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Santé

Lutte contre les Maladies Non Transmissibles en Afrique : L’Association Galien Afrique et le Remapsen s’y engagent

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Dans la perspective de la signature très prochaine d’un partenariat de travail entre l’Association Galien Afrique et le Réseau des médias africains pour la santé et l’environnement  (REMAPSEN) en vue de promouvoir « l’accès aux services des soins et au médicaments ainsi que l’innovation en santé »afin de lutter efficacement contre les Maladies Non Transmissibles (MNT) en Afrique, un webinaire sur l’organisation du 6ème Forum Galien Afrique, prévu à Dakar au Sénégal, du 3 au 7 octobre prochain, s’est tenu le 25 septembre dernier.

Autour des responsables de l’Association Galien Afrique, dont sa présidente, Pr Awa Marie Coll Seck, Ministre d’Etat auprès de la Présidence du Sénégal, de Mme Raymonde Goudou Coffie, Ministre Gouverneure du District des grands Lacs en Côte d’Ivoire et Membre du Jury du Prix Galien Afrique, du Pr Ibrahima Seck, Secrétaire Général de l’Association Galien Afrique et Coordonnateur Scientifique et de M. Boubacar Sow, Responsable de la communication et des relations publiques, une soixantaine de journalistes, membres du Remapsen, ont discuté durant plus d’1h30 d’horloge sur des thématiques liés à l’amélioration de la lutte contre les Maladies Non Transmissibles (MNT). Par MNT, il est surtout question des maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux, les cancers, le diabète, les affections respiratoires chroniques ou encore la santé mentale qui, de nos jours, constituent la principale cause de mortalité dans le monde et responsable de 74 % des décès.

« Dans les pays à faible revenu, ces maladies constituent un fléau silencieux qui évolue à grand pas, faisant de ces maladies, un véritable problème de santé publique que l’on ne peut valablement combattre sans un réel accès des populations aux services des soins et à la disponibilité des médicaments », a laissé entendre le Secrétaire Général de l’Association Galien Afrique et Coordonnateur Scientifique de l’Association Galien Afrique, le Professeur Ibrahima Seck.

Or, s’agissant du volet approvisionnement en médicaments, « 90% des produits pharmaceutiques qui sont vendus en Afrique viennent de l’étranger », dira la présidente, Pr Awa Marie Coll Seck pour qui, il est impérieux d’encourager la production des produits pharmaceutiques en Afrique comme c’est le cas au Maroc ».

Une préoccupation qui sera, a-t-elle indiqué, « au centre des discussions lors du 6ème Forum Galien Afrique où les chercheurs auront à débattre de cette problématique pour laquelle les dirigeants africains en sont très conscients ».

A ce Forum, « plus de 3000 participants sont attendus du monde entier », indique un communiqué de presse de l’Association Galien Afrique en date  du 5 septembre2023.Il s’agit entre autres, des lauréats du Prix Nobel, des leaders politiques, des experts, des chercheurs, des étudiants, des leaders communautaires, des médecins, des socio-anthropologues, des biologistes, des innovateurs, des investisseurs, des organisations internationales, la société civile, le secteur privé, et bien d’autres.

L’objectif poursuivi à travers les discussions qui en seront issues, est d’« établir un bilan et de formuler des recommandations visant à améliorer la lutte contre les Maladies Non Transmissibles (MNT) », particulièrement dans les domaines de la prévention, du dépistage, de l’accès aux services de soins et aux médicaments, de l’innovation en santé, etc.

En outre, lors de cet événement prestigieux qui est à sa 6ème édition, sera décerné pour la troisième fois, le Prix Galien Afrique Ce dernier vise à récompenser l’excellence et l’innovation. Il a pour but de primer les chercheurs, les institutions et industries pharmaceutiques du secteur public ou du secteur privé ayant mis au point des initiatives, des services, des produits pharmaceutiques, biotechnologiques, de phytothérapie, de diagnostic, les dispositifs médicaux et solutions digitales récemment introduits sur le marché africain. En somme, le Prix Galien Afrique, dira Mme Raymonde Goudou Coffie, Ministre Gouverneure du District des grands Lacs en Côte d’Ivoire et Membre du Jury du Prix Galien Afrique, est « une reconnaissance majeure dans le domaine de la santé », tout comme au Prix Nobel dans ses diverses disciplines.

