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Économie : Le Ghana accélère la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine

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A l’issue du Business Roadshow IATF2025 tenu au Ghana, qui a réuni des représentants du gouvernement, des acteurs économiques, notamment des entreprises et des investisseurs, ainsi que des dirigeants de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), le pays a réaffirmé son engagement à accélérer la mise en œuvre de la ZLECA.

Le Secrétaire général du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), S.E. Wamkele Mene (cinquième à gauche) pose avec l’économiste en chef du groupe Afreximbank et directeur général de la recherche, le Dr Yemi Kale (cinquième à droite) et d’autres dignitaires lors du Business Roadshow IATF2025 du Ghana à Accra.

Ci-joint le communiqué de presse de Afreximbank

Accra, 16 juin 2025 Le Ghana accélère la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) afin de créer de nouvelles opportunités pour les entreprises ghanéennes à travers l’Afrique en allant au-delà du commerce basé sur les matières premières vers la création de valeur ajoutée pour ses exportations traditionnelles telles que l’or, le pétrole et le cacao.

S’exprimant lors du Business Roadshow 2025 de la Foire commerciale intra-africaine du Ghana (IATF), la ministre ghanéenne du Commerce, de l’Agroalimentaire et de l’Industrie, l’honorable Elizabeth Ofosu-Adjare, a souligné l’engagement du gouvernement à créer un environnement propice à la prospérité des entreprises dans le cadre de la ZLECA en améliorant les infrastructures commerciales, le financement et l’accès au marché.

« Dans le cadre de notre programme d’expansion du marché, le Bureau national de coordination de la ZLECA apporte un soutien à plus de 2 000 MPME au Ghana. Ce soutien comprend des actions de sensibilisation, des formations à la préparation au marché, des formations sur les règles d’origine de la ZLECA, le financement du commerce et des initiatives d’accès au marché. Le Ghana a également mené des expéditions commerciales ciblées en Afrique de l’Est, emmenant des entreprises ghanéennes au Kenya, en Tanzanie et au Rwanda pour explorer des opportunités en temps réel et négocier des contrats d’approvisionnement », a déclaré la ministre dans un discours lu en son nom par le coordinateur national par intérim du Bureau national de coordination de la ZLECA, Benjamin Kwaku Asiam.

Le Business Roadshow IATF2025 du Ghana a réuni des représentants du gouvernement, des acteurs économiques, notamment des entreprises et des investisseurs, ainsi que des dirigeants de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank). L’événement était axé sur la promotion du commerce intra-africain, sous le thème : Exploiter les chaînes de valeur régionales et continentales : accélérer l’industrialisation et la compétitivité mondiale de l’Afrique grâce à la ZLECA.

Le Business Roadshow est l’un des cinq événements prévus à Accra, Nairobi, Johannesburg, Lagos et Alger en prévision de la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine biennale 2025 (IATF2025), prévue à Alger, en Algérie, du 4 au 10 septembre 2025. L’IATF est le premier événement commercial et d’investissement en Afrique, organisé par Afreximbank, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECA, et offre une plate-forme aux entreprises pour présenter leurs produits et échanger des informations commerciales et d’investissement au sein du marché unique du continent.

Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général du Secrétariat de la ZLECA, S.E. Wamkele Mene, a noté que l’IATF offre une plate-forme inégalée pour l’échange d’informations sur le commerce et l’investissement ; et constitue un marché d’idées, d’opportunités et de partenariats.

« Alors que nous travaillons à accroître le commerce intra-africain, à bâtir des chaînes de valeur régionale et à accélérer l’industrialisation, l’IATF constitue une plateforme essentielle pour connecter les entreprises, les investisseurs, les gouvernements et les innovateurs africains. Elle joue un rôle catalyseur pour concrétiser les promesses de la ZLECA : signature d’accords commerciaux, mobilisation d’investissements et création d’emplois. En créant un vaste marché intégré, la ZLECA encourage les pays à se spécialiser et à valoriser leurs produits, attirant ainsi les investissements et créant des emplois », a déclaré S.E. Mene, ajoutant que cela favorise la diversification économique, la réduction de la pauvreté et la vision de l’Afrique pour un développement durable et inclusif.

Le Dr Yemi Kale, économiste en chef du groupe Afreximbank et directeur général de la recherche, a décrit l’IATF comme le marché commercial de la ZLECA, qui donne vie aux efforts de l’Afrique pour commercer davantage avec elle-même, non seulement en matières premières, mais aussi en biens à valeur ajoutée, en services et en innovations.

