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Santé

Gestion de l’abattoir frigorifique de Niamey : Le Conseil d’Administration tient sa 88eme session ordinaire

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Ce lundi 23 décembre 2024 s’est ouvert dans la salle de réunion de l’abattoir frigorifique de Niamey, les travaux de la 88eme session ordinaire du conseil d’administration dudit établissement.  Les travaux sont présidés par le président du Conseil d’Administration Dr Issiako Abdou, en présence du Directeur Général de l’Abattoir frigorifique Djibo Mayaki Abdoulaye et les autres administrateurs représentants leurs structures et institutions respectives.

Après la vérification du quorum et des procurations suivies de la présentation des administrateurs, les membres du conseil ont amendé et approuvé l’ordre du jour de ladite session avant de parcourir le rapport du commissaire aux comptes.

Au cours de cette 88eme session, les administrateurs vont examiner et adopter le procès-verbal de la 87eme session ordinaire, puis la présentation de l’exécution du budget 2024 au 30 novembre 2024 et aussi celle du projet du budget 2025.

En divers, il sera question de discuter du plan de passation des marchés 2025 et celui des formations des agents au titre de cette année 2025. Également, les administrateurs vont échanger sur le niveau d’exécution des résolutions issues de la 87eme session ordinaire du Conseil d’Administration notamment la reforme et vente aux enchères des camions frigorifiques hors usage, affectation des résultats de l’exercice 2023 dans le compte report à nouveau et enfin l’approbation des nominations des deux chefs de service production et statistique.

Placé sous la tutelle du Ministere de l’Agriculture et de l’Élevage, l’abattoir frigorifique de Niamey est un établissement public à caractère industriel et commercial disposant de son patrimoine propre et d’une autonomie de gestion. L’établissement assure l’abattage des animaux de boucherie, le contrôle sanitaire, la réfrigération et la conservation des viandes.

Depuis sa nomination à la tête de cet établissement, le Directeur Général Djibo Mayaki Abdoulaye travaille d’arrache-pied pour permettre à l’abattoir frigorifique de Niamey d’assurer efficacement ses missions de santé publique vétérinaire. Avec le soutien de son ministère de tutelle, sous l’impulsion du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage le Colonel Elhadj Ousmane Mahaman, son établissement a obtenu nouvellement dans le cadre de la coopération bilatérale avec l’italie un container frigorifique moderne  d’une valeur de près de 10 millions de FCFA.

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Lutte contre les violences : Alliance Droits et Santé appelle à des actions concrètes suite à l’adoption de la Convention de l’Union Africaine

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Malabo le 7 juillet 2025. L’adoption  en février dernier, de la Convention de l’Union Africaine sur l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes et des Filles marque une avancée historique pour les droits des femmes en Afrique. Toutefois, Alliance Droits et Santé alerte : sans engagement politique fort, cadre juridique harmonisé et financements durables, cette convention restera lettre morte.

L’organisation exhorte les gouvernements des six pays membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal) et les autres pays à mettre en œuvre des plans d’action nationaux budgétisés, multipartites et efficaces, pour assurer une prise en charge intégrale et coordonnée des survivantes de violences basées sur le genre (VBG). Ces actions doivent inclure la prévention, la protection, l’accès à la justice et la réinsertion socio-économique.

Chaque jour de retard expose davantage de femmes et de filles à des violences inacceptables. L’heure n’est plus aux promesses, mais à l’action.

 Alliance Droits et Santé formule trois recommandations stratégiques pour des politiques efficaces :

1. Renforcer les cadres juridiques et la protection des survivant·e·s : Harmoniser les lois nationales avec les engagements régionaux et internationaux, criminaliser toutes les formes de VBG et garantir un accès simplifié à la justice pour les survivantes.

2. Accroître les financements dédiés à la lutte contre les VBG : Allouer des budgets nationaux pluriannuels, impliquer le secteur privé africain via la RSE, et créer des fonds dédiés, transparents et suivis.

3. Améliorer la coordination et le partage des données : Mettre en place des mécanismes de coopération entre acteurs, digitaliser les données, renforcer les centres spécialisés et former les professionnel·le·s de terrain.

Alliance Droits et Santé appelle les gouvernements, les partenaires techniques et financiers, la société civile, les mouvements féministes et le secteur privé à unir leurs efforts pour bâtir une Afrique de l’Ouest où chaque femme et chaque fille vit librement, en sécurité et avec dignité.

ENSEMBLE POUR LES DROITS DES FEMMES ET DES FILLES !

L’heure est à l’action. L’heure est à la ratification.

Lien du document de positionnement de l’Alliance Droits et Santé : https://drive.google.com/file/d/1lxqipCgZe8JEx_YnTXtgzeq-xxm5PIGJ/view?usp=sharing

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Santé

Campagne pour la reconstitution des ressources du 8eme fonds mondial : La Société civile nigérienne reçue en audience par l’Union Européenne au Niger

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Afin de garantir le succès de la 8e reconstitution des ressources du Fonds mondial qui aura lieu cette année 2025, le secrétariat de GFAN Afrique a coordonné une campagne globale baptisée « Un Monde, Une Lutte », qui rappelle l’urgence d’adopter une approche collaborative qui intègre l’engagement de toutes les parties prenantes, y compris la société civile et les pays donateurs. Dans ce cadre, GFAN Afrique a organisé une Journée d’action (Day of Action) d’engagement des pays donateurs qui a débuté le 11 juin 2025 dans plusieurs pays conduite par des Organisations de la Société Civile (OSC) actrices de GFAN Afrique.