Sahirou Youssoufou

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Santé

Journée mondiale contre la faim : Ensemble travaillons pour réduire la faim et à la malnutrition dans le monde !

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Le monde entier célèbre chaque 15 juin la Journée mondiale contre la faim. Lancée à l’initiative d’organisations humanitaires telles que l’Action contre la Faim (ACF), le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et d’autres ONG internationales, cette journée vise à plus de mobilisation sur les situations d’urgence et surtout sur les conséquences sociales, économiques et politiques de la faim dans le monde.

La lutte contre la faim fait partie des objectifs de développent durable adoptés en 2015 par 193 pays membres de l’ONU. Pourtant la faim et la malnutrition font partie des crises humanitaires les plus accentuées et dramatiques dans le monde. En célébrant cette journée, il s’agit surtout pour les acteurs humanitaires de sensibiliser le grand public aux causes et aux conséquences de la faim dans le monde ; de mobiliser les ressources et les volontés politiques pour éradiquer la malnutrition chronique et aiguë ; de soutenir les actions humanitaires d’urgence dans les régions les plus touchées ; de promouvoir des systèmes alimentaires durables et résilients ; d’encourager la solidarité internationale, pour que chaque être humain puisse avoir accès à une alimentation suffisante et saine.

Dans le monde, il est établi que 181 millions d’enfants de moins de 5 ans vivent dans situation de pauvreté alimentaire.

La faim et la malnutrition au Sahel

Le plus souvent, la faim est la conséquence de crises multiples qui se mêlent notamment les conflits armés, le changement climatique, la pauvreté structurelle, l’instabilité politique, les déplacements de populations surtout internes et les réfugiés, les inégalités économiques et barrières commerciales.

Au Sahel où sévit depuis plusieurs années, les différents groupes terroristes, des millions de personnes sont affectées par ces conflits. Pourtant, les enfants sont les premières victimes de la faim avec surtout la malnutrition chronique qui peut provoquer des retards de croissance, des troubles cognitifs irréversibles, et dans les cas les plus extrêmes, la mort. En effet, en temps des conflits, l’accès aux ressources telles que l’eau et la nourriture se fait le plus souvent rare.

Selon l’analyse de la sécurité alimentaire du Cadre Harmonisé de mars 2024 publiée par le CILSS, prés de 55 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre ont eu du mal à se nourrir pendant la période de soudure de juin à aout 2024.

Au Niger, pour soutenir les actions des autorités et des partenaires au développement dans ce combat contre la faim et la malnutrition, la plateforme des journalistes nigériens pour la nutrition a été créée par des professionnels des médias. Au côté de la Direction de la Nutrition du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et des organisations comme Le Collectif TUN, Action contre la Faim Espagne, elle sensibilise à travers l’Informer, l’éducation et la formation sur la nutrition, les pratiques alimentaires et les conséquences de la malnutrition. Mieux, elle renforce les capacités des journalistes à travers des formations sur les questions de nutrition et de sécurité alimentaire. Les actions de plaidoyer sont menées en collaboration avec l’ensemble des acteurs (autorités, OSC, ONGs ; secteur privé, chercheurs….. ) pour influencer les politiques publiques en matière de nutrition et de sécurité alimentaire.

Souleymane Brah

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Santé

Journée mondiale du Donneur de sang : Mobilisons-nous davantage pour sauver des vies !

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A l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré le samedi 14 juin 2025, la journée mondiale du Donneur du sang. Les activités commémoratives se sont déroulées au centre national de transfusion sanguine. C’était sous la présidence du ministre de la Santé et de l’hygiène publique en présence des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, du président du conseil d’administration du CNTS, du représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé résidant au Niger entre autres. Au Niger, de 2020 à 2024, le nombre de donneurs de sang volontaires est passé de 45 329 à 86 927 soit une augmentation d’environ 52%.

