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Société

Situation des femmes et des filles au Sahel : La Ministre de la Population, de l’Action sociale et de la Solidarité nationale parraine la présentation du rapport « Ecoutez les Voix du Sahel » !

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Ce samedi 10 mai 2025, s’est tenue à l’hôtel Bravia de Niamey, la table ronde de restitution du rapport « Ecoutez les Voix du Sahel ». Organisé par le réseau les Elles du Sahel, l’activité a été présidée par Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni, ministre de la Population, de l’Action Sociale et de la Solidarité nationale. Dans le contexte actuel du Sahel marqué par des crises multiples et multiformes, ce rapport s’inscrit dans la continuité et la mise en œuvre de l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité propose des solutions concrètes pour renforcer les investissements dans les secteurs clés de l’éducation, de la santé, de la paix, et de la justice de genre.

Pour la représentante du Réseau les Elles du Sahel au Niger, Madame Nafissatou Idée, le rapport « Écoutez les Voix du Sahel » est l’aboutissement d’un processus participatif, ancré et courageux d’une série de dialogues mené en 2024 dans six pays du Sahel et en Belgique. Ces dialogues ont rassemblé plus de 180 femmes issues de 150 organisations. « C’est une boussole stratégique pour des réponses plus justes, plus efficaces, plus proches du terrain. Il propose des recommandations, mais aussi une feuille de route concrète, dans un contexte marqué par une insécurité persistante, un recul inquiétant des financements en faveur du genre, et un rétrécissement de l’espace civique pour les organisations de femmes ». Mieux, a-t-elle précisée « Nous ne sommes pas là pour dénoncer seulement, mais pour proposer, fédérer et mobiliser. Ce que nous disons ici, c’est que chaque recul de financement ou de priorité en matière de genre met en péril des décennies d’efforts, de résilience et d’espoir. Ce que nous affirmons, c’est que les femmes sahéliennes détiennent les solutions mais elles manquent de reconnaissance, de moyens, et d’espace ».

Présent à cette table ronde en tant partenaire, Olai Voinonmaa, ambassadeur par intérim de la délégation de l’Union Européenne au Niger a expliqué que son institution fait de la question de genre une priorité « cette activité intervient à quelques jours de la journée nationale de la femme nigérienne. Également, l’année 2025 marque la célébration de 30 années de réalisations de la déclaration et du programme d’action de Pékin, un plan visionnaire adopté en 1995 par 189 Etats pour assurer l’égalité des droits de toutes les femmes et de toutes les filles ». Dans cette optique, Olai Voinonmaa a solennellement pris l’engagement devant la ministre de la Population d’accompagner la mise en œuvre de toutes ces recommandations.

En prononçant le discours d’ouverture de cette table ronde, la ministre de la Population, de l’Action Sociale et Solidarité Nationale, Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni s’est d’abord réjoui de cette table ronde qui est une opportunité historique d’amplifier les voix des femmes du Sahel, d’engager un dialogue franc et stratégique avec tous les acteurs concernés, et surtout de coconstruire une feuille de route qui servira de boussole pour nos interventions futures. « La démarche portée par Les Elles du Sahel s’inscrit parfaitement dans les priorités stratégiques du Gouvernement du Niger, en particulier en matière de promotion des droits des femmes, de protection de l’enfance, et de renforcement de la résilience communautaire. Dans un contexte sahélien marqué par des crises sécuritaires, économiques, sociales et climatiques, les femmes et les filles demeurent parmi les plus vulnérables, mais aussi parmi les plus résilientes et innovantes ». Aussi a-t-elle renchéri « Ce rapport, fruit de consultations riches et inclusives dans plusieurs pays de la région, arrive à un moment crucial. Il témoigne non seulement des souffrances, mais surtout des aspirations et des solutions proposées par les femmes sahéliennes. Il est à la fois un cri d’alerte et un appel à l’action : pour des investissements ciblés, intelligents et transformateurs, notamment dans l’éducation, la santé, la justice de genre, et la paix durable ».

A l’issue des travaux, cette table ronde a permis de présenter les recommandations des femmes sahéliennes à ceux et celles qui décident, d’identifier ensemble des actions prioritaires et des solutions aux défis de financement et aussi de construire un engagement collectif durable, où chaque acteur ici présent pourra choisir d’agir, de soutenir ou de suivre des dynamiques locales.

