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Santé

Santé : L’Association Nigérienne Des Délégués Médicaux lance officiellement ses activités

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Le jeudi 9 juin 2022, l’hôtel Bravia de Niamey a servi de cadre au lancement des activités de l’Association Nigérienne des délégués médicaux. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par la Directrice de la Pharmacie et de la Médecine Traditionnelle Dr Dan Nouhou Barira en présence de plusieurs invités de marque dont le président d’honneur de l’association, l’honorable Soumana Hamani Sadissou accompagné de ses collègues chefs traditionnels de Sakoira et Kouré, des chefs d’agences et les représentants des laboratoires pharmaceutiques.

une vue de la table de seance

Dans son discours à l’occasion, le présidentde l’Association Nigérienne des Délégués Médicaux, M. Abbagana Moustapha, a indiqué le rôle du délégué médical et aussi sa contribution dans le système sanitaire de notre pays. En effet, « le délégué médical est connu pour être un représentant d’un laboratoire pharmaceutique (…..), son rôle est de promouvoir cette nouvelle molécule auprès des professionnels de la santé afin qu’ils l’utilisent dans le cadre de la prise en charge de leurs patients ». Raison pour laquelle, a-t-il ajouté « qu’il doit lui-même bien connaitre les produits qu’il va leur exposer notamment, dans leur indication thérapeutique, l’efficacité, leur tolérance et leur posologie, en garantissant dans ses interviews une information de qualité d’une part, et assurer la concrétisation des objectifs nationaux et régionaux du laboratoire qu’il intègre d’autre part ». Malheureusement, a-t-il regretté, le délégué médical n’est pas bien connu par le grand public et même par certains professionnels de la santé. Par ailleurs, il a exposé à la représentante du ministère de la santé, les doléances de son association comme la diligence dans la gestion et le traitement des dossiers soumis dans le cadre de l’enregistrement des produits médicaux ; plus de facilité dans la fourniture d’information par rapport aux dossiers entre autres.

En prononçant le discours du lancement, la directrice de la Pharmacie et de la Médecine Traditionnelle, Dr Dan Nouhou Barira qui a représenté le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a montré que le métier de délégué médical est au cœur du système de santé. En effet, « le délégué médical est en contact direct non seulement avec le laboratoire fabricant, les grossistes répartiteurs, les pharmaciens détaillants, les médecins mais également avec l’autorité de règlementation qu’est le Ministère de la Santé. Son travail doit se faire dans le respect de la législation et de la réglementation en vigueur au Niger ».

Aussi, tout en réitérant la disponibilité du ministère de la santé pour accompagner cette association dans ses activités, Dr Barira a reconnu que cette profession engage plusieurs jeunes nigériens qui ont aujourd’hui un emploi et facilite l’accès aux produits pharmaceutiques. Ce qui cadre avec la vision des plus hautes autorités du Niger, au premier rang desquelles son Excellente Mohamed Bazoum, Président de la République, chef de l’État, qui fait de l’amélioration de la santé et du bien-être de la population nigérienne, une des principales priorités du programme de renaissance du Niger acte 3.

Au cours de cette cérémonie du lancement, un témoignage de satisfaction a été décerné au président sortant. Rappelons que l’Association Nigérienne des Délégués Médicaux a eu sa reconnaissance par arrêté n°0025/MISPD/ACR/DGGAPJ/DLP du 9 janvier 2019 eta entre autres objectifs : d’étudier et encourager toute initiative tendant à améliorer la promotion de la profession des délégués médicaux pharmaceutiques ; de veiller au respect des droits et devoir, des délégués médicaux et pharmaceutiques sur le plan professionnel, moral et social ; de veiller au respect de la déontologie médicale et pharmaceutique sur le plan professionnel, moral et social ; veiller au respect par le délégué médical des lois et règlements nationaux en matière de santé et de pharmacie etc.

