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IATF 2027 : Le Nigéria accueillera la 5eme édition de la Foire commerciale intra-africaine

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La cinquième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), sera tenue à Lagos au Nigéria en 2027. L’annonce a été faite le 4 septembre 2025 à Alger par l’ancien président de la République fédérale du Nigéria et président du conseil consultatif de l’IATF, SE Chief Olusegun Obasanjo, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la quatrième édition de la Foire.

En présentant le drapeau de l’IATF au Dr Jumoke Oduwole, ministre nigérian de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, S.E. Obasanjo a notifié que : « L’IATF n’est pas seulement un salon professionnel, c’est un voyage à travers notre continent et l’Afrique, porté par des nations qui partagent la vision du commerce intra-africain et de l’intégration régionale. Depuis sa création, l’IATF a voyagé à travers notre continent, laissant un héritage unique et s’améliorant avec chaque pays hôte. Aujourd’hui, nous perpétuons cette fière tradition en annonçant que le Nigéria accueillera l’IATF2027. »

Co-organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), l’IATF est un cadre d’échanges permettant aux entreprises d’exposer leurs produits et services aux acheteurs et aux visiteurs et surtout de tisser des opportunités de business.

Après l’Algérie, c’est une autre puissance économique africaine qui va accueillir la 5eme foire commerciale intra africaine. Le Nigéria il faut le souligner reste l’une des principales économies du continent africain, avec un PIB nominal de 363 milliards d’USD en 2023. Le commerce des marchandises et des services exprimés en part du PIB est passé de 27% à 35% de 2017 à 2023.

Souleymane Brah, envoyé spécial à Alger

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Elombi investi nouveau président d’Afreximbank : Un mandat  avec une Stratégie de Rupture pour l’Autonomie de l’Afrique

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La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) a inauguré un nouveau chapitre, ce samedi 25 octobre au Caire en Egypte, avec l’investiture du Dr. George Elombi en tant que Président, succédant au Professeur Benedict Oramah. La cérémonie historique, dirigée par Wale Edun, Ministre des Finances du Nigeria, a marqué une transition saluée comme étant « sans heurt » et un moment de « renouveau » sur des fondations solides.

Plusieurs figures clés ont exprimé leur soutien et leurs attentes lors de cet événement au nouveau président. Wale Edun, Ministre des Finances du Nigeria, a insisté sur le rôle du Dr. Elombi pour « diriger cette vision, une vision d’une Afrique prospère, intégrée et qui compte sur elle-même ». De son côté, Selma Haddadi, Vice-Présidente de la Commission de l’Union africaine, a célébré ce moment comme un « pas important dans l’histoire d’Afreximbank » et une « célébration de notre avenir et mission partagée ». Puis, Louis Paul Motaze, Ministre des Finances du Cameroun, a exprimé une « fierté légitime » pour l’élection du Dr. Elombi, la qualifiant de symbole de « l’excellence africaine » et d’un « message d’espoir à notre jeunesse ». Présent à la cérémonie d’investiture, M. Aliko Dangote a pour sa part,  reconnu le rôle essentiel du nouveau Président dans la croissance de la Banque, soulignant qu’il fait « partie de cette histoire marquée par la réussite d’Afreximbank. » Mais aussi surtout, l’intervention de Terrance Drew, Premier Ministre des Caraïbes qui a salué les bonnes relations entre Afrique et les Caraïbes tout en réaffirmant le soutien de la Communauté des Caraïbes, saluant le lien concret établi entre l’Afrique et les Caraïbes.

La stratégie de rupture : Nouvelle ambition d’Afreximbank

Le Dr. Elombi a ancré son mandat dans la philosophie de l’autonomie africaine, s’engageant à servir la jeunesse, mettre fin à la « fuite de cerveaux » et mobiliser des fonds massifs. Ses objectifs et défis sont entre autres :  un financement accru pour l’Afrique demeure un défi inévitable. Le nouveau Président s’est engagé à relever ce défi lancé par le Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, visant à mobiliser un montant ambitieux de 350 milliards de dollars pour transformer le commerce et l’infrastructure du continent. Aussi de mettre fin à l’exportation brute des ressources de l’Afrique où le point de rupture le plus radical de la stratégie est l’engagement de cesser l’exportation des matières premières brutes. « L’Afreximbank n’est plus intéressée par l’exportation des matières premières africaines », dit-il, sous les acclamations de l’assistance. La priorité absolue est donnée à l’ajout de valeur et à la transformation des minéraux stratégiques (lithium, bauxite, etc.) sur le sol africain, concrétisée par la création d’une nouvelle fenêtre de financement dédiée aux produits finis et semi-finis. La Banque lancera une réflexion, en consultation avec les gouverneurs de banques centrales, sur la création d’une monnaie numérique africaine et de monnaies stables continentales pour consolider l’intégration commerciale. Le Dr. Elombi s’est engagé à intensifier les liens pour capter le « capital panafricain global » par la création de fonds souverains pour des projets en Afrique et dans les Caraïbes. Le mandat du Dr. George Elombi est résolument placé sous le signe de l’audace et de l’autonomie économique totale, avec l’objectif de transformer l’avenir du continent.

