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Santé

Santé de la reproduction au Niger : Les journalistes à l’école de la planification familiale

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Ce mercredi 27 Avril 2022, la salle de réunion de l’hôtel Aliya de Niamey a servi de cadre à l’ouverture des travaux de l’atelier de renforcement de capacité des journalistes de la région de Niamey sur les thématiques de la planification familiale. Organisé par la Direction de la planification familiale en partenariat avec l’Organisation Non Gouvernementale Marie Stopes International, cet atelier de trois jours vise à renforcer davantage les connaissances des acteurs des médias pour jouer entièrement leur rôle de porteurs de message sur notamment l’importance de la Planification Familiale.

une vue de la table de seance

Dans son message à l’occasion de cet atelier, Bakah Abdou Aminatou, responsable Plaidoyer de l’ONG Marie Stopes International représentant le Représentant Résident a de prime abord souligné que son organisation soutient la mise en œuvre du plan stratégique national de planification familiale. Ce soutien dit-elle se traduit par une bonne collaboration pour l’amélioration de l’offre de qualité (fourniture de toutes les méthodes aux clients selon leur choix, prévention des infections, counseling…) et de la création de la demande (IEC/CCC sur les avantages de la PF, Implication des hommes et des leaders communautaires…). C’est pourquoi, a-t-elle renchérit le rôle des acteurs de la presse est primordial : « Vous n’êtes pas sans savoir que la planification familiale est un levier du développement économique et social et la clef pour la santé des femmes. Ainsi, les médias nigériens ont un rôle crucial à jouer, d’une part pour donner les informations correctes et sûres à la population sur les bienfaits de la planification familiale, d’autre part dans leur participation aux actions de plaidoyer auprès des leaders religieux et des décideurs du pays ».

En prononçant le discours d’ouverture, le Directeur de la Planification familiale, Dr Amadou Housseini tout en se réjouissant de toute l’importance qu’accorde les autorités au plus haut sommet sur la question de la planification familiale a rappelé que le Niger est caractérisé par des ratios de mortalité maternelle et infanto-juvénile les plus élevés au monde, respectivement de 535 pour 100 000 naissances vivantes et 127 pour 1000 selon l’EDS 2012. Aussi, selon la même étude, seulement 27 % des femmes du Niger expriment le désir d’espacer leurs naissances, pendant que 16 % des femmes ont des besoins non satisfaits en Planification Familiale, ce qui est relativement faible. Pour rehausser le taux de prévalence contraceptive à 29,3%, le Ministère en charge de la Santé a élaboré un Plan d’Action National Budgétisé de 2ème génération pour la période 2021-2025.

Dans cette optique, Dr Amadou Housseini a indiqué qu’il est « nécessaire de renforcer les capacités des journalistes qui disposent des connaissances en matière de PF pour jouer pleinement leurs rôles, porteurs de message sur l’importance de la Planification Familiale en informant et sensibilisant les populations en vue d’un changement social et comportemental pour le bien être des communautés ». Pour ce faire, la Direction de la Planification Familiale a préparé un outil à l’intention des journalistes pour leur permettre de Participer à la production de l’information de qualité sur la Santé de la Reproduction en général et la Planification Familiale en particulier ; Développer des thématiques novatrices sur la communication en matière d’accès à la Planification Familiale ; Apporter un appui dans la mise en œuvre du Plan d’Action National Budgétisé de 2021-2025 et dans le déroulement de la stratégie de communication ; Accompagner les intervenants de la Planification Familiale dans la mise en œuvre de leurs plans de communication.

Souleymane Brah

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Santé

Café Nutrition de la PNIN Niger : Les chaînes de valeur des fruits et légumes au centre des échanges !

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Le mardi 9 septembre 2025, l’hôtel Bravia de Niamey a servi de cadre à la tenue de la -deuxième session du Café Nutrition.  Organisé par la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN) autour du thème : « Comprendre les chaînes de valeur des fruits et légumes pour mieux nourrir les Nigériens », la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur par intérim de l’Institut national de la Statistique (INS), Alzouma Souleymane en présence de la Coordinatrice de la PNIN Madame Maimouna Ali Boulhassane.

