais avec des résultats tangibles

Après une année de gestion à la tête de ce ministère clé pour surtout l’atteinte de la souveraineté alimentaire, le ministre a dressé un bilan des actions menées mais aussi et surtout d’indiquer les résultats enregistrés conformément aux orientations du cahier de charge a lui confié par le Président du CNSP.

Tout en rappelant les conséquences néfastes des sanctions de la CEDEAO en liant avec la fermeture des frontières qui a engendré l’indisponibilité des produits alimentaires de premières nécessités, le ministre Mahaman Elhadj Ousmane a honoré la résilience du peuple souverain nigérien.

Il a expliqué les actions entreprises par les autorités. En effet, pour prendre en charge cette préoccupation, le Gouvernement sous la conduite du Premier Ministre Ali Mahamane Laminou Zene a élaboré le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP) pour la période 2024-2026. Dans cette optique, son ministère met en œuvre le programme de grande. A ce titre, il est prévu l’aménagement de 2000 ha de nouveaux périmètres et la réhabilitation de 2000 ha de périmètres existants pour un montant de 40 milliards francs CFA sur fonds propres par l’ONAHA. Mieux, pour cette année 2024, c’est environ 40.000 hectares de terres irrigables repartis sur 77 sites qui seront aménagés sur l’ensemble du pays.

L’occasion de revenir sur le niveau d’exécution des travaux de réhabilitation et d’extension des périmètres irrigués entrepris sur le terrain notamment au niveau des régions de Dosso (Gaya), Diffa (Lada et du centre de développement agricole), Maradi (Djambali ), Zinder (Kassanma et Falki).

Notons qu’au cours de cette conférence de presse, les différents responsables du ministère de l’agriculture et de l’élevage ont apporté les autres précisions à la presse. Toutes ces actions concourent à améliorer les conditions de vie des nigériens et de faire en sorte que le pays atteint son autosuffisance alimentaire. C’est pourquoi, le ministre de l’agriculture et de l’élevage a évoqué le rôle de la jeunesse dans ce combat que mène les autorités du conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) pour garantir la souveraineté et l’indépendance à notre pays.

En marge de cette conférence de presse, le ministre a decerné un témoignage de satisfaction au Manager du Projet de Renforcement de l’entreprenariat en l’élevage (RÉEL MAHITA) Monsieur Kadré Kader Nione. Présent au Niger depuis 2012, il a assuré les fonctions de coresponsable du Projet PAMED Dosso de 2012 à 2017, de coresponsable du Programme d’appui au développement de l’élevage (PRADEL KIYOO ARZIKI) de 2018 à 2022 et de 2022 à nos jours Manager du Projet de Renforcement de l’entreprenariat en l’élevage (REEL MAHITA). Le ministre a reconnu son apport pour le développement des chaînes de valeurs de l’élevage au Niger, particulièrement dans les régions de Tahoua et Dosso celles de l’aviculture, du bétail, du lait et de la viande.

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Société : Déclaration des Alliances de la Société Civile du Niger en faveur de la nutrition

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Du 7 au 8 août 2025, s’est tenu dans la salle de réunion de la Direction de la Nutrition, l’atelier de formation Action destiné aux acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine de la Nutrition. Organisé par le Collectif Tous Unis en faveur de la Nutrition (TUN) en partenariat avec la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN). A l’issue de deux jours des travaux, les participants ont rendu public une déclaration. Ils ont réaffirmé leur engagement à poursuivre le travail pour combattre la malnutrition au Niger.

Nous, représentants des Alliances de la Société Civile du Niger en faveur de la nutrition participant à l’atelier de formation action,

Constatons :

Malgré les efforts du pays et de ses partenaires au développement, le nombre d’enfants atteints de malnutrition tant aiguë que chronique est en constante augmentation tout au cours des deux dernières décennies, avec ses conséquences sur le développement économique et social du pays, Les progrès lents, inégaux, dans la réalisation des objectifs d’ici 2030, et souvent compromis par un financement non durable, une faible coordination et implication des communautés dans les programmes de nutrition, La situation de restrictions et des coupes budgétaires aux niveaux international et national qui impactent négativement les programmes de nutrition déjà sous financés.

