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Communique de presse: Le Niger et l’Union européenne renouvellent leur soutien à la prise en charge des réfugiés évacués de Libye

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Dans un contexte de crise migratoire multidimensionnelle et en appui à l’action du gouvernement du Niger, l’Union européenne accompagne l’assistance, la protection et la recherche de solutions durables au bénéfice des demandeurs d’asile et des réfugiés évacués de Libye à travers le projet ETM (2022-2024) » mis en œuvre par L’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Le projet « Fournir une protection par des solutions durables aux personnes évacuées de la Libye relevant de la compétence du HCR dans le cadre du mécanisme de transit d’urgence au Niger » communément appelé ETM[1] vise à fournir une assistance d’urgence et l’accès aux services pour les personnes vulnérables évacuées de la Libye, le traitement des demandes de protection internationale et la promotion de la coexistence pacifique avec les communautés d’accueil de Niamey, Hamdallaye et Agadez.

Dans le cadre de la recherche de solutions durables pour les personnes identifiées comme étant les plus vulnérables et ayant besoin d’une protection internationale, le projet couvre l’organisation de vols d’évacuation de la Libye vers le Niger; la détermination du statut de réfugié et la facilitation de l’accès à la réinstallation dans un pays tiers et à des voies légales complémentaires (telles que le rapprochement familial, les études, etc.). Le projet travaille également sur la promotion de la coexistence pacifique avec les communautés hôtes à travers l’accès aux services de base partagés entre les communautés hôtes et les réfugiés (soins de santé, formation professionnelle, accès à l’eau potable, assainissement, accès à l’énergie) mais aussi sur le renforcement des capacités des institutions nigériennes en vue de la protection des réfugiés.

L’ETM a été initié en 2017 avec l’appui de l’Union européenne en collaboration avec le Gouvernement du Niger et renouvelé jusqu’en décembre 2024, permettant ainsi de poursuivre l’effort de protection et de recherche de solutions durables pour les personnes vulnérables évacuées de Libye. L’Etat du Niger a réaffirmé son engagement envers les personnes vulnérables évacuées de la Libye lors du Forum mondial sur les réfugiés en 2019.

« Nous saluons cette contribution précieuse à notre action conjointe avec le HCR en faveur des populations les plus vulnérables. Ces activités participent dans la mise en œuvre de la Politique nationale de la migration qui fait partie intégrante du Plan de développement économique et social.  Ces activités s’inscrivent également dans les Priorités stratégiques globales 2023-2026 du HCR et du Cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable au Niger (2023-2028) ainsi que les Objectifs de développement durable (ODD). Aussi, nous appelons tous nos partenaires à s’inscrire dans cette démarche de solidarité. », a déclaré Monsieur Niandou Daouda, Secrétaire général adjoint du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, Président des sessions de la Commission nationale d’éligibilité au statut des réfugiés (CNE).

Au 31 janvier 2023, un total de 5099 réfugiés ont quitté le Niger vers des pays tiers dans le cadre de la réinstallation ou par les voies complémentaires, tels que les visas d’études. Ce chiffre comprend 3526 personnes évacuées de Libye par le biais du Mécanisme de Transit d’Urgence et 1573 réfugiés traités et enregistrés dans le cadre du système national d’asile, lequel a été initié en 2017 conjointement à la mise en œuvre de l’ETM.

« Notre soutien au mécanisme de transit d’urgence ETM – une initiative unique mise en œuvre par le Niger – s’inscrit dans le cadre de l’accord tripartite entre l’Union Africaine, l’Union européenne et les Nations Unies en vue d’apporter des solutions humaines au problème des migrants et personnes réfugiées en Libye. La prolongation de ce projet nous permet à la fois de renforcer notre engagement pris en 2017 de porter assistance aux personnes vulnérables identifiées par le HCR en Libye, mais aussi de répondre à une des priorités de la Politique Nationale de la Migration, qui vise une meilleure assistance aux communautés hôtes. L’Union européenne poursuivra son soutien à l’Etat nigérien, qui fait preuve d’une grande solidarité avec les pays d’origine en portant assistance à des réfugiés et demandeurs d’asile en situation d’urgence », a déclaré Salvador Franca, Ambassadeur de l’Union européenne au Niger

