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Santé

Lutte contre le paludisme au Niger : Une Task force nationale mise sur pied

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Ce lundi, 24 Octobre 2022, la salle de réunion de Africa Hall a servi de cadre au lancement officiel de la task force « PNLP-CS4ME-OSC Niger ». Cette rencontre qui regroupe les principaux acteurs de la lutte contre le paludisme vise à créer un cadre d’échanges et d’orientations pour renforcer le partenariat entre le programme national de lutte contre le paludisme et les acteurs de la société civile.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales Sabo Hassan Adamou en présence des députés membres du Réseau parlementaire pour la lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, de la Coordinatrice du Programme national de lutte contre le paludisme Dr Hadiza Jackou, du président du CCM et des représentants des organisations nationales et internationales qui militent en faveur de la lutte contre le paludisme au Niger.

Dans son mot de bienvenue à cette occasion, le Secrétaire Exécutif de l’Organisation Non Gouvernementale Éducation, Santé et amélioration du cadre de vie (ESCAVI) Hamza Djibo a expliqué que son organisation a reçu un appui technique et financier de Impact Santé Afrique (ISA) et du Secrétariat de la plateforme mondiale de la Société pour l’élimination du Paludisme (CS4ME) pour appuyer l’organisation de cet atelier de lancement de la Task Force Nationale PNLP-OSC du Niger. « La société civile nigérienne va continuer à faire preuve d’innovations pour assurer une meilleure participation de ses acteurs dans la mise en œuvre des interventions de lutte contre le Paludisme tout en se conformant aux orientations et stratégies nationales ».

Pour la Coordinatrice du Programme National de Lutte contre le Paludisme, Dr Hadiza Jackou, cette task force nationale constituera un cadre idéal d’échanges pour renforcer le partenariat entre le programme et les Organisations de la Société Civile (OSC)du Niger. « De ce fait, la collaboration entre le PNLP et les OSC sera davantage renforcée. Ce qui favorisera à coup sûr une meilleure orientation des actions entreprises par les OSC dans la lutte contre le Paludisme ».

En prononçant le discours de lancement, le Secrétaire Général du ministère de la santé a indiqué que la Task Force Nationale : « PNLP-OSC du Niger » sera alors un cadre idéal car elle offrira un espace d’échanges pour renforcer le partenariat entre le PNLP et les Organisations de la Société Civile (OSC) actives dans la lutte contre le Paludisme au Niger ; ce qui permettra sans nul doute de renforcer et d’orienter  les actions de la société civile dans sa contribution à la mise en œuvre des interventions de lutte contre le Paludisme, mais aussi la mobilisation de ressources additionnelles afin de combler les gaps.

En marge des activités de ce lancement, les participants ont été édifiés sur la situation du paludisme et les stratégies de lutte au Niger ; les défis de la lutte contre le paludisme au Niger : état d’avancement de la revue du plan stratégique national actuel et du processus d’élaboration du nouveau PSN ainsi que deux autres présentations sur le rôle de la société civile dans la lutte contre le paludisme et celle de la task force nationale.

Le Niger figure parmi les pays les plus touchés par le paludisme. Le Gouvernement et ses partenaires déploient d’énormes efforts à travers l’acquisition, la distribution et la promotion de l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides.

Au-delà de réunir les principaux acteurs dans un même cadre, la mise en place de cette task force va renforcer l’engagement communautaire dans la lutte contre le paludisme mais aussi et surtout de mener le plaidoyer pour une meilleure mobilisation de ressources domestiques supplémentaires afin de combler les gaps.

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Santé

Café nutrition PNIN : La sécurité sanitaire des aliments au centre des discussions

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Ce mercredi 28 mai 2025, la salle Ténéré de l’hôtel Bravia a servi de cadre aux travaux de l’atelier « café nutrition PNIN ». Organisé par la plateforme nationale d’information pour la nutrition (PNIN) avec comme thème « sécurité sanitaire des alimentaires : quelles données pour mieux prévenir les risques ? ». Cet atelier a pour objectif de renforcer la compréhension et l’importance des données statistiques et scientifiques dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques de sécurité sanitaire des aliments au Niger.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur général par intérim de l’Institut National de la Statistique, Souleymane Alzouma, en présence du directeur général de AFRISAT, Paul Henri Nguema MEYE, de l’expert Nutrition and FOOD Security Policy de la FAO, Gervais Ntandou-Bouzitou et de la coordinatrice de la PNIN, Mme Ousmane Maimouna ALI BOULHASSANE.

