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Défense et sécurité :  Présentation au Drapeau Contingent 2024 Centre d’Instruction de Zinder!

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C’est dans une joie immense et une fierté totale que le public venu nombreux, très nombreux a suivi avec attention, la cérémonie de fin de formation de la première vague du Contingent 2024 de Aroungouza.

Un intérêt accordé aux activités militaires qui prouve à essence le soutien et l’admiration dont fait preuve la population à l’endroit des Forces Armées.

Parmi ce public, l’on note les hauts responsables militaires, les autorités administratives et coutumière, les cadres des Forces de Défense et de Sécurité ainsi que les parents, amis et connaissances des recrues.

Au total, 1915 recrues viennent d’achever leur formation militaire initiale et ont pour la circonstance été présentées au Drapeau par le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense Nationale, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody.

Ces jeunes soldats ont acquis 4 Mois durant, grâce à la compétence de leurs formateurs et à la qualité de la formation, les compétences de base nécessaires à la vie du combattant ainsi que le savoir et les savoir-faire indispensables au métier des armes.

Le Contingent 2024, revêt un statut particulier selon le Commandant du Centre d’Instruction de Zinder, le Chef de Bataillon Attikou Amadou Ibrahim.

En effet, il constitue d’une part le 1er d’une série de deux (2) vagues et a accueilli 500 recrues supplémentaires par rapport à tous les Contingents formés précédemment au Centre.

D’autre part, 70% des soldats qui le composent ont un bon niveau scolaire et 60% du personnel d’encadrement a été formé dans le même Centre d’Instruction.

Aux recrues, face à la mission qu’elles sont appelées à accomplir sur l’étendu du territoire national, le Commandant du Centre d’Instruction de Zinder a rappelé une citation de l’ancien président, feu Général Seyni Kountché en l’occurrence  » UNE NATION SE CONSTRUIT ET SE DÉVELOPPE NON SEULEMENT PAR LA SUEUR ET LES LARMES MAIS HÉLAS AUSSI PAR LE SANG »

C’est dans cet esprit que le Chef de Bataillon Attikou Amadou Ibrahim et son équipe ont formé ces jeunes soldats afin de les amener à réaliser une carrière remarquable mais aussi à obtenir la reconnaissance de la nation en cas de sacrifice ultime. Il précise  » La sueur, pour leur dire de travailler dur et de refuser le gain facile, LES LARMES, malgré les épreuves qu’ils traverseront, c’est de rester résilient et toujours débout avec un moral d’acier et le SANG, de s’entraîner dur pour défendre la Patrie, s’il le faut jusqu’au sacrifice ultime ».

Et pour cela, il s’est dit confiant connaissant leur courage et leur détermination tout au long de la formation.

Enfin, il les a demandé d’être à la hauteur de leurs aînés engagés sur le terrain en train de mener « un combat pour la sauvegarde, un combat pour la dignité et un combat pour l’honneur de notre PATRIE ».

Pour le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense Nationale, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, la présentation au drapeau de cette première vague du Contingent 2024 matérialise les efforts consentis par le Gouvernement du Niger qui a décidé, sous l’impulsion du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie de doter les Forces Armées Nigériennes de ressources humaines et logistiques conséquentes sur le double plan quantitatif et qualitatif pour leur permettre d’accomplir leur mission avec le succès escompté.

Le Contingent en question, qui est comme tous les autres, constitué de jeunes issus de tous les terroirs du Niger est un exemple d’unité nationale qui confère force et efficacité aux forces armées qui en constituent le rempart a notifié le Général de Corps d’Armée Salifou Mody.

Ils seront bientôt mutés dans les différentes unités et services des armées où ils trouveront des hommes et des femmes rompus à la tâche qui ne ménageront aucun effort pour parfaire leur éducation et leur intégration dans la famille militaire a t’il ajouté avec assurance.  » Vous serez appelés à travailler dans des environnements austères où seul le courage, l’endurance et la persévérance permettent de vaincre l’adversité. J’appelle chacun de vous à faire constamment preuve de discipline, comme chacun de nous a appris ».

 Le Ministre d’Etat, ministre de la Défense Nationale n’a pas manqué d’encourager les jeunes recrues à conserver le désir d’apprendre pour consolider les acquis de la formation mais aussi à les améliorer.  Tout en les félicitant pour les efforts fourni courant la formation, il les a invités à cultiver davantage l’esprit militaire, la solidarité et le don de soi qui constituent leur boussole.

