Santé
Santé : Lutte pour l’élimination du paludisme dans le monde : A Kigali au Rwanda, les acteurs approuvent la stratégie de Communication et de Plaidoyer du RBM Partnership to End Malaria !

Du 16 au 17 janvier 2025, Kigali, la capitale du Rwanda a abrité les travaux de l’atelier de validation de la stratégie de Communication et de Plaidoyer 2025 de RBM Partnership to End Malaria. La rencontre qui a rassemblé des leaders de la santé mondiale vise à renforcer les efforts mondiaux pour l’élimination du paludisme à travers des actions de plaidoyer plus impactantes. Au cours des travaux, un accent particulier a été mis sur le rôle des organisations de la société civile notamment des jeunes dans ce combat.

Après des années d’important travail de plaidoyer et de communication réalisé par le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, il est nécessaire de s’unir et de mener des interventions conjointes de plaidoyer et de communication ciblées. Ce qui donnera l’élan nécessaire pour placer le paludisme au plus haut dans l’agenda mondial pour ainsi galvaniser le pouvoir de la communauté dans la lutte et atteindre l’objectif de Zéro Paludisme à l’horizon 2030.
Cet effort commun est particulièrement important à l’heure où la tempête du changement climatique, des conflits, des menaces biologiques et des financements limités, menace d’anéantir les progrès réalisés en matière de lutte contre le paludisme à travers le monde.
C’est dans ce cadre que des acteurs engagés dans la lutte contre le paludisme se sont retrouvés pendant deux jours à Kigali, Rwanda pour valider les stratégies de Communication, de Plaidoyer et d’Engagement en faveur de l’éradication du paludisme. Il est à noter que le document a été élaboré sous le lead du Comité́ de Partenaires en charge de la Mobilisation des Ressources et du Plaidoyer (ARMPC) et celui en charge des Communications Stratégiques (SCPC) lors de la réunion d’octobre 2024 à Lausanne en Suisse en soutien avec le Plan Stratégique 2025 du Partenariat RBM.
Lors des travaux les participants ont fourni des retours sur la Stratégie de Communication et de Plaidoyer proposée et ont identifié les axes prioritaires pour s’attaquer aux causes profondes de la persistance du paludisme dans le monde. Ils ont surtout identifié les publics clés et les messages pertinents pour améliorer le plaidoyer en vue d’influencer les lois, les politiques et les attitudes au niveau local et mondial pour éradiquer le paludisme.
S’agissant de la mobilisation des fonds domestiques, les experts ont affiné un récit commun pour la reconstitution des ressources pour le Fonds mondial et l’Alliance Gavi; ce qui représente une occasion cruciale de galvaniser les gouvernements nationaux et la communauté internationale pour qu’ils investissent davantage dans la lutte contre le paludisme.
Le Niger fait partie des pays africains le plus touché par le paludisme. Présent à Kigali, le Secrétaire Exécutif de l’ONG Éducation, Santé et Amélioration du Cadre de Vie (ESCAVI), M. Hamza Djibo par ailleurs membre du Conseil d’Administration de RBM a souligné les efforts déployés par la société civile au côté de l’Etat et ses partenaires. Il a surtout soutenu l’importance d’orienter les actions de communication et aussi de plaidoyer au niveau pays pour un engagement accru des Gouvernements des États endémiques tout en mettant un accent particulier sur le suivi de la mise en œuvre de la Déclaration de Yaoundé.
A M. Hamza Djibo d’ajouter que « Au-delà du fait que le document examiné s’aligne aux stratégies pays, il est un outil de travail pour l’ensemble des acteurs car les axes prioritaires, les messages clés, les publics cibles, les partenaires stratégiques et les champions à mobiliser sont clairement identifiés et cartographiés. ».

Le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme est la plus grande plateforme mondiale de coordination des actions en faveur d’un monde sans paludisme. Il regroupe plus de 500 partenaires, allant de groupes de professionnels de santé communautaires et de chercheurs mettant au point de nouveaux outils, à des pays touchés par le paludisme et à des pays donateurs, en passant par des entreprises privées et des organisations internationales. L’élaboration et la validation de ce document de Stratégie de Communication et de Plaidoyer par RBM Partnership to End Malaria marque son attachement de doter les acteurs d’un cadre stratégique qui harmonise les actions en matière de la lutte contre le paludisme dans le monde. Il servira alors de base pour créer un mouvement populaire contre le paludisme pour s’attaquer à la manière dont d’autres facteurs se conjuguent au paludisme pour aggraver la situation des personnes touchées.
Santé
Campagne pour la reconstitution des ressources du 8eme fonds mondial : La Société civile nigérienne reçue en audience par l’Union Européenne au Niger

