Société
Niger/ Partenariat de la société civile pour un plaidoyer en faveur de l’éducation non formelle : La Coalition de la Société Civile pour l’Alphabétisation et l’Education non Formelle (COSAENF) à pied d’œuvre pour le repositionnement de l’AENF comme secteur clé de développement
Mise en place en avril 2022, en vue de mobiliser la société civile active dans le sous-secteur de l’Alphabétisation et de l’Éducation non formelle au Niger, au Burkina Faso, au Mali et au Tchad pour orienter son intérêt vers la nécessité d’œuvrer ensemble pour former une force d’influence et devenir un interlocuteur clé, la COSAENF a au bout de quelques mois d’activités de renforcement des capacités de ses membres créée cette synergie d’action dans le repositionnement dudit secteur. A ce titre, plusieurs ateliers de formation ont été organisés dont les formations en communication stratégique, en utilisation des données probantes en techniques de plaidoyer, en techniques de négociation et en mobilisation des ressources pour le rehaussement de l’enveloppe allouée au sous-secteur de l’AENF.

Les statistiques ont démontré qu’à travers le monde, environ 262 millions d’enfants et d’adolescents ne sont pas scolarisés en 2018. Pire, ce chiffre intègre 64 millions d’enfants en âge de fréquenter le cycle primaire dont plus de la moitié se trouve en Afrique subsaharienne. Ces dernières années, les crises sécuritaires au Sahel notamment au Niger, au Mali, au Burkina Faso et au Tchad ont intensifié gravement la situation des enfants non scolarisés.
Pour créer un espace convenable à la promotion de l’alphabétisation et l’éducation non formelle, GRADE Africa s’est mis en consortium avec l’Association pour la promotion de l’éducation non formelle (Burkina Faso), Organisation d’appui aux populations rurales (Mali) et Amicale Université populaire (Tchad) pour mettre en œuvre « Le partenariat de la société civile pour un plaidoyer en faveur de l’éducation non formelle ». D’une durée de trois ans, ce programme financé par le Partenariat Mondial pour l’Éducation (PME) a pour objectif principal de créer un environnement sous régional favorable à la promotion de l’AENF et propice à une meilleure collaboration entre les gouvernements et la société civile à travers la valorisation de l’alphabétisation et de l’éducation non-formelle (AENF) au niveau de ces 4 pays cibles.
Au Niger, le bureau de la coalition des acteurs mis en place a mené plusieurs actions en vue de mettre les membres en réseau et surtout de créer un cadre partenarial dynamique pour lesdits acteurs. Les consultations et évaluations initiales avec les acteurs ont abouti à une compréhension du contexte global de l’AENF au Sahel.
Les formations de renforcement des capacités au centre des activités de l’année 2022
La coalition nationale dirigée par son coordonateur ELH OUMAROU Mahamane Bachir a adopté une stratégie visant à promouvoir l’offre de l’AENF à travers le renforcement des capacités des acteurs sur la communication, le plaidoyer, la négociation, la mobilisation des ressources et l’utilisation des données probantes. Elle s’est engagée à repositionner l’AENF comme secteur clé du développement.
La communication est un des facteurs clés de la réussite d’une organisation. A cet effet, les membres de la coalition ont été d’abord formé sur la communication stratégique et média. Ils ont appris les enjeux d’une communication d’influence et aussi la stratégie de communication d’influence en fonction des différents types de médias et rencontres.
Ensuite, la seconde formation a concerné l’utilisation des données probantes pour une mobilisation des ressources internes en faveur de l’AENF. Ce travail de plaidoyer à mener par les organisations membres des coalitions requièrent une planification et une formation sur l’utilisation des données probantes. Cette formation a permis d’initier les organisations aux choix et à l’utilisation adéquate de ces statistiques.
