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Santé

Participation des OSC au processus de subventions Fonds mondial (GC7) : L’ONG ESCAVI organise un atelier bilan au cycle de financement 2023-2025 du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

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Ce samedi 24 juin 2023, s’est tenu dans la salle de réunion du complexe Arc en ciel, l’atelier bilan sur la participation des organisations de la société civile nigérienne au processus de subventions Fonds mondial dans le cadre du 7ème Round appelé communément « GC7 ». Organisé par l’ONG ESCAVI en vue de permettre aux participants d’une part d’apprécier le niveau de la participation des OSC à l’élaboration des notes conceptuelles VIH/Sida-RSS et Paludisme et d’autre part de tirer des leçons et capitaliser les bonnes pratiques issues de cette participation.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Ibrahim Mamane, président du CCM en présidence de Madame Chaibou Halimatou, Coordinatrice de la Plateforme Démocratie Sanitaire et Implication Citoyenne (DES-ICI), de Dr Maigari Oumarou, Coordonnateur des subventions Fonds Mondial, de Dr Mariama Baissa de l’OMS, de Hamza Djibo, Secrétaire Exécutif d’ESCAVI et des responsables des réseaux, ONG et associations du secteur de la santé.

Dans son allocution, la Coordinatrice de la Plateforme Démocratie Sanitaire et Implication Citoyenne (DES-ICI), Madame Chaibou Maimouna a indiqué queces trois maladies subventionnées par le Fonds mondial continuent d’avoir un effet dévastateur sur notre système de santé. Toute chose qui ralentie les efforts de lutte et menace les progrès réalisés en vue de l’atteinte des objectifs de lutte contre ces maladies à l’horizon 2030.

C’est pourquoi, dans le cadre du nouveau cycle de financement 2024-2026, le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme a alloué une enveloppe de base de plus 151 millions d’Euros soit environ 100 milliards de nos Francs au Niger. Mais ce processus requiert une consultation inclusive de tous les acteurs concernés. Ledit processus a été conduit par les CCM en vue de tenir compte des priorités exprimées par les parties prenantes.

« Durant le processus d’élaboration des notes conceptuelles, les acteurs de la Société Civile nigérienne ont pris part à toutes les étapes et ont proposé des actions prioritaires pour le renforcement du système communautaire à prendre en compte dans la formulation des demandes de financement pour le VIH-RSS et le Paludisme. Après avoir appuyé la participation des OSC à cette phase d’élaboration, l’ONG ESCAVI a bien voulu une fois de plus, financé cet atelier bilan en vue de nous permettra d’apprécier le niveau de notre participation l’élaboration des notes conceptuelles GC7 VIH/Sida-RSS et Paludisme mais aussi tirer des leçons et capitaliser les bonnes pratiques issues de notre participation à ce processus. Aussi, l’occasion sera saisie pour préparer notre participation au Grant Making qui s’annonce incessamment ».

En ouvrant l’atelier, le président du CCM Ibrahim Mamane a précisé que ce processus qui a duré environ 3 mois a été inclusif et a vu la participation très active de la Société Civile du Niger.

« Cet exercice de revue de la participation des acteurs de la Société Civile au processus d’élaboration des notes et des demandes de subventions du Fonds mondial va permettre à la Société Civile du Niger d’analyser les facteurs de succès ainsi que les déterminants de contre-performance, en tirer des leçons et formuler des recommandations. C’est pourquoi, le CCM attend avec impatience les conclusions et les recommandations qui seront issues de cet important atelier ».

Rappelons que les subventions Fonds mondial pour la période 2024-2026 viseront à réduire les nouvelles infections liées à ces trois maladies, de lever les obstacles structurels et appuyer des mesures résolues en faveur de l’égalité de genre et les droits humains pour obtenir un impact durable. C’est qui cadre avec la nouvelle stratégie 2023-2028 qui place les personnes et les communautés au cœur des interventions qu’il compte financées en mettant davantage l’accent sur l’équité, la pérennité, l’efficacité, la qualité des programmes et l’innovation.

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Santé

Café Nutrition de la PNIN Niger : Les chaînes de valeur des fruits et légumes au centre des échanges !

