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Santé: Journée mondiale sans tabac : Le lycée Kassai de Niamey abrite la commémoration de l’édition 2024
Le vendredi 31 Mai 2024, s’est tenue dans la salle de conférence du lycée kassai de Niamey, le lancement des festivités entrant dans le cadre de la célébration de l’édition 2024 de la journée mondiale anti-tabac. La cérémonie de lancement a été présidée par le Directeur de l’hygiène publique et de la santé environnementale, en présence du représentant du Représentant pays de l’Organisation Mondiale de la Santé, les membres du comité multisectoriel d’organisation ainsi que le Proviseur, les enseignants et les élèves du lycée Kassai.

Placée sous le thème : « protéger les enfants de l’ingérence de l’industrie du tabac », l’édition 2024 est l’occasion de revenir sur les effets néfastes de la production et de la consommation de tabac sur la santé, l’économie, l’environnement et la société.
Pour le représentant du Représentant Pays de l’OMS, à l’échelle mondiale, selon des données 2022 de son institution : « au moins 37 millions de jeunes de 13 à 15 ans consomment l’une ou l’autre forme de tabac. Le tabac fait plus de 8 millions de morts chaque année, dont une estimation de 1,3 million de non-fumeurs qui sont involontairement exposés à la fumée du tabac. Sur 1,3 milliard de fumeurs dans le monde, 80% environ vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. En 2020, il a été rapporté que 22,3% de la population mondiale consommait du tabac : 36,7% des hommes et 7,8% des femmes. Les couts économiques du tabagisme sont considérables. Il s’agit à la fois des couts substantiels qu’entraine le traitement des maladies causées par le tabagisme et du capital humain perdu à cause de la morbidité et de la mortalité imputables au tabac ». Au vu des dangers du tabac surtout pour la jeunesse, le représentant du Représentant Pays de l’OMS sollicite auprès des décideurs :« je voudrais à cette occasion, lancer un appel aux gouvernements africains en général et aux autorités nigériennes en particulier pour qu’ils imposent des taxes environnementales sur le tabac dans toutes les chaines de valeur et d’approvisionnement, notamment la production, le traitement, la distribution, la vente, la consommation et la gestion des déchets issus du tabac ».
En prononçant le discours de lancement, le Directeur de l’hygiène publique et de la santé environnementale a rappelé que le tabagisme demeure un réel problème de santé publique.Au Niger, la dernière enquête STEPS réalisée en 2021 par le programme national de lutte contre les maladies non transmissibles, a relevé que 6, 2% des nigériens fument avec un taux de 11,5 % chez les hommes et 0,2% chez les femmes. C’est pourquoi, a-t-il ajouté « le gouvernement a pris d’importantes mesures dont entre autres l’interdiction du sponsoring et de parrainage des produits du tabac, l’interdiction de la publicité des produits de tabac, l’interdiction de l’importation, de la distribution et de la vente des produits du tabac à base d’arôme, l’interdiction de l’importation, de la distribution et de la vente de chicha et ses accessoires, l’obligation des mentions comme les avertissements sanitaires graphiques sur les paquets et emballages des produits du tabac ».L’occasion saisi par les élèves anciens fumeurs de témoigner devant leurs camarades, les raisons qui les ont poussés à abandonner le tabac.

Après ce lancement, le Coordonnateur du programme national de lutte contre la tuberculose, Dr Alpha Zazi Soumana a animé une conférence au cours de laquelle il a entretenu les élèves participants sur les dangers liés à la consommation de tabac. Le conférencier a surtout appelé la jeunesse à une prise de conscience pour préserver leur santé. Le Directeur de l’hygiène publique et de la santé environnementale est revenu sur l’aspect économique lié à cette activité.
Dans le but d’amener les jeunes à plus prendre conscience des effets néfastes liés à la consommation de tabac, le comité d’organisation a initié une série de caravane dans certains établissements scolaires de la ville de Niamey. La première caravane a débuté ce samedi, 1er juin 2024 ay CES 20 Aéroport. Par la suite, elle sillonnera le lycée municipal, le CES ZAM et le CES Rive droite 1.2Rappelons que cette journée mondiale anti-tabac a été institué en 1987 par l’OMS pour faire mieux connaitre au public l’épidémie du tabagisme et ses effets mortels.