Dans son discours à l’occasion, le Directeur Général par intérim de l’INS, Alzouma Souleymane a exprimé que cette deuxième session du Café nutrition plusieurs objectifs : « à travers cette rencontre l’INS et ses partenaires souhaitent trois choses. Premièrement, valoriser les données et les analyses disponibles sur les chaines de valeur des fruits et légumes. Deuxième chose, favoriser un dialogue inclusif entre chercheurs, décideurs, producteurs, transformateurs, société civile et médias et troisième chose stimuler un plaidoyer collectif pour promouvoir une alimentation saine, diversifiée et accessible à tous les nigériens ».

 C’est pourquoi, il a tenu à remercier et encourager l’équipe de la PNIN pour les efforts déployés : « Je voudrais saisir cette occasion pour saluer les efforts de la PNIN et de ses partenaires techniques et financiers ainsi que les chercheurs qui contribuent activement à la production, à l’analyse et à la diffusion de données nutritionnelles qui sont des éléments essentiels d’aide à la prise de décision dans le domaine de la nutrition ».

Fruits et légumes : un atout pour la nutrition et un potentiel économique énorme

Au cours de cette séance, trois présentations en lien avec l’importance des fruits et légumes dans l’alimentation des nigériens ont été développé. La première sur l’importance de la consommation des fruits et légumes sur la santé de la population a été animée par Professeure Sabo Haoua SEINI, Enseignante Chercheure à la Faculté des Sciences et Techniques de l’université Abdou Moumouni. L’accent a été mis sur l’importance des fruits et légumes pour la santé. Riches en vitamines et minéraux, ils contribuent à lutter contre la malnutrition et à prévenir certaines maladies.

La deuxième session a porté sur : « Produire, conserver, transformer et distribuer les fruits et légumes au Niger : défis, contraintes d’accessibilité et plaidoyer ». Animée par le Secrétaire Exécutif du Réseau des Chambres des Agriculteurs (RECA), les participants ont été édifié sur les défis liés à la production, la transformation, la conservation et la commercialisation de ces produits. Les échanges ont permis d’explorer les opportunités pour renforcer la chaîne de valeur afin d’améliorer l’accès et la consommation et surtout le rôle des acteurs locaux et des politiques publiques dans la promotion de filières durables. De la production à la transformation, en passant par la commercialisation, chaque maillon de la filière joue un rôle clé dans le développement économique et social.

Enfin la troisième session a mis en lumière « État des lieux des chaines de valeur des fruits et légumes au Niger selon le rapport de la PNIN ». Dans son exposé, Almoustapha Yatta, Analyste principal de la PNIN a indiqué la nécessité de comprendre les chaînes de valeur pour lutter contre la malnutrition. L’étude soutient que la valorisation des productions locales peut réduire les importations et soutenir l’économie nationale.

Dans son mot de clôture, la Coordinatrice de la PNIN, Madame Maimouna Ali Boulhassane s’est réjouie de discussions enrichissantes tenues « tout au long de cette journée, nous avons bénéficié des débats riches, des présentations de qualité et des contributions pertinentes qui ont permis de mettre en lumière les multiples enjeux liés à la production, à la transformation, à la conservation et à la distribution des fruits et légumes au Niger. Les échanges ont clairement montré que les fruits et légumes sont essentiels pour la santé et la prévention de nombreuses maladies. Seulement les défis persistent au niveau de la production, de la transformation et de la conservation de ces produits. Il est indispensable de renforcer la sensibilisation et le plaidoyer afin d’encourager une consommation plus élevée au sein de nos populations ».

Rappelons que le Café Nutrition de la PNIN est un cadre d’échanges actif et interactif où l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le domaine de la nutrition discutent d’une thématique. Il vise à partager les données probantes produites par la PNIN, accentuer la sensibilisation et le renforcement des capacités et surtout mener le plaidoyer. 

