Société
Approche communautaire participative intégrée : la stratégie de l’ONG Garkua au Niger
Depuis 2016, l’ONG Garkua accompagne les communautés nigériennes dans un développement durable et inclusif. Face aux défis humanitaires, économiques et sociaux, l’organisation mise sur une approche intégrée combinant aide d’urgence, projets de développement et renforcement de la cohésion sociale. Sani Mourtalla, son secrétaire permanent, nous partage les stratégies et défis de cette mission essentielle au Niger.

Originaire de Zinder, Sani Mourtalla est ingénieur agronome de formation. Cela fait près de 20 ans qu’il travaille dans le secteur des ONG nationales et internationales au Niger. Depuis 2018, il est secrétaire permanent de l’ONG Garkua.
Présentez-nous l’ONG Garkua. Sur quelles problématiques travaillez-vous?
L’association nigérienne pour un développement durable (ou Garkua qui veut dire “protection” en langue nationale) est une ONG de droit nigérien créée en 2016 par des acteurs de développement du Niger. L’objectif est d’appuyer les communautés à faire face aux différents défis qui se présentent.
Nous travaillons dans 3 secteurs :
- Humanitaire, à travers des réponses aux catastrophes naturelles (inondations, sécheresses, etc.) et aux crises alimentaires.
- Développement, en appuyant les communautés à améliorer leur production agricole et l’élevage afin de réduire la pauvreté, en fournissant des services sociaux de base à travers la réalisation d’infrastructures scolaires, de santé, hydrauliques et bien d’autres types d’infrastructures.
- Renforcement de la cohésion sociale, à travers des programmes de stabilisation mis en œuvre dans les régions fragiles du Niger, notamment Agadez, Diffa et Tillabéry.
Quels sont les facteurs de réussite pour pouvoir travailler sur ces trois secteurs : humanitaire, paix et développement ? Est-ce un exercice complexe ? Comment vous y prenez-vous pour établir un continuum entre ces trois dimensions ?
Les zones dans lesquelles nous intervenons au Niger font continuellement face à ces trois défis, donc travailler sur un seul secteur ne permet pas de répondre aux besoins des communautés et ne permet pas d’avoir les résultats escomptés. Cela nous pousse à embrasser les différents secteurs – humanitaire, développement et paix – pour avoir de l’impact.

Les besoins humanitaires sont des besoins ponctuels se présentant à des périodes définies de l’année. Dans notre réponse à ces besoins, nous jetons les bases des actions de développement. Par exemple, en cas de crise alimentaire ou d’inondations, nous menons des actions de « cash for work » pour restaurer des terres dégradées. Les communautés reçoivent ainsi de l’argent pour répondre à leurs besoins immédiats (nourriture, santé, ressources pour financer la scolarité de leurs enfants) et en même temps, nous réhabilitons l’écosystème et les terres dégradées qui seront mises en valeur par ces communautés pour produire plus les prochaines années.
Nous veillons aussi à ce qu’il y ait une bonne inclusion dans toutes nos activités, que personne ne soit laissé pour compte. Cette approche permet de réduire les inégalités au niveau communautaire, car celles-ci sont en grande partie sources de conflits.
Dans la construction de ponts entre humanitaire, développement et paix, êtes-vous suffisamment soutenu par les bailleurs de fonds?
Beaucoup de partenaires nous soutiennent dans ce sens. Nous recevons des financements multisectoriels, dans lesquels nous avons des actions d’urgence, de développement et de renforcement de la cohésion sociale.
D’autre part, nous ne sommes pas seuls au niveau des communautés avec lesquelles nous travaillons : nous cherchons à créer des connexions avec les acteurs humanitaires et de développement pour apporter une réponse appropriée.
Quelles sont, selon vous, les bonnes pratiques qui méritent d’être répliquées pour des interventions dans les zones fragiles au service des besoins des populations?
Les approches communautaires participatives intégrées sont, pour nous, une bonne pratique. Nous avons développé cette approche qui responsabilise les communautés locales et les autorités locales pour prendre en charge leur propre développement. Cette approche participative communautaire intégrée a été développée avec plusieurs partenaires, dont le BMZ et l’UNICEF. Elle donne le pouvoir aux communautés.
Chaque village où nous intervenons dispose d’un plan d’action villageois et d’un comité villageois qui assure sa mise en œuvre et le suivi de la planification. Au niveau de la commune, nous avons ce que nous appelons la « plateforme communale d’engagement communautaire » qui est une émanation des comités villageois qui se réunissent au niveau communal. Cette structuration permet d’autonomiser les communautés dans la mise en œuvre des actions de développement au niveau communautaire, même si la zone est difficile d’accès pour les partenaires (ONG, acteurs de l’État, etc.). Une grande partie des activités du plan communautaire réalisé au niveau des villages peuvent être mises en œuvre par la communauté elle-même, sans avoir besoin de financement extérieur. C’est ce que nous faisons dans les zones fragiles pour assurer la continuité des actions de développement. D’autre part, dans les zones où nous n’avons pas développé cette approche, nous avons les relais communautaires qui sont des animateurs endogènes au niveau des villages, qui peuvent continuer à mettre en œuvre les activités même si l’accès est difficile pour les ONG.
À quels défis êtes-vous confronté pour accompagner les communautés dans leurs perspectives d’une vie meilleure?
Le premier défi, ce sont les ressources limitées. Le Niger est très vaste, il y a 265 communes avec des dizaines de milliers de villages. Les besoins sont énormes et les financements sont de plus en plus rares.
Le second défi, c’est l’accès. Depuis un certain temps, l’accès à certaines communautés, à certaines zones fragiles est difficile. Bien que nous ayons mis en place des stratégies permettant aux communautés de continuer à assurer les activités de développement, ce défi persiste.