Finance
IATF 2027 : Le Nigéria accueillera la 5eme édition de la Foire commerciale intra-africaine
La cinquième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), sera tenue à Lagos au Nigéria en 2027. L’annonce a été faite le 4 septembre 2025 à Alger par l’ancien président de la République fédérale du Nigéria et président du conseil consultatif de l’IATF, SE Chief Olusegun Obasanjo, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la quatrième édition de la Foire.

En présentant le drapeau de l’IATF au Dr Jumoke Oduwole, ministre nigérian de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, S.E. Obasanjo a notifié que : « L’IATF n’est pas seulement un salon professionnel, c’est un voyage à travers notre continent et l’Afrique, porté par des nations qui partagent la vision du commerce intra-africain et de l’intégration régionale. Depuis sa création, l’IATF a voyagé à travers notre continent, laissant un héritage unique et s’améliorant avec chaque pays hôte. Aujourd’hui, nous perpétuons cette fière tradition en annonçant que le Nigéria accueillera l’IATF2027. »
Co-organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), l’IATF est un cadre d’échanges permettant aux entreprises d’exposer leurs produits et services aux acheteurs et aux visiteurs et surtout de tisser des opportunités de business.
Après l’Algérie, c’est une autre puissance économique africaine qui va accueillir la 5eme foire commerciale intra africaine. Le Nigéria il faut le souligner reste l’une des principales économies du continent africain, avec un PIB nominal de 363 milliards d’USD en 2023. Le commerce des marchandises et des services exprimés en part du PIB est passé de 27% à 35% de 2017 à 2023.
Souleymane Brah, envoyé spécial à Alger
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IATF 2025 : L’Algérie carrefour du commerce africain

Ce jeudi 4 septembre 2025, le Président de la République Algérienne démocratique et populaire Abdelmadjid Tebboune a présidé au Centre international des conférences (CIC) « Abdelatif Rahal », la cérémonie du lancement officiel de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025). Placée sous le thème « Passerelle vers de nouvelles opportunités », l’évènement co-organisée par le gouvernement Algérien, la Banque Africaine d’Import- d’Export (Afreximbank) , la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECAF, a enregistré la présence des 11 Chefs d’Etat et de Gouvernement, des anciens dirigeants et des responsables des sociétés et entreprises.
Dans son allocution, le président du Conseil consultatif de l’IATF, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo n’a pas manqué de célébrer la vision du président Algérien AbdelmadjidTebboune surtout dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, l’innovation et la technologie.
« Au cours des éditions précédentes, qui se sont étalées sur plus de huit ans, l’IATF a démontré sa capacité à mettre en relation des acheteurs, des vendeurs, des investisseurs, des innovateurs et des gouvernements de tous les coins de l’Afrique et désormais du monde entier. L’IATF est devenu le moteur qui accélère l’expansion du commerce et les flux d’investissement. Les trois éditions précédentes ont généré des accords commerciaux et d’investissement d’une valeur totale de plus de 120 milliards de dollars américains (…) avec quarante-huit pays africains participant aux expositions, le plus grand nombre depuis l’IATF de 2018, nous avons atteint un niveau d’excellence significatif ».

En s’adressant à l’assistance, la Vice-présidente de la commission de l’Union Africaine, Salma Malika Haddadi a non seulement rendu un hommage mérité à l’Algérie pour avoir assuré l’organisation effective de cet évènement et surtout rappelé le rôle que doivent jouer les institutions africaines dans l’émergence de l’économie du continent.
« Nous aspirons à travers ce forum à libérer les immenses potentialités du continent et à renforcer le commerce intra-africain. (….) une intégration réelle où chaque État devient acteur de la prospérité collective »

