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International

Politique: Résultats des législatives au Togo : le peuple sanctionne l’opposition et plébiscite Unir

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Le samedi 4 mai 2024, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a proclamé les résultats provisoires des élections couplées des législatives et régionales du 29 avril dernier. L’Union pour la République (UNIR, parti au pouvoir) se taille la part du lion avec 108 sièges de députés sur les 113.

Le verdict donné par le président de la CENI, Dago Yabré, est porteur d’un message fort. En effet, ils étaient au total, 2 565 623 électeurs sur un total de 4 203 711 inscrits à aller aux urnes, soit un taux de participation de 61,03%, selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Ces derniers ont accordé au parti de Faure Gnassingbé près de 96% des sièges à la prochaine législature. C’est une victoire confortable que le peuple togolais a jugé bon de garantir à Unir en vue de la continuité des actions et projets en cours dans le pays. Et ceci malgré les critiques et envolées lyriques des partis de l’opposition et de certains acteurs de la société civile qui étaient vent debout contre la nouvelle constitution adoptée à l’unanimité des députés, le vendredi 19 avril.

Ces contestations n’ont nullement pas douché, ni émoussé la confiance du peuple en la mouvance présidentielle. Car le « vote sanction » s’est transformé en plébiscite dans les urnes, même dans les localités considérées auparavant comme fief de l’opposition, notamment la capitale et certaines villes au sud du pays. Par exemple sur les 14 sièges au Gand Lomé, l’Unir a pris 14 contre 3 pour l’opposition. Or lors des législatives de 2013, l’opposition regroupée en le collectif Sauvons le Togo (CST) était arrivée à la première place à Lomé. Près de neuf ans après, les choses ont drastiquement changé. Unir a regagné la confiance totale des Loméens et de tout le Togo.

D’ailleurs, les électeurs conquis par le projet de gouvernance de l’Unir étaient dans une grande ferveur au dernier jour des campagnes à Lomé. « La ferveur des militants en ce jour, est la preuve que la nouvelle constitution était attendue. De plus, la nouvelle constitution permet au Togo de faire l’économie des présidentielles et des violences meurtrières qui les accompagnent », avait indiqué Gilbert Bawara. C’est sans aucun doute, cette ferveur qui a été convertie en vote sanction contre l’opposition radicale, absente sur le terrain politique depuis des mois, et vautrée dans des diatribes entre leaders. Cette élection met, d’ailleurs, fin au discours et débats sur la révision constitutionnelle et à la nécessité d’un référendum.

In fine, les résultats de ce double scrutin, jugé libre et transparent par les missions d’observation de l’Union africaine, de la CEDEAO, de la CEN-SAD et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), favorisera, donc, l’application des nouvelles dispositions de la cinquième République. Comme l’a souligné le ministre Gilbert Bawara, « voter Unir, c’est voter pour que Faure Gnassingbé, avec l’appui de tous les Togolais, continue son œuvre de développement du Togo, en tant que président du conseil des ministres, comme le prévoit la nouvelle constitution ».

Aussi, faudra-t-on souligner que l’ensemble de la classe politique de l’opposition avait reconnu ces élections crédibles et sans incident au matin des votes. Cependant battue dans son propre fief, elle dénonce des fraudes à l’intérieur du pays. En réponse, le président de la CENI, après avoir démenti des vidéos d’allégations de fraudes, invite les contestataires à se tourner vers les juridictions compétentes, tout en promettant que la commission électorale « tirera les leçons des anomalies et de quelques difficultés rencontrées ».

Pour rappel, les résultats définitifs des législatives sont attendus auprès de la Cour constitutionnelle. En amont, la Commission électorale nationale indépendante s’active pour donner ceux des régionales dans les prochains jours.

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Finance

FAFAMEC AFRICA , l’ambition chinoise qui souhaite équiper l’Afrique de l’Ouest dans son élan de développement

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Basée à Cotonou, cette entreprise bouscule les codes en proposant des équipements neufs et reconditionnés, adaptés aux réalités du terrain. Rencontre avec un dirigeant qui voit le continent non pas comme un marché à conquérir, mais comme le partenaire d’une croissance partagée.