Le troisième défi, c’est en termes de capacité des communautés à pouvoir s’approprier les stratégies que nous sommes en train de développer. Avec un taux de scolarisation très faible au niveau rural, il y a des villages dans lesquels pratiquement personne ne sait écrire. Cela complique l’assimilation de ce qui est en train d’être mis en place pour le développement dans certaines communautés.
Pourriez-vous nous en dire plus sur la coordination entre les différents acteurs du développement et de l’humanitaire dans les zones fragiles. Comment faites-vous pour avancer ensemble de manière efficace?
Beaucoup reste à faire pour une meilleure coordination entre les partenaires. Nous participons à plusieurs cadres de concertation, notamment via les clusters thématiques coordonnés par OCHA.
Au niveau régional et communal, il existe des cadres de concertation pour réunir les partenaires qui interviennent dans une même région ou commune.
Là où nous intervenons avec l’ONG Garkua, nous appuyons les communes à rendre ce cadre de concertation fonctionnel. En effet, nous sommes convaincus que le niveau le plus pertinent pour la coordination, c’est le niveau communal. Des réunions périodiques sont organisées avec tous les acteurs, autour des autorités communales, pour partager les planifications.
Nous sommes même en train de faire en sorte qu’il y ait des planifications conjointes au niveau communal. Tous les partenaires intervenant dans une commune se retrouvent en début d’année pour faire une planification conjointe, permettant d’assurer la cohérence en termes de nexus humanitaire, développement et paix. Cela permet également d’éviter la duplication d’activités ou d’avoir des besoins non couverts.
Quelles recommandations feriez-vous pour que la société civile et les ONG s’impliquent davantage dans la mise en œuvre de l’approche territoriale intégrée portée par l’Alliance Sahel?
L’approche territoriale intégrée est une approche très louable. Ma première recommandation, c’est de créer un comité de pilotage pour faire en sorte que tous les acteurs de la décentralisation soient impliqués dans ce processus. Il s’agirait de créer un cadre où tous les acteurs de la décentralisation se trouvent autour de la stratégie de l’approche territoriale intégrée.

La seconde chose, c’est d’impliquer davantage la société civile puisqu’elle est au plus proche des communautés. Au sein de l’ONG Garkua, nous collaborons avec les organisations de la société civile pour qu’elles puissent sensibiliser les communautés et les autorités locales à l’approche territoriale intégrée. L’objectif est de leur permettre de mieux comprendre cette approche, de saisir les enjeux et de s’impliquer activement dans sa mise en œuvre.
La troisième recommandation, c’est l’alignement puisque, dans le cadre de l’approche communautaire participative intégrée que nous mettons en œuvre, tous les villages dans lesquels nous intervenons ont un plan d’action qui sert de base à l’élaboration des plans de développement communaux. Il faudrait que tous les acteurs qui interviennent sur le terrain s’alignent sur les plans de développement communal et villageois.
Est-ce que vous pourriez nous en dire un peu plus au niveau de la collaboration avec la Facilité Sahel? Quelles sont les activités mises en place avec leur soutien? Est-ce que leur appui vous amène à mettre en œuvre une approche un peu différente?
L’ONG Garkua est bénéficiaire d’un financement de 6 millions d’euros de la Facilité Sahel pour la mise en place d’un projet que nous appelons : « Projet d’appui à la stabilité socio-économique et à la paix », dans 4 communes de la région de Tillabéry.
Ce projet touche 3 thématiques essentielles :
- La promotion de services sociaux de base: réalisation d’infrastructures hydrauliques, de santé et éducatives ;
- La promotion des moyens d’existence: amélioration de la production agricole, des pratiques d’élevage, restauration des écosystèmes ;
- La promotion de la paix et de la cohésion sociale à travers le renforcement des liens entre les communautés et des activités de socialisation au niveau des communautés.
Ce projet est essentiellement basé sur l’approche communautaire participative intégrée. Nous travaillons sur la planification communautaire, qui est une déclinaison de la planification communale. Tout ce que nous allons réaliser doit émaner de celle-ci. Ce projet est en droite ligne avec l’approche territoriale intégrée de l’Alliance Sahel, qui veut que la commune et les communautés soient responsabilisés pour les actions qui les concernent.
Personnellement, qu’est-ce qui vous motive et vous donne espoir dans votre travail avec les communautés au Niger?
Ce qui me motive, c’est que les communautés ont des capacités extraordinaires. Cela me donne envie de poursuivre le travail avec elles, pour aboutir à des résultats extraordinaires. La grosse erreur que les acteurs de développement font, c’est de considérer que les communautés sont des bénéficiaires. Nous considérons les communautés comme des partenaires et nous sommes en train d’engranger des résultats extraordinaires en nous basant sur les capacités locales.