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Santé

Journée mondiale contre la faim : Ensemble travaillons pour réduire la faim et à la malnutrition dans le monde !

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Le monde entier célèbre chaque 15 juin la Journée mondiale contre la faim. Lancée à l’initiative d’organisations humanitaires telles que l’Action contre la Faim (ACF), le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et d’autres ONG internationales, cette journée vise à plus de mobilisation sur les situations d’urgence et surtout sur les conséquences sociales, économiques et politiques de la faim dans le monde.

La lutte contre la faim fait partie des objectifs de développent durable adoptés en 2015 par 193 pays membres de l’ONU. Pourtant la faim et la malnutrition font partie des crises humanitaires les plus accentuées et dramatiques dans le monde. En célébrant cette journée, il s’agit surtout pour les acteurs humanitaires de sensibiliser le grand public aux causes et aux conséquences de la faim dans le monde ; de mobiliser les ressources et les volontés politiques pour éradiquer la malnutrition chronique et aiguë ; de soutenir les actions humanitaires d’urgence dans les régions les plus touchées ; de promouvoir des systèmes alimentaires durables et résilients ; d’encourager la solidarité internationale, pour que chaque être humain puisse avoir accès à une alimentation suffisante et saine.

Dans le monde, il est établi que 181 millions d’enfants de moins de 5 ans vivent dans situation de pauvreté alimentaire.

La faim et la malnutrition au Sahel

Le plus souvent, la faim est la conséquence de crises multiples qui se mêlent notamment les conflits armés, le changement climatique, la pauvreté structurelle, l’instabilité politique, les déplacements de populations surtout internes et les réfugiés, les inégalités économiques et barrières commerciales.

Au Sahel où sévit depuis plusieurs années, les différents groupes terroristes, des millions de personnes sont affectées par ces conflits. Pourtant, les enfants sont les premières victimes de la faim avec surtout la malnutrition chronique qui peut provoquer des retards de croissance, des troubles cognitifs irréversibles, et dans les cas les plus extrêmes, la mort. En effet, en temps des conflits, l’accès aux ressources telles que l’eau et la nourriture se fait le plus souvent rare.

Selon l’analyse de la sécurité alimentaire du Cadre Harmonisé de mars 2024 publiée par le CILSS, prés de 55 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre ont eu du mal à se nourrir pendant la période de soudure de juin à aout 2024.

Au Niger, pour soutenir les actions des autorités et des partenaires au développement dans ce combat contre la faim et la malnutrition, la plateforme des journalistes nigériens pour la nutrition a été créée par des professionnels des médias. Au côté de la Direction de la Nutrition du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et des organisations comme Le Collectif TUN, Action contre la Faim Espagne, elle sensibilise à travers l’Informer, l’éducation et la formation sur la nutrition, les pratiques alimentaires et les conséquences de la malnutrition. Mieux, elle renforce les capacités des journalistes à travers des formations sur les questions de nutrition et de sécurité alimentaire. Les actions de plaidoyer sont menées en collaboration avec l’ensemble des acteurs (autorités, OSC, ONGs ; secteur privé, chercheurs….. ) pour influencer les politiques publiques en matière de nutrition et de sécurité alimentaire.

Souleymane Brah

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Santé

Journée mondiale du Donneur de sang : Mobilisons-nous davantage pour sauver des vies !

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A l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré le samedi 14 juin 2025, la journée mondiale du Donneur du sang. Les activités commémoratives se sont déroulées au centre national de transfusion sanguine. C’était sous la présidence du ministre de la Santé et de l’hygiène publique en présence des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, du président du conseil d’administration du CNTS, du représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé résidant au Niger entre autres. Au Niger, de 2020 à 2024, le nombre de donneurs de sang volontaires est passé de 45 329 à 86 927 soit une augmentation d’environ 52%.