« L’ETM est un outil de protection innovant qui permet de sauver des vies. Il a répondu en 2017 à la situation désastreuse des droits de l’homme à laquelle sont confrontés les réfugiés et les demandeurs d’asile détenus en Libye. Nous saluons la solidarité exemplaire du Niger et le renouvellement de l’engagement de l’Union européenne, qui a permis de sauver chaque année de nombreuses vies », a déclaré Emmanuel Gignac, Représentant du HCR au Niger. « Le HCR remercie chaleureusement le gouvernement du Niger et l’Union européenne pour leur soutien en faveur des demandeurs d’asile et réfugiés évacués de la Libye et des communautés qui les accueillent ».

Pour plus d’informations sur ce sujet, veuillez contacter :

Jean-Sébastien Josset, chargé de communication du HCR au Niger. Tel. +227 90 76 69 77. josset@unhcr.org

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Societé:Café débat à Mayahi : Des échanges fructueux autour de la problématique des VBG assortis de l’engagement des chefs coutumiers à combattre le phénomène

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Le Palais du Chef de Canton de Mayahi, l’honorable Gado Sabo, a servi de cadre, le samedi 29 novembre 2025, à l’organisation d’un Café débat en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre. Initié par le Réseau « Alliance Droits et Santé (ADS) » en partenariat avec le Canton de Mayahi, l’activité vise à poser un vrai débat autour des leaders coutumiers, chefs religieux et leaders d’opinion sur la problématique des violences basées sur le genre (VBG) et les sensibiliser les obstacles qu’elles constituent pour la jouissance des Droits humains par les femmes et les filles qui sont les plus touchées par ces pratiques discriminatoires.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, l’honorable Chef de Canton de Mayahi a d’abord salué l’initiative et son caractère pédagogique pour l’ensemble de la communauté. Ce Café débat, dira-t-il, constitue un cadre approprié pour engager des discussions fructueuses et des échanges constructifs autour de ces pratiques socioculturelles discriminatoires. Des pratiques discriminatoires qui se dressent comme « obstacle à l’exercice des droits fondamentaux ainsi qu’au développement social et économique de nos États », a-t-il souligné.

Ces inégalités, ou disons ces violences, a expliqué l’honorable Gado Sabo, « peuvent revêtir plusieurs formes : physique, sexuelle, psychologique (émotionnelle), verbale, socioéconomique ou culturelle », ajoutant qu’elles sont « fréquentes aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain ».

Selon une étude réalisée en 2021, citée par l’honorable Chef de Canton de Mayahi, « la prévalence globale des VBG au cours de la vie est de 29,0%, soit respectivement 38,2% chez les femmes et 16,3% chez les hommes ».

Des statistiques qui démontrent aisément que la violence à l’égard de la femme connaît une recrudescence sans précèdent malgré qu’elle constitue une violation des droits humains, causant une dépendance, une privation et un préjudice à la femme.

Au Niger, a renchéri l’honorable Gado Sabo, « les violences basées sur le genre sont malheureusement exacerbées par la situation sécuritaire qui sévit dans le pays », engendrant toute une panoplie de conséquences sur les droits des femmes, notamment la surexposition des femmes déplacées aux violences sexuelles et autres abus dans les milieux d’accueil.

A toutes ces violences, vient s’ajouter le mariage d’enfants qui constitue une autre forme de violence basée sur le genre, malheureusement très pratiquée au Niger où des statistiques font état de « 76% des filles qui sont mariées avant l’âge de 18 ans, et 28% avant l’âge de 15 ans ».

Des chiffres alarmants qui interpellent à plus d’un titre. Pour l’honorable Gado Sabo, « ces pratiques sont inacceptables et nous interpellent à agir ensemble pour y mettre fin », car il s’agit, a-t-il expliqué, d’une « violation des droits de l’enfant, privant les filles de leur enfance, de leur éducation et de leur avenir » et ce, malgré « les efforts considérables fait par l’Etat du Niger dans le domaine de la lutte contre les violences basées sur le genre et le mariage d’enfants », a déploré le Chef de Canton de Mayahi.

