Politique
Communiqué de presse de bienvenue à l’ambassadeur Kathleen FitzGibbon au Niger
À la demande du secrétaire d’État Antony J. Blinken, l’ambassadeur Kathleen FitzGibbon s’est rendue à Niamey pour diriger notre mission diplomatique au Niger et soutenir les efforts visant à résoudre la crise politique en ce moment critique. En sa qualité de diplomate de haut rang, ayant une longue expérience de l’Afrique de l’Ouest, elle est particulièrement bien placée pour prendre la tête des efforts du gouvernement américain en faveur de la communauté américaine et de la préservation de la démocratie acquise de haute lutte par le Niger.

En raison de la crise politique actuelle au Niger, l’ambassadeur FitzGibbon ne présentera pas officiellement ses lettres de créance. Son arrivée n’indique pas un changement de notre position politique, mais répond au besoin d’une direction de haut niveau de notre mission à un moment difficile. Sa mission diplomatique consistera à plaider en faveur d’une solution diplomatique qui préserve l’ordre constitutionnel au Niger et de la libération immédiate du président Bazoum, de sa famille et de toutes les personnes détenues illégalement. Nous restons déterminés à travailler avec nos partenaires africains, notamment la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour promouvoir la sécurité, la stabilité, la gouvernance démocratique et l’état de droit au Sahel.
Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.
La biographie de l’Ambassadeur FitzGibbon se trouve ci-dessous :
Kathleen FitzGibbon est officier supérieur du service extérieur et ambassadeur auprès de la République du Niger. Avant sa nomination, Kathleen a récemment occupé le poste de chef de mission adjoint de l’ambassade des États-Unis à Abuja, au Nigeria. Avant cela, Mme FitzGibbon a d’abord été chef de division, Afrique de l’Ouest et australe, puis directrice du Bureau d’analyse de l’Afrique, Bureau du renseignement et de la recherche, Département d’État américain, Washington, D.C.
Sa vaste expérience en Afrique comprend le service en tant que chef de mission adjoint des ambassades des États-Unis en Sierra Leone et au Gabon et en tant que chef de la section politique et économique de l’ambassade des États-Unis en Ouganda. Ses compétences démontrées en tant que leader, associées à ses plus de deux décennies d’engagement sur les questions africaines à Washington et sur le terrain, font d’elle une candidate très qualifiée pour le poste d’ambassadeur en République du Niger.
Parmi ses autres affectations, Mme FitzGibbon a servi à l’ambassade des États-Unis au Tchad et a également eu une affectation antérieure au Nigéria. Elle a pareillement travaillé au Bureau de lutte et de surveillance de la traite des personnes du Département d’État. Avant de rejoindre le Département d’État, elle était chargée de cours au Mary Washington College de Fredericksburg, en Virginie.
Mme FitzGibbon a obtenu son diplôme de maitrise du Hartwick College à Oneonta, New York en 1985 et un Master de l’Université de Californie, Davis en 1988. Elle est récipiendaire d’un Presidential Rank Award et de plusieurs prix de performance du Département d’État, dont James A Prix Baker du chef de mission adjoint exceptionnel et prix du héros de la diplomatie américaine pour son leadership pendant la crise d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Elle a l’avantage de parler couramment le français.
Politique
Affaire Ibrahim Yacoubou : Entre accusations graves et appel au respect de la justice
L’arrestation de l’ancien ministre des Affaires étrangères et leader politique Ibrahim Yacoubou continue de susciter de nombreuses interrogations tant au niveau national qu’à l’international. Accusé par la justice dans une affaire de sacrifices humains notamment d’assassinats présumés à caractère rituel, son avocat Maître Samna Soumana Daouda rejette toute implication et de son client et appelle au respect de la justice. « Je vis l’une des pires expériences de ma carrière. La machination est si évidente, la manipulation si grossière que j’en perds le sommeil ».

Des accusations au retentissement national
Libéré en juillet dernier après avoir passé dix-huit mois à la prison civile de Ouallam suite aux évènements du 26 juillet 2023, l’annonce du déferrement de nouveau d’Ibrahim Yacoubou dans cette affaire sensible à créer un chambardement et une désolation au sein de l’opinion publique. Pour la défense de l’ancien ministre, il s’agit « d’accusations extrêmement graves qui doivent être prouvées par des éléments tangibles », évoquant à l’occasion que jusqu’à preuve du contraire, comme tout citoyen, il bénéficie de la présomption d’innocence.
Pourtant le Comité Justice et Liberté-Voix unies pour Ibrahim Yacouba créé par ses partisans et soutiens après son arrestation est persuadé : « qu’il y a des mains invisibles qui sont déterminées à impliquer Ibrahim Yacouba dans ce dossier, malgré l’absence totale de tout lien avec les présumés criminels ».
Des indignations et appel au respect des droits humains
Pour nombre d’observateurs, cette affaire du marabout présumé tueur dans lequel Ibrahim Yacoubou est mis en cause interroge sur le respect des droits fondamentaux et sur l’indépendance de la justice. A l’international déjà, des organisations comme Amnesty ont exprimé leurs préoccupations face au caractère jugé « arbitraire » de sa détention et ont appelé au respecter scrupuleusement les normes internationales en matière de droits humains.
De son côté, le groupe parlementaire la France Insoumise dans un communiqué de presse en date du 25 septembre 2025 soutient que « son arrestation actuelle repose sur des accusations grotesques : il est soupçonné de « meurtres rituels » alors même que l’enquête établit son innocence ».
C’est dire que l’affaire Yacoubou constitue un test majeur pour l’indépendance de la justice nigérienne et une épreuve pour l’Etat de droit. La justice est en effet, le dernier rempart face à l’injustice. Le traitement de ce dossier pourrait bien marquer un tournant : soit en renforçant la crédibilité de la justice nigérienne, soit en accentuant les critiques sur sa dépendance vis-à-vis des rapports de force politiques.
Dan Sarki
Politique
Sommet des Nations Unies sur la transformation des systèmes alimentaires : Le Niger dignement représenté par le Ministre Mahaman Elhadj Ousmane