Hassan Nang-ouldé Malloum (envoyé spécial)

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Le départ d’une légende de l’Afreximbank : Prof. Oramah quitte l’institution tête haute après 10 ans à la présidence

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L’élite financière africaine s’est réunie au St. Regis Hôtel de la Nouvelle Capitale Administrative Égyptienne, ce vendredi 24 octobre 2025 pour rendre un hommage retentissant au Professeur Benedict Oramah, qui tire sa révérence après une décennie à la tête d’Afreximbank.

L’événement, marqué par une affluence exceptionnelle a été lancé par les mots du Dr George Elombi, Vice-Président exécutif de la Banque et le président désigné, qui a brossé le portrait d’un leader exceptionnel, décrit par le Gouverneur de la Banque centrale du Nigéria comme l’une des rares personnes au monde, le fameux « 0,8% », capable de conjuguer vision et exécution. L’ascension du Professeur Oramah est décrite comme inéluctable par le Dr Elombi, qui l’a côtoyé dès son arrivée en 1996. À cette époque, Oramah était déjà un tourbillon d’énergie et de courage, un véritable « hustler » qui excellait dans tous les rôles : agent de crédit, officier juridique, responsable de la stratégie, et conseiller principal du Président, renseigne-t-il. Prenant la suite de MM. Christopher Edordu et Jean-Louis Ekra en 2015, Oramah a transformé les fondations solides de l’institution en un moteur d’accélération. Sa vision était claire : stimuler la transformation socio-économique et le commerce intra-africain. Il a adopté une « approche de portefeuille » englobante, s’attaquant non seulement aux flux commerciaux mais aussi aux infrastructures et aux défis sous-jacents du développement industriel. Un bilan chiffré et des institutions durables sous sa direction, la croissance d’Afreximbank a été spectaculaire et disruptive. « En l’espace de dix ans, les actifs de la banque ont bondi de 6 milliards de dollars US en 2015 à plus de 40 milliards de dollars US en 2025, établissant sa pertinence continentale et mondiale », a-t-il laissé entendre sous les acclamations de l’assistance. Selon Dr Elombi, ce développement s’est matérialisé par la création d’institutions stratégiques dont FEDA (Fonds pour le développement des exportations en Afrique), AfrexInsure (assurance-crédit), le fonds de préparation de projets et un guichet de financement concessionnel et l’initiative de santé quaternaire de haute spécialisation , (l’African Medical Centre of Excellence) (AMCE). Aujourd’hui, l’Afriximbank est considérée comme l’un des piliers multilatéraux de l’Afrique, jouant un rôle central dans la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf). Elle est devenue le « supermarché du développement de l’Afrique », offrant une suite complète de solutions pour les défis du continent. Plus qu’un financier, Oramah a concrétisé le rêve d’une Afrique unie, permettant même à la diaspora de « retracer une route » vers son foyer ancestral.

Le « Dikeora », le Grand Mascarade

Au-delà des chiffres, le Dr Elombi a insisté sur les multiples facettes de l’homme : généreux, humble, compatissant (notamment pour l’acquisition de vaccins contre la Covid-19), mais surtout doté d’une énergie inépuisable, capable d’entamer sa quinzième réunion de la journée à minuit avec la même vigueur que la première. Pour Dr Elombi, le prof Oramah est doté d’une grandeur reconnue internationalement, qui lui valant de nombreuses décorations, allant de l’Ordre de l’Amitié de la Russie au Grand-Commandeur de l’Ordre du Nigeria. Cependant, l’hommage le plus révélateur est peut-être le titre qu’il a reçu dans la région d’Onitsha : « Dikeora », qui signifie « le Grand Homme du Peuple » et qui est un pseudonyme pour « un grand Mascarade », une entité dont les voies sont impossibles à appréhender pleinement. Dr Elombi conclut sa prise de parole en saluant le GCON DIKEORA pour son altruisme et sa témérité à exécuter son mandat avec le seul intérêt du continent en tête. Le Professeur Oramah a légué un esprit de « constructive disruption » et le courage de défier le statu quo, laissant derrière lui une fondation solide sur laquelle la Banque s’engagera pour la prochaine décennie.

Hassan Nang-ouldé Malloum, envoyé spécial au Caire

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