Dans l’air lourd et humide de Cotonou, hub vital de l’Afrique de l’Ouest, une promesse d’avenir germe pour les entreprises africaines. Elle a la robustesse d’un tracteur destiné à un agriculteur de la vallée de l’Ouémé, prêt à faire le saut d’une culture de subsistance à une exploitation rentable. Elle a la portée d’un camion qui, entre les mains d’un jeune entrepreneur, ouvrira les routes du Sahel pour relier Bamako, Bobo-Dioulasso ou Zinder aux marchés côtiers.

C’est précisément sur cette promesse que s’est bâtie Fafamec Africa. Dirigée depuis la capitale béninoise par le discret mais déterminé M. DENG YI, cette entreprise chinoise s’est donné une mission qui dépasse la simple logique commerciale : devenir un partenaire stratégique et durable du développement africain. Loin des clichés sur les relations sino-africaines, Fafamec Africa propose un modèle pragmatique, ancré dans les réalités et les besoins du continent.

Un partenaire, pas juste un vendeur

Lorsque nous rencontrons M. DENG YI dans ses bureaux de Cotonou, son discours est clair et sa vision, limpide. Il ne parle pas en millions de dollars de chiffre d’affaires, mais en hectares cultivés, en kilomètres de routes construites, en tonnes de marchandises transportées. « L’Afrique est en plein développement », affirme-t-il avec une conviction tranquille. « Partout sur le continent, des entreprises se créent, que ce soit dans le domaine agricole, la construction, ou le transport. Notre entreprise se veut un partenaire fiable pour accompagner cela. Nous ne sommes pas ici pour vendre des machines, nous sommes ici pour fournir des outils de travail. »

Cette philosophie du partenariat est le cœur du réacteur Fafamec. Pour M. DENG, le succès de son entreprise est intrinsèquement lié à celui de ses clients. Une vision qui explique le choix de Cotonou comme quartier général : une porte d’entrée non seulement sur le Bénin, mais sur tout l’hinterland. « Que ce soit le Bénin, la Guinée, le Niger, le Burkina, le Mali, le Tchad, ou partout ailleurs, nous sommes prêts à être aux côtés de ceux qui construisent l’Afrique », martèle-t-il. Cette projection vers les pays de la bande sahélienne, souvent confrontés à d’immenses défis logistiques, est au centre de sa stratégie.

DENG YI, PDG du Groupe FAFAMEC

La double offre : le neuf et le reconditionné, la clé du marché

L’intelligence du modèle de Fafamec Africa réside dans sa flexibilité et sa compréhension fine des différents segments du marché africain. L’entreprise a développé une double offre innovante qui répond à la fois aux besoins des grandes structures et à ceux des PME ou des entrepreneurs individuels.

D’un côté, Fafamec Africa propose une gamme complète de machines et d’équipements neufs. Des tracteurs flambant neufs pour les grandes coopératives agricoles, des compacteurs de dernière génération pour les chantiers d’infrastructures publiques, ou encore des équipements complets pour les stations-service qui maillent les nouvelles routes du continent. Ces produits s’adressent à une clientèle qui a besoin des garanties et des performances du neuf.

Mais la véritable révolution se trouve dans sa seconde offre : le matériel roulant reconditionné. Fafamec Africa a compris une réalité fondamentale : pour un jeune transporteur qui se lance, l’achat d’un camion neuf est souvent un investissement hors de portée, synonyme de dettes paralysantes. L’alternative ? Un marché de l’occasion souvent opaque et peu fiable. Fafamec se positionne sur ce créneau avec des camions et autres engins de chantier entièrement révisés, certifiés et, surtout, vendus à « moindre coût ».

« Reconditionné ne veut pas dire vieux ou défaillant », insiste M. DENG YI. « Cela signifie que nous sélectionnons des véhicules robustes, nous les démontons, nous remplaçons les pièces d’usure, nous les testons dans des conditions extrêmes et nous les proposons avec une garantie. Ils sont adaptés au contexte africain : plus simples à réparer, avec des pièces de rechange disponibles, et capables de résister à des routes parfois difficiles. » C’est cette approche qui permet à un artisan de s’offrir son premier camion-benne ou à une PME du BTP d’acquérir le compacteur qui lui manquait pour remporter un appel d’offres.