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Le mardi 9 septembre 2025, l’hôtel Bravia de Niamey a servi de cadre à la tenue de la -deuxième session du Café Nutrition.  Organisé par la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN) autour du thème : « Comprendre les chaînes de valeur des fruits et légumes pour mieux nourrir les Nigériens », la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur par intérim de l’Institut national de la Statistique (INS), Alzouma Souleymane en présence de la Coordinatrice de la PNIN Madame Maimouna Ali Boulhassane.

Dans son discours à l’occasion, le Directeur Général par intérim de l’INS, Alzouma Souleymane a exprimé que cette deuxième session du Café nutrition plusieurs objectifs : « à travers cette rencontre l’INS et ses partenaires souhaitent trois choses. Premièrement, valoriser les données et les analyses disponibles sur les chaines de valeur des fruits et légumes. Deuxième chose, favoriser un dialogue inclusif entre chercheurs, décideurs, producteurs, transformateurs, société civile et médias et troisième chose stimuler un plaidoyer collectif pour promouvoir une alimentation saine, diversifiée et accessible à tous les nigériens ».

 C’est pourquoi, il a tenu à remercier et encourager l’équipe de la PNIN pour les efforts déployés : « Je voudrais saisir cette occasion pour saluer les efforts de la PNIN et de ses partenaires techniques et financiers ainsi que les chercheurs qui contribuent activement à la production, à l’analyse et à la diffusion de données nutritionnelles qui sont des éléments essentiels d’aide à la prise de décision dans le domaine de la nutrition ».

Fruits et légumes : un atout pour la nutrition et un potentiel économique énorme

Au cours de cette séance, trois présentations en lien avec l’importance des fruits et légumes dans l’alimentation des nigériens ont été développé. La première sur l’importance de la consommation des fruits et légumes sur la santé de la population a été animée par Professeure Sabo Haoua SEINI, Enseignante Chercheure à la Faculté des Sciences et Techniques de l’université Abdou Moumouni. L’accent a été mis sur l’importance des fruits et légumes pour la santé. Riches en vitamines et minéraux, ils contribuent à lutter contre la malnutrition et à prévenir certaines maladies.

La deuxième session a porté sur : « Produire, conserver, transformer et distribuer les fruits et légumes au Niger : défis, contraintes d’accessibilité et plaidoyer ». Animée par le Secrétaire Exécutif du Réseau des Chambres des Agriculteurs (RECA), les participants ont été édifié sur les défis liés à la production, la transformation, la conservation et la commercialisation de ces produits. Les échanges ont permis d’explorer les opportunités pour renforcer la chaîne de valeur afin d’améliorer l’accès et la consommation et surtout le rôle des acteurs locaux et des politiques publiques dans la promotion de filières durables. De la production à la transformation, en passant par la commercialisation, chaque maillon de la filière joue un rôle clé dans le développement économique et social.

Enfin la troisième session a mis en lumière « État des lieux des chaines de valeur des fruits et légumes au Niger selon le rapport de la PNIN ». Dans son exposé, Almoustapha Yatta, Analyste principal de la PNIN a indiqué la nécessité de comprendre les chaînes de valeur pour lutter contre la malnutrition. L’étude soutient que la valorisation des productions locales peut réduire les importations et soutenir l’économie nationale.

Dans son mot de clôture, la Coordinatrice de la PNIN, Madame Maimouna Ali Boulhassane s’est réjouie de discussions enrichissantes tenues « tout au long de cette journée, nous avons bénéficié des débats riches, des présentations de qualité et des contributions pertinentes qui ont permis de mettre en lumière les multiples enjeux liés à la production, à la transformation, à la conservation et à la distribution des fruits et légumes au Niger. Les échanges ont clairement montré que les fruits et légumes sont essentiels pour la santé et la prévention de nombreuses maladies. Seulement les défis persistent au niveau de la production, de la transformation et de la conservation de ces produits. Il est indispensable de renforcer la sensibilisation et le plaidoyer afin d’encourager une consommation plus élevée au sein de nos populations ».

