Santé
Santé : Déclaration pour une réduction accélérée de la mortalité due au paludisme en Afrique : engagement « Personne ne doit mourir du paludisme »
Préambule : Nous, Ministres de la santé représentant les pays d’Afrique où la charge de morbidité palustre est la plus élevée, nous réunissons aujourd’hui au nom de notre attachement inébranlable au principe fondamental selon lequel personne ne devrait mourir du paludisme, compte tenu des outils et des systèmes disponibles.

Rappelant les engagements mondiaux énoncés dans la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030 (GTS) adoptée dans la résolution WHA68/2015, et dans sa version actualisée adoptée en 2021 (résolution WHA74. 9/2021) ; la Déclaration d’Abuja de 2001 (OAU/SPS/ABUJA/3), dans laquelle les Chefs d’État africains se sont engagés à allouer au moins 15 % du budget annuel national au renforcement du secteur de la santé ; la résolution de 2009 du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique sur l’« Accélération de la lutte contre le paludisme » (AFR/RC59/9) ; la résolution de 2015 du Comité régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale, dans laquelle les États Membres étaient invités instamment à actualiser les plans nationaux conformément au « plan d’action régional contre le paludisme 2016-2030 » (EM/RC62/R.1) ; le Cadre pour la maîtrise, l’élimination et l’éradication intégrées des maladies tropicales et à transmission vectorielle dans la Région africaine 2022-2030 (AFR/RC72/7) ; « l’Agenda 2063 : l’Afrique que nous voulons », un agenda régional pour le développement durable publié par l’Union Africaine, et le Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui appelle les dirigeants mondiaux à mettre fin aux épidémies de paludisme et d’autres maladies transmissibles d’ici à 2030 (ODD 3.3).
Conscients des progrès accomplis par les pays au cours des dernières années dans la lutte contre le paludisme, des possibilités offertes par la riposte à la pandémie de COVID-19 et des enseignements qui en ont été tirés, comme en témoigne la nouvelle vision et la nouvelle stratégie pour mettre fin à la maladie en Afrique1, qui tient compte des meilleures pratiques en matière d’élimination du paludisme, comme constaté récemment à Cabo Verde.
Prenant acte avec une profonde inquiétude, malgré les progrès accomplis, des bilans décevants présentés chaque année depuis 2017 dans le Rapport de l’OMS sur le paludisme dans le monde, qui font état d’une absence alarmante de progrès dans la Région africaine de l’OMS, où persistent environ 95 % de la morbidité et de la mortalité palustres ; du lourd fardeau porté par 11 pays africains qui, ensemble, représentent plus de 70 % de la charge de morbidité palustre dans le monde2 ; de l’urgence de s’attaquer aux causes profondes de cette stagnation, parmi lesquelles l’évolution de l’écologie et du comportement des vecteurs, les difficultés d’accès aux services de santé et leur qualité insuffisante, y compris les obstacles financiers et liés au genre au sein des ménages ; la récession économique mondiale et l’insuffisance des financements nationaux ; les crises humanitaires, y compris les conflits, les catastrophes naturelles et les migrations ; le changement climatique ; et les menaces biologiques telles que la résistance aux insecticides et aux médicaments, ainsi que les vecteurs émergents du paludisme.
Souscrivant au principe fondamental selon lequel, malgré l’incidence élevée des cas, personne ne doit mourir du paludisme dans nos pays, nous sommes unis dans notre détermination à prévenir tous les décès liés au paludisme.
Nous nous engageons par la présente déclaration à mener une action concertée pour mettre fin aux décès dus au paludisme en poursuivant la mise en œuvre de l’approche « D’une charge élevée à un fort impact » (HBHI)3, afin de lutter de manière durable et équitable contre le paludisme en s’appuyant sur quatre piliers (volonté politique, utilisation stratégique de l’information pour l’action, meilleures orientations techniques, coordination) et deux environnements porteurs (systèmes de santé nationaux fonctionnels et adoption d’une approche multisectorielle).
1. Renforcer la volonté politique
1.1. Nous nous engageons à exercer un leadership dans le soutien aux programmes nationaux de lutte contre le paludisme et aux autres programmes de santé (santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent) afin qu’ils fournissent des services intégrés. Nous nous engageons en outre à tirer parti de l’engagement de nos chefs d’État, ainsi que de l’engagement des autorités administratives, traditionnelles et religieuses et des responsables communautaires pour accroître l’efficacité de nos programmes de santé.
1.2. Nous nous engageons également à renforcer la sensibilisation à tous les niveaux par le biais des messages clés et de la mobilisation des financements pour mettre fin au
2 Burkina Faso, Cameroun, République démocratique du Congo, Ghana, Mali, Mozambique, Niger, Nigeria, Soudan, Ouganda et République-Unie de Tanzanie. Ces 11 pays ont adopté l’approche « D’une charge élevée à un fort impact ». paludisme afin de tirer parti du leadership et des ressources d’autres secteurs pour combattre et éliminer le paludisme en Afrique.