Afin de garantir le succès de la 8e reconstitution des ressources du Fonds mondial qui aura lieu cette année 2025, le secrétariat de GFAN Afrique a coordonné une campagne globale baptisée « Un Monde, Une Lutte », qui rappelle l’urgence d’adopter une approche collaborative qui intègre l’engagement de toutes les parties prenantes, y compris la société civile et les pays donateurs. Dans ce cadre, GFAN Afrique a organisé une Journée d’action (Day of Action) d’engagement des pays donateurs qui a débuté le 11 juin 2025 dans plusieurs pays conduite par des Organisations de la Société Civile (OSC) actrices de GFAN Afrique.
Cette activité a pour objectifs de remercier les ambassades pour leur engagement historique envers le Fonds mondial mais aussi de plaider pour une contribution accrue à la 8e reconstitution, en soulignant l’urgence et l’impact vital de cet investissement et enfin de montrer le leadership des OSC africaines et leur capacité à agir de manière coordonnée et proactive.
A cette occasion, un groupe de cinq OSC du Niger à savoir ESCAVI et Niger Malaria Youth Army (OSC de lutte contre le Paludisme), ANIMAG TB (Associations des malades guéris de la TB) ainsi ANEN Niger et la Task Force des Journalistes sur la PF (OSC des médias engagés dans la lutte contre les 3 maladies) ont procédé aux dépôts des lettres de remerciements dans 5 ambassades/représentations diplomatiques suivants : Ambassade de l’Espagne, Ambassade du Royaume Unis, Ambassade d’Italie, la Délégation de l’Union Européenne au Niger et le Bureau de la Coopération Suisse au Niger.
Après le dépôt des lettres, les Responsables des OSC à savoir Hamza Djbo, Directeur Exécutif de l’ONG ESCAVI, Ousseini Hassoumi de la Taske Force des journalistes pour la PF, Abdoulaye Djibril de l’Association des malades guéris de la tuberculose au Niger, Souleymane Oumarou Brah de l’Association Nigérienne pour l’Education aux Médias et au Numérique (ANEM-Niger) et Boukary Maman Daouda de Niger Malaria Youth Army ont eu une séance de travail le vendredi 20 juin 2025, avec le Chef de Coopération par intérim de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, M. RASMUSSEN Christian en présence du chargé de presse et de communication Souley Cissé Oumarou.

En prenant la parole, M. Hamza Djibo a expliqué au nom de l’équipe des OSC, l’importance de cette rencontre : « Nous sommes venus remercier l’Union Européenne pour sa contribution à hauteur de 715 millions d’euros en faveur de la lutte contre le Paludisme, la Tuberculose et le VIH Sida pour la période 2023- 2025. Ces fonds approuvés ont contribué à sauver des vies… ». C’est pourquoi, a-t-il ajouté : « Nous profitons de cette occasion pour vous demander de plaider pour plus d’engagement et de mobilisation des pays membres de l’UE pour soutenir une fois de plus le Fonds mondial dans le cadre de sa 8ème Reconstitution…. ».
A son tour, le Chef de Coopération par intérim de la délégation de l’Union Européenne, M. RASMUSSEN Christian s’est réjoui de ce témoignage : « Nous sommes contents que le soutien de l’Union Européenne en faveur de la lutte contre ces maladies puisse contribuer à sauver des vies. L’Union Européenne en tant que partenaire de longue date, continuera à appuyer le Fonds mondial car nous sommes un partenaire fiable…. ».
Le deuxième point des échanges a porté sur les priorités des OSC et des communautés du Niger dans le cadre de la lutte contre les 3 maladies. Sur ce point, les représentants des OSC ont pris la parole pour citer en autre autres préoccupations, la continuité des interventions clés de lutte contre les 3 maladies dans un contexte sécuritaire non favorable au niveau nationale mais aussi de rétrécissement des aides internationales provenant des pays donateurs. A cela s’ajoute, la poursuite des interventions des OSC pour accroître l’engagement communautaire pour une meilleure appropriation des actions de lutte. Pour y faire face, les OSC ont souligné la nécessité de mener des actions de plaidoyer pour une mobilisation accrue des ressources domestiques.
Prenant la parole, M. RASMUSSEN Christian a rassuré les responsables des OSC présents, de l’engagement ferme de la Délégation de l’Union Européenne au Niger d’appuyer les initiatives des OSC pour mettre fin aux pandémies du Paludisme, de la Tuberculose et du VIH Sida au Niger.
Rappelons que le Fonds mondial est la plus grande institution multilatérale de financement de la santé mondiale dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Selon le rapport sur les résultats du Fonds mondial, en 2023, le partenariat du Fonds mondial a permis de sauver plus de 65 millions de vies et de réduire de 63 % le taux de mortalité combiné lié au VIH, à la tuberculose et au paludisme depuis sa création en 2002. À la fin de 2023, le partenariat du Fonds mondial avait mis 25 millions de personnes sous traitement antirétroviral, traité 7,1 millions de personnes contre la tuberculose et distribué 227 millions de moustiquaires pour lutter contre le paludisme. Au cours de la même période, le partenariat du Fonds mondial a investi plus de 65,4 milliards USD pour contrer les menaces liées au VIH, à la tuberculose et au paludisme, soutenir le Mécanisme de réponse au COVID-19 (C19RM) et renforcer les systèmes de santé et communautaires dans plus de 100 pays.
Santé
Journée mondiale contre la faim : Ensemble travaillons pour réduire la faim et à la malnutrition dans le monde !

