Média
Les ateliers OPUIS au Niger : Un panel autour la jeunesse et l’éducation aux médias et aux réseaux sociaux pour la cohésion sociale
Le samedi 24 août 2024, la salle de réunion du Syndicat National des Agents de Douane a abrité un panel sur le thème « la jeunesse et l’éducation aux médias et aux réseaux sociaux pour la cohésion sociale ». Cette activité entre dans le cadre des ateliers de l’Observatoire Panafricain pour l’Unité, l’Intégrité et la Souveraineté (OPUIS).

Pour le représentant de l’OPUIS, M. Lucien Agbeko, cette activité intervient après les ateliers tenus au Burkina Faso. L’Observatoire Panafricain pour l’Unité, l’Intégrité et la Souveraineté (OPUIS) vise à inculquer à la jeunesse les idéaux du panafricanisme.
En présence des acteurs des médias et de la jeunesse venus suivre ce panel, s’est réjoui de l’engouement des jeunes aux idéaux des Ateliers OPUIS. « OPUIS est un produit de la jeunesse africaine, en vue de promouvoir des valeurs africaines telles que l’intégrité, l’unité et la souveraineté ». Dans le contexte actuel de nos pays, il est important d’entretenir la jeunesse sur les thématiques d’actualité surtout avec la propagation des fausses informations. OPUIS offre donc cette opportunité d’échanger sur les menaces et risques liés à l’utilisation des outils numériques surtout par la jeunesse.
Deux experts ont animé le panel autour du thème « la jeunesse et l’éducation aux médias et aux réseaux sociaux pour la cohésion sociale ». Le premier panéliste M. Lamine Souleymane, journaliste, Expert en communication politique a présenté le contexte des médias traditionnels et sociaux au Niger en faisant le lien sur la contribution des jeunes à la cohésion sociale. Il a déploré que le contexte sécuritaire a mis à rude épreuve la cohésion sociale et a favorisé un nombre important des déplacés internes et des réfugiés. L’accès à l’information devient une problématique pour les professionnels qui cherchent à donner la vraie information. Il a développé des stratégies pouvant permettre contribuer à la préservation de la paix et de la cohésion sociale.
Le second panéliste, M. Souleymane Brah, journaliste, Factchecker, a quant à lui mis l’accent sur la vérification des faits ou Fact- Checking. C’est au Sahel où se joue la guerre d’influence et de positionnement entre les grandes puissances. La jeunesse est très active sur les médias sociaux est à la fois la cible et la victime de la désinformation.
Le Fakenews ont pour objectif de tromper et d’induire le public en erreur. Le paneliste a expliqué plusieurs outils et méthodes de vérification de l’information. Ce dernier a indiqué que la fausse information à des conséquences sur le vivre ensemble, la vie privée de la personne, atteinte à la dignité humaine et aux droits humains, elle provoque les conflits ethniques et communautaires
Les communications des panélistes ont suscité un débat intéressant. Beaucoup sont revenus sur le rôle et la responsabilité de la jeunesse notamment son utilisation par certains acteurs, l’utilisation responsable des médias sociaux, son rôle dans la préservation de la paix et la cohésion sociale.
Cette activité a été modérée par l’expert en communication digitale Urbain Noukpo Aguémon.

Média
Colloque international sur la transhumance pastorale dans les pays du Bassin du Lac Tchad et connexes : A N’Djamena, les journalistes et responsables de médias s’engagent
N’Djamena, la capitale tchadienne a abrité du 24 au 26 septembre 2025, un colloque international sur la mise en œuvre des déclarations et politiques existantes sur la transhumance pastorale en lien avec les aires protégées, la paix-sécurité et l’économie pastorale et le développement durable dans les pays du bassin du Lac Tchad.
A cette rencontre qui a rassemblé les représentants des États, les experts, les associations des éleveurs et pasteurs, les partenaires techniques et financiers et les médias afin d’ évaluer et accélérer la mise en œuvre des déclarations et politiques existantes visant à promouvoir un pastoralisme de transhumance durable en lien avec les aires protégées, la paix/sécurité, l’économie pastorale et le développement durable au Niger, au Nigeria, au Tchad au Cameroun et en République centrafricaine, en identifiant les principales lacunes et en cherchant des explications sur leur application inadéquate, ainsi que les suggestions d’amélioration, les journalistes et médias présents ont réaffirmé leur volonté de poursuivre le travail à travers un engagement solennel dit « Déclaration N’Djamena ».
Cette déclaration rendue en marge d’un panel dédié aux médias sur « la transhumance pacifique et inclusive : Partage des expériences transfrontalières des médias » a permis aux panelistes de partager le travail remarquable que font les journalistes sur la transhumance dans ces pays. L’occasion a été saisie de réaffirmer leur engagement à travers cette déclaration.

