Finance
Economie : Face aux difficultés financières, la société transfert d’argent Al’Izza propose un départ volontaire à ses agents !
Dans un communiqué de presse rendu public le 5 mars 2025, la société de transfert d’argent, filiale du groupe Al’ Izza annonce que les problèmes financiers ne permettent pas au groupe de supporter ses agents. Par conséquent, elle demande un départ volontaire à tous ceux qui désirent partir.

Depuis les évènements du 26 juillet 2023 ayant marqué l’arrivée des militaires au pouvoir, le Niger a été sanctionné par la communauté internationale notamment les institutions régionales comme la CEDEAO et l’UEMOA. Cette situation a affecté plusieurs secteurs dont les entreprises et sociétés privées. Au niveau de Al’Izza transfert d’argent, il faut nécessairement réduire les charges de fonctionnement « une période difficile, suite aux divers événements ayant caractérisé la vie socio-économique de notre pays notamment les sanctions économiques intervenues à la suite du coup d’Etat du 26 juillet 2023’’ indique le communiqué. Aussi, « Cette situation a eu un impact négatif dans la plupart des secteurs économiques, en particulier, celui du transfert d’argent. Ceci a entraîné la faible circulation de monnaie, activité principale sur laquelle opère notre société » ajoute le communiqué. A cet effet, la Direction générale de la société invite les agents intéressés par le départ volontaire de s’inscrire dans un registre réservé à cet effet jusqu’au 12 mars 2025.
Au Niger, le secteur de transfert d’argent est développé ces dernières années avec la création des entreprises et sociétés comme Al’Izza. Ces sociétés emploient des milliers de jeunes. Elles contribuent à l’économie nationale et surtout à la réduction du chômage des jeunes. Avec cette décision, c’est un autre pan de l’économie qui prend un coup.
Finance
Économie : Les sociétés KAO CIMENT et DANGOTE CEMENT NIGER SA perdent leurs avantages fiscaux

Le gouvernement du Niger a décidé en conseil des ministres du 16 Mai 2025 du retrait des avantages du régime Conventionnel du Code des Investissements accordé aux sociétés KAO CIMENT SAS et DANGOTE CEMENT NIGER SA. Cette décision intervient 7 ans après l’obtention par le richissime homme d’affaire nigérian Aliko DANGOTE des agréments au régime conventionnel du code des investissements en République du Niger.
Selon le communiqué du gouvernement : ’’Dans le cadre de la promotion des investissements, les sociétés DANGOTE CEMENT NIGER SA et KAO CIMENT SAS ont été respectivement agréées en 2018 et 2020 au titre du régime conventionnel du code des investissements pour la mise en œuvre de projets industriels de production de ciment dans la région de Tahoua’’. De leur côté, un investissement est aussi attendu : ’En contrepartie, des avantages fiscaux et douaniers liés à ce régime, ces sociétés s’étaient engagées à investir plus de 159 milliards pour l’une et plus de 179 milliards de FCFA pour l’autre, hors taxe et hors fonds de roulement, à créer plus de 300 emplois permanents pour KAO CIMENT SAS et plus 750 pour DANGOTE CEMENT NIGER SA’’. Mieux,ces sociétés se sont engagées également à transmettre régulièrement des rapports semestriels d’exécution de leurs programmes agréés conformément aux dispositions de la loi du 16 avril 2014, portant code des investissements en République du Niger.
Le communiqué clarifie qu’en dépit de l’octroi de ces privilèges depuis 2018 soit plus de sept (7) ans pour la première et depuis 2020 soit plus de cinq (5) ans pour la seconde, ’’ces deux (2) sociétés n’ont pas respecté leurs engagements en matière d’investissement et de création d’emplois, malgré les mises en demeure qui leur ont été adressées et le délai règlementaire accordé pour présenter un plan de correction’’.
Compte tenu de la non tenue des engagements ’’au regard de la défaillance avérée de ces deux (2) sociétés, le Gouvernement a décidé de retirer l’agrément aux avantages conventionnel du code des investissements tout en demandant auprès desdites sociétés le remboursement de tous les avantages fiscaux et douaniers indûment perçus par ces sociétés’’.
Rappelons que le 15 octobre 2018, le groupe du milliardaire nigérian Aliko Dangote avait lancé les travaux de construction d’une cimenterie pour un coût de 180 milliards de francs CFA.
Cette société « s’engage à investir » dans les trois prochaines années 2 millions de dollars (1,7 million d’euros) sur chacun des permis dans le cadre des travaux de prospection. Elle a également promis de financer des infrastructures collectives « à hauteur de 50 000 dollars par an » pour chacune des zones abritant les permis, selon un communiqué gouvernemental.
En son temps, cette décision sous forme de mesure incitative a été saluée puisqu’elle donnait la possibilité à cette société de développer ses activités au Niger, d’investir et créer des emplois.
Finance
Communiqué du FMI relatif à un accord conclu avec le Niger !
Le FMI et le Niger concluent un accord au niveau des services sur la septième revue du programme au titre de la facilité élargie de crédit et sur la troisième revue du programme au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité.
Les communiqués de presse de fin de mission contiennent des déclarations des services du FMI qui rendent compte de leurs conclusions préliminaires après leur visite dans un pays. Les opinions exprimées dans ces déclarations sont celles des services du FMI et ne sont pas nécessairement celles de son conseil d’administration. À partir des conclusions préliminaires de cette mission, les services du FMI établiront un rapport qui, sous réserve de l’approbation de la direction, sera présenté au conseil d’administration pour examen et décision.
Les services du FMI et les autorités nigériennes ont conclu un accord au niveau des services sur la septième revue du programme économique appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC), ainsi que sur la troisième revue du programme appuyé par la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).
