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International

Union Africaine : Le Maroc engagé pour une Afrique émergente

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Engagé pour une action africaine commune au service des causes nobles de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens, le Maroc a pleinement marqué sa participation aux différentes sessions du 38ème Sommet de l’Union africaine (UA), tenu du 15 au 16 février 2025 à Addis-Abeba en Ethiopie. Plusieurs questions de l’heure, notamment celles relatives à « la paix et la sécurité », « l’intégration continentale », « la sécurité sanitaire et les changements climatiques », ainsi que le renouvèlement du leadership de la Commission de l’Union africaine étaient au menu des travaux.

Mais force est de constater que la question du Sahara marocain n’était pas à l’ordre du jour des travaux, et ce, au grand dam des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume. Un choix délibéré de l’organisation panafricaine qui se justifie par sa volonté de « concentrer ses efforts sur le traitement des questions urgentes et prioritaires pour l’Afrique et rompre, par conséquent, avec son instrumentalisation en tant que plateforme dédiée au service d’agendas restreints et des visées politiques malsaines de certains », apprend-on.

  • Une participation pleine et active aux différentes sessions

S’agissant de la participation pleine et active du Maroc aux travaux de cette session, elle s’est illustrée comme à l’accoutumée, par une contribution substantielle et à forte valeur ajoutée au titre des réunions et des évènements de haut niveau ayant couvert plusieurs thématiques.

C’est ainsi que le Maroc a pris part activement à la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA au niveau des Chefs d’État et de Gouvernement sur la situation au Soudan et la crise à l’Est de la RDC. A cette session, le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) a endossé à l’unanimité, la proposition marocaine d’observer « une trêve humanitaire au Soudan », durant le mois sacré du Ramadan, afin de permettre l’accès à l’aide humanitaire et ce, sans restriction, ni discrimination.

A la réunion de haut niveau sur « le financement de la santé », le Maroc a également marqué sa participation à cette session au cours de laquelle le Royaume a annoncé « une contribution substantielle dans l’objectif du renforcement de la sécurité sanitaire au sein du continent ».

A ce niveau, il est important de souligner que depuis huit (8) ans que le Maroc a marqué son retour dans sa famille institutionnelle africaine, le pays a pu, grâce à une Vision Royale éclairée et proactive, se réaffirmer comme un acteur clé au sein de l’institution panafricaine, dont les actions et les initiatives jouissent de l’adhésion collective et dont la crédibilité lui a valu la confiance des forces vives de l’Union à différents égards.

  • Le Maroc, un référentiel clair pour les pays africains

En 2018, l’Union africaine a désigné Sa Majesté le Roi Mohammed VI « Leader sur la question de la Migration », puis a choisi Rabat pour abriter l’observatoire africain pour les migrations.

Aussi, il est à noter que les initiatives Royales afférentes aux questions du climat, lancées en 2016, lors du Sommet Africain pour l’Action, demeurent toujours une « success story » et un référentiel clair pour les pays africains dans le cadre de leur quête collective visant à construire un modèle africain de résilience climatique.

Dans le même ordre d’idées, il est à rappeler cette élection du Maroc, par les pays africains, comme « membre du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA au titre de deux mandats, 2018-2020 et 2022-2025 », lors desquelles le Royaume a assuré à trois reprises, la présidence de cet organe important, et a lancé des « initiatives innovantes, inédites et concrètes qui s’inspirent de la Vision Royale visant à servir les intérêts vitaux du citoyen africain en termes de paix, de sécurité et de développement ».

C’est le lieu de rappeler aussi la Conférence de Tanger sur la promotion de la Paix, la Sécurité et le Développement dont la Déclaration qui en est issue, appelée « Déclaration de Tanger » a été endossée à l’unanimité par la Conférence de l’UA. Cette Déclaration a constitué « un moment charnière sur le chemin de la redynamisation de l’approche nexus paix-sécurité-développement comme réponse globale, intégrée et pertinente face aux défis afférents à la paix et la sécurité sur le continent ».

A noter que cette initiative a également fédéré les efforts de toutes les parties prenantes, notamment les États membres, les organes et les institutions financières, les communautés économiques régionales, les agences de l’ONU et les organisations de la société civile.

  • Un engagement sans faille en faveur de l’émergence du Continent 

Poursuivant son engagement pour une action africaine commune au service des causes nobles de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens, le Maroc, soucieux de promouvoir la bonne gouvernance démocratique en Afrique, a mis en place un programme de formation spécialisée pour les observateurs électoraux de l’UA et ce, dans l’objectif de promouvoir le processus démocratique sur le continent africain.

Le pays de Sa Majesté le Roi Mohamed VI a réussi aussi à assurer la présence de profils hautement qualifiés au niveau des différentes structures de la Commission de l’Union africaine. C’est le cas, entre autres, du poste de Directeur Général de la CUA qui constitue une position managériale clé au sein de cette dernière, ainsi que d’autres positions d’importance stratégique.