Équiper les moteurs concrets de la croissance

En parcourant la brochure de Fafamec Africa, on ne voit pas qu’une liste de produits, mais un catalogue de solutions. Chaque machine correspond à un besoin vital pour l’économie locale.

Les tracteurs et le matériel agricole sont au premier plan. À l’heure où la souveraineté alimentaire est un enjeu majeur, la mécanisation de l’agriculture est une urgence. En rendant les tracteurs accessibles, Fafamec participe directement à l’augmentation des rendements et à la transformation du secteur agricole.

Les camions, qu’ils soient neufs ou reconditionnés, sont les vaisseaux sanguins de l’économie. Ils assurent le lien vital entre le port et les capitales enclavées, transportant les biens de consommation, les matériaux de construction et les produits agricoles. Chaque camion vendu est une artère économique qui se renforce.

Les engins de BTP (compacteurs, niveleuses…) sont, eux, les bâtisseurs de l’avenir. Ils sont sur les fronts de la construction des routes, des ponts, des écoles et des hôpitaux qui sont la matérialisation physique du développement.

Enfin, des équipements plus modestes comme les tricycles motorisés témoignent d’une attention portée à l’économie populaire. Dans les villes comme Cotonou, Lomé ou Niamey, ces engins sont des outils de travail essentiels pour des milliers de « taxi-motos » ou pour la livraison du dernier kilomètre. Ils sont le symbole d’un micro-entrepreneuriat dynamique qui fait vivre des familles entières.

En proposant des solutions adaptées à chaque échelle, des projets d’infrastructures nationaux aux micro-entreprises urbaines, Fafamec Africa tisse sa toile en devenant un fournisseur incontournable à tous les étages de la pyramide économique.

Le défi pour l’entreprise sera de maintenir ce cap : continuer à allier prix compétitifs et fiabilité, tout en développant un service après-vente et un réseau de distribution de pièces détachées qui soit à la hauteur de ses ambitions panafricaines.

L’histoire de Fafamec Africa, c’est peut-être celle d’une nouvelle forme de partenariat sino-africain. Moins axée sur les grands contrats d’État et les matières premières, et davantage sur l’équipement de la base productive du continent. En sortant du port de Cotonou, la vision de M. DENG YI prend tout son sens. Chaque camion Fafamec qui s’élance sur la route du Nord n’emporte pas seulement des marchandises, il emporte avec lui une part de l’ambition de tout un continent.

Pour en savoir plus sur la gamme d’équipements, consultez leur brochure : 

LIEN VERS LA BROCHURE ICI

Découvrez les machines en action dans cette vidéo : [LIEN VERS LA VIDÉO YOUTUBE ICI]

Site web : www.fafamecafrica.com

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International

Autonomie sous souveraineté marocaine : le Panama y considère comme « l’unique solution à l’avenir » pour le règlement du différend autour du Sahara

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A l’instar de nombreux pays à travers les Continents, la République du Panama a dégagé, elle aussi, sa position relativement au différend régional autour du Sahara marocain. Dans un communiqué conjoint, signé le lundi 16 juin 2025 à Rabat, à l’issue de la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et le ministre des Relations Extérieures de la République du Panama, Javier Martínez-Acha Vásquez, en visite de travail au Royaume, le Panama a confirmé que l’autonomie sous souveraineté marocaine est « la base la plus sérieuse, crédible et réaliste » pour résoudre ce différend.

Elle est aussi « l’unique solution à l’avenir » pour un règlement définitif de ce différend, a martelé le chef de la diplomatie du Panama, confirmant le soutien sans ambages de son pays à l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine pour progresser vers un accord durable sur ce différend. La réaffirmation de cette position intervient suite à la décision prise en novembre 2024 par la République du Panama de « rompre toutes relations avec la pseudo « rasd » ».

Aux termes de la rencontre entre les ministres Nasser Bourita et Javier Martínez-Acha Vásquez, « le Royaume du Maroc et la République du Panama ont souligné leur ferme attachement à la sacralité des principes de souveraineté et d’intégrité territoriale » souligne le communiqué conjoint.

S. Youssouf

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