Santé
RENDEZ VOUS DU REMAPSEN : La question de la Santé de la Reproduction et la Planification familiale au centre de discussions
Le jeudi, 7 décembre 2023, le réseau des médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) a organisé un atelier de formation des journalistes sur la Santé de la Reproduction et la planification Familiale (SR/PF). Cette activité financée par l’ONG Maries Stopes Niger entre dans le cadre du grand rendez-vous du REMAPSEN et a pour thème « suivi et préservation des acquis en SR/PF en période de transition au Niger ». La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Général du Ministère de la Communication, des Postes et de l’Économie Numérique Moustapha Tinao en présence du Directeur Général de la Santé de la Reproduction, du représentant de l’ONG internationale Marie Stopes Internationale, de la coordinatrice du REMAPSEN et des représentants des médias.

Dans son mot à l’occasion, la coordinatrice du REMAPSEN Mme Fatouma Idé, a rappelé les objectifs de ce réseau créé le 13 juin 2020 à Abidjan en côte d’Ivoire. « le REMAPSEN entend établir un cadre de collaboration entre les Médias Africains dans les domaines de la lutte contre les maladies et la promotion de l’environnement ; Relayer les priorités nationales et internationales en matière de santé et d’environnement ; favoriser la création d’espaces de sensibilisation dans les organes de presse sur les questions de santé et d’environnement ; concevoir et diffuser des messages de sensibilisation au profit des populations sur la santé et l’environnement dans les pays membres ». Pour atteindre ces objectifs, « le Remapsen s’est donnée pour missions d’assurer une mise à jour régulière des connaissances des journalistes et des acteurs des médias sociaux dans les domaines de la santé et de l’environnement ; d’accompagner les décideurs (états, partenaires au développement, société civile, initiatives privées) dans l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies innovantes de communication dans les domaines de la santé et de l’environnement ; d’assurer une bonne communication autour des projets nationaux, régionaux et internationaux de santé et d’environnement au profit des populations cibles ; de faire le plaidoyer auprès des pouvoirs publics et des partenaires pour une amélioration des connaissances des journalistes et des acteurs des médias sociaux notamment dans le domaine de la santé » a-t-elle ajouté.
Pour sa part, Aladji Boni Sylla Abdul Rachid, représentant de Marie Stopes Niger a salué cette initiative du REMAPSEN et s’est réjoui du travail des journalistes nigériens sur cette thématique.
En ouvrant les travaux, le Secrétaire Général du Ministère de la Communication, des Postes et de l’Économie Numérique M. Moustapha Tinao a précise que de « ces échanges, je suis convaincu, au vu de la qualité des panelistes, que vous aurez à en tirer des informations sûres et crédibles sur les questions de santé de la reproduction, tout comme sur la planification familiale, deux thématiques sur lesquelles vous aurez à débattre en cette journée . Je vous invite enfin à être attentifs aux communications qui vous seront présentées par les différents intervenants et de profiter surtout de leur présence pour poser toutes les questions possibles qui peuvent vous aider à enrichir vos productions médiatiques et à donner au public la bonne information ».
Au cours de cette journée d’échanges, les participants ont discuté sur la continuité des services SR/PF en période de transition développé par le Directeur Général de la Santé de la Reproduction Dr Harou Issoufa ; puis sur les conséquences des sanctions de la CEDEAO sur les engagements du Niger en matière des DSSR présenté par le président de la CAR/PF Niger et Point focal Societé Civile PO/FP2020 Moussa Yaou et enfin la communication de Aladji Boni Sylla Abdul Rachid sur Maries Stopes Niger. Il a développé les activités menées par son organisation depuis son installation au Niger.

