Santé
Droits des enfants : Fanta Diakité invite la presse à communiquer sur leurs droits à la bonne nutrition
Engagée pour la nutrition des enfants durant leurs mille premiers jours, la présidente de l’Alliance des journalistes maliens en faveur de la nutrition et de la sécurité alimentaire Mme Fanta Diakité invite les journalistes à communiquer sur les droits des enfants liés à la bonne nutrition. Une table ronde est organisée à l’occasion de la journée mondiale des droits de l’enfant sur le thème : « Session de plaidoyer pour le financement de la nouvelle stratégie de l’Alimentation pour nourrisson et du jeune enfant de 2023-2030 » ce mercredi 20 novembre 2024 au Mémorial Modibo Kéita à Bamako.

Surnommée « Championne de la nutrition » par Dr Ibrahima Cissé de la Direction de la santé et de l’hygiène, Mme Fanta Diakité nous décortique con combat pour la nutrition des enfants avec l’appui de ses partenaires comme World Vision, UNICEF, Action contre la Faim, le royaume des Bas, FONGIM, OMAES, AJCAD etc.
Selon elle : « Les enfants ont droit à la santé, à une bonne nutrition et à une éducation de qualité pour ne citer que ceux-ci. Après 65 ans, on se demande où nous en sommes avec ces droits particulièrement, la nutrition ? La question nous interpelle tous et chacun, car le taux de retard de croissance au Mali selon les enquêtes récentes est à plus de 30% et l’anémie chez les enfants de 0 à 14ans à 80%. »
Après avoir sollicité les partenaires financiers et techniques, Mme Fanta mise sur la communication : « La communication autour de l’ANJE demande une mobilisation et une sensibilisation des femmes, des nouvelles mamans sur l’avantage de l’allaitement maternel. Ce qui fait rarement par les médias, par faute de moyens financiers, on demande à l’Etat et aux partenaires de nous accompagner pour leurs formations sur le thème. »
Pas seulement les journalistes, Mme Fanta sollicite la formation des nouvelles mères et du personnel : « Cette nouvelle stratégie demande la formation du personnel qualifié, des sage-femmes, des nouvelles mamans sur l’importance de l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois. »
La malnutrition est une menace précise-t-elle : « Jusque-là, le Mali n’a pas atteint 50% du taux de l’allaitement maternel exclusif et aussi la prise en charge des enfants malnutris. Malgré l’existence d’une politique nationale sur l’ANJE, seulement 49% des mères allaitent exclusivement leurs bébés jusqu’à 6 mois et 21% des enfants de 6 à 23 mois bénéficient d’un régime alimentaire diversifié. »
« Selon les experts, une bonne nutrition est un investissement sûr pour le développement du capital humain. Pour preuve, l’allaitement exclusif jusqu’à six a été classé au 1er rang comme moyen de réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans et la diversification alimentaire à partir de 6 mois au 3ème rang. » ajoute-t-elle.
Dr Cissé soutient : « L’ANJE est venu pour sauver des vies, pour le bonheur des maliens. Elle vise à amener les décideurs et leurs partenaires à prendre des actions idoines dans le cadre de l’amélioration des investissements et les politiques en lien avec la nutrition, la sécurité alimentaire et le Wash. »
Kada Tandina
Source : Mali24.info
Santé
Journée mondiale contre la faim : Ensemble travaillons pour réduire la faim et à la malnutrition dans le monde !

Le monde entier célèbre chaque 15 juin la Journée mondiale contre la faim. Lancée à l’initiative d’organisations humanitaires telles que l’Action contre la Faim (ACF), le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et d’autres ONG internationales, cette journée vise à plus de mobilisation sur les situations d’urgence et surtout sur les conséquences sociales, économiques et politiques de la faim dans le monde.
La lutte contre la faim fait partie des objectifs de développent durable adoptés en 2015 par 193 pays membres de l’ONU. Pourtant la faim et la malnutrition font partie des crises humanitaires les plus accentuées et dramatiques dans le monde. En célébrant cette journée, il s’agit surtout pour les acteurs humanitaires de sensibiliser le grand public aux causes et aux conséquences de la faim dans le monde ; de mobiliser les ressources et les volontés politiques pour éradiquer la malnutrition chronique et aiguë ; de soutenir les actions humanitaires d’urgence dans les régions les plus touchées ; de promouvoir des systèmes alimentaires durables et résilients ; d’encourager la solidarité internationale, pour que chaque être humain puisse avoir accès à une alimentation suffisante et saine.
Dans le monde, il est établi que 181 millions d’enfants de moins de 5 ans vivent dans situation de pauvreté alimentaire.
La faim et la malnutrition au Sahel
Le plus souvent, la faim est la conséquence de crises multiples qui se mêlent notamment les conflits armés, le changement climatique, la pauvreté structurelle, l’instabilité politique, les déplacements de populations surtout internes et les réfugiés, les inégalités économiques et barrières commerciales.
Au Sahel où sévit depuis plusieurs années, les différents groupes terroristes, des millions de personnes sont affectées par ces conflits. Pourtant, les enfants sont les premières victimes de la faim avec surtout la malnutrition chronique qui peut provoquer des retards de croissance, des troubles cognitifs irréversibles, et dans les cas les plus extrêmes, la mort. En effet, en temps des conflits, l’accès aux ressources telles que l’eau et la nourriture se fait le plus souvent rare.
Selon l’analyse de la sécurité alimentaire du Cadre Harmonisé de mars 2024 publiée par le CILSS, prés de 55 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre ont eu du mal à se nourrir pendant la période de soudure de juin à aout 2024.
Au Niger, pour soutenir les actions des autorités et des partenaires au développement dans ce combat contre la faim et la malnutrition, la plateforme des journalistes nigériens pour la nutrition a été créée par des professionnels des médias. Au côté de la Direction de la Nutrition du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et des organisations comme Le Collectif TUN, Action contre la Faim Espagne, elle sensibilise à travers l’Informer, l’éducation et la formation sur la nutrition, les pratiques alimentaires et les conséquences de la malnutrition. Mieux, elle renforce les capacités des journalistes à travers des formations sur les questions de nutrition et de sécurité alimentaire. Les actions de plaidoyer sont menées en collaboration avec l’ensemble des acteurs (autorités, OSC, ONGs ; secteur privé, chercheurs….. ) pour influencer les politiques publiques en matière de nutrition et de sécurité alimentaire.
Souleymane Brah
Santé
Journée mondiale du Donneur de sang : Mobilisons-nous davantage pour sauver des vies !