Du 1er au 3 septembre 2025, Dakar, la capitale sénégalaise a abrité le sommet « Alliance Gouvernement- Nations Unies sur la transformation des systèmes alimentaires ». La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président de la République Sénégalaise son Excellence Bassirou Diomaye Faye en présence de son homologue Rwandais, Paul Kagamé. L’occasion pour le président Bassirou Diomaye Faye d’appeler les acteurs du domaine de la sécurité alimentaire à une transformation de la réponse pour atteindre l’objectif zéro faim d’ici 2030 : « Pour se nourrir l’Afrique devra compter sur elle-même […] et trouver des solutions endogènes fondées sur le développement souverain et partagé ».

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage avec ses collegues de l’AES
Cette rencontre de haut niveau a enregistré la participation d’une forte délégation des pays de la confédération des pays du Sahel. Le Niger a été représenté par trois membres du gouvernement à savoir le Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’Extérieur M. Bakary Yaou Sangaré, de celui de l’Agriculture et de l’Élevage Colonel Mahamane Elhadji Ousmane et du Colonel Maizama Abdoulaye, Ministre de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’assainissement. Ils étaient accompagnés des Directeurs centraux du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage notamment, le DEP, le DGGR, le DGDPPIA et DGA.
Du côté du Mali, on note la présence du Représentant du Président de la Transition, Chef de l’État, Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, le Ministre, Commissaire à la sécurité, Redouwane Ag Mohamed Ali.
Lors de cette rencontre qui a réuni des experts et autres panélistes de haut niveau, a été une occasion pour le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage de partager la vision du Niger en ce qui concerne la transformation des systèmes alimentaires. L’exposé qu’il a présenté lors du panel avec d’éminents spécialistes notamment le sous-secrétaire général des nations unies M. Abdoulaye Mar Deye , Yacoub Al Hillo, Directeur régional Afrique des nations unies pour le développement et le ministre en charge de l’agriculture du Sénégal a beaucoup édifié l’assistance car il a expliqué clairement et de manière limpide comment transformer les systèmes alimentaires afin booster le développement des pays du Sahel. L’initiative phare Nationale (PASA) présentée par Mahaman Elhadji Ousmane est d’ailleurs prête à être financée, car elle est une illustration parfaite qui vise à transformer les Systèmes Alimentaires, renforcer la résilience climatique et promouvoir l’emploi des jeunes dans la région du Sahel
L’initiative nigérienne tellement bien structurée et bien ficelée a acquis l’adhésion de tous les participants à ce sommet dénommé en anglais AFRICA FOOD SYSTEMS FORUM 2025. Cette prestation a valu d’ailleurs au Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage un témoignage officiel de satisfaction venant des nations unies.

La note adressée à Mahamane Elhadji Ousmane par le Secrétaire Général Adjoint et Coordonnateur Spécial des Nations Unies pour le Développement du Sahel M. Abdoulaye Mar Dieye et Yacouba El Hillo, Directeur Régional pour l’Afrique, Bureau de la Coordination du Développement des Nations Unies a pour objet : Remerciements – Session « Alliance Gouvernement – Nations Unies pour la transformation des systèmes alimentaires »
En effet, l’intervention du Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage n’a en réalité laissé personne indifférent. Elle a d’ailleurs marqué les esprits de tous les participants. « Votre intervention a enrichi les débats et permis de positionner le Sahel non pas comme une région de fragilité, mais comme un espace d’opportunités et d’investissements. Par vos perspectives et votre engagement, vous avez renforcé le rôle central des gouvernements, des partenaires et des jeunes dans la transformation des systèmes
alimentaires, la résilience et la croissance inclusive », laissé entendre le Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies. Abdoulaye Mar Dieye de poursuivre : « Au nom des Nations Unies et de l’équipe organisatrice de la session «Alliance
Gouvernement – Nations Unies pour la transformation des systèmes alimentaires», tenue le 2
septembre 2025 en marge du Africa Food Systems Forum 2025 – Dakar, Sénégal, nous avons l’honneur de vous adresser nos sincères remerciements pour votre précieuse contribution en
tant qu’intervenant ».

Avec cette distinction, le Niger continue de prouver à la face du monde que sa marche vers la souveraineté de manière générale et la souveraineté alimentaire en particulier est inexorablement en cours et personne ne peut l’arrêter.
Source: Amadou Issoufou, AP/MAE
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