Santé
Journée Mondiale contre le Paludisme : La Malaria doit cesser avec Nous : Réimaginer la lutte

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme édition 2025, deux leaders communautaires et membres du Conseil d’Administration du Partenariat RBM pour en finir avec le Paludisme, tous engagés contre cette maladie ont rédigé une tribune. Originaire du Ghana, Cecilia Senoo est la Directrice Exécutive de Hope for Future Generations et le nigérien Hamza Djibo, Directeur Exécutif d’ESCAVI (Éducation, Santé et Amélioration du Cadre de Vie) ont appelé les dirigeants à poursuivre leurs efforts et à joindre le geste à la parole.
«Chaque fois que nous nous rendons dans une clinique au Ghana ou au Niger, nous voyons des mères bercer des enfants fiévreux, dans l’attente d’un test de dépistage du paludisme. En cette Journée mondiale contre le paludisme (25 avril), nous nous rappelons que si le monde a tourné la page du COVID-19, le paludisme, lui, n’est jamais parti. Il est toujours là, volant des vies, épuisant les économies et freinant notre continent.» Hamza Djibo

«Il y a cinq ans, le monde s’est arrêté à cause du COVID-19. Les frontières se sont fermées, les économies ont tremblé et, pour la première fois depuis longtemps, les pays riches ont ressenti la menace d’une pandémie incontrôlée. C’est à ce moment-là que la santé mondiale est devenue une priorité. Mais aujourd’hui, alors que le monde reprend ses activités habituelles, d’autres crises sanitaires persistent : la tuberculose, le VIH, le paludisme et d’autres encore».

Le paludisme tue encore plus de 600 000 personnes par an, dont la plupart sont des enfants africains de moins de cinq ans. Nous disposons des outils nécessaires pour mettre fin à ces souffrances : moustiquaires salvatrices, diagnostics rapides, traitements efficaces et, plus récemment, un vaccin. Pourtant, les progrès sont au point mort.
Pourquoi ?
Parce que les priorités financières changent et que la santé est généralement le premier domaine à être déficitaire. Surtout lorsque les menaces sanitaires sont circonscrites à certaines régions du monde. Nous savons par expérience que c’est une erreur.
En ce qui concerne le paludisme, le risque n’est jamais maîtrisé. Avec le changement climatique, la distribution et la portée géographique des moustiques peuvent s’étendre, entraînant une augmentation du nombre de personnes exposées au paludisme et de la fréquence des épidémies. Mais cette trajectoire peut être évitée.
Avec une volonté politique et un financement adéquat, nous pouvons nous attaquer à l’expansion du paludisme, la prévenir et y mettre un terme définitif. Cette année, alors que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) se prépare à se reconstituer, les enjeux ne pourraient être plus importants. Le Fonds est une bouée de sauvetage, puisqu’il finance près des deux tiers de l’ensemble des activités de lutte contre le paludisme en Afrique.
Mais avec la réduction de l’aide des pays donateurs, nous ne pouvons pas compter uniquement sur la bonne volonté. Il est essentiel que le Fonds mondial soit entièrement reconstitué, et c’est la première étape.
La dure réalité ?
Le financement international est imprévisible. Avec les crises multiples actuelles, les pays donateurs se replient sur eux-mêmes, et nous devons relancer et réimaginer la lutte contre le paludisme. Le paludisme empêche toujours les pays d’atteindre leur plein potentiel. Lorsque les pays n’ont pas à dépenser de fonds pour une maladie évitable et traitable, ils sont mieux à même de jouer un rôle dans une économie et une société mondiales florissantes et prospères.
Pourtant, bon nombre de nos gouvernements dépensent encore moins pour la santé qu’il y a vingt ans (en pourcentage des budgets). En outre, l’élimination du paludisme génère des dividendes, et pas seulement pour les pays endémiques.
L’analyse d’Oxford Economics montre que la réalisation des objectifs de développement durable fixés pour le paludisme permettrait de débloquer des milliards de dollars en termes de PIB et d’échanges commerciaux, au bénéfice des économies des pays donateurs et des pays endémiques. Atteindre l’objectif de 90 % de réduction du paludisme dans le monde, tel est l’objectif des ODD, qui permettrait de dégager des milliards de dollars de PIB et d’échanges commerciaux :
- Un coup de pouce de 126,9 milliards de dollars au PIB de tous les pays d’Afrique où le paludisme est endémique.
- Un coup de pouce de 142,7 milliards de dollars au PIB mondial de tous les pays où le paludisme est endémique.
- Un coup de pouce au commerce international de 80,7 milliards de dollars.
- Un coup de pouce aux exportations des pays du G7 vers les principaux pays africains où le paludisme est endémique de 3,9 milliards de dollars.
Appel aux Dirigeants!
En cette journée mondiale contre le paludisme, nous appelons les dirigeants à poursuivre leurs efforts et à joindre le geste à la parole. Nous avons vu des progrès remarquables et nous savons que nous pouvons mettre fin au paludisme, mais nous avons encore besoin d’un financement durable pour les programmes, à la fois des ressources nationales et des donateurs internationaux, et pour cela, nous avons besoin de la volonté politique de faire correspondre notre ambition à l’action. Dans cinq ans, lorsque nous serons censés atteindre les objectifs de développement durable, nous pourrons regarder en arrière et dire : « C’est l’année où nous avons pris les choses en main et où nous avons fait preuve d’une grande détermination : C’est cette année que nous avons pris les choses en main et que nous avons investi dans notre propre avenir.
Hamza Djibo, Directeur Exécutif d’ESCAVI (Éducation, Santé et Amélioration du Cadre de Vie) et Cecilia Senoo, Directrice Exécutive de Hope for Future Generations
Santé
18eme édition de la journée mondiale de lutte contre le paludisme : Réinvestir pour continuer à sauver des vies !

