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Société

20ème anniversaire des ONG Internationales Représentées au Niger : Une table ronde rassemble les acteurs humanitaires et les autorités nationales

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Ce mardi 17 juin 2025, le forum des Organisations Internationales représentées au Niger (OIREN) a organisé au palais des congrès de Niamey, une table ronde sur le thème « Souveraineté et localisation : vers un partenariat équitable pour un impact durable ». Cette activité célèbre la 4ème édition de la journée nationale des Organisations Non- Gouvernementales (ONG) et Associations de Développement (AD) et aussi le 20ème anniversaire des ONG Internationales Représentées au Niger (OIREN).

La cérémonie d’ouverture des activités a été présidée par le Secrétaire général Adjoint du ministère de l’intérieur et de la Sécurité Publique, Abdoul Kader Garba Moussa, en présence de la coordinatrice du système des Nations Unies au Niger. A cette occasion une table ronde a rassemblé les autorités nationales, les ONGs nationales et internationales et les partenaires techniques et financiers.

Dans son mot à l’occasion, le président de l’OIREN, Djaffara Traoré a rappelé l’apport des ONGs internationales dans la mise en œuvre des politiques publiques. Tout en soulignant la qualité du partenariat entre d’une part les ONGs internationales et nationales et d’autre part entre l’Etat à travers le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité et les ONGs internationales, il a renouvelé la détermination de toutes les organisations membres de l’OIREN à poursuivre de façon vigoureuse leur contribution aux efforts de développement et à la réponse humanitaire sur l’ensemble du territoire national.

En prononçant le discours d’ouverture, le secrétaire général Adjoint du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique a indiqué la volonté des autorités notamment la vision du Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani dans le domaine des ONGs avant de revenir sur certaines de leurs préoccupations. Il s’agit notamment de l’assouplissement des formalités administratives ; le visa de travail, et la création d’un cadre de concertation pour consolider la collaboration mutuelle. 

Souveraineté et localisation : Vers un partenariat équitable pour un impact durable au centre du débat

Au cours de cette table ronde qui a débattu de ce thème important surtout dans le contexte actuel du Niger, les discussions ont porté sur les interventions des ONGs et l’alignement aux priorités nationales. A cet effet, le Secrétaire général Adjoint du ministère de l’intérieur a insisté sur la nouvelle orientation des autorités. Il a été soutenu par le Secrétaire Générale sortante du ministère de la Population, de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale et le Chef de canton de Kouré. Tous ont interpellé les organisations sur la nécessité de prioriser les besoins des populations et surtout de rendre compte aux autorités. Cela implique la transparence et la redevabilité.

En réponse à ces préoccupations, le président de l’OIREN Djaffra Traoré a rassuré les autorités que l’idée de la localisation vise à soutenir et à travailler avec les organisations locales. Au niveau de l’OIREN, au moins chaque organisation membre travaille deux organisations nationales. Du reste, il est loisible de visiter le site de son organisation pour voir les zones d’intervention de chaque organisation. Pour renforcer la collaboration, il a montré leur volonté de poursuivre le dialogue avec les autorités.

Rappelons que l’OIREN est une association à but non lucratif regroupant environ 80 organisations non gouvernementales internationales représentées au Niger.

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Lutte contre les violences : Alliance Droits et Santé appelle à des actions concrètes suite à l’adoption de la Convention de l’Union Africaine

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Malabo le 7 juillet 2025. L’adoption  en février dernier, de la Convention de l’Union Africaine sur l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes et des Filles marque une avancée historique pour les droits des femmes en Afrique. Toutefois, Alliance Droits et Santé alerte : sans engagement politique fort, cadre juridique harmonisé et financements durables, cette convention restera lettre morte.

L’organisation exhorte les gouvernements des six pays membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal) et les autres pays à mettre en œuvre des plans d’action nationaux budgétisés, multipartites et efficaces, pour assurer une prise en charge intégrale et coordonnée des survivantes de violences basées sur le genre (VBG). Ces actions doivent inclure la prévention, la protection, l’accès à la justice et la réinsertion socio-économique.

Chaque jour de retard expose davantage de femmes et de filles à des violences inacceptables. L’heure n’est plus aux promesses, mais à l’action.