Sur tout autre plan, le Maroc a eu à accéder à la présidence et à la vice-présidence d’organes importants au sein de l’Union. Il a de ce fait, assuré la Présidence, au niveau ministériel, du Comité Technique Spécialisé sur les questions économiques, et la Vice-Présidence du CTS sur la fonction publique, les collectivités territoriales, le développement urbain et la décentralisation. De même, le Royaume a assuré la présidence du sous-comité sur les questions économiques et la Vice-Présidence du sous-comité sur les questions environnementales.

  • Un fort ancrage historique dans l’édifice institutionnel africain      

Au vu de ce qui précède, et fort de son ancrage historique dans l’édifice institutionnel africain, en étant l’un de ses membres fondateurs de l’UA, le Maroc promet de poursuivre son engagement résolu et constant au service des causes nobles du continent africain. Il poursuivra également avec détermination sa contribution constructive et à forte valeur ajoutée à l’action africaine commune dans le cadre du processus intergouvernemental, à relever les défis qui persistent au sein de l’Union, notamment dans le renforcement de la bonne gouvernance administrative et financière et à contrecarrer toutes les tentatives visant à freiner l’élan de réforme au sein de l’Union Africaine.

Sahirou Youssoufou

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Finance

FAFAMEC AFRICA , l’ambition chinoise qui souhaite équiper l’Afrique de l’Ouest dans son élan de développement

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Basée à Cotonou, cette entreprise bouscule les codes en proposant des équipements neufs et reconditionnés, adaptés aux réalités du terrain. Rencontre avec un dirigeant qui voit le continent non pas comme un marché à conquérir, mais comme le partenaire d’une croissance partagée.

Dans l’air lourd et humide de Cotonou, hub vital de l’Afrique de l’Ouest, une promesse d’avenir germe pour les entreprises africaines. Elle a la robustesse d’un tracteur destiné à un agriculteur de la vallée de l’Ouémé, prêt à faire le saut d’une culture de subsistance à une exploitation rentable. Elle a la portée d’un camion qui, entre les mains d’un jeune entrepreneur, ouvrira les routes du Sahel pour relier Bamako, Bobo-Dioulasso ou Zinder aux marchés côtiers.

C’est précisément sur cette promesse que s’est bâtie Fafamec Africa. Dirigée depuis la capitale béninoise par le discret mais déterminé M. DENG YI, cette entreprise chinoise s’est donné une mission qui dépasse la simple logique commerciale : devenir un partenaire stratégique et durable du développement africain. Loin des clichés sur les relations sino-africaines, Fafamec Africa propose un modèle pragmatique, ancré dans les réalités et les besoins du continent.

Un partenaire, pas juste un vendeur

Lorsque nous rencontrons M. DENG YI dans ses bureaux de Cotonou, son discours est clair et sa vision, limpide. Il ne parle pas en millions de dollars de chiffre d’affaires, mais en hectares cultivés, en kilomètres de routes construites, en tonnes de marchandises transportées. « L’Afrique est en plein développement », affirme-t-il avec une conviction tranquille. « Partout sur le continent, des entreprises se créent, que ce soit dans le domaine agricole, la construction, ou le transport. Notre entreprise se veut un partenaire fiable pour accompagner cela. Nous ne sommes pas ici pour vendre des machines, nous sommes ici pour fournir des outils de travail. »

Cette philosophie du partenariat est le cœur du réacteur Fafamec. Pour M. DENG, le succès de son entreprise est intrinsèquement lié à celui de ses clients. Une vision qui explique le choix de Cotonou comme quartier général : une porte d’entrée non seulement sur le Bénin, mais sur tout l’hinterland. « Que ce soit le Bénin, la Guinée, le Niger, le Burkina, le Mali, le Tchad, ou partout ailleurs, nous sommes prêts à être aux côtés de ceux qui construisent l’Afrique », martèle-t-il. Cette projection vers les pays de la bande sahélienne, souvent confrontés à d’immenses défis logistiques, est au centre de sa stratégie.

DENG YI, PDG du Groupe FAFAMEC

La double offre : le neuf et le reconditionné, la clé du marché

L’intelligence du modèle de Fafamec Africa réside dans sa flexibilité et sa compréhension fine des différents segments du marché africain. L’entreprise a développé une double offre innovante qui répond à la fois aux besoins des grandes structures et à ceux des PME ou des entrepreneurs individuels.

D’un côté, Fafamec Africa propose une gamme complète de machines et d’équipements neufs. Des tracteurs flambant neufs pour les grandes coopératives agricoles, des compacteurs de dernière génération pour les chantiers d’infrastructures publiques, ou encore des équipements complets pour les stations-service qui maillent les nouvelles routes du continent. Ces produits s’adressent à une clientèle qui a besoin des garanties et des performances du neuf.