Rappelons que le Café Nutrition de la PNIN est un cadre d’échanges actif et interactif où l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le domaine de la nutrition discutent d’une thématique. Il vise à partager les données probantes produites par la PNIN, accentuer la sensibilisation et le renforcement des capacités et surtout mener le plaidoyer. 

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Santé

Lutte contre la malnutrition au Niger : La société civile élabore un guide collectif de plaidoyer

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Du 7 au 8 août 2025, se sont tenus dans la salle de réunion de la Direction de la Nutrition, les travaux de l’atelier de la formation action destinée aux acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine de la nutrition. Organisé par le Collectif Tous Unis en faveur de la Nutrition (TUN) en partenariat avec la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN), l’atelier vise à former ces acteurs de la société civile sur les produits et analyses de la PNIN, d’élaborer un guide collectif de plaidoyer et à la fin de rendre publique une déclaration officielle dénommée « La Voix de la Nutrition ».  La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de la Nutrition, Dr Aboubacar Mahamadou en présence de la Coordinatrice de la PNIN, Madame Ousmane Maimouna Boulkassoum et du Président du Collectif TUN, Dr Laminou Kollé.

Dans son allocution, la Coordinatrice de la PNIN, Madame Ousmane Maimouna Boulkassoum a expliqué que cette formation Action s’inscrit dans la volonté de son institution de renforcer la synergie entre les producteurs de données et les forces citoyennes qui portent les causes de la nutrition sur le terrain. « Elle traduit notre conviction que les réseaux du Mouvement SUN, le collectif TUN et l’ensemble des organisations de la société jouent un rôle déterminant dans la sensibilisation, la mobilisation et le plaidoyer en faveur de la nutrition ». Elle a ajouté que « c’est une opportunité de rehausser vos compétences en plaidoyer et communication nutritionnelle, approfondir la compréhension des enjeux liés à la malnutrition et aux données probantes et surtout, construire ensemble un outil de mobilisation durable ».

En prononçant le discours d’ouverture, le Directeur de la Nutrition, Dr Aboubacar Mahamadou est revenu sur l’état nutritionnel des groupes vulnérables dont les enfants est restée critique tout au long de ces dernières décennies, avec des prévalences de la malnutrition chronique ou retard de croissance chez les enfants de 6 à 59 mois atteignant 47% en 2022. C’est pourquoi, a-t-il indiqué : « La sécurité nutritionnelle constitue une thématique clé au cœur des enjeux politiques, économiques et sociaux pour son développement durable. C’est pourquoi, le Gouvernement et le CNSP, à travers le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique en font une de leurs préoccupations majeures, traduite dans l’axe 3 du programme de résilience pour la sauvegarde de la patrie ».

Pour apporter les réponses à ces défis majeurs de la lutte contre la faim et la malnutrition des enfants, cinq actions sont préconisées dans le Programme de résilience pour la Sauvegarde de la Patrie a indiqué le Directeur de la nutrition. Il s’agit de la promotion d’un système agricole adapté aux impératifs d’une bonne nutrition, l’amélioration du niveau de financement domestique de la prise en charge de la nutrition, l’amélioration de la communication pour une appropriationes connaissances sur les déterminants de la nutrition, le renforcement de la résilience face aux chocs et crises alimentaires à travers des filets sociaux adaptatifs et la mise à échelle des unités de production des farines enrichies et autres aliments locaux à fort potentiel nutritif.

Durant deux jours, les experts ont outillés les participants sur des thèmes commele plaidoyer notamment les concepts de base, les outils et techniques. Ils sont profité pour co construire un guide collectif et rédiger une déclaration dite « La Voix de la Nutrition ».

A la fin des travaux, la coordinatrice de la PNIN s’est réjouie du bon déroulement de cette formation surtout la participation active, l’engagement et la collaboration des participants. Elle a réaffirmé son appel pour que la voix de la nutrition résonne fort, partout où elle est nécessaire.

En clôturant les travaux, le Directeur de la Nutrition a salué la détermination des acteurs de la société civile d’aider le Gouvernement à inverser les tendances et tendre vers l’atteinte des ODD à l’horizon 2030.

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