Ensuite, s’en est suivie la formation sur les technique de négociation pour un plaidoyer en faveur d’une amélioration de l’allocation budgétaire pour l’AENF. Il s’agit notamment d’améliorer les connaissances des acteurs sur les techniques et méthodologies de plaidoyer et influence. En effet, les participants ont été outillés sur les outils, les activités et les différentes postures de plaidoyer et leurs capacités renforcées sur les connaissances en matière d’élaboration des stratégies de plaidoyer. Aussi, la maitrise du cycle de plaidoyer par les différents acteurs et de leur capacité à porter des plaidoyers pour le repositionnement du secteur de l’éducation non formelle.
La toute derniere formation a quand elle, est basée sur la mobilisation de financement innovant. Les participants ont compris la stratégie de mobilisation de financement innovant à travers la mobilisation du secteur privée, dans le cadre d’une démarche de plaidoyer, et ainsi de négocier l’augmentation de l’enveloppe budgétaire allouée au sous-secteur AENF.
Toutes ces actions concourent à ce que les ministères responsables de l’éducation nationale s’engagent à allouer au minimum 5% des financements du secteur éducatif au sous-secteur de l’alphabétisation et éducation non formelle entre 2022 et 2024.
Société
Societé:Café débat à Mayahi : Des échanges fructueux autour de la problématique des VBG assortis de l’engagement des chefs coutumiers à combattre le phénomène
Le Palais du Chef de Canton de Mayahi, l’honorable Gado Sabo, a servi de cadre, le samedi 29 novembre 2025, à l’organisation d’un Café débat en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre. Initié par le Réseau « Alliance Droits et Santé (ADS) » en partenariat avec le Canton de Mayahi, l’activité vise à poser un vrai débat autour des leaders coutumiers, chefs religieux et leaders d’opinion sur la problématique des violences basées sur le genre (VBG) et les sensibiliser les obstacles qu’elles constituent pour la jouissance des Droits humains par les femmes et les filles qui sont les plus touchées par ces pratiques discriminatoires.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, l’honorable Chef de Canton de Mayahi a d’abord salué l’initiative et son caractère pédagogique pour l’ensemble de la communauté. Ce Café débat, dira-t-il, constitue un cadre approprié pour engager des discussions fructueuses et des échanges constructifs autour de ces pratiques socioculturelles discriminatoires. Des pratiques discriminatoires qui se dressent comme « obstacle à l’exercice des droits fondamentaux ainsi qu’au développement social et économique de nos États », a-t-il souligné.
Ces inégalités, ou disons ces violences, a expliqué l’honorable Gado Sabo, « peuvent revêtir plusieurs formes : physique, sexuelle, psychologique (émotionnelle), verbale, socioéconomique ou culturelle », ajoutant qu’elles sont « fréquentes aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain ».
Selon une étude réalisée en 2021, citée par l’honorable Chef de Canton de Mayahi, « la prévalence globale des VBG au cours de la vie est de 29,0%, soit respectivement 38,2% chez les femmes et 16,3% chez les hommes ».
Des statistiques qui démontrent aisément que la violence à l’égard de la femme connaît une recrudescence sans précèdent malgré qu’elle constitue une violation des droits humains, causant une dépendance, une privation et un préjudice à la femme.
Au Niger, a renchéri l’honorable Gado Sabo, « les violences basées sur le genre sont malheureusement exacerbées par la situation sécuritaire qui sévit dans le pays », engendrant toute une panoplie de conséquences sur les droits des femmes, notamment la surexposition des femmes déplacées aux violences sexuelles et autres abus dans les milieux d’accueil.
A toutes ces violences, vient s’ajouter le mariage d’enfants qui constitue une autre forme de violence basée sur le genre, malheureusement très pratiquée au Niger où des statistiques font état de « 76% des filles qui sont mariées avant l’âge de 18 ans, et 28% avant l’âge de 15 ans ».
Des chiffres alarmants qui interpellent à plus d’un titre. Pour l’honorable Gado Sabo, « ces pratiques sont inacceptables et nous interpellent à agir ensemble pour y mettre fin », car il s’agit, a-t-il expliqué, d’une « violation des droits de l’enfant, privant les filles de leur enfance, de leur éducation et de leur avenir » et ce, malgré « les efforts considérables fait par l’Etat du Niger dans le domaine de la lutte contre les violences basées sur le genre et le mariage d’enfants », a déploré le Chef de Canton de Mayahi.