A l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré le samedi 14 juin 2025, la journée mondiale du Donneur du sang. Les activités commémoratives se sont déroulées au centre national de transfusion sanguine. C’était sous la présidence du ministre de la Santé et de l’hygiène publique en présence des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, du président du conseil d’administration du CNTS, du représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé résidant au Niger entre autres. Au Niger, de 2020 à 2024, le nombre de donneurs de sang volontaires est passé de 45 329 à 86 927 soit une augmentation d’environ 52%.
Pour l’année 2025, le thème retenu pour cette célébration est « Donnez votre sang, donnez de l’espoir : ensemble, nous sauvons des vies ». Plusieurs orateurs se sont succédé à la tribune. Dans son allocution, la Directrice Générale du CNTS a souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants avant de démontrer le progrès enregistré par le centre au cours de l’année dernière : « En 2024, nous avons prélevé environ 240366 donneurs de sang soit 34, 96% de don volontaire et bénévole. Au cours de la même année, 91,39% de 249273 demandes ont été satisfaites ». Toujours en 2024, la directrice a ajoutéque : « 227811 poches de sang ont été servies aux différents services de soin dont 7,78% pour les services de chirurgie, 13,77% pour les services de Médecine, 17,94% pour les urgences médicales, 22,61% pour les services de maternité et d’Obstétrique et 37,87% pour les services de Pédiatrie. Au cours de la même période, nous avons préparé 241 981 poches de Sang Total (ST), 19 268 poches de Concentrés de Globule Rouge (CGR), 150 poches de Plasma Frais Congelés (PFC) et 90 poches de Concentrés de Plaquettes (CP) ».
L’occasion pour Dr Moumouni Sambo Halimatou d’exprimé au nom de son personnel et au sien propre toute sa profonde gratitude à l’endroit de tous ceux qui œuvrent inlassablement en faveur du don de sang volontaire et bénévole. Elle a lancé un vibrant appel à la population à emboiter le pas pour accomplir leur acte citoyen et patriotique, surtout dans ce contexte sécuritaire actuel où les vaillantes forces de défense et de sécurité luttent sans relâche pour assurer la sécurité du pays mais aussi à l’approche de la période hivernale où les différents centres de transfusion sont confrontés à des difficultés d’approvisionnement de banques de sang.
En prononçant le discours du coup d’envoi des activités, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, le Médecin Colonel Major Garba Hakimi, a rendu un hommage mérité aux donneurs volontaires et bénévoles de sang. A cet effet, le Ministre a rappelé l’importance du don de sang. « Le don de sang est un acte simple mais dont la portée est profonde. Chaque fois qu’un donneur se retrousse la manche pour donner de son sang, il donne un peu de lui-même pour aider les personnes dans le besoin a indiqué le Ministre ». Il souligne que le don de sang va au-delà du sauvetage de vies. Il est essentiel à un système de santé solide et résilient. « Lorsqu’un pays dispose d’un approvisionnement stable en produits sanguins sûrs, il est mieux armé pour gérer les crises sanitaires et fournir des soins de qualité à tous ses citoyens » a-t-il ajouté.
Pour garantir l’accès au sang et aux produits sanguins sécurisés en quantité suffisante, les plus hautes autorités du Niger au premier rang desquelles Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane TIANI, Président de la République, Chef de l’Etat et de Monsieur le Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine ont retenu dans le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie à travers son axe numéro 2 d’améliorer la disponibilité et l’accessibilité aux produits de santé y compris le sang et les dérivés de qualité, afin de venir en aide aux couches sociales vulnérables de notre pays a martelé le Ministre de Sante et de l’Hygiène publique. C’est ainsi qu’au Niger, de 2020 à 2024, le nombre de donneurs de sang volontaires est passé de 45 329 à 86 927 soit une augmentation d’environ 52%. Cette augmentation témoigne des stratégies déployées par le Centre National de Transfusion Sanguine dans le domaine de la promotion du don de sang et du renforcement des capacités des acteurs a conclu le Ministre.
Auparavant, le représentant de l’OMS Dr MANENGUT CASIMIR a par ailleurs notifié qu’au Niger les progrès sont notables : Entre 2021 et 2024, le nombre de dons de sang est passé de 179 079 à 248 308, soit une augmentation de 69 229 dons (38%). Mais plus de 70 % de ces dons proviennent encore des familles des malades. Il demeure essentiel de redoubler d’efforts pour sensibiliser, mobiliser et fidéliser un plus grand nombre de donneurs de sang bénévoles.
Oumarou Anza Yahouza
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