Ce vendredi 25 Avril 2025, le monde entier célèbre la 18eme édition de la journée mondiale dédiée à la lutte contre le paludisme. Instituée par les États Membres de l’OMS lors de l’Assemblée mondiale de la Santé 2007, la Journée mondiale de lutte contre le paludisme est l’occasion pour l’ensemble des acteurs engagés de souligner la nécessité d’investissements continus et d’un engagement politique durable en faveur de la prévention et de la lutte contre cette maladie qui tue des milliers de personnes.
En tant que fléau persistant, la moitié de la population mondiale est encore exposée au risque de paludisme. En effet selon l’Organisation mondiale de la Santé, 263 millions de personnes sont touchées par la maladie, et 597 000 en sont décédées en 2023, dont la presque totalité en Afrique.
Cette année, le thème de la Journée mondiale du paludisme 2025 est « Le paludisme se termine avec nous » : Réinvestir, réimaginer, rallumer ». Le choix de ce thème vise à sensibiliser aux actions urgentes nécessaires dans la lutte contre le paludisme, en soulignant l’importance d’un investissement, d’une innovation, d’une collaboration et d’un engagement continus de la part de la communauté mondiale de l’éradication du paludisme.
Dans le message publié le fonds mondial a indiqué que les conflits, les crises humanitaires, les phénomènes météorologiques extrêmes, la résistance grandissante aux médicaments et aux insecticides et le sous-financement menacent les importants progrès que le partenariat du Fonds mondial a réalisés contre le paludisme au cours des vingt dernières années. « Nous ne pouvons pas nous permettre d’arrêter maintenant. Lorsque nous levons le pied, nous faisons marche arrière, et rapidement. L’investissement dans la lutte contre le paludisme fait bien plus que sauver des vies : il stimule la productivité, crée des opportunités économiques et renforce la sécurité sanitaire mondiale. Ce n’est pas le moment de faire une pause. C’est le moment de donner le tout pour le tout : réinvestir, réinventer et relancer la lutte, pour mettre fin au paludisme et bâtir un avenir en meilleure santé, plus sûr et plus équitable pour toutes et tous. »
Le Niger figure parmi les pays les plus touchés par cette maladie. En septembre 2024, le pays a introduit le vaccin contre le paludisme (RTS, S) dans le cadre de son Programme Élargi de Vaccination de routine. Cette vaccination cible les enfants âgés de 06 à 16 mois.
En tant que problème de santé publique, il est important de continuer à conjuguer les efforts pour réduire les dégâts causés par le paludisme. La synergie d’action entre les acteurs permettra de poursuivre les efforts engagés.
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