Réaffirmons :

Notre engagement renouvelé à agir ensemble et avec les autres parties prenantes (gouvernements, Nations unies, donateurs, secteur privé et société civile) pour mettre fin à la malnutrition sous toutes ses formes dans notre pays, notre solidarité et notre ouverture selon les principes du Mouvement SUN, à poursuivre nos efforts dans le développement de la nutrition, malgré des contextes souvent difficiles et les faibles moyens disponibles. Au terme de cette formation, nous nous engageons à :

1. Renforcer le partage de nos bonnes pratiques, expertises et ressources pour mieux influencer les politiques, plans, budgets et environnements nationaux de la nutrition et des systèmes alimentaires,

2. Plaider pour une nutrition multisectorielle et inclusive, intégrée dans les politiques, notamment agricoles, éducatives, sanitaires, climatiques et sociales, avec une approche axée sur les droits humains,

3. Renforcer notre ancrage local, en écoutant et en relayant les voix des communautés, en particulier celles des femmes, des jeunes et des personnes marginalisées,

Appelons :

1. Notre gouvernement à:

  • Garantir des environnements favorables aux actions de la société civile, fondés sur la participation effective, la redevabilité et la transparence,
  • Combler les déficits occasionnés par les restrictions et coupes budgétaires des partenaires,
  • Augmenter les budgets dédiés à la nutrition avec des ressources nationales conformément à la vision du Président de la république, Chef de l’Etat son Excellence, le Général d’armée, Abdourahmane Tchiani à travers le programme de résilience pour la sauvegarde de la Patrie

 2. Les partenaires techniques et financiers à :

 Appuyer les efforts du gouvernement et soutenir davantage le travail des Alliances de la Société Civile en valorisant leur rôle de plaidoyer et de catalyseur dans les politiques et programmes de nutrition.

 Fait à Niamey le 8 Aout 2025

Les participants

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Prévention des VBG au Niger : Des OSC nationales s’y engagent pleinement !

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Combat de longue haleine, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) au Niger est mené sur plusieurs fronts par des organisations de la société civile (OSC) à travers diverses approches et stratégies leur permettant d’être directement en contact avec les populations cibles qui sont sensibilisées sur les différentes formes de VBG, leurs conséquences sur les individus et la société ainsi que sur les recours légaux existants.

Fort de l’importance et de la justesse de leurs actions qui, il faut le dire, intègrent le triple objectif de la défense, la protection et la promotion des droits humains, les OSC nigériennes actives dans la lutte contre les VBG bénéficient souvent, de l’accompagnement de certaines ONG internationales dont les interventions prennent en compte le volet « Droits Humains ».

Pour l’efficacité de leurs actions visant à prévenir les violences basées sur le genre, la plupart des OSC nigériennes intervenant dans ce domaine privilégient l’approche holistique, incluant ainsi la sensibilisation, le renforcement des capacités, le plaidoyer et l’implication des acteurs clés à tous les niveaux.

Une approche qui permet de s’attaquer à bras le corps aux normes sociales et autres stéréotypes qui légitiment et perpétuent les violences basées sur le genre et pouvoir déconstruire ce type de narratif auprès des communautés.

Pour ce faire, des outils variés sont utilisés, à l’exemple des causeries-débats à travers des focus groupes (femmes et jeunes filles ; hommes et jeunes garçons ; leaders communautaires et religieux), des émissions radiophoniques en langues locales, des sketchs de sensibilisation ou encore la distribution de manuels de sensibilisation.