Au rang de ces efforts, l’honorable Gado Sabo a évoqué « l’élaboration par le Niger de la stratégie nationale de prévention et de réponses aux violences basées sur le genre et aux abus et exploitations sexuels (VBG/PSEA) ainsi que son plan opérationnel 2024-2028 », puis « le plan stratégique national pour mettre fin au mariage des enfants au Niger 2024-2028 avec des objectifs clairs et des actions concrètes pour protéger les droits des enfants, en particulier des jeunes filles ».
Ces efforts, a-t-il dit, « méritent d’être poursuivis à tous les niveaux », avant de souligner pour sa part, qu’en acceptant de parrainer ce Café débat en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre, « je viens de montrer l’engagement des leaders coutumiers et de l’Etat àpromouvoir et à protéger les droits des femmes et des jeunes filles où qu’elles soient : en milieu urbain ou en milieu rural », tout en rappelant que « les plus hautes autorités de la République font de la réalisation des droits humains en général et des droits des femmes et des jeunes filles en particulier, une de leurs priorités ».
En concluant son propos, l’honorable Chef de Canton de Mayahi a mis à profit cette activité pour lancer un appel à tous, « leaders coutumiers et religieux, partenaires Techniques et Financiers (PTF), ONG et Associations de jeunes et de femmes à consentir encore plus d’efforts et de soutien pour aider les femmes et les jeunes filles d’aujourd’hui d’en finir avec les inégalités de genres ».
Aux termes de ce Café débat, le point focal de l’ONG ASMADE au Niger, M. Lawali Amadou s’est félicité du succès enregistré par cette activité, la qualité des échanges et surtout l’engagement des leaders coutumiers à s’engager davantage dans la promotion des Droits des femmes et des filles, à travailler aussi en synergie pour combattre les violences basées sur le genre qui « constituent une des pires violations des Droits humains fondamentaux », et à œuvrer pour que « nous arrêtons d’être des auteurs ».
Souleymane Brah
Société
Meilleurs acteurs du développement : Catégorie Ministres : Le Colonel Mahaman Elhadj Ousmane récompensé !
C’est devenu une constante, presque une tradition établie, à chaque palmarès, classement ou bilan annuel, le nom du colonel Mahaman Elhadj Ousmane s’affiche, des fois plébiscitées, des fois promues, la plupart des temps cité.

Observateurs, laboratoires d’analyses, cercles de réflexions, comités techniques, tous sont unanimes à reconnaître l’engagement d’homme, la ténacité d’un leader et le charisme d’un responsable toujours sur le chantier du développement. C’est à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan dit-on et le colonel Mahaman Elhadj Ousmane ne fait pas exception à la règle.
Loin des salons douillets, l’homme est constamment sur le terrain. Comme un explorateur, il a sillonné tous les coins et recoins du Niger, échangé avec toutes les couches socioprofessionnelles surtout agro-pastorales, présenté des communications à tous les foras et défendu des dossiers clés avec des partenaires stratégiques (à la clé la note de satisfaction des Nations Unies).
Parmi les actions marquantes conduites sous son mandat figurent :
– La relance du programme national d’irrigation pour mieux exploiter le potentiel hydro-agricole du pays ;
– Le soutien accru aux organisations paysannes et pastorales à travers surtout l’encadrement technique ;
– La promotion de l’agro-industrie locale, afin de valoriser la production nationale et créer des emplois pour les jeunes ;
– Et la mise en place de stratégies d’adaptation au changement climatique, particulièrement dans les zones sahéliennes.
Ces initiatives traduisent la volonté du Ministre de positionner le Niger sur la voie de la souveraineté alimentaire et du développement durable, en cohérence avec la vision du CNSP pour un État fort, productif et résilient.
Il n’y a donc rien de surprenant qu’il reçoive cette énième distinction lors de la soirée de gala des meilleurs acteurs du développement au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey ce vendredi 10 octobre 2025.
SOB
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