Cette activité a pour objectifs de remercier les ambassades pour leur engagement historique envers le Fonds mondial mais aussi de plaider pour une contribution accrue à la 8e reconstitution, en soulignant l’urgence et l’impact vital de cet investissement et enfin de montrer le leadership des OSC africaines et leur capacité à agir de manière coordonnée et proactive.

A  cette occasion, un groupe de cinq OSC du Niger à savoir ESCAVI et Niger Malaria Youth Army (OSC de lutte contre le Paludisme), ANIMAG TB (Associations des malades guéris de la TB) ainsi ANEN Niger et la Task Force des Journalistes sur la PF (OSC des médias engagés dans la lutte contre les 3 maladies) ont procédé aux dépôts des lettres de remerciements dans 5 ambassades/représentations diplomatiques suivants : Ambassade de l’Espagne, Ambassade du Royaume Unis, Ambassade d’Italie, la Délégation de l’Union Européenne au Niger et le Bureau de la Coopération Suisse au Niger.

Après le dépôt des lettres, les Responsables des OSC à savoir Hamza Djbo, Directeur Exécutif de l’ONG ESCAVI, Ousseini Hassoumi de la Taske Force des journalistes pour la PF,  Abdoulaye Djibril de l’Association des malades guéris de la tuberculose au Niger, Souleymane Oumarou Brah de l’Association Nigérienne pour l’Education aux Médias et au Numérique (ANEM-Niger) et Boukary Maman Daouda de Niger Malaria Youth Army ont eu une séance de travail le vendredi 20 juin 2025, avec le Chef de Coopération par intérim de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, M. RASMUSSEN Christian en présence du chargé de presse et de communication Souley Cissé Oumarou.

En prenant la parole, M. Hamza Djibo a expliqué au nom de l’équipe des OSC, l’importance de cette rencontre : « Nous sommes venus remercier l’Union Européenne pour sa contribution à hauteur de 715 millions d’euros en faveur de la lutte contre le Paludisme, la Tuberculose et le VIH Sida pour la période 2023- 2025. Ces fonds approuvés ont contribué à sauver des vies… ». C’est pourquoi, a-t-il ajouté : « Nous profitons de cette occasion pour vous demander de plaider pour plus d’engagement et de mobilisation des pays membres de l’UE pour soutenir une fois de plus le Fonds mondial dans le cadre de sa 8ème Reconstitution…. ».

A son tour, le Chef de Coopération par intérim de la délégation de l’Union Européenne, M. RASMUSSEN Christian s’est réjoui de ce témoignage : « Nous sommes contents que le soutien de l’Union Européenne en faveur de la lutte contre ces maladies puisse contribuer à sauver des vies. L’Union Européenne en tant que partenaire de longue date, continuera à appuyer le Fonds mondial car nous sommes un partenaire fiable…. ».

Le deuxième point des échanges a porté sur les priorités des OSC et des communautés du Niger dans le cadre de la lutte contre les 3 maladies. Sur ce point, les représentants des OSC ont pris la parole pour citer en autre autres préoccupations, la continuité des interventions clés de lutte contre les 3 maladies dans un contexte sécuritaire non favorable au niveau nationale mais aussi de rétrécissement des aides internationales provenant des pays donateurs. A cela s’ajoute, la poursuite des interventions des OSC pour accroître l’engagement communautaire pour une meilleure appropriation des actions de lutte.  Pour y faire face, les OSC ont souligné la nécessité de mener des actions de plaidoyer pour une mobilisation accrue des ressources domestiques.

Prenant la parole, M. RASMUSSEN Christian a rassuré les responsables des OSC présents, de l’engagement ferme de la Délégation de l’Union Européenne au Niger d’appuyer les initiatives des OSC pour mettre fin aux pandémies du Paludisme, de la Tuberculose et du VIH Sida au Niger.

Rappelons que le Fonds mondial est la plus grande institution multilatérale de financement de la santé mondiale dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Selon le rapport sur les résultats du Fonds mondial, en 2023, le partenariat du Fonds mondial a permis de sauver plus de 65 millions de vies et de réduire de 63 % le taux de mortalité combiné lié au VIH, à la tuberculose et au paludisme depuis sa création en 2002. À la fin de 2023, le partenariat du Fonds mondial avait mis 25 millions de personnes sous traitement antirétroviral, traité 7,1 millions de personnes contre la tuberculose et distribué 227 millions de moustiquaires pour lutter contre le paludisme. Au cours de la même période, le partenariat du Fonds mondial a investi plus de 65,4 milliards USD pour contrer les menaces liées au VIH, à la tuberculose et au paludisme, soutenir le Mécanisme de réponse au COVID-19 (C19RM) et renforcer les systèmes de santé et communautaires dans plus de 100 pays.

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