La cérémonie de Présentation au Drapeau a été agrémentée par la remise des récompenses collectives et individuelles. Les recrues ont émerveillé l’assistance en leur offrant des prestations dignes de soldats aguerris pour faire face aux défis du terrain dans le seul but de défendre la MÈRE PATRIE.

Au nombre des prestations, une démonstration en arts martiaux, un exercice de montage et démontage des armes en temps record et surtout les yeux bandés aux couleurs Nationales (3 armes en 1mn 20 secondes) et un défilé militaire pour finir en beauté.

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Finance

IATF 2027 : Le Nigéria accueillera la 5eme édition de la Foire commerciale intra-africaine

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La cinquième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), sera tenue à Lagos au Nigéria en 2027. L’annonce a été faite le 4 septembre 2025 à Alger par l’ancien président de la République fédérale du Nigéria et président du conseil consultatif de l’IATF, SE Chief Olusegun Obasanjo, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la quatrième édition de la Foire.

En présentant le drapeau de l’IATF au Dr Jumoke Oduwole, ministre nigérian de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, S.E. Obasanjo a notifié que : « L’IATF n’est pas seulement un salon professionnel, c’est un voyage à travers notre continent et l’Afrique, porté par des nations qui partagent la vision du commerce intra-africain et de l’intégration régionale. Depuis sa création, l’IATF a voyagé à travers notre continent, laissant un héritage unique et s’améliorant avec chaque pays hôte. Aujourd’hui, nous perpétuons cette fière tradition en annonçant que le Nigéria accueillera l’IATF2027. »

Co-organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), l’IATF est un cadre d’échanges permettant aux entreprises d’exposer leurs produits et services aux acheteurs et aux visiteurs et surtout de tisser des opportunités de business.

Après l’Algérie, c’est une autre puissance économique africaine qui va accueillir la 5eme foire commerciale intra africaine. Le Nigéria il faut le souligner reste l’une des principales économies du continent africain, avec un PIB nominal de 363 milliards d’USD en 2023. Le commerce des marchandises et des services exprimés en part du PIB est passé de 27% à 35% de 2017 à 2023.

Souleymane Brah, envoyé spécial à Alger

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IATF 2025 : L’Algérie carrefour du commerce africain

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Ce jeudi 4 septembre 2025, le Président de la République Algérienne démocratique et populaire Abdelmadjid Tebboune a présidé au Centre international des conférences (CIC) « Abdelatif Rahal », la cérémonie du lancement officiel de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025). Placée sous le thème « Passerelle vers de nouvelles opportunités », l’évènement co-organisée par le gouvernement Algérien, la Banque Africaine d’Import- d’Export (Afreximbank) , la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECAF,  a enregistré la présence des 11 Chefs d’Etat et de Gouvernement, des anciens dirigeants et des responsables des sociétés et entreprises.

Dans son allocution, le président du Conseil consultatif de l’IATF, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo n’a pas manqué de célébrer la vision du président Algérien AbdelmadjidTebboune surtout dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, l’innovation et la technologie.  

« Au cours des éditions précédentes, qui se sont étalées sur plus de huit ans, l’IATF a démontré sa capacité à mettre en relation des acheteurs, des vendeurs, des investisseurs, des innovateurs et des gouvernements de tous les coins de l’Afrique et désormais du monde entier. L’IATF est devenu le moteur qui accélère l’expansion du commerce et les flux d’investissement. Les trois éditions précédentes ont généré des accords commerciaux et d’investissement d’une valeur totale de plus de 120 milliards de dollars américains (…) avec quarante-huit pays africains participant aux expositions, le plus grand nombre depuis l’IATF de 2018, nous avons atteint un niveau d’excellence significatif ».

En s’adressant à l’assistance, la Vice-présidente de la commission de l’Union Africaine, Salma Malika Haddadi a non seulement rendu un hommage mérité à l’Algérie pour avoir assuré l’organisation effective de cet évènement et surtout rappelé le rôle que doivent jouer les institutions africaines dans l’émergence de l’économie du continent.   