Mais la véritable révolution se trouve dans sa seconde offre : le matériel roulant reconditionné. Fafamec Africa a compris une réalité fondamentale : pour un jeune transporteur qui se lance, l’achat d’un camion neuf est souvent un investissement hors de portée, synonyme de dettes paralysantes. L’alternative ? Un marché de l’occasion souvent opaque et peu fiable. Fafamec se positionne sur ce créneau avec des camions et autres engins de chantier entièrement révisés, certifiés et, surtout, vendus à « moindre coût ».

« Reconditionné ne veut pas dire vieux ou défaillant », insiste M. DENG YI. « Cela signifie que nous sélectionnons des véhicules robustes, nous les démontons, nous remplaçons les pièces d’usure, nous les testons dans des conditions extrêmes et nous les proposons avec une garantie. Ils sont adaptés au contexte africain : plus simples à réparer, avec des pièces de rechange disponibles, et capables de résister à des routes parfois difficiles. » C’est cette approche qui permet à un artisan de s’offrir son premier camion-benne ou à une PME du BTP d’acquérir le compacteur qui lui manquait pour remporter un appel d’offres.

Équiper les moteurs concrets de la croissance

En parcourant la brochure de Fafamec Africa, on ne voit pas qu’une liste de produits, mais un catalogue de solutions. Chaque machine correspond à un besoin vital pour l’économie locale.

Les tracteurs et le matériel agricole sont au premier plan. À l’heure où la souveraineté alimentaire est un enjeu majeur, la mécanisation de l’agriculture est une urgence. En rendant les tracteurs accessibles, Fafamec participe directement à l’augmentation des rendements et à la transformation du secteur agricole.

Les camions, qu’ils soient neufs ou reconditionnés, sont les vaisseaux sanguins de l’économie. Ils assurent le lien vital entre le port et les capitales enclavées, transportant les biens de consommation, les matériaux de construction et les produits agricoles. Chaque camion vendu est une artère économique qui se renforce.

Les engins de BTP (compacteurs, niveleuses…) sont, eux, les bâtisseurs de l’avenir. Ils sont sur les fronts de la construction des routes, des ponts, des écoles et des hôpitaux qui sont la matérialisation physique du développement.

Enfin, des équipements plus modestes comme les tricycles motorisés témoignent d’une attention portée à l’économie populaire. Dans les villes comme Cotonou, Lomé ou Niamey, ces engins sont des outils de travail essentiels pour des milliers de « taxi-motos » ou pour la livraison du dernier kilomètre. Ils sont le symbole d’un micro-entrepreneuriat dynamique qui fait vivre des familles entières.

En proposant des solutions adaptées à chaque échelle, des projets d’infrastructures nationaux aux micro-entreprises urbaines, Fafamec Africa tisse sa toile en devenant un fournisseur incontournable à tous les étages de la pyramide économique.

Le défi pour l’entreprise sera de maintenir ce cap : continuer à allier prix compétitifs et fiabilité, tout en développant un service après-vente et un réseau de distribution de pièces détachées qui soit à la hauteur de ses ambitions panafricaines.

L’histoire de Fafamec Africa, c’est peut-être celle d’une nouvelle forme de partenariat sino-africain. Moins axée sur les grands contrats d’État et les matières premières, et davantage sur l’équipement de la base productive du continent. En sortant du port de Cotonou, la vision de M. DENG YI prend tout son sens. Chaque camion Fafamec qui s’élance sur la route du Nord n’emporte pas seulement des marchandises, il emporte avec lui une part de l’ambition de tout un continent.

Pour en savoir plus sur la gamme d’équipements, consultez leur brochure : 

LIEN VERS LA BROCHURE ICI

Découvrez les machines en action dans cette vidéo : [LIEN VERS LA VIDÉO YOUTUBE ICI]

Site web : www.fafamecafrica.com

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International

Autonomie sous souveraineté marocaine : le Panama y considère comme « l’unique solution à l’avenir » pour le règlement du différend autour du Sahara

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A l’instar de nombreux pays à travers les Continents, la République du Panama a dégagé, elle aussi, sa position relativement au différend régional autour du Sahara marocain. Dans un communiqué conjoint, signé le lundi 16 juin 2025 à Rabat, à l’issue de la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et le ministre des Relations Extérieures de la République du Panama, Javier Martínez-Acha Vásquez, en visite de travail au Royaume, le Panama a confirmé que l’autonomie sous souveraineté marocaine est « la base la plus sérieuse, crédible et réaliste » pour résoudre ce différend.

Elle est aussi « l’unique solution à l’avenir » pour un règlement définitif de ce différend, a martelé le chef de la diplomatie du Panama, confirmant le soutien sans ambages de son pays à l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine pour progresser vers un accord durable sur ce différend. La réaffirmation de cette position intervient suite à la décision prise en novembre 2024 par la République du Panama de « rompre toutes relations avec la pseudo « rasd » ».

Aux termes de la rencontre entre les ministres Nasser Bourita et Javier Martínez-Acha Vásquez, « le Royaume du Maroc et la République du Panama ont souligné leur ferme attachement à la sacralité des principes de souveraineté et d’intégrité territoriale » souligne le communiqué conjoint.

S. Youssouf

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