Dans son discours d’ouverture, Souleymane Alzouma a indiqué que le Niger fait, parfois face à des tendances de malnutrition des enfants de moins de 5 ans. Cette situation reste préoccupante malgré les efforts du pays et de ses partenaires. « Ce café nutrition est une première au Niger et aborde un thème d’actualité, non seulement au niveau national, mais aussi dans de nombreux pays où les défis liés à la qualité des aliments, à la surveillance des marchés, à la santé publique et à la nutrition se croisent, se cumulent et nécessitent une approche intersectorielle fondée sur des données probantes ». Par la suite, il a félicité la PNIN qui déploie des efforts dans la vulgarisation des résultats et des analyses sur la nutrition « A travers ce café, la PNIN réaffirme sa mission essentielle : produire, analyser et diffuser l’information nutritionnelle au service de l’action publique. La pertinence des données qu’elle fournit, leur exploitation et leur vulgarisation apures du grand public ».

Trois panels portés sur la nécessité de la sécurité sanitaire des alimentaires 

Ce café nutrition a réuni l’ensemble des acteurs notamment les ministères sectoriels, les décideurs, les partenaires au développement, les journalistes et acteurs de la société civile, les chercheurs et scientifiques, le secteur privé et les sociétés industrielles, a permis d’échanger autour des trois thèmes principaux. Le premier panel animé par deux experts de la PNIN à savoir Mamane Issiak Balarabé et Almoustapha Yatta a porté sur : « Quelles données pour appuyer la formulation des politiques de sécurité sanitaires des aliments au Niger ? ». Les intervenants ont expliqué l’importance des données nutritionnelles en lien avec la sécurité sanitaire des aliments et comment ces données peuvent aider les politiques publiques.

Le second panel a d’abord interrogé la direction de la nutrition du ministère de la santé et de l’hygiène publique sur : « Contamination chimique est biologique des aliments : quelles tendances au Niger ? ». A ce niveau, Dioffo Salou, en même temps membre du comité CODEX alimentarius, a souligné l’intérêt de la surveillance épidémiologique et contrôle des intoxications alimentaires. Puis, l’expert Nutrition and Food de la FAO, Gervais Ntandou Bouzitou a développé : « Systèmes, normes et gestion des alertes et crises sanitaires en matière de nutrition ». L’expert s’est penché sur les normes et règlementation internationales en matière de sécurité alimentaire et mécanisme de suivi surtout au niveau de chaque pays. Il n’a pas manqué de souligner le manque de coordination entre les différents acteurs et intervenants dans le domaine global de la nutrition.

Quant au troisième panel, scindé aussi en deux sous thèmes a porté un sur : « Surveillance des marchés et qualité sanitaires des aliments ». L’intervenant Issa Boubacar, directeur général du bureau de restructuration et de mise à niveau de l’industrie du Niger (BRMN)a mis l’accent sur deux points importants à savoir la surveillance au niveau des conditions de conservation et le contrôle de la date de présomption.Puis le contrôle au niveau de la fabrication des produits surtout les unités industrielles. Il a, lui aussi insisté sur la coordination entre les acteurs.

Puis s’en est suivi le développement du deuxième sous thème sur : « Sécurité sanitaire en milieu scolaire : quelles données pour mieux orienter les politiques ? Deux cadres du ministère de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues Nationales à savoir Mohamed Souleymane et Madame Moumouni Fatouma Adamou ont exposé cette thématique surtout le fonctionnement des cantines scolaires et aussi la collaboration avec les autres acteurs.

Auparavant la coordinatrice de la PNIN a fait une présentation de son institution. Logée au sein de l’Institut National de la statistique, la PNIN vise à aider le pays à renforcer ses systèmes d’information et ses capacités d’analyse de données pour la nutrition, de manière à mieux étayer les décisions stratégiques auxquelles ils sont confrontés pour prévenir la malnutrition et ses conséquences. Ce café nutrition a permis d’identifier les principales sources de données existantes sur la sécurité sanitaire des aliments au Niger et surtout de discuter des défis liés à la collecte, l’analyse et la diffusion des données sur ladite thématique notamment au niveau des ministères sectoriels.

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Santé

Journée Mondiale contre le Paludisme : La Malaria doit cesser avec Nous : Réimaginer la lutte

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A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme édition 2025, deux leaders communautaires et membres du Conseil d’Administration du Partenariat RBM pour en finir avec le Paludisme, tous engagés contre cette maladie ont rédigé une tribune. Originaire du Ghana, Cecilia Senoo est la Directrice Exécutive de Hope for Future Generations et le nigérien Hamza Djibo, Directeur Exécutif d’ESCAVI (Éducation, Santé et Amélioration du Cadre de Vie) ont appelé les dirigeants à poursuivre leurs efforts et à joindre le geste à la parole.