Pour sa part, le secrétaire général de la ZLECAf, Wamkele Mene est revenu sur les avancées palpables de l’intégration continentale. « Le commerce intra-africain a fortement rebondi en 2024, atteignant 220,3 milliards de dollars, soit une augmentation de 12,4 % par rapport à 2023, selon le rapport sur le commerce africain 2025 de l’Afreximbank. Cette reprise souligne la confiance croissante dans le modèle d’intégration de l’Afrique dans le cadre de l’AfCFTA ».
Au-delà des chiffres clés a-t-il ajouté « les données montrent une évolution progressive de la composition du commerce du continent. Si les matières premières continuent de dominer, on observe une croissance nette dans les secteurs des machines, des véhicules à moteur, des produits alimentaires, des produits chimiques et de l’électronique. Cette évolution marque la transition de notre continent d’une dépendance vis-à-vis des matières premières vers une diversification industrielle, une transition qui ne pourra être soutenue que par des chaînes de valeur logistiques et manufacturières plus solides ».

Pour le Président du Conseil d’Administration de l’Afreximbank, le Professeur Benedict Oramah, au bout de ces huit années, l’institution qu’il dirige à jouer sa partition. « La participation d’Afreximbank, d’autres institutions financières multilatérales africaines, de banques commerciales, de compagnies d’assurance et d’autres institutions financières rappelle à nos concitoyens, grâce à des idées solides et bancables, qu’eux aussi peuvent voir grand et espérer que leurs rêves se réalisent et ne restent pas lettre morte ». Pour lui, l’Afrique doit exploiter ses talents « Ce n’est pas que l’Afrique n’avait pas des enfants aussi compétents, voire meilleurs, que de nombreux géants mondiaux tels que Bill Gates, Zuckerberg et Steve Jobs ; ce qui nous manquait, c’était le capital et un marché cohésif pour leur donner l’audace de rêver. Peu à peu, et sûrement, cela est en train de changer ; nous atteignons un stade où les enfants africains peuvent eux aussi rêver, et quelques pousses vertes commencent à émerger, comme en témoignent les quelques licornes que l’Afrique a vues naître ces dernières années. C’est pourquoi nous sommes heureux qu’aujourd’hui, l’IATF soit devenu le point de ralliement des enfants de la région de Kabylie dans les déserts d’Algérie, d’Abou Simbel à la pointe sud de l’Égypte, de l’île de Kilwa en Tanzanie, de Ngomgom au Le Sénégal, Ntabankulu en Afrique du Sud, ma petite ville natale, Nnokwa au Nigeria, et bien d’autres encore peuvent espérer apporter leurs idées, leur créativité, leur innovation, et s’attendre non seulement à être écoutés avec respect, mais aussi à être réellement soutenus. Nous pensons avoir mis en place une plateforme et un écosystème de soutien qui permettront un jour à de jeunes Africains de changer la façon dont le monde lit, vit, interagit, fait des affaires et gère sa santé. La preuve en est ce que nous avons vu émerger de cette plateforme depuis 2018 ».

En prononçant son discours de lancement, le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, a mis l’accent sur l’avenir économique du continent. Il a dégagé un constat sur la place réservée au continent dans l’économie mondiale. « Le droit de vote de l’Afrique au sein du FMI ne dépasse pas les 6,5%, c’est la part la plus faible » et que la participation du continent à la Banque mondiale ne dépasse pas les 11 %. Les échanges entre pays africains représentent à peine 15 % contre 60 % pour le commerce inter-européen ». Mieux, sur le plan des investissements, la situation est peu reluisante « la part de l’Afrique dans les IDE ne dépasse pas non plus les 6%, avec près de 74 milliards de dollars, ce qui reste très faible (…) Cela prive nos économies d’opportunités de croissance et de postes d’emplois pour nos jeunes ». Pour y arriver, les pays africains doivent bouger ensemble dans l’unité : « cette rencontre ne se limite pas à son aspect commercial, elle exprime une plus grande prise de conscience de la nécessité pour l’Afrique de constituer un acteur influent dans son environnement régional et mondial ».

Il noter que cette édition rassemble des délégations issues de 140 pays, plus de 2.000 entreprises avec 35.000 visiteurs attendus. Au cours de la semaine des expositions, des panels et des rencontres d’affaires sont au programme. Aussi, il est prévu une journée dédiée à la diaspora.
Souleymane Brah envoyé spécial à Alger
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