Pour l’année 2025, le thème retenu pour cette célébration est « Donnez votre sang, donnez de l’espoir : ensemble, nous sauvons des vies ». Plusieurs orateurs se sont succédé à la tribune. Dans son allocution, la Directrice Générale du CNTS a souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants avant de démontrer le progrès enregistré par le centre au cours de l’année dernière : « En 2024, nous avons prélevé environ 240366 donneurs de sang soit 34, 96% de don volontaire et bénévole. Au cours de la même année, 91,39% de 249273 demandes ont été satisfaites ». Toujours en 2024, la directrice a ajoutéque : « 227811 poches de sang ont été servies aux différents services de soin dont 7,78% pour les services de chirurgie, 13,77% pour les services de Médecine, 17,94% pour les urgences médicales, 22,61% pour les services de maternité et d’Obstétrique et 37,87% pour les services de Pédiatrie. Au cours de la même période, nous avons préparé 241 981 poches de Sang Total (ST), 19 268 poches de Concentrés de Globule Rouge (CGR), 150 poches de Plasma Frais Congelés (PFC) et 90 poches de Concentrés de Plaquettes (CP) ».

L’occasion pour Dr Moumouni Sambo Halimatou d’exprimé au nom de son personnel et au sien propre toute sa profonde gratitude à l’endroit de tous ceux qui œuvrent inlassablement en faveur du don de sang volontaire et bénévole. Elle a lancé un vibrant appel à la population à emboiter le pas pour accomplir leur acte citoyen et patriotique, surtout dans ce contexte sécuritaire actuel où les vaillantes forces de défense et de sécurité luttent sans relâche pour assurer la sécurité du pays mais aussi à l’approche de la période hivernale où les différents centres de transfusion sont confrontés à des difficultés d’approvisionnement de banques de sang.  

En prononçant le discours du coup d’envoi des activités, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, le Médecin Colonel Major Garba Hakimi, a rendu un hommage mérité aux donneurs volontaires et bénévoles de sang. A cet effet, le Ministre a rappelé l’importance du don de sang. « Le don de sang est un acte simple mais dont la portée est profonde. Chaque fois qu’un donneur se retrousse la manche pour donner de son sang, il donne un peu de lui-même pour aider les personnes dans le besoin a indiqué le Ministre ». Il souligne que le don de sang va au-delà du sauvetage de vies. Il est essentiel à un système de santé solide et résilient. « Lorsqu’un pays dispose d’un approvisionnement stable en produits sanguins sûrs, il est mieux armé pour gérer les crises sanitaires et fournir des soins de qualité à tous ses citoyens » a-t-il ajouté.

Pour garantir l’accès au sang et aux produits sanguins sécurisés en quantité suffisante, les plus hautes autorités du Niger au premier rang desquelles Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane TIANI, Président de la République, Chef de l’Etat et de Monsieur le Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine ont retenu dans le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie à travers son axe numéro 2 d’améliorer la disponibilité et l’accessibilité aux produits de santé y compris le sang et les dérivés de qualité, afin de venir en aide aux couches sociales vulnérables de notre pays a martelé le Ministre de Sante et de l’Hygiène publique. C’est ainsi qu’au Niger, de 2020 à 2024, le nombre de donneurs de sang volontaires est passé de 45 329 à 86 927 soit une augmentation d’environ 52%. Cette augmentation témoigne des stratégies déployées par le Centre National de Transfusion Sanguine dans le domaine de la promotion du don de sang et du renforcement des capacités des acteurs a conclu le Ministre.

Auparavant, le représentant de l’OMS Dr MANENGUT CASIMIR a par ailleurs notifié qu’au Niger les progrès sont notables : Entre 2021 et 2024, le nombre de dons de sang est passé de 179 079 à 248 308, soit une augmentation de 69 229 dons (38%). Mais plus de 70 % de ces dons proviennent encore des familles des malades. Il demeure essentiel de redoubler d’efforts pour sensibiliser, mobiliser et fidéliser un plus grand nombre de donneurs de sang bénévoles.

Oumarou Anza Yahouza

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