La deuxième chose qui me motive, c’est la jeunesse. Plus de 70% de la population rencontrée dans les villages sont des jeunes. Nous devons développer la capacité de cette jeunesse pour qu’elle puisse être l’avenir de notre pays. Si on la laisse dans la situation où elle est, elle peut constituer un problème à long terme pour le pays. Cela me motive à poursuivre le travail au sein des communautés pour renforcer les capacités de ces jeunes, leur offrir des opportunités de formation ou d’emploi afin qu’ils puissent devenir des acteurs de développement, mais aussi pour qu’ils puissent participer à la gouvernance locale de leur communauté.
Source: Alliance Sahel (https://www.alliance-sahel.org/actualites/approche-communautaire-participative-integree-strategie-ong-garkua-niger/?
Société
Assainissement total piloté par les communautés (ATPC) : Quatre communes des départements de Guidan Roumdji et Bermo ont reçu leurs certifications de fin de défécation à l’air libre

Les cérémonies officielles consacrant cette issue ont été organisées respectivement le 13 et le 15 mai dernier à Bermo et à Guidan Roumdji. Ce sont quatre communes qui y sont consacrées. Il s’agit des communes de Guidan Roumdji et Guidan Sori pour le département de Guidan Roumdji et Gadabeidji et Bermo pour le département de Bermo.
Ces deux cérémonies rentrent dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Hydraulique Rurale Appui au Secteur Eau Assainissement (PHRASEA) ; programme de la Coopération Suisse, mis en œuvre par l’ONG Helvetas Suisse inter corporation sous tutelle du Ministère de l’Environnement, de l’Hydraulique et l’Assainissement à travers des ONGs locales sur une durée de 10 à 12 mois.
Le processus est conduit de façon participative avec l’objectif d’amener ces communes fin de défection à l’air libre.
Pour ce faire, deux ONG (AGIR et GSC Taimakon Manoma) ont été recrutées pour la conduite de cette approche respectivement dans les départements de Bermo et Guidan Roumdji. Par la suite, deux comités départementaux et régionaux sont mis en place, composés des services sectoriels concernés et des acteurs communautaires pour l’évaluation de l’état des villages concernés. Chaque comité est présidé par le préfet pour le département et le gouverneur pour la région. Une fois admis, une cérémonie de certification est organisée pour officialiser la fin de défécation à l’air libre dans les entités concernées.
La première cérémonie officielle consacrant la fin de défécation à l’air libre du département de Bermo a été organisée le 13 mai 2025 dans ladite commune sous la présidence du gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur général de police Issoufou Mamane.