Les principales recommandations sont : Priorisons l’autonomisation des femmes et des filles pour assurer la stabilité et la résilience durable du Sahel, un rôle particulier pour l’Alliance Sahel ; Restons engagés au Sahel en tant que région, même si cela implique de trouver de nouvelles méthodes de travail et de nouveaux partenaires ; Intégrons des véritables mécanismes d’engagement des organisations de la société civile dans les structures de fonctionnement et de coordination des bailleurs ; Plaçons les communautés au cœur des décisions pour une véritable localisation au Sahel ;Assurons un soutien accru aux OSC en priorisant les organisations dirigées par les femmes et appuyer leur fédération ; Renforçons l’engagement communautaire et la redevabilité dans les programmes d’aide humanitaire ;Adoptons une approche intégrée de l’égalité dans les actions d’adaptation  au changement climatique ; Assurons un leadership participatif des femmes et des filles du Sahel dans la quête de la paix avec une implication accrue dans la prévention, la gestion et la médiation des conflits ; Promouvons l’utilisation des preuves, de l’information et de la transparence pour renforcer la redevabilité et l’efficacité de l’aide.

Rappelons que les Elles du Sahel est un réseau apolitique et transnational de femmes engagées provenant du Sahel, de l’Union européenne et des États-Unis. Elles se sont mises ensemble pour faire entendre les voix des femmes et des filles du Sahel dans les espaces de décisions qui les concernent, afin d’influencer les politiques, les financements et les priorités en matière de paix, de développement, d’égalité de genre et de droits humains.

Souleymane Brah

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Paix, cohésion sociale et coexistence pacifique au Niger : Le Ministre d’Etat Mohamed Toumba lance la caravane nationale de sensibilisation à Zinder

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En marge des travaux de la 11eme édition des journées des communes, le Ministre d’État de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire Mohamed Toumba le Général de Division a présidé le mardi 24 juin 2025 le lancement de la caravane nationale de sensibilisation. C’était en présence des autorités administratives et coutumières dont les Gouverneurs des régions, les sultans de Zinder, du Katsina et du Gobir.

Le Gouverneur de la Région de Zinder le Colonel Massalatchi Mahaman Sani s’est réjoui de l’honneur fait à sa région pour abriter cette activité. « C’est le lieu de saluer l’initiative du Ministre de l’Intérieur pour l’organisation de cette caravane surtout en ce début de période de l’hivernage où les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont très fréquents. Cette initiative interpelle nos consciences et nécessite que nous restions plus que déterminer et mobiliser autour de nos forces de défenses et de sécurité pour la défense de notre chère patrie »

En lançant les activités de cette caravane nationale de sensibilisation, le Ministre d’État Mohamed Toumba a expliqué le contexte dans lequel se trouve notre pays et aussi la nécessité de s’unir pour faire face à l’ennemi   » De par le sentiment de responsabilité et d’espoir et au regard du contexte dans lequel se tient cette caravane marqué par une guerre par procuration par les puissances étrangères que vous connaissez pour le contrôle de nos richesses, nous n’avons aucun choix face à l’adversité  que de nous unir le combattre et le vaincre ». Mieux, a-t-il indiqué « au regard de la résilience extraordinaire de notre peuple et de nos forces de défense et de sécurité face à l’ennemi dont de nature, la nouvelle stratégie se base sur l’infiltration, la manipulation la désinformation et la déstabilisation. Notre pays a trop souffert, trop longtemps notre peuple a été meurtris par des violences, divisé par des tensions fabriquées de toutes pièces manipulées par l’intérêt externe et miné de l’intérieur par la corruption l’injustice et l’impunité« 

Tout de même, le Ministre d’État Mohamed Toumba a souligné les décisions prises par les autorités nigériennes au premier rang desquelles le Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani notamment la décision de se libérer des joutes coloniales et redevenir maitre de son destin.   » Nous devons nous engager tous pour la restauration et œuvrer pour la souveraineté nationale et nous réconcilier avec nous et avec notre espoir. Plusieurs thématiques sur la paix, la cohésion sociale, la coexistence pacifique, la défense civile des intérêts de la nation, la gestion non violente des conflits etc….seront débattues au cours des différentes caravanes qui sont prévues dans toutes les régions du Niger ».

Pendant plusieurs jours, des activités entrant dans le cadre de cette caravane nationale seront organisées dans toutes les régions.

