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Société

Communiqué de presse : Au Rwanda, le basket-ball unit les partenaires pour dire « Non aux MTN »

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Nyamirama (Rwanda), 26 mai 2023 – Au lendemain de la Journée de l’Afrique, la Basketball Africa League (BAL), Shooting Touch et Speak Up Africa ont organisé une clinique sur le basketball et la santé pour fournir aux jeunes et aux ambassadeurs de la BAL des connaissances et des outils nécessaires pour impulser un changement efficace en faveur de l’élimination des maladies tropicales négligées (MTN).

L’engagement des jeunes est essentiel pour insuffler un changement positif, libérer les énergies et susciter la motivation basée sur des valeurs et la connectivité sociale afin de générer des solutions innovantes et changer les comportements ainsi que les normes communautaires en faveur des programmes nationaux de lutte contre les MTN.

Dans sa feuille de route 2021-2030 sur les MTN, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) souligne l’importance « d’intégrer la participation des jeunes dans toutes les activités liées aux MTN pour atteindre les objectifs de la feuille de route ». Les jeunes sont l’un des plus grands atouts de l’Afrique. Mais les maladies tropicales négligées (MTN) continuent de compromettre l’avenir prometteur de l’Afrique, qui supporte 40% du fardeau mondial de ces maladies. Les MTN peuvent avoir des effets dévastateurs, notamment en provoquant de graves douleurs, des handicaps et des déformations, la malnutrition, des retards de croissance et des déficiences cognitives. L’anémie causée par certaines de ces maladies à un impact direct sur la mortalité maternelle. Les MTN sont un ensemble de 20 maladies ou groupes de maladies qui surviennent principalement dans les zones tropicales et subtropicales. Elles comprennent la filariose lymphatique, plus connue sous le nom d’éléphantiasis, l’onchocercose ou cécité des rivières, la schistosomiase ou la bilharziose, ainsi que la trypanosomiase humaine africaine, souvent appelée maladie du sommeil.

Le Rwanda est endémique pour les géohelminthiases et la schistosomiase. Au total, 4 785 693 personnes ont besoin d’une chimiothérapie préventive pour au moins une MTN au Rwanda. Suite à la Journée de l’Afrique, la Basketball Africa League, Speak Up Africa et Shooting Touch ont organisé une clinique sur basketball et la santé à Nyamirama, au Rwanda, en marge des finales de la BAL. Cette clinique a réuni 80 plus de jeunes et femmes. Shooting Touch, qui opère entre le Rwanda et Boston, utilise le pouvoir du sport pour combler les lacunes en matière d’opportunités pour les jeunes et les femmes.

« L’événement sport-santé d’aujourd’hui marque une nouvelle étape passionnante dans notre partenariat avec la Basketball Africa League. Avec Speak Up Africa, nous avons pu tirer parti des connaissances et des forces collectives des trois organisations pour sensibiliser les jeunes et les femmes athlètes de Shooting Touch à Nyamirama aux maladies tropicales négligées. Nous nous réjouissons de poursuivre notre travail avec Speak Up Africa et le BAL pour obtenir des résultats positifs en matière de santé en Afrique », a déclaré Christelle Umuhoza, Directrice-Pays du programme Shooting Touch. Au service de plus de 1 000 jeunes et de plus de 2 000 femmes chaque jour dans les zones rurales du Rwanda, les bénéficiaires de Shooting Touch brisent les normes de genre simplement en entrant sur le terrain.

Dans le cadre de leur partenariat visant à renforcer l’égalité des genres et à éliminer les maladies, Speak Up Africa et le BAL ont réuni Jamad, une influenceuse basée à Boston, Hannah O’Flynn, productrice talentueuse d’ESPN, Britany Elena, actrice, mannequin et animatrice, et Pops Mensah-Bensu, ancien joueur NBA. « Le basket-ball est une force de changement pour l’engagement des jeunes en Afrique. Grâce au pouvoir du basket, nous pouvons unifier l’Afrique et attirer, motiver et inspirer les jeunes Africains à prendre des mesures et des responsabilités pour améliorer leur santé et leur bien-être. C’est une plateforme propice à la conversation et à l’engagement sur des questions essentielles en dehors du sport, telles que les maladies tropicales négligées », a indiqué Pops Mensah-Bensu, Président des opérations des ligues mineures des New York Nicks et ambassadeur de la Basketball Africa League.

Depuis 2016, l’organisation à but non lucratif de communication stratégique et de plaidoyer basée à Dakar, Speak Up Africa, dit « Non aux MTN » en travaillant avec le bureau de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’Afrique et en créant des réseaux de la société civile au Burkina Faso, au Niger, en Guinée et au Sénégal pour accélérer les efforts visant à mettre fin aux MTN. Aujourd’hui, l’organisation travaille avec des partenaires, notamment Reaching the Last Mile et la BAL. « Le leadership des jeunes est essentiel pour l’élimination des maladies tropicales négligées. Le sport est un moyen unique de capter l’attention et la passion des jeunes. Grâce au sport, et en particulier au basket-ball, nous pouvons amener les jeunes à libérer tout leur potentiel et à devenir des agents du changement pour une Afrique saine et prospère », a déclaré Yacine Djibo, Fondatrice et Directrice exécutive de Speak Up Africa.