« L’un des obstacles persistants au commerce intra-africain n’est pas seulement les droits de douane ou la logistique, mais aussi l’accès à des informations commerciales précises, opportunes et exploitables. Le commerce ne peut prospérer sans information », a déclaré le Dr Kale, ajoutant que l’IATF2025 offre une plateforme pour y remédier. Il a invité les entreprises et les agences gouvernementales ghanéennes à participer à l’IATF2025, où plus de 2 000 exposants d’Afrique et d’ailleurs présenteront leurs produits à plus de 35 000 visiteurs et acheteurs venus de plus de 140 pays, avec des accords commerciaux et d’investissement estimés à plus de 44 milliards de dollars américains ».

Au total, l’IATF a attiré plus de 4 500 exposants, plus de 70 000 visiteurs et généré plus de 100 milliards de dollars de transactions. La dernière édition, qui s’est tenue au Caire, a attiré près de 2 000 exposants venus de 65 pays et généré 43,7 milliards de dollars de transactions commerciales et d’investissement.

Le prochain salon IATF2025 sera organisé par le gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire. S’exprimant lors du Business Roadshow, l’ambassadeur d’Algérie au Ghana, S.E. Mourad Louhaidia, a souhaité la bienvenue aux visiteurs et aux exposants à Alger, réaffirmant l’engagement de son gouvernement à faciliter le succès du salon IATF2025 en mobilisant les infrastructures de transport et d’accueil et en facilitant l’entrée de tous les participants dans le pays.

« L’ambassade d’Algérie accélérera le traitement des visas pour tous les participants ghanéens. Nous avons mis en place une équipe dédiée à l’ambassade pour traiter toutes les demandes d’information et de visa pour participer à l’IATF 2025 », a ajouté S.E. Louhaidia.

L’IATF2025 proposera une exposition commerciale, le programme Creative Africa Nexus (CANEX) mettant en avant les industries culturelles, un Forum sur le commerce et l’investissement de quatre jours et le Salon de l’automobile africain. Des journées spéciales mettront en lumière les pays, les entités des secteurs public et privé, le tourisme, les attractions culturelles et la Journée mondiale de l’Afrique célébrant les liens avec la diaspora africaine.

Les activités complémentaires comprennent le jumelage interentreprises et interentreprises-gouvernement, le programme Jeunes start-up de l’UA, le Pôle africain de recherche et d’innovation et le Réseau des gouvernements sous-souverains africains (AfSNET) pour promouvoir les échanges commerciaux et culturels locaux. La plateforme virtuelle de l’IATF est également en ligne, permettant aux exposants et aux visiteurs de se connecter tout au long de l’année.

Gabriel Edgal, ambassadeur ghanéen de l’IATF et président d’Oakwood Green Africa, a déclaré : « Bien avant que les frontières ne soient tracées, l’Afrique prospérait grâce à une économie connectée. Le commerce était un mode de vie. La valeur était créée localement. Le progrès passait par les relations et les échanges. Partout dans le monde, nous constatons une montée du protectionnisme. Les partenaires d’aide traditionnels se replient de plus en plus sur eux-mêmes. La tendance économique mondiale est en train de changer, et chacun se concentre désormais sur lui-même. Je crois que c’est un signal d’alarme : nous devons désormais être plus réfléchis dans nos échanges commerciaux, créer une prospérité interconnectée, commercer entre nous, construire ensemble et croître pour nous-mêmes. Il est temps d’agir. »

Le Ghana a été reconnu comme un exemple de premier plan dans la mise en œuvre de la ZLECA, le gouvernement facilitant activement la participation du secteur privé par le biais du Bureau national de coordination et d’initiatives comme l’Initiative commerciale guidée, qui a permis aux entreprises ghanéennes de commercer avec succès avec les pays africains voisins.

Pour participer à l’IATF2025, veuillez visiter www.intrafricantradefair.com .

À propos de la Foire commerciale intra-africaine

Organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), la Foire commerciale intra-africaine (IATF) vise à offrir une plateforme unique pour faciliter l’échange d’informations sur le commerce et l’investissement afin de soutenir le développement du commerce et des investissements intra-africains, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECA). L’IATF rassemble des acteurs continentaux et mondiaux pour présenter et exposer leurs produits et services et explorer les opportunités commerciales et d’investissement sur le continent. Elle offre également une plateforme de partage d’informations sur le commerce, l’investissement et les marchés avec les parties prenantes et permet aux participants de discuter et d’identifier des solutions aux défis auxquels sont confrontés le commerce et l’investissement intra-africains. Outre les participants africains, la Foire commerciale est également ouverte aux entreprises et investisseurs de pays non africains souhaitant s’implanter en Afrique et soutenir la transformation du continent par l’industrialisation et le développement des exportations.