Zinder Infos avec la Voix du peuple

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Qualité des services des télécoms au Niger : L’ARCEP met les opérateurs devant leurs responsabilités

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Le jeudi 19 juin 2025, l’Agence de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), a organisé une conférence de presse relative à la prestation des services des compagnies de téléphonie mobiles au Niger. A travers cette rencontre qui a regroupé les responsables des quatre opérateurs de téléphonie à savoir Airtel Niger, Niger Telecoms, Zamani télécom et Moov Niger, la société American Tower Corporation (ATC), les acteurs de la société civile surtout les défenseurs des droits des consommateurs, les personnes ressources, les étudiants de l’université Abdou Moumouni de Niamey, de l’ESCEP et de l’ESSOM, l’autorité de régulation répond aux préoccupations des consommateurs à travers la création d’un cadre de débat constructif et responsable.

En situant le contexte de cette conférence de presse, le Directeur de Réseau de Service et Communication Électronique a développé que malgré les multiples initiatives de son institution, les problèmes persistent au niveau de ces opérateurs notamment appels et connexion Internet. Il est donc important d’amener les principaux acteurs d’éclairer les uns et les autres sur ces difficultés. « Face à la persistance de la situation, l’ARCEP a jugé nécessaire de réunir les principaux acteurs de l’Écosystème des communications électroniques au Niger pour discuter sans tabou mais en toute responsabilité des maux qui minent ledit secteur ».  

Le Directeur de la Communication et des relations publiques de l’ARCEP Baderi Aboubacar a ajouté que conformément à ses missions, son institution a initié plusieurs activités parmi lesquelles les missions de contrôle terrain dans plusieurs localités du pays, la mise en place d’un comité multisectoriel chargé de suivi de la qualité des services dans les zones d’insécurité, les rencontres avec les défenseurs des consommateurs et les visites d’échange du Directeur général auprès des opérateurs de télécom.

Les opérateurs acceptent la mauvaise qualité des services

Il n’y a aucun doute sur les récriminations des consommateurs nigériens face aux services qu’offrent les opérateurs de téléphonie. En effet, face à l’assistance, les différents responsables à savoir Djibo Boubacar, Directeur Général Niger Télécom, Baba Ali, Directeur Général Moov Niger, Honorable Moumouni Hamani Maiga, Secrétaire Général AIRTEL Niger, Adamou Mamane Adamou, Directeur des Opérations ATC ont avoué la mauvaise qualité de leurs services. Pour eux, des obstacles expliquent cet état de fait comme la fibre optique, le problème de la logistique et surtout la situation sécuritaire du pays entre autres.

Par rapport à la fibre optique, Niger Télécom qui dispose du plus grand réseau reconnu la paralysie de ses équipements dont les premières installations datent de 2008. Pour solutionner ce problème, les opérateurs et l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) ont souhaité l’accompagnement de l’Etat à la compagnie nationale. L’autre défi reste l’attribution de la licence 4G par l’Etat à Niger Telecom et à l’opérateur MOOV Niger.

S’agissant de l’énergie, un autre obstacle à la fourniture des services, le Directeur des Opérations ATC Adamou Mamane Adamou a indiqué que : « Tant que la souveraineté énergétique continue à faire défaut, tant que nous ne sommes pas à 100% souverain en matière d’énergie, aucun des opérateurs ne peut assurer une meilleure qualité de services ».

La situation sécuritaire reste un défi majeur pour ces opérateurs surtout dans les zones d’insécurité. Outre l’interruption des services, les dégâts sont causés au niveau de plusieurs sites comme indiqué par le Directeur Général de Zamani Télécom : « A l’heure où je vous parle, nous avons 42 sites vandalisés par des terroristes, ça équivaut à 6 milliards de F CFA d’investissement que nous avons perdus à jamais. On ne peut pas récupérer ces sites-là… ».

Le Secrétaire Général d’Airtel-Niger, Honorable Moumouni Hamani Maiga lui est revenu sur le problème logistique surtout dans le retard enregistré dans l’acheminement de matériels.

 A côté de ces difficultés, ces opérateurs ont aussi présenté les investissements faits au cours de ces deux dernières années. Des milliards ont été investis pour améliorer la qualité des services.C’est dire que cette conférence de presse organisée par ARCEP a permis de mieux comprendre les difficultés liées à la fourniture des services des opérateurs de téléphonie mobile.

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