«Chaque fois que nous nous rendons dans une clinique au Ghana ou au Niger,  nous voyons des mères bercer des enfants fiévreux, dans l’attente d’un test de  dépistage du paludisme. En cette Journée mondiale contre le paludisme (25  avril), nous nous rappelons que si le monde a tourné la page du COVID-19, le paludisme, lui, n’est jamais parti. Il est toujours là, volant des vies, épuisant les économies et freinant notre continent.» Hamza Djibo

«Il y a cinq ans, le monde s’est arrêté à cause du COVID-19. Les frontières se sont fermées, les économies ont tremblé et, pour la première fois depuis longtemps,    les pays riches ont ressenti la menace d’une pandémie incontrôlée. C’est à ce moment-là que la santé mondiale est devenue une priorité. Mais aujourd’hui,  alors que le monde reprend ses activités habituelles, d’autres crises sanitaires  persistent : la tuberculose, le VIH, le paludisme et d’autres encore».

Le paludisme tue encore plus de 600 000 personnes par an, dont la plupart sont des enfants africains de moins de cinq ans. Nous disposons des outils nécessaires pour mettre fin à ces souffrances : moustiquaires salvatrices, diagnostics rapides, traitements efficaces et, plus récemment, un vaccin. Pourtant, les progrès sont au point mort.

Pourquoi ?

Parce que les priorités financières changent et que la santé est généralement le premier domaine à être déficitaire. Surtout lorsque les menaces sanitaires sont circonscrites à certaines régions du monde. Nous savons par expérience que c’est une erreur.

En ce qui concerne le paludisme, le risque n’est jamais maîtrisé. Avec le changement climatique, la distribution et la portée géographique des moustiques peuvent s’étendre, entraînant une augmentation du nombre de personnes exposées au paludisme et de la fréquence des épidémies. Mais cette trajectoire peut être évitée.

Avec une volonté politique et un financement adéquat, nous pouvons nous attaquer à l’expansion du paludisme, la prévenir et y mettre un terme définitif. Cette année, alors que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) se prépare à se reconstituer, les enjeux ne pourraient être plus importants. Le Fonds est une bouée de sauvetage, puisqu’il finance près des deux tiers de l’ensemble des activités de lutte contre le paludisme en Afrique.

Mais avec la réduction de l’aide des pays donateurs, nous ne pouvons pas compter uniquement sur la bonne volonté. Il est essentiel que le Fonds mondial soit entièrement reconstitué, et c’est la première étape.

La dure réalité ?

Le financement international est imprévisible. Avec les crises multiples actuelles, les pays donateurs se replient sur eux-mêmes, et nous devons relancer et réimaginer la lutte contre le paludisme. Le paludisme empêche toujours les pays d’atteindre leur plein potentiel. Lorsque les pays n’ont pas à dépenser de fonds pour une maladie évitable et traitable, ils sont mieux à même de jouer un rôle dans une économie et une société mondiales florissantes et prospères.

Pourtant, bon nombre de nos gouvernements dépensent encore moins pour la santé qu’il y a vingt ans (en pourcentage des budgets). En outre, l’élimination du paludisme génère des dividendes, et pas seulement pour les pays endémiques.

L’analyse d’Oxford Economics montre que la réalisation des objectifs de développement durable fixés pour le paludisme permettrait de débloquer des milliards de dollars en termes de PIB et d’échanges commerciaux, au bénéfice des économies des pays donateurs et des pays endémiques. Atteindre l’objectif de 90 % de réduction du paludisme dans le monde, tel est l’objectif des ODD, qui permettrait de dégager des milliards de dollars de PIB et d’échanges commerciaux :

  • Un coup de pouce de 126,9 milliards de dollars au PIB de tous les pays d’Afrique où le paludisme est endémique.
  • Un coup de pouce de 142,7 milliards de dollars au PIB mondial de tous les pays où le paludisme est endémique.
  • Un coup de pouce au commerce international de 80,7 milliards de dollars.
  • Un coup de pouce aux exportations des pays du G7 vers les principaux pays africains où le paludisme est endémique de 3,9 milliards de dollars.

Appel aux Dirigeants!

En cette journée mondiale contre le paludisme, nous appelons les dirigeants à poursuivre leurs efforts et à joindre le geste à la parole. Nous avons vu des progrès remarquables et nous savons que nous pouvons mettre fin au paludisme, mais nous avons encore besoin d’un financement durable pour les programmes, à la fois des ressources nationales et des donateurs internationaux, et pour cela, nous avons besoin de la volonté politique de faire correspondre notre ambition à l’action. Dans cinq ans, lorsque nous serons censés atteindre les objectifs de développement durable, nous pourrons regarder en arrière et dire : « C’est l’année où nous avons pris les choses en main et où nous avons fait preuve d’une grande détermination : C’est cette année que nous avons pris les choses en main et que nous avons investi dans notre propre avenir.

Hamza Djibo, Directeur Exécutif d’ESCAVI (Éducation, Santé et Amélioration du Cadre de Vie) et Cecilia Senoo, Directrice Exécutive de Hope for Future Generations

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