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Économie : Les sociétés KAO CIMENT et DANGOTE CEMENT NIGER SA perdent leurs avantages fiscaux

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Le gouvernement du Niger a décidé en conseil des ministres du 16 Mai 2025 du retrait des avantages du régime Conventionnel du Code des Investissements accordé aux sociétés KAO CIMENT SAS et DANGOTE CEMENT NIGER SA. Cette décision intervient 7 ans après l’obtention par le richissime homme d’affaire nigérian Aliko DANGOTE des agréments au régime conventionnel du code des investissements en République du Niger.

Selon le communiqué du gouvernement : ’’Dans le cadre de la promotion des investissements, les sociétés DANGOTE CEMENT NIGER SA et KAO CIMENT SAS ont été respectivement agréées en 2018 et 2020 au titre du régime conventionnel du code des investissements pour la mise en œuvre de projets industriels de production de ciment dans la région de Tahoua’’.  De leur côté, un investissement est aussi attendu : ’En contrepartie, des avantages fiscaux et douaniers liés à ce régime, ces sociétés s’étaient engagées à investir plus de 159 milliards pour l’une et plus de 179 milliards de FCFA pour l’autre, hors taxe et hors fonds de roulement, à créer plus de 300 emplois permanents pour KAO CIMENT SAS et plus 750 pour DANGOTE CEMENT NIGER SA’’. Mieux,ces sociétés se sont engagées également à transmettre régulièrement des rapports semestriels d’exécution de leurs programmes agréés conformément aux dispositions de la loi du 16 avril 2014, portant code des investissements en République du Niger.

Le communiqué clarifie qu’en dépit de l’octroi de ces privilèges depuis 2018 soit plus de sept (7) ans pour la première et depuis 2020 soit plus de cinq (5) ans pour la seconde, ’’ces deux (2) sociétés n’ont pas respecté leurs engagements en matière d’investissement et de création d’emplois, malgré les mises en demeure qui leur ont été adressées et le délai règlementaire accordé pour présenter un plan de correction’’.

Compte tenu de la non tenue des engagements ’’au regard de la défaillance avérée de ces deux (2) sociétés, le Gouvernement a décidé de retirer l’agrément aux avantages conventionnel du code des investissements tout en demandant auprès desdites sociétés le remboursement de tous les avantages fiscaux et douaniers indûment perçus par ces sociétés’’.

Rappelons que le 15 octobre 2018, le groupe du milliardaire nigérian Aliko Dangote avait lancé les travaux de construction d’une cimenterie pour un coût de 180 milliards de francs CFA.

Cette société « s’engage à investir » dans les trois prochaines années 2 millions de dollars (1,7 million d’euros) sur chacun des permis dans le cadre des travaux de prospection. Elle a également promis de financer des infrastructures collectives « à hauteur de 50 000 dollars par an » pour chacune des zones abritant les permis, selon un communiqué gouvernemental.

En son temps, cette décision sous forme de mesure incitative a été saluée puisqu’elle donnait la possibilité à cette société de développer ses activités au Niger, d’investir et créer des emplois.

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Communiqué du FMI relatif à un accord conclu avec le Niger !

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Le FMI et le Niger concluent un accord au niveau des services sur la septième revue du programme au titre de la facilité élargie de crédit et sur la troisième revue du programme au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité.

Les communiqués de presse de fin de mission contiennent des déclarations des services du FMI qui rendent compte de leurs conclusions préliminaires après leur visite dans un pays. Les opinions exprimées dans ces déclarations sont celles des services du FMI et ne sont pas nécessairement celles de son conseil d’administration. À partir des conclusions préliminaires de cette mission, les services du FMI établiront un rapport qui, sous réserve de l’approbation de la direction, sera présenté au conseil d’administration pour examen et décision.

Les services du FMI et les autorités nigériennes ont conclu un accord au niveau des services sur la septième revue du programme économique appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC), ainsi que sur la troisième revue du programme appuyé par la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).

La croissance économique devrait rester robuste, à 6,6 % en 2025, en dépit des nombreux défis. Néanmoins, les risques baissiers sont importants, en particulier ceux liés à un resserrement des conditions de financement, à une réduction de l’aide au développement et à la situation sécuritaire.

Les autorités nigériennes restent déterminées à mettre en œuvre rapidement les principales réformes structurelles prévues par le programme, notamment l’adoption d’un nouveau code général des impôts et l’application de la stratégie de gestion des recettes pétrolières.