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Santé

Lutte contre la malnutrition au Niger : La société civile élabore un guide collectif de plaidoyer

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Du 7 au 8 août 2025, se sont tenus dans la salle de réunion de la Direction de la Nutrition, les travaux de l’atelier de la formation action destinée aux acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine de la nutrition. Organisé par le Collectif Tous Unis en faveur de la Nutrition (TUN) en partenariat avec la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN), l’atelier vise à former ces acteurs de la société civile sur les produits et analyses de la PNIN, d’élaborer un guide collectif de plaidoyer et à la fin de rendre publique une déclaration officielle dénommée « La Voix de la Nutrition ».  La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de la Nutrition, Dr Aboubacar Mahamadou en présence de la Coordinatrice de la PNIN, Madame Ousmane Maimouna Boulkassoum et du Président du Collectif TUN, Dr Laminou Kollé.

Dans son allocution, la Coordinatrice de la PNIN, Madame Ousmane Maimouna Boulkassoum a expliqué que cette formation Action s’inscrit dans la volonté de son institution de renforcer la synergie entre les producteurs de données et les forces citoyennes qui portent les causes de la nutrition sur le terrain. « Elle traduit notre conviction que les réseaux du Mouvement SUN, le collectif TUN et l’ensemble des organisations de la société jouent un rôle déterminant dans la sensibilisation, la mobilisation et le plaidoyer en faveur de la nutrition ». Elle a ajouté que « c’est une opportunité de rehausser vos compétences en plaidoyer et communication nutritionnelle, approfondir la compréhension des enjeux liés à la malnutrition et aux données probantes et surtout, construire ensemble un outil de mobilisation durable ».

En prononçant le discours d’ouverture, le Directeur de la Nutrition, Dr Aboubacar Mahamadou est revenu sur l’état nutritionnel des groupes vulnérables dont les enfants est restée critique tout au long de ces dernières décennies, avec des prévalences de la malnutrition chronique ou retard de croissance chez les enfants de 6 à 59 mois atteignant 47% en 2022. C’est pourquoi, a-t-il indiqué : « La sécurité nutritionnelle constitue une thématique clé au cœur des enjeux politiques, économiques et sociaux pour son développement durable. C’est pourquoi, le Gouvernement et le CNSP, à travers le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique en font une de leurs préoccupations majeures, traduite dans l’axe 3 du programme de résilience pour la sauvegarde de la patrie ».

Pour apporter les réponses à ces défis majeurs de la lutte contre la faim et la malnutrition des enfants, cinq actions sont préconisées dans le Programme de résilience pour la Sauvegarde de la Patrie a indiqué le Directeur de la nutrition. Il s’agit de la promotion d’un système agricole adapté aux impératifs d’une bonne nutrition, l’amélioration du niveau de financement domestique de la prise en charge de la nutrition, l’amélioration de la communication pour une appropriationes connaissances sur les déterminants de la nutrition, le renforcement de la résilience face aux chocs et crises alimentaires à travers des filets sociaux adaptatifs et la mise à échelle des unités de production des farines enrichies et autres aliments locaux à fort potentiel nutritif.

Durant deux jours, les experts ont outillés les participants sur des thèmes commele plaidoyer notamment les concepts de base, les outils et techniques. Ils sont profité pour co construire un guide collectif et rédiger une déclaration dite « La Voix de la Nutrition ».

A la fin des travaux, la coordinatrice de la PNIN s’est réjouie du bon déroulement de cette formation surtout la participation active, l’engagement et la collaboration des participants. Elle a réaffirmé son appel pour que la voix de la nutrition résonne fort, partout où elle est nécessaire.

En clôturant les travaux, le Directeur de la Nutrition a salué la détermination des acteurs de la société civile d’aider le Gouvernement à inverser les tendances et tendre vers l’atteinte des ODD à l’horizon 2030.

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