 Alliance Droits et Santé formule trois recommandations stratégiques pour des politiques efficaces :

1. Renforcer les cadres juridiques et la protection des survivant·e·s : Harmoniser les lois nationales avec les engagements régionaux et internationaux, criminaliser toutes les formes de VBG et garantir un accès simplifié à la justice pour les survivantes.

2. Accroître les financements dédiés à la lutte contre les VBG : Allouer des budgets nationaux pluriannuels, impliquer le secteur privé africain via la RSE, et créer des fonds dédiés, transparents et suivis.

3. Améliorer la coordination et le partage des données : Mettre en place des mécanismes de coopération entre acteurs, digitaliser les données, renforcer les centres spécialisés et former les professionnel·le·s de terrain.

Alliance Droits et Santé appelle les gouvernements, les partenaires techniques et financiers, la société civile, les mouvements féministes et le secteur privé à unir leurs efforts pour bâtir une Afrique de l’Ouest où chaque femme et chaque fille vit librement, en sécurité et avec dignité.

ENSEMBLE POUR LES DROITS DES FEMMES ET DES FILLES !

L’heure est à l’action. L’heure est à la ratification.

Lien du document de positionnement de l’Alliance Droits et Santé : https://drive.google.com/file/d/1lxqipCgZe8JEx_YnTXtgzeq-xxm5PIGJ/view?usp=sharing

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Finance

FAFAMEC AFRICA , l’ambition chinoise qui souhaite équiper l’Afrique de l’Ouest dans son élan de développement

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Basée à Cotonou, cette entreprise bouscule les codes en proposant des équipements neufs et reconditionnés, adaptés aux réalités du terrain. Rencontre avec un dirigeant qui voit le continent non pas comme un marché à conquérir, mais comme le partenaire d’une croissance partagée.

Dans l’air lourd et humide de Cotonou, hub vital de l’Afrique de l’Ouest, une promesse d’avenir germe pour les entreprises africaines. Elle a la robustesse d’un tracteur destiné à un agriculteur de la vallée de l’Ouémé, prêt à faire le saut d’une culture de subsistance à une exploitation rentable. Elle a la portée d’un camion qui, entre les mains d’un jeune entrepreneur, ouvrira les routes du Sahel pour relier Bamako, Bobo-Dioulasso ou Zinder aux marchés côtiers.

C’est précisément sur cette promesse que s’est bâtie Fafamec Africa. Dirigée depuis la capitale béninoise par le discret mais déterminé M. DENG YI, cette entreprise chinoise s’est donné une mission qui dépasse la simple logique commerciale : devenir un partenaire stratégique et durable du développement africain. Loin des clichés sur les relations sino-africaines, Fafamec Africa propose un modèle pragmatique, ancré dans les réalités et les besoins du continent.

Un partenaire, pas juste un vendeur

Lorsque nous rencontrons M. DENG YI dans ses bureaux de Cotonou, son discours est clair et sa vision, limpide. Il ne parle pas en millions de dollars de chiffre d’affaires, mais en hectares cultivés, en kilomètres de routes construites, en tonnes de marchandises transportées. « L’Afrique est en plein développement », affirme-t-il avec une conviction tranquille. « Partout sur le continent, des entreprises se créent, que ce soit dans le domaine agricole, la construction, ou le transport. Notre entreprise se veut un partenaire fiable pour accompagner cela. Nous ne sommes pas ici pour vendre des machines, nous sommes ici pour fournir des outils de travail. »

Cette philosophie du partenariat est le cœur du réacteur Fafamec. Pour M. DENG, le succès de son entreprise est intrinsèquement lié à celui de ses clients. Une vision qui explique le choix de Cotonou comme quartier général : une porte d’entrée non seulement sur le Bénin, mais sur tout l’hinterland. « Que ce soit le Bénin, la Guinée, le Niger, le Burkina, le Mali, le Tchad, ou partout ailleurs, nous sommes prêts à être aux côtés de ceux qui construisent l’Afrique », martèle-t-il. Cette projection vers les pays de la bande sahélienne, souvent confrontés à d’immenses défis logistiques, est au centre de sa stratégie.

DENG YI, PDG du Groupe FAFAMEC

La double offre : le neuf et le reconditionné, la clé du marché

L’intelligence du modèle de Fafamec Africa réside dans sa flexibilité et sa compréhension fine des différents segments du marché africain. L’entreprise a développé une double offre innovante qui répond à la fois aux besoins des grandes structures et à ceux des PME ou des entrepreneurs individuels.