Le monde entier célèbre chaque 15 juin la Journée mondiale contre la faim. Lancée à l’initiative d’organisations humanitaires telles que l’Action contre la Faim (ACF), le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et d’autres ONG internationales, cette journée vise à plus de mobilisation sur les situations d’urgence et surtout sur les conséquences sociales, économiques et politiques de la faim dans le monde.
La lutte contre la faim fait partie des objectifs de développent durable adoptés en 2015 par 193 pays membres de l’ONU. Pourtant la faim et la malnutrition font partie des crises humanitaires les plus accentuées et dramatiques dans le monde. En célébrant cette journée, il s’agit surtout pour les acteurs humanitaires de sensibiliser le grand public aux causes et aux conséquences de la faim dans le monde ; de mobiliser les ressources et les volontés politiques pour éradiquer la malnutrition chronique et aiguë ; de soutenir les actions humanitaires d’urgence dans les régions les plus touchées ; de promouvoir des systèmes alimentaires durables et résilients ; d’encourager la solidarité internationale, pour que chaque être humain puisse avoir accès à une alimentation suffisante et saine.
Dans le monde, il est établi que 181 millions d’enfants de moins de 5 ans vivent dans situation de pauvreté alimentaire.
La faim et la malnutrition au Sahel
Le plus souvent, la faim est la conséquence de crises multiples qui se mêlent notamment les conflits armés, le changement climatique, la pauvreté structurelle, l’instabilité politique, les déplacements de populations surtout internes et les réfugiés, les inégalités économiques et barrières commerciales.
Au Sahel où sévit depuis plusieurs années, les différents groupes terroristes, des millions de personnes sont affectées par ces conflits. Pourtant, les enfants sont les premières victimes de la faim avec surtout la malnutrition chronique qui peut provoquer des retards de croissance, des troubles cognitifs irréversibles, et dans les cas les plus extrêmes, la mort. En effet, en temps des conflits, l’accès aux ressources telles que l’eau et la nourriture se fait le plus souvent rare.
Selon l’analyse de la sécurité alimentaire du Cadre Harmonisé de mars 2024 publiée par le CILSS, prés de 55 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre ont eu du mal à se nourrir pendant la période de soudure de juin à aout 2024.
Au Niger, pour soutenir les actions des autorités et des partenaires au développement dans ce combat contre la faim et la malnutrition, la plateforme des journalistes nigériens pour la nutrition a été créée par des professionnels des médias. Au côté de la Direction de la Nutrition du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et des organisations comme Le Collectif TUN, Action contre la Faim Espagne, elle sensibilise à travers l’Informer, l’éducation et la formation sur la nutrition, les pratiques alimentaires et les conséquences de la malnutrition. Mieux, elle renforce les capacités des journalistes à travers des formations sur les questions de nutrition et de sécurité alimentaire. Les actions de plaidoyer sont menées en collaboration avec l’ensemble des acteurs (autorités, OSC, ONGs ; secteur privé, chercheurs….. ) pour influencer les politiques publiques en matière de nutrition et de sécurité alimentaire.
Souleymane Brah
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18eme édition de la journée mondiale de lutte contre le paludisme : Réinvestir pour continuer à sauver des vies !
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