La croissance économique devrait rester robuste, à 6,6 % en 2025, en dépit des nombreux défis. Néanmoins, les risques baissiers sont importants, en particulier ceux liés à un resserrement des conditions de financement, à une réduction de l’aide au développement et à la situation sécuritaire.
Les autorités nigériennes restent déterminées à mettre en œuvre rapidement les principales réformes structurelles prévues par le programme, notamment l’adoption d’un nouveau code général des impôts et l’application de la stratégie de gestion des recettes pétrolières.
Washington. Du 5 au 16 mai 2025, une équipe des services du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par M. Antonio David, a tenu des réunions portant sur la septième revue de l’accord appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur du Niger, ainsi que sur la troisième revue du programme appuyé par la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).
À l’issue de la mission, M. David a fait la déclaration suivante :
« Les autorités nigériennes et les services du FMI ont conclu un accord au niveau des services sur la septième revue du programme économique appuyé par la facilité élargie de crédit et sur la troisième revue du programme appuyé par la facilité pour la résilience et la durabilité. Cet accord au niveau des services doit recueillir l’approbation de la direction et du conseil d’administration du FMI. La réunion correspondante du conseil d’administration devrait avoir lieu en juillet 2025. L’achèvement de la revue de l’accord au titre de la FEC permettrait un décaissement à hauteur de 13,2 millions de DTS (environ 17,8 millions de dollars, soit 10 % de la quote-part du Niger) pour contribuer à couvrir les besoins de financement extérieur du pays. L’achèvement de la revue de l’accord au titre de la FRD permettrait de décaisser 17,1 millions de DTS (environ 23,1 millions de dollars, soit 13 % de la quote-part du Niger).
« La croissance économique devrait rester robuste à 6,6 % en 2025, en dépit des nombreux défis. L’inflation moyenne devrait reculer à 4,2 %, en raison d’une campagne agricole favorable. Cela étant, des risques à la baisse entourent le scénario de référence. La situation sécuritaire pourrait affecter l’activité économique, tandis que la marge de manœuvre budgétaire pourrait se restreindre du fait d’un durcissement des conditions de financement et d’une réduction de l’aide au développement.
« Tout en préservant les dépenses sociales, les efforts d’assainissement budgétaire se poursuivront en 2025. L’ajustement prévu de 1,3 point de pourcentage du PIB pour atteindre l’objectif de déficit budgétaire de 3 % du PIB reposera sur une meilleure mobilisation des recettes, tandis que la croissance des dépenses totales resterait maîtrisée. Compte tenu des risques et du durcissement des conditions de financement, les autorités nigériennes continueront de mener une politique d’endettement prudente, en privilégiant les financements concessionnels et les dons.
« L’accord au titre de la facilité élargie de crédit vise à renforcer la stabilité macroéconomique et à jeter les bases d’une croissance résiliente, inclusive et portée par le secteur privé. Les résultats obtenus dans le cadre du programme ont été globalement satisfaisants par rapport aux objectifs fixés pour fin décembre 2024 et fin mars 2025. Les autorités ont également réalisé des progrès considérables dans l’apurement des arriérés au titre du service de la dette.
« Les autorités nigériennes restent déterminées à mettre en œuvre rapidement les principales réformes structurelles prévues par le programme, notamment l’adoption d’un nouveau code général des impôts et l’application de la stratégie de gestion des recettes pétrolières. Les services du FMI saluent le rétablissement de la Cour des comptes et espèrent un redémarrage complet de ses activités. Ces efforts de réforme sont essentiels pour atteindre les objectifs clés du programme, à savoir améliorer la mobilisation des recettes et la qualité et l’efficience des dépenses publiques, promouvoir le développement du secteur privé et renforcer les cadres de gouvernance et de transparence.
« Le financement au titre de la FRD vient appuyer l’avancement des réformes et les investissements visant à remédier aux difficultés et aux risques de plus en plus prononcés que pose le changement climatique, ce qui permettra de renforcer la résilience et de préserver les moyens de subsistance de la population. Dans le cadre de cette revue, les autorités ont bien progressé dans la mise en œuvre des mesures visant à renforcer la planification et la budgétisation des dépenses liées au climat, et à améliorer la prise en compte des questions liées au climat dans la gestion des investissements publics.
« Les membres de l’équipe de la mission ont rencontré Son Excellence M. Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Finances. Ils ont également organisé des séances de travail avec le ministre délégué chargé du budget, M. Mamane Sidi, le directeur national de la BCEAO pour le Niger, M. Maman Laouali Abdou Rafa, ainsi que d’autres hauts fonctionnaires de l’État, des représentants du secteur privé et des partenaires pour le développement.
« L’équipe du FMI tient à remercier les autorités nigériennes pour leur coopération et pour les échanges constructifs et fructueux qui ont eu lieu pendant cette mission. »
RELATIONS AVEC LES MÉDIAS
ATTACHÉ DE PRESSE: Tatiana Mossot
-
Santé1 mois ago
18eme édition de la journée mondiale de lutte contre le paludisme : Réinvestir pour continuer à sauver des vies !
-
Société4 semaines ago
Situation des femmes et des filles au Sahel : La Ministre de la Population, de l’Action sociale et de la Solidarité nationale parraine la présentation du rapport « Ecoutez les Voix du Sahel » !
-
Santé4 mois ago
Santé : Lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition des enfants au Niger : World vision lance la campagne ASSEZ/ENOUGH dans la région de Tahoua
-
Société2 mois ago
Visite du gouverneur de la région de Niamey sur le périmètre de Saguia : Le Général de Brigade Abdou Assoumane Adamou satisfait des travaux menés par l’ONAHA !