La particularité de cette cérémonie, il faut le noter, c’est pour la première fois au Niger qu’un département entier de surcroit pastoral est certifié à la fin de défécation à l’air libre, et cela, grâce aux efforts de l’ensemble des acteurs (le travail de l’équipe de l’ONG, des membres des comités et l’adhésion des populations). Il s’agit du département pastoral de Bermo qui a bénéficié de la construction de 3 334 latrines dans 147 villages dudit département pour une population estimée à 27.393 habitants.
Le préfet du département de Bermo, le capitaine Atto Marankan qui s’est réjoui du résultat enregistré dans son département, a saisi cette occasion pour remercier aux noms des plus hauts autorités, la Coopération Suisse, l’ONG Helvetas Suisse corporation et ses partenaires locaux. Il a par ailleurs rendu un hommage mérité aux populations dudit département qui ont parfaitement adhéré à l’approche communautaire dont le résultat reste historique.
Le Préfet a également rendu un hommage particulier à l’ancien Directeur Départemental de Hydraulique et l’Assainissement Mr Maman Abdou Issoufou, aujourd’hui Chef d’Antenne du projet Ruwa Da Tsapta /Tahoua, pour le rôle qu’il a joué pour l’atteinte de ces résultats.
En procédant à la certification, le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur général de police Issoufou Mamane a souligné l’importance que revêt cette cérémonie.
Tout en saluant les partenaires dans le cadre la mise en œuvre du programme hydraulique rurale appui au secteur eau assainissement, le gouverneur a réaffirmé son engagement à faciliter l’atteinte des objectifs assignés à ce programme qui cadre avec la vision du chef de l’Etat et dont l’importance pour les populations n’est plus à démontrer.
Pour leur part, l’administrateur délégué et les populations des communes du Bermo et de Gadebeidji ont pris la parole pour remercier les partenaires techniques et financiers ainsi que les autorités pour leur engagement en faveur du bien-être des populations.
Aussi, l’on note la participation à ces cérémonies du représentant du Projet d’approvisionnement en eau potable, Ruwa da Tsapta de Tahoua en abrégé RUTSATA dans le cadre de la synergie entre les projets et programmes mis en œuvre par l’ONG Helvetas qui est au Niger depuis 2012 et dont l’approche est l’appui à la gouvernance locale, plus précisément appui à la Maîtrise d’Ouvrage par les Collectivités Territoires (MOCT).
Le Préfet a également rendu un hommage particulier à l’ancien Directeur Départemental de Hydraulique et l’Assainissement Mr Maman Abdou Issoufou, aujourd’hui Chef d’Antenne du projet Ruwa Da Tsapta /Tahoua, pour le rôle qu’il a joué pour l’atteinte de ces résultats. La cérémonie a pris fin avec la présentation des chants et sketch dédiés à l’assainissement total piloté par les communautés.
Par ailleurs, Dr Bizo Betou représentant Helvetas a souligné le processus ayant conduit à l’atteinte de cet important résultat obtenu pour la première fois dans un département pastoral. Ce travail a été le fruit des consultations et partages d’expériences avec les acteurs des autres régions et l’engagement des autorités de la région de Maradi.
La deuxième cérémonie consacrant la certification des communes de Guidan Roumdji et Guidan Sori a été organisée le 15 mai 2025 à Guidan Roumdji.
Ainsi, tout au long du processus qui a duré 12 mois, 19 818 latrines ont été construites au profit des ménages des communes de Guidan Roumdji et Guidan Sori. A ce niveau également, les autorités se sont, tour à tour, relayées pour remercier les donateurs ainsi que les populations pour leur adhésion massive et la réussite de l’activité
À l’issue de la cérémonie de certification de fin de défécation à l’air libre, un témoignage officiel de satisfaction a été décerné à l’ONG Helevetas par le Gouverneur de la région de Maradi pour ses actions en faveur de la population de la région.
Mamane A Jaharou
Société
Société : LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ DANS LE DÉPARTEMENT DE TANOUT

Démantèlement de deux réseaux criminels, par la Direction Départementale de la Police Nationale (DDPN) de Tanout (Région de Zinder)
Le premier réseau criminel démantelé, est actif dans le vol et le recel, notamment ceux des téléphones portables, ainsi que dans la mise en circulation de fausses monnaies.
L’opération fait suite à l’exploitation de renseignements ayant permis d’identifier un gang responsable d’une quinzaine de vols entre Tanout et la ville de Zinder.
Le groupe criminel se compose de cinq (5) individus, dont trois (3) spécialisés dans les cambriolages et deux (2) dans la falsification de billets de banque.
Les perquisitions menées entre le vendredi 9 et le dimanche 11 mai 2025 ont conduit à la saisie de plusieurs objets dont :
– onze (11) téléphones portables de marque Android ;
– cent (100) grammes de chanvre indien et
– 85 000 francs en faux billets en coupure de 5 000 francs.
Le second réseau de malfrats a été démantelé dans la ville de Tanout, au quartier « Matassa ».
Ce réseau est spécialisé dans le vol de bétail, le recel d’objets volés et l’abattage clandestin.
En effet, c’est suite à l’exploitation d’un renseignement signalant des activités criminelles dans ce quartier et une déclaration de vol concernant un bœuf dont les traces ont mené à une maison, qu’une opération a été menée le samedi 17 mai 2025.
L’intervention a permis d’interpeller deux individus.
Les perquisitions menées à leur domicile, ont permis de découvrir :
– un bœuf d’une valeur de 150 000 francs ;
– quatre brebis de variété balami d’une valeur totale de 600 000 francs ;
– une dizaine de couteaux ;
– une corde et un plateau destiné à la boucherie.
Selon les plaintes enregistrées à la Direction Départementale de la Police Nationale de Tanout, ces individus sont responsables d’une dizaine de vols de bétail, avec un préjudice estimé à 3 000 000 francs CFA.
Source: Service com de la police nationale
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