D’un côté, Fafamec Africa propose une gamme complète de machines et d’équipements neufs. Des tracteurs flambant neufs pour les grandes coopératives agricoles, des compacteurs de dernière génération pour les chantiers d’infrastructures publiques, ou encore des équipements complets pour les stations-service qui maillent les nouvelles routes du continent. Ces produits s’adressent à une clientèle qui a besoin des garanties et des performances du neuf.

Mais la véritable révolution se trouve dans sa seconde offre : le matériel roulant reconditionné. Fafamec Africa a compris une réalité fondamentale : pour un jeune transporteur qui se lance, l’achat d’un camion neuf est souvent un investissement hors de portée, synonyme de dettes paralysantes. L’alternative ? Un marché de l’occasion souvent opaque et peu fiable. Fafamec se positionne sur ce créneau avec des camions et autres engins de chantier entièrement révisés, certifiés et, surtout, vendus à « moindre coût ».

« Reconditionné ne veut pas dire vieux ou défaillant », insiste M. DENG YI. « Cela signifie que nous sélectionnons des véhicules robustes, nous les démontons, nous remplaçons les pièces d’usure, nous les testons dans des conditions extrêmes et nous les proposons avec une garantie. Ils sont adaptés au contexte africain : plus simples à réparer, avec des pièces de rechange disponibles, et capables de résister à des routes parfois difficiles. » C’est cette approche qui permet à un artisan de s’offrir son premier camion-benne ou à une PME du BTP d’acquérir le compacteur qui lui manquait pour remporter un appel d’offres.

Équiper les moteurs concrets de la croissance

En parcourant la brochure de Fafamec Africa, on ne voit pas qu’une liste de produits, mais un catalogue de solutions. Chaque machine correspond à un besoin vital pour l’économie locale.

Les tracteurs et le matériel agricole sont au premier plan. À l’heure où la souveraineté alimentaire est un enjeu majeur, la mécanisation de l’agriculture est une urgence. En rendant les tracteurs accessibles, Fafamec participe directement à l’augmentation des rendements et à la transformation du secteur agricole.

Les camions, qu’ils soient neufs ou reconditionnés, sont les vaisseaux sanguins de l’économie. Ils assurent le lien vital entre le port et les capitales enclavées, transportant les biens de consommation, les matériaux de construction et les produits agricoles. Chaque camion vendu est une artère économique qui se renforce.

Les engins de BTP (compacteurs, niveleuses…) sont, eux, les bâtisseurs de l’avenir. Ils sont sur les fronts de la construction des routes, des ponts, des écoles et des hôpitaux qui sont la matérialisation physique du développement.

Enfin, des équipements plus modestes comme les tricycles motorisés témoignent d’une attention portée à l’économie populaire. Dans les villes comme Cotonou, Lomé ou Niamey, ces engins sont des outils de travail essentiels pour des milliers de « taxi-motos » ou pour la livraison du dernier kilomètre. Ils sont le symbole d’un micro-entrepreneuriat dynamique qui fait vivre des familles entières.

En proposant des solutions adaptées à chaque échelle, des projets d’infrastructures nationaux aux micro-entreprises urbaines, Fafamec Africa tisse sa toile en devenant un fournisseur incontournable à tous les étages de la pyramide économique.

Le défi pour l’entreprise sera de maintenir ce cap : continuer à allier prix compétitifs et fiabilité, tout en développant un service après-vente et un réseau de distribution de pièces détachées qui soit à la hauteur de ses ambitions panafricaines.

L’histoire de Fafamec Africa, c’est peut-être celle d’une nouvelle forme de partenariat sino-africain. Moins axée sur les grands contrats d’État et les matières premières, et davantage sur l’équipement de la base productive du continent. En sortant du port de Cotonou, la vision de M. DENG YI prend tout son sens. Chaque camion Fafamec qui s’élance sur la route du Nord n’emporte pas seulement des marchandises, il emporte avec lui une part de l’ambition de tout un continent.

Pour en savoir plus sur la gamme d’équipements, consultez leur brochure : 

LIEN VERS LA BROCHURE ICI

Découvrez les machines en action dans cette vidéo : [LIEN VERS LA VIDÉO YOUTUBE ICI]

Site web : www.fafamecafrica.com

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