La déclaration de Kigali sur les maladies tropicales négligées, lancée lors du sommet de Kigali au Rwanda, vise à mobiliser la volonté politique et à obtenir des engagements forts pour lutter contre les MTN, afin d’atteindre les cibles fixées pour l’objectif de développement durable (ODD) 3 et par l’Organisation mondiale de la Santé. Pour y parvenir, il est essentiel d’obtenir un engagement à tous les niveaux, en particulier de la part de la société civile et des organisations de jeunes et de femmes.

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Société

Société : Déclaration des Alliances de la Société Civile du Niger en faveur de la nutrition

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Du 7 au 8 août 2025, s’est tenu dans la salle de réunion de la Direction de la Nutrition, l’atelier de formation Action destiné aux acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine de la Nutrition. Organisé par le Collectif Tous Unis en faveur de la Nutrition (TUN) en partenariat avec la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN). A l’issue de deux jours des travaux, les participants ont rendu public une déclaration. Ils ont réaffirmé leur engagement à poursuivre le travail pour combattre la malnutrition au Niger.

Nous, représentants des Alliances de la Société Civile du Niger en faveur de la nutrition participant à l’atelier de formation action,

Constatons :

Malgré les efforts du pays et de ses partenaires au développement, le nombre d’enfants atteints de malnutrition tant aiguë que chronique est en constante augmentation tout au cours des deux dernières décennies, avec ses conséquences sur le développement économique et social du pays, Les progrès lents, inégaux, dans la réalisation des objectifs d’ici 2030, et souvent compromis par un financement non durable, une faible coordination et implication des communautés dans les programmes de nutrition, La situation de restrictions et des coupes budgétaires aux niveaux international et national qui impactent négativement les programmes de nutrition déjà sous financés.

Réaffirmons :

Notre engagement renouvelé à agir ensemble et avec les autres parties prenantes (gouvernements, Nations unies, donateurs, secteur privé et société civile) pour mettre fin à la malnutrition sous toutes ses formes dans notre pays, notre solidarité et notre ouverture selon les principes du Mouvement SUN, à poursuivre nos efforts dans le développement de la nutrition, malgré des contextes souvent difficiles et les faibles moyens disponibles. Au terme de cette formation, nous nous engageons à :

1. Renforcer le partage de nos bonnes pratiques, expertises et ressources pour mieux influencer les politiques, plans, budgets et environnements nationaux de la nutrition et des systèmes alimentaires,

2. Plaider pour une nutrition multisectorielle et inclusive, intégrée dans les politiques, notamment agricoles, éducatives, sanitaires, climatiques et sociales, avec une approche axée sur les droits humains,

3. Renforcer notre ancrage local, en écoutant et en relayant les voix des communautés, en particulier celles des femmes, des jeunes et des personnes marginalisées,

Appelons :

1. Notre gouvernement à:

  • Garantir des environnements favorables aux actions de la société civile, fondés sur la participation effective, la redevabilité et la transparence,
  • Combler les déficits occasionnés par les restrictions et coupes budgétaires des partenaires,
  • Augmenter les budgets dédiés à la nutrition avec des ressources nationales conformément à la vision du Président de la république, Chef de l’Etat son Excellence, le Général d’armée, Abdourahmane Tchiani à travers le programme de résilience pour la sauvegarde de la Patrie

 2. Les partenaires techniques et financiers à :

 Appuyer les efforts du gouvernement et soutenir davantage le travail des Alliances de la Société Civile en valorisant leur rôle de plaidoyer et de catalyseur dans les politiques et programmes de nutrition.

 Fait à Niamey le 8 Aout 2025

Les participants

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Prévention des VBG au Niger : Des OSC nationales s’y engagent pleinement !

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Combat de longue haleine, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) au Niger est mené sur plusieurs fronts par des organisations de la société civile (OSC) à travers diverses approches et stratégies leur permettant d’être directement en contact avec les populations cibles qui sont sensibilisées sur les différentes formes de VBG, leurs conséquences sur les individus et la société ainsi que sur les recours légaux existants.

Fort de l’importance et de la justesse de leurs actions qui, il faut le dire, intègrent le triple objectif de la défense, la protection et la promotion des droits humains, les OSC nigériennes actives dans la lutte contre les VBG bénéficient souvent, de l’accompagnement de certaines ONG internationales dont les interventions prennent en compte le volet « Droits Humains ».

Pour l’efficacité de leurs actions visant à prévenir les violences basées sur le genre, la plupart des OSC nigériennes intervenant dans ce domaine privilégient l’approche holistique, incluant ainsi la sensibilisation, le renforcement des capacités, le plaidoyer et l’implication des acteurs clés à tous les niveaux.