Pour l’année 2025, le thème retenu pour cette célébration est « Donnez votre sang, donnez de l’espoir : ensemble, nous sauvons des vies ». Plusieurs orateurs se sont succédé à la tribune. Dans son allocution, la Directrice Générale du CNTS a souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants avant de démontrer le progrès enregistré par le centre au cours de l’année dernière : « En 2024, nous avons prélevé environ 240366 donneurs de sang soit 34, 96% de don volontaire et bénévole. Au cours de la même année, 91,39% de 249273 demandes ont été satisfaites ». Toujours en 2024, la directrice a ajoutéque : « 227811 poches de sang ont été servies aux différents services de soin dont 7,78% pour les services de chirurgie, 13,77% pour les services de Médecine, 17,94% pour les urgences médicales, 22,61% pour les services de maternité et d’Obstétrique et 37,87% pour les services de Pédiatrie. Au cours de la même période, nous avons préparé 241 981 poches de Sang Total (ST), 19 268 poches de Concentrés de Globule Rouge (CGR), 150 poches de Plasma Frais Congelés (PFC) et 90 poches de Concentrés de Plaquettes (CP) ».

L’occasion pour Dr Moumouni Sambo Halimatou d’exprimé au nom de son personnel et au sien propre toute sa profonde gratitude à l’endroit de tous ceux qui œuvrent inlassablement en faveur du don de sang volontaire et bénévole. Elle a lancé un vibrant appel à la population à emboiter le pas pour accomplir leur acte citoyen et patriotique, surtout dans ce contexte sécuritaire actuel où les vaillantes forces de défense et de sécurité luttent sans relâche pour assurer la sécurité du pays mais aussi à l’approche de la période hivernale où les différents centres de transfusion sont confrontés à des difficultés d’approvisionnement de banques de sang.  

En prononçant le discours du coup d’envoi des activités, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, le Médecin Colonel Major Garba Hakimi, a rendu un hommage mérité aux donneurs volontaires et bénévoles de sang. A cet effet, le Ministre a rappelé l’importance du don de sang. « Le don de sang est un acte simple mais dont la portée est profonde. Chaque fois qu’un donneur se retrousse la manche pour donner de son sang, il donne un peu de lui-même pour aider les personnes dans le besoin a indiqué le Ministre ». Il souligne que le don de sang va au-delà du sauvetage de vies. Il est essentiel à un système de santé solide et résilient. « Lorsqu’un pays dispose d’un approvisionnement stable en produits sanguins sûrs, il est mieux armé pour gérer les crises sanitaires et fournir des soins de qualité à tous ses citoyens » a-t-il ajouté.

Pour garantir l’accès au sang et aux produits sanguins sécurisés en quantité suffisante, les plus hautes autorités du Niger au premier rang desquelles Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane TIANI, Président de la République, Chef de l’Etat et de Monsieur le Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine ont retenu dans le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie à travers son axe numéro 2 d’améliorer la disponibilité et l’accessibilité aux produits de santé y compris le sang et les dérivés de qualité, afin de venir en aide aux couches sociales vulnérables de notre pays a martelé le Ministre de Sante et de l’Hygiène publique. C’est ainsi qu’au Niger, de 2020 à 2024, le nombre de donneurs de sang volontaires est passé de 45 329 à 86 927 soit une augmentation d’environ 52%. Cette augmentation témoigne des stratégies déployées par le Centre National de Transfusion Sanguine dans le domaine de la promotion du don de sang et du renforcement des capacités des acteurs a conclu le Ministre.

Auparavant, le représentant de l’OMS Dr MANENGUT CASIMIR a par ailleurs notifié qu’au Niger les progrès sont notables : Entre 2021 et 2024, le nombre de dons de sang est passé de 179 079 à 248 308, soit une augmentation de 69 229 dons (38%). Mais plus de 70 % de ces dons proviennent encore des familles des malades. Il demeure essentiel de redoubler d’efforts pour sensibiliser, mobiliser et fidéliser un plus grand nombre de donneurs de sang bénévoles.

Oumarou Anza Yahouza

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