Au niveau de l’Association des Scouts du Niger, qui est une structure des jeunes, active aussi sur la question des violences basées sur le genre à Niamey, l’accent est plutôt mis sur la prévention des cas des VBG à travers la Politique « Safe From Harm » qui signifie « A l’abri de la maltraitance ». Cette politique nationale vise à prévenir et à répondre à toutes les formes de violence, d’abus et de négligence, que ce soit au sein du mouvement Scout ou ailleurs. « Cette politique nous permet de prévenir des violences qui peuvent être basées sur le genre et de toute autre violence de quelque nature qu’elle soit », explique Mounkaila Dourfaye Halimatou, Commissaire chargée du Genre et des Filles à l’Association des Scouts du Niger.

Cette politique, précise-t-elle, est une sorte de « garde-fous au sein de notre association pour prévenir toute violence basée sur le genre et autres cas de maltraitance. Chez nous (Ndlr : l’Association des Scouts du Niger), c’est tolérance zéro pour tout ce qui est VBG, pour tout ce qui est violence à l’endroit des jeunes filles et enfants ».

Mounkaila Dourfaye Halimatou de souligner aussi qu’à travers cette politique, « nous œuvrons à faire en sorte que chaque scout connaisse cette politique afin de mieux prévenir les VBG, car en les prévenant, nous aurons moins des cas de violence à gérer ».

Dans ce combat, l’ONG Lafia Matassa, qui est une structure active dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents, n’est pas également en reste. Elle mène plusieurs actions de terrain allant dans le sens de la prévention des violences basées sur le genre (VBG).

Au rang de ses multiples interventions, figure en bonne place les actions de sensibilisation et d’éducation communautaire, dont l’objectif poursuivi est d’améliorer les connaissances des communautés sur les questions de santé reproductive et de violences de genre.

Lafia Matassa œuvre aussi dans la création d’espaces sûrs pour les jeunes, une initiative qui permet à ces derniers, notamment les adolescents, à recevoir des informations utiles et à échanger en toute sécurité sur des sujets liés à leurs droits, à leur santé et aux violences en tout genre.

A côté de ces espaces sûrs, s’ajoutent des actions de renforcement du pouvoir d’agir des jeunes et des femmes afin que leur autonomie soit renforcée et qu’ils puissent mieux connaitre et défendre leurs droits.

Diverses autres actions envers les professionnels de santé (renforcement des capacités pour une meilleure prise en charge des victimes de VBG), tout comme auprès des pouvoirs publics (plaidoyer pour la prise en compte dans le budget national le financement des actions de promotion de droits sexuels et reproductifs ainsi que la lutte contre les VBG).

L’approche de Lafia Matassa pour prévenir les violences basées sur le genre intègre diverses actions, allant de la sensibilisation à grande échelle, au soutien direct aux jeunes et aux femmes ainsi que le plaidoyer auprès des autorités pour un changement des normes sociales et des pratiques néfastes qui compromettent la jouissance des droits humains.

Pour prévenir et lutter efficacement contre les violences basées sur le genre, M. Lawali Amadou de l’ONG Lafia Matassa préconise « l’intensification de la sensibilisation auprès des communautés en misant surtout sur des actions orientées vers les jeunes garçons, les chefs de ménages ainsi que les leaders communautaires et religieux ».

Aussi, estime-t-il, s’impose la nécessité de « renforcer le cadre juridique de la protection des femmes et des jeunes filles », avant d’exhorter les structures intervenant dans le domaine à « une synergie d’actions qui permettra d’atteindre plus efficacement les objectifs escomptés ». Il a en outre recommandé la mobilisation et l’accroissement des financements dans la lutte contre les VBG qui demeure un combat de longue haleine au Niger.

A noter que dans ce combat, des structures, telles que la Coordination des ONG et Associations féminines (CONGAFEN), l’ONG SOS Femmes et Enfants Victimes de Violences Familiales (SOS FEVVF), l’Association des Femmes Juristes du Niger (AFJN), le Comité Nigérien sur les Pratiques Traditionnelles (CONIPRAT) pour ne citer que celles-là, ne sont pas en reste. Elles œuvrent inlassablement, autant dans la prévention des VBG que dans la prise en charge holistique des survivantes.

Sahirou Youssoufou

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