Une approche qui permet de s’attaquer à bras le corps aux normes sociales et autres stéréotypes qui légitiment et perpétuent les violences basées sur le genre et pouvoir déconstruire ce type de narratif auprès des communautés.

Pour ce faire, des outils variés sont utilisés, à l’exemple des causeries-débats à travers des focus groupes (femmes et jeunes filles ; hommes et jeunes garçons ; leaders communautaires et religieux), des émissions radiophoniques en langues locales, des sketchs de sensibilisation ou encore la distribution de manuels de sensibilisation.

Au niveau de l’Association des Scouts du Niger, qui est une structure des jeunes, active aussi sur la question des violences basées sur le genre à Niamey, l’accent est plutôt mis sur la prévention des cas des VBG à travers la Politique « Safe From Harm » qui signifie « A l’abri de la maltraitance ». Cette politique nationale vise à prévenir et à répondre à toutes les formes de violence, d’abus et de négligence, que ce soit au sein du mouvement Scout ou ailleurs. « Cette politique nous permet de prévenir des violences qui peuvent être basées sur le genre et de toute autre violence de quelque nature qu’elle soit », explique Mounkaila Dourfaye Halimatou, Commissaire chargée du Genre et des Filles à l’Association des Scouts du Niger.

Cette politique, précise-t-elle, est une sorte de « garde-fous au sein de notre association pour prévenir toute violence basée sur le genre et autres cas de maltraitance. Chez nous (Ndlr : l’Association des Scouts du Niger), c’est tolérance zéro pour tout ce qui est VBG, pour tout ce qui est violence à l’endroit des jeunes filles et enfants ».

Mounkaila Dourfaye Halimatou de souligner aussi qu’à travers cette politique, « nous œuvrons à faire en sorte que chaque scout connaisse cette politique afin de mieux prévenir les VBG, car en les prévenant, nous aurons moins des cas de violence à gérer ».

Dans ce combat, l’ONG Lafia Matassa, qui est une structure active dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents, n’est pas également en reste. Elle mène plusieurs actions de terrain allant dans le sens de la prévention des violences basées sur le genre (VBG).

Au rang de ses multiples interventions, figure en bonne place les actions de sensibilisation et d’éducation communautaire, dont l’objectif poursuivi est d’améliorer les connaissances des communautés sur les questions de santé reproductive et de violences de genre.

Lafia Matassa œuvre aussi dans la création d’espaces sûrs pour les jeunes, une initiative qui permet à ces derniers, notamment les adolescents, à recevoir des informations utiles et à échanger en toute sécurité sur des sujets liés à leurs droits, à leur santé et aux violences en tout genre.

A côté de ces espaces sûrs, s’ajoutent des actions de renforcement du pouvoir d’agir des jeunes et des femmes afin que leur autonomie soit renforcée et qu’ils puissent mieux connaitre et défendre leurs droits.

Diverses autres actions envers les professionnels de santé (renforcement des capacités pour une meilleure prise en charge des victimes de VBG), tout comme auprès des pouvoirs publics (plaidoyer pour la prise en compte dans le budget national le financement des actions de promotion de droits sexuels et reproductifs ainsi que la lutte contre les VBG).

L’approche de Lafia Matassa pour prévenir les violences basées sur le genre intègre diverses actions, allant de la sensibilisation à grande échelle, au soutien direct aux jeunes et aux femmes ainsi que le plaidoyer auprès des autorités pour un changement des normes sociales et des pratiques néfastes qui compromettent la jouissance des droits humains.

Pour prévenir et lutter efficacement contre les violences basées sur le genre, M. Lawali Amadou de l’ONG Lafia Matassa préconise « l’intensification de la sensibilisation auprès des communautés en misant surtout sur des actions orientées vers les jeunes garçons, les chefs de ménages ainsi que les leaders communautaires et religieux ».

Aussi, estime-t-il, s’impose la nécessité de « renforcer le cadre juridique de la protection des femmes et des jeunes filles », avant d’exhorter les structures intervenant dans le domaine à « une synergie d’actions qui permettra d’atteindre plus efficacement les objectifs escomptés ». Il a en outre recommandé la mobilisation et l’accroissement des financements dans la lutte contre les VBG qui demeure un combat de longue haleine au Niger.

A noter que dans ce combat, des structures, telles que la Coordination des ONG et Associations féminines (CONGAFEN), l’ONG SOS Femmes et Enfants Victimes de Violences Familiales (SOS FEVVF), l’Association des Femmes Juristes du Niger (AFJN), le Comité Nigérien sur les Pratiques Traditionnelles (CONIPRAT) pour ne citer que celles-là, ne sont pas en reste. Elles œuvrent inlassablement, autant dans la prévention des VBG que dans la prise en charge holistique des survivantes.

Sahirou Youssoufou

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