Au rang de ces efforts, l’honorable Gado Sabo a évoqué « l’élaboration par le Niger de la stratégie nationale de prévention et de réponses aux violences basées sur le genre et aux abus et exploitations sexuels (VBG/PSEA) ainsi que son plan opérationnel 2024-2028 », puis « le plan stratégique national pour mettre fin au mariage des enfants au Niger 2024-2028 avec des objectifs clairs et des actions concrètes pour protéger les droits des enfants, en particulier des jeunes filles ».

Ces efforts, a-t-il dit, « méritent d’être poursuivis à tous les niveaux », avant de souligner pour sa part, qu’en acceptant de parrainer ce Café débat en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre, « je viens de montrer l’engagement des leaders coutumiers et de l’Etat àpromouvoir et à protéger les droits des femmes et des jeunes filles où qu’elles soient : en milieu urbain ou en milieu rural », tout en rappelant que « les plus hautes autorités de la République font de la réalisation des droits humains en général et des droits des femmes et des jeunes filles en particulier, une de leurs priorités ».

En concluant son propos, l’honorable Chef de Canton de Mayahi a mis à profit cette activité pour lancer un appel à tous, « leaders coutumiers et religieux, partenaires Techniques et Financiers (PTF), ONG et Associations de jeunes et de femmes à consentir encore plus d’efforts et de soutien pour aider les femmes et les jeunes filles d’aujourd’hui d’en finir avec les inégalités de genres ».

Aux termes de ce Café débat, le point focal de l’ONG ASMADE au Niger, M. Lawali Amadou s’est félicité du succès enregistré par cette activité, la qualité des échanges et surtout l’engagement des leaders coutumiers à s’engager davantage dans la promotion des Droits des femmes et des filles, à travailler aussi en synergie pour combattre les violences basées sur le genre qui « constituent une des pires violations des Droits humains fondamentaux », et à œuvrer pour que « nous arrêtons d’être des auteurs ».

Souleymane Brah

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Meilleurs acteurs du développement : Catégorie Ministres : Le Colonel Mahaman Elhadj Ousmane récompensé !

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C’est devenu une constante, presque une tradition établie, à chaque palmarès, classement ou bilan annuel, le nom du colonel Mahaman Elhadj Ousmane s’affiche, des fois plébiscitées, des fois promues, la plupart des temps cité.

Observateurs, laboratoires d’analyses, cercles de réflexions, comités techniques, tous sont unanimes à reconnaître l’engagement d’homme, la ténacité d’un leader et le charisme d’un responsable toujours sur le chantier du développement. C’est à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan dit-on et le colonel Mahaman Elhadj Ousmane ne fait pas exception à la règle.

Loin des salons douillets, l’homme est constamment sur le terrain. Comme un explorateur, il a sillonné tous les coins et recoins du Niger, échangé avec toutes les couches socioprofessionnelles surtout agro-pastorales, présenté des communications à tous les foras et défendu des dossiers clés avec des partenaires stratégiques (à la clé la note de satisfaction des Nations Unies).

Parmi les actions marquantes conduites sous son mandat figurent :

– La relance du programme national d’irrigation pour mieux exploiter le potentiel hydro-agricole du pays ;

– Le soutien accru aux organisations paysannes et pastorales à travers surtout l’encadrement technique ;

– La promotion de l’agro-industrie locale, afin de valoriser la production nationale et créer des emplois pour les jeunes ;

– Et la mise en place de stratégies d’adaptation au changement climatique, particulièrement dans les zones sahéliennes.

Ces initiatives traduisent la volonté du Ministre de positionner le Niger sur la voie de la souveraineté alimentaire et du développement durable, en cohérence avec la vision du CNSP pour un État fort, productif et résilient.

Il n’y a donc rien de surprenant qu’il reçoive cette énième distinction lors de la soirée de gala des meilleurs acteurs du développement au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey ce vendredi 10 octobre 2025.

SOB

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