Washington. Du 5 au 16 mai 2025, une équipe des services du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par M. Antonio David, a tenu des réunions portant sur la septième revue de l’accord appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur du Niger, ainsi que sur la troisième revue du programme appuyé par la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).

À l’issue de la mission, M. David a fait la déclaration suivante :

« Les autorités nigériennes et les services du FMI ont conclu un accord au niveau des services sur la septième revue du programme économique appuyé par la facilité élargie de crédit et sur la troisième revue du programme appuyé par la facilité pour la résilience et la durabilité. Cet accord au niveau des services doit recueillir l’approbation de la direction et du conseil d’administration du FMI. La réunion correspondante du conseil d’administration devrait avoir lieu en juillet 2025. L’achèvement de la revue de l’accord au titre de la FEC permettrait un décaissement à hauteur de 13,2 millions de DTS (environ 17,8 millions de dollars, soit 10 % de la quote-part du Niger) pour contribuer à couvrir les besoins de financement extérieur du pays. L’achèvement de la revue de l’accord au titre de la FRD permettrait de décaisser 17,1 millions de DTS (environ 23,1 millions de dollars, soit 13 % de la quote-part du Niger).

« La croissance économique devrait rester robuste à 6,6 % en 2025, en dépit des nombreux défis. L’inflation moyenne devrait reculer à 4,2 %, en raison d’une campagne agricole favorable. Cela étant, des risques à la baisse entourent le scénario de référence. La situation sécuritaire pourrait affecter l’activité économique, tandis que la marge de manœuvre budgétaire pourrait se restreindre du fait d’un durcissement des conditions de financement et d’une réduction de l’aide au développement.

« Tout en préservant les dépenses sociales, les efforts d’assainissement budgétaire se poursuivront en 2025. L’ajustement prévu de 1,3 point de pourcentage du PIB pour atteindre l’objectif de déficit budgétaire de 3 % du PIB reposera sur une meilleure mobilisation des recettes, tandis que la croissance des dépenses totales resterait maîtrisée. Compte tenu des risques et du durcissement des conditions de financement, les autorités nigériennes continueront de mener une politique d’endettement prudente, en privilégiant les financements concessionnels et les dons.

« L’accord au titre de la facilité élargie de crédit vise à renforcer la stabilité macroéconomique et à jeter les bases d’une croissance résiliente, inclusive et portée par le secteur privé. Les résultats obtenus dans le cadre du programme ont été globalement satisfaisants par rapport aux objectifs fixés pour fin décembre 2024 et fin mars 2025. Les autorités ont également réalisé des progrès considérables dans l’apurement des arriérés au titre du service de la dette.

« Les autorités nigériennes restent déterminées à mettre en œuvre rapidement les principales réformes structurelles prévues par le programme, notamment l’adoption d’un nouveau code général des impôts et l’application de la stratégie de gestion des recettes pétrolières. Les services du FMI saluent le rétablissement de la Cour des comptes et espèrent un redémarrage complet de ses activités. Ces efforts de réforme sont essentiels pour atteindre les objectifs clés du programme, à savoir améliorer la mobilisation des recettes et la qualité et l’efficience des dépenses publiques, promouvoir le développement du secteur privé et renforcer les cadres de gouvernance et de transparence.

« Le financement au titre de la FRD vient appuyer l’avancement des réformes et les investissements visant à remédier aux difficultés et aux risques de plus en plus prononcés que pose le changement climatique, ce qui permettra de renforcer la résilience et de préserver les moyens de subsistance de la population. Dans le cadre de cette revue, les autorités ont bien progressé dans la mise en œuvre des mesures visant à renforcer la planification et la budgétisation des dépenses liées au climat, et à améliorer la prise en compte des questions liées au climat dans la gestion des investissements publics.

« Les membres de l’équipe de la mission ont rencontré Son Excellence M. Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Finances. Ils ont également organisé des séances de travail avec le ministre délégué chargé du budget, M. Mamane Sidi, le directeur national de la BCEAO pour le Niger, M. Maman Laouali Abdou Rafa, ainsi que d’autres hauts fonctionnaires de l’État, des représentants du secteur privé et des partenaires pour le développement.

« L’équipe du FMI tient à remercier les autorités nigériennes pour leur coopération et pour les échanges constructifs et fructueux qui ont eu lieu pendant cette mission. »

RELATIONS AVEC LES MÉDIAS

ATTACHÉ DE PRESSE: Tatiana Mossot

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