« Nous aspirons à travers ce forum à libérer les immenses potentialités du continent et à renforcer le commerce intra-africain. (….) une intégration réelle où chaque État devient acteur de la prospérité collective »

Pour sa part, le secrétaire général de la ZLECAf, Wamkele Mene est revenu sur les avancées palpables de l’intégration continentale. « Le commerce intra-africain a fortement rebondi en 2024, atteignant 220,3 milliards de dollars, soit une augmentation de 12,4 % par rapport à 2023, selon le rapport sur le commerce africain 2025 de l’Afreximbank. Cette reprise souligne la confiance croissante dans le modèle d’intégration de l’Afrique dans le cadre de l’AfCFTA ».

Au-delà des chiffres clés a-t-il ajouté « les données montrent une évolution progressive de la composition du commerce du continent. Si les matières premières continuent de dominer, on observe une croissance nette dans les secteurs des machines, des véhicules à moteur, des produits alimentaires, des produits chimiques et de l’électronique. Cette évolution marque la transition de notre continent d’une dépendance vis-à-vis des matières premières vers une diversification industrielle, une transition qui ne pourra être soutenue que par des chaînes de valeur logistiques et manufacturières plus solides ».

Pour le Président du Conseil d’Administration de l’Afreximbank, le Professeur Benedict Oramah, au bout de ces huit années, l’institution qu’il dirige à jouer sa partition.  « La participation d’Afreximbank, d’autres institutions financières multilatérales africaines, de banques commerciales, de compagnies d’assurance et d’autres institutions financières rappelle à nos concitoyens, grâce à des idées solides et bancables, qu’eux aussi peuvent voir grand et espérer que leurs rêves se réalisent et ne restent pas lettre morte ». Pour lui, l’Afrique doit exploiter ses talents «  Ce n’est pas que l’Afrique n’avait pas des enfants aussi compétents, voire meilleurs, que de nombreux géants mondiaux tels que Bill Gates, Zuckerberg et Steve Jobs ; ce qui nous manquait, c’était le capital et un marché cohésif pour leur donner l’audace de rêver. Peu à peu, et sûrement, cela est en train de changer ; nous atteignons un stade où les enfants africains peuvent eux aussi rêver, et quelques pousses vertes commencent à émerger, comme en témoignent les quelques licornes que l’Afrique a vues naître ces dernières années. C’est pourquoi nous sommes heureux qu’aujourd’hui, l’IATF soit devenu le point de ralliement des enfants de la région de Kabylie dans les déserts d’Algérie, d’Abou Simbel à la pointe sud de l’Égypte, de l’île de Kilwa en Tanzanie, de Ngomgom au Le Sénégal, Ntabankulu en Afrique du Sud, ma petite ville natale, Nnokwa au Nigeria, et bien d’autres encore peuvent espérer apporter leurs idées, leur créativité, leur innovation, et s’attendre non seulement à être écoutés avec respect, mais aussi à être réellement soutenus. Nous pensons avoir mis en place une plateforme et un écosystème de soutien qui permettront un jour à de jeunes Africains de changer la façon dont le monde lit, vit, interagit, fait des affaires et gère sa santé. La preuve en est ce que nous avons vu émerger de cette plateforme depuis 2018 ».

En prononçant son discours de lancement, le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, a mis l’accent sur l’avenir économique du continent. Il a dégagé un constat sur la place réservée au continent dans l’économie mondiale.  « Le droit de vote de l’Afrique au sein du FMI ne dépasse pas les 6,5%, c’est la part la plus faible » et que la participation du continent à la Banque mondiale ne dépasse pas les 11 %. Les échanges entre pays africains représentent à peine 15 % contre 60 % pour le commerce inter-européen ». Mieux, sur le plan des investissements, la situation est peu reluisante « la part de l’Afrique dans les IDE ne dépasse pas non plus les 6%, avec près de 74 milliards de dollars, ce qui reste très faible (…) Cela prive nos économies d’opportunités de croissance et de postes d’emplois pour nos jeunes ».  Pour y arriver, les pays africains doivent bouger ensemble dans l’unité : « cette rencontre ne se limite pas à son aspect commercial, elle exprime une plus grande prise de conscience de la nécessité pour l’Afrique de constituer un acteur influent dans son environnement régional et mondial ».

Il noter que cette édition rassemble des délégations issues de 140 pays, plus de 2.000 entreprises avec 35.000 visiteurs attendus. Au cours de la semaine des expositions, des panels et des rencontres d’affaires sont au programme. Aussi, il est prévu une journée dédiée à la diaspora.

Souleymane Brah envoyé spécial à Alger

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