ENGAGEMENT DES MEDIAS
Les Journalistes et Responsables de médias,
Participant au colloque international sur la mise en œuvre des déclarations et politiques existantes sur la transhumance pastorale en lien avec les aires protégées, la paix/sécurité et l’économie pastorale et le développement durable dans les pays du bassin du lac Tchad ;
Témoins professionnels des activités quotidiennes liées à la transhumance et au pastoralisme autour du bassin du lac Tchad ;
Observant sur terrain les opportunités réelles de la transhumance sur le plan environnemental, économique, socio-culturel et de la sécurité alimentaire ;
Constatant aussi les défis qui jalonnent le chemin de la transhumance pastorale, notamment des tensions liées à l’accès aux ressources naturelles (eau, terre, pâturages), l’insécurité, la dégradation de l’environnement et les crises humanitaires qui débouchent sur des conflits récurrents entre éleveurs, agriculteurs, pêcheurs et autres acteurs locaux ;
Convaincus qu’il est possible de promouvoir les opportunités et surmonter les défis par des actions concrètes incluant notamment l’information, la sensibilisation, le dialogue social et la promotion d’une culture de paix autour de la transhumance pastorale ;
Rappelant que la Déclaration de N’Djamena du 25 janvier 2019, souligne en l’occurrence les engagements ci-après : « Appuyer la mise en place et le fonctionnement des plateformes multi-acteurs, plurisectorielles au niveau régional, sous régional, national et local… » (point 1) et « Mener des actions diplomatiques concertées de plaidoyer et de sensibilisation auprès des pays d’origine de transit et de destination des produits fauniques illicites » (point 5) ;
Considérant que les journalistes et les médias se retrouvent dans la catégorie « plateformes multi-acteurs, plurisectorielles » et dans les actions de « plaidoyer et de sensibilisation » ;
Soulignant que les activités d’information, de communication et de sensibilisation ne sont pas juste une greffe aux colloques et symposium, mais plutôt des activités transversales et permanentes qui participent à la visibilité mais aussi à la redevabilité des acteurs de mise en œuvre et de suivi des résolutions ;
Remerciant, par ce fait, les organisateurs qui ont innové et programmé une sous-thématique sur le rôle des radios communautaires dans la transhumance pastorale pendant ce colloque international ;
Conscient de la triple fonction des médias, et de la radio, en particulier, à savoir informer, divertir et éduquer, mais aussi de sa fonction sociale en ce sens que la radio est un outil de cohésion sociale, facilitant l’inclusion sociale par le biais de contenus adaptés à toutes les tranches d’âge et à toutes les origines, notamment par des émissions éducatives et des débats interactifs ou des fora communautaires ;
S’ENGAGENT À
1. Poursuivre la production et diffusion des contenus audiovisuels ou des articles utiles, pratiques et fiables sur les sous-thématiques de la transhumance pastorale, y compris le rôle des femmes et des enfants ;
2. Renforcer la sensibilisation sur les lois nationales, les conventions bilatérales ou multilatérales, les ententes locales et coutumières encadrant la transhumance pastorale pacifique dans les pays du bassin du Lac Tchad ;
3. Donner la parole de façon équitable à tous les acteurs impliqués dans la transhumance pastorale dans le bassin du Lac Tchad ; en priorité les éleveurs, agriculteurs, leaders religieux, femmes, jeunes, les experts, les autorités administratives et traditionnelles à tous les niveaux ;
4. Contribuer à la prévention et la gestion pacifique des conflits liés à la transhumance pastorale.
5. Promouvoir la cohabitation pacifique entre communautés pastorales, agricoles et autres acteurs ;
6. Vulgariser les opportunités et les bonnes pratiques de la transhumance pastorale pacifique ainsi que les activités transversales impliquant éleveurs et agriculteurs ;
7. Renforcer les réseaux des radios existant dans le bassin du lac Tchad et mutualiser les efforts dans une composante « transhumance pastorale » en vue de produire des programmes conjoints (co-production) entre les radios couvrant les zones transfrontalières et les couloirs de transhumance ; en utilisant les langues locales et les langues communes des communautés locales et transhumantes.
8. Développer une stratégie d’information et de communication spécifique à la transhumance pastorale autour du bassin du lac Tchad ;
9. Soumettre, à très court terme, un projet pilote sur la coproduction régionale des contenus audiovisuels sur la transhumance pastorale entre les radios des zones transfrontalières autour du bassin du lac Tchad.
Fait à N’Djamena, le 25 septembre 2025.
LES JOURNALISTES ET MEDIAS, MEMBRES ACTUELS ET FUTURS
DU RÉSEAU TRANSHUMANCE PASTORALE

Média
Médias : Ibrahim Manzo Diallo nommé à la tête de l’organe de régulation
Le 1er septembre 2025, le chef de l’État, le général Abdourahamane Tiani a signé deux décrets dans le secteur de la communication. Le premier portant création de l’Observatoire national de la communication (ONC) et le second est relatif à la nomination du Président de cette institution. Et c’est le journaliste Ibrahim Manzo Diallo, promoteur du groupe de presse Aïr-Info et de Sahara FM basés à Agadez, qui est nommé président de l’Observatoire national de la communication (ONC).

Lauréat du Grand Prix du journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest 2023 et du Grand Prix national des droits humains 2024, Ibrahim Manzo Diallo est un expert en sciences de l’information et de la communication. Il est en charge de conduire cette institution prévue par l’article 71 de la charte de la Refondation.
Déjà, le décret créant l’ONC a précisé que l’institution a pour mission de garantir de la liberté d’information et de communication en particulier dans les domaines de la presse écrite, de la presse électronique, de la communication audiovisuelle et de la publicité par voie de presse.
L’organe de régulation est chargé d’assurer la protection de la presse ainsi que de tous les moyens de communication de masse ; de garantir l’accès équitable de tous les citoyens aux médias publics ; de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie conformément à la Charte des journalistes professionnels du Niger) ; de contribuer à la protection des identités culturelles, notamment la promotion des langues dans les médias ; de veiller dans les programmes des médias nationaux, au respect de la morale et des bonnes mœurs ; de contrôler le contenu et les programmations des émissions diffusées par les chaînes de radios et de télévisions publiques, privées, communautaires et associatives, notamment la publicité. Mieux, l’ONC est chargé de veiller à ce que les programmes ne contiennent aucune incitation à la haine ou à la violence basés sur la race ou l’ethnie, le sexe, les mœurs, la religion ou la nationalité ou toute autre considération, mais aussi de promouvoir et de soutenir les contenus des programmes de communication en lien avec la Refondation.
SOB
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