1.3. Conscients des graves déficits de financement qui ont limité notre capacité à combattre efficacement le paludisme, nous nous engageons à augmenter les ressources nationales que nous consacrons à la lutte contre le paludisme et, par un plaidoyer à l’endroit de nos assemblées législatives et de nos ministères des finances, à oeuvrer pour combler les déficits financiers afin d’assurer une couverture suffisante des interventions de lutte contre le paludisme. Parallèlement, nous lançons un appel à nos partenaires internationaux pour qu’ils augmentent leurs aides financières et les rendent plus prévisibles dans le respect des priorités nationales.
2. Assurer l’utilisation de l’information à des fins stratégiques
2.1. Nous nous engageons à investir dans le déploiement de systèmes d’information sanitaire efficaces et fiables, y compris les technologies d’analyse et de systèmes d’information géographique. Nous nous engageons en outre à tirer parti de ces systèmes pour soutenir la stratification infranationale des déterminants du paludisme et d’autres déterminants pertinents de la santé, ainsi que dans l’adaptation et le ciblage des interventions pour un plus fort impact.
2.2. Nous nous engageons à mettre en oeuvre un éventail approprié d’interventions dans les districts et les communautés de nos pays où le paludisme est endémique, y compris des interventions préventives telles que la gestion intégrée des vecteurs, les chimiothérapies préventives et les vaccins antipaludiques.
3. Fournir de meilleures orientations techniques
3.1. Nous nous engageons à rechercher et à appliquer les orientations techniques les plus récentes et les meilleures pratiques pour combattre et éliminer le paludisme.
3.2. Nous faciliterons le renforcement des capacités des institutions nationales afin qu’elles soutiennent les programmes nationaux de lutte contre le paludisme en s’appuyant sur les meilleures données disponibles pour permettre l’adoption et la mise en place rapides de l’éventail d’interventions et de stratégies le plus adapté au contexte, à une échelle ayant un impact sur la lutte contre le paludisme et son élimination.
3.3. Nous favoriserons l’apprentissage en ligne et tirerons parti des technologies appropriées afin d’assurer une formation, une supervision et un mentorat rentables des agents de santé pour améliorer la qualité des soins à tous les niveaux, y compris les services de prévention, de diagnostic et de traitement du paludisme.
4. Renforcer la coordination et l’action multisectorielle
4.1. Sachant que l’élimination du paludisme dépend des dirigeants locaux, nous nous engageons à décentraliser les mécanismes de coordination de la lutte contre le paludisme aux niveaux infranationaux. Cette meilleure coordination aux niveaux national et infranational se fondera sur la mise en oeuvre d’une stratégie globale faisant intervenir toutes les branches de l’administration publique concernées ainsi que les établissements universitaires et de recherche, les organisations non gouvernementales, le secteur privé, la société civile, les organisations confessionnelles et les organisations communautaires, afin de rationaliser les ressources et de lutter de manière unifiée contre le paludisme.
4.2 Nous nous engageons également à diriger avec énergie l’action multisectorielle pour que les secteurs assument conjointement la planification, la mise en oeuvre, le suivi et l’obligation de rendre des comptes concernant la lutte contre le paludisme, l’objectif étant que toutes les populations à risque bénéficient systématiquement des outils appropriés, y compris les populations vivant dans des zones difficiles d’accès et dans des contextes humanitaires en proie à des conflits.
5. Renforcer les systèmes de santé nationaux
5.1. Nous nous engageons à accroître l’investissement global dans le secteur de la santé et à faire un usage judicieux de tout le financement consacré à la santé pour mettre en place des infrastructures sanitaires, des ressources humaines et des mécanismes efficaces d’exécution des programmes, chaînes d’approvisionnement comprises, une gestion des données de qualité ainsi que des mesures pour améliorer la qualité des soins en privilégiant les zones où la charge de morbidité est élevée.
5.2. Nous donnerons la priorité au renforcement global des capacités et au maintien en poste des agents de santé qualifiés, ainsi qu’à l’amélioration des services de diagnostic et de traitement pour des services de santé intégrés de qualité, y compris pour le paludisme.
5.3. Nous nous engageons à intégrer les services de prise en charge du paludisme dans les soins de santé primaires, qui sont le moyen le plus inclusif, équitable, centré sur la personne et rentable de mettre en oeuvre la couverture sanitaire universelle.
6. Établir des partenariats fondés sur la collaboration pour la mobilisation des ressources, la recherche et l’innovation
6.1. Nous appelons à une collaboration renforcée avec les organisations internationales, les institutions régionales telles que l’Union africaine et les comités économiques régionaux, les partenaires de développement et les organisations philanthropiques, la société civile et le secteur privé pour mobiliser des ressources, des compétences spécialisées et des solutions innovantes.
6.2. Nous inciterons à investir dans la recherche et l’innovation afin de développer de nouveaux outils, stratégies et technologies pour combattre et éliminer le paludisme dans les pays où la charge de morbidité est élevée, y compris des solutions numériques pour étendre la couverture des interventions.
6.3. Nous unirons nos forces et encouragerons la collaboration transfrontalière dans les régions d’endémie palustre, afin d’intensifier la lutte contre le paludisme.
6.4. En nous appuyant sur les précieux enseignements tirés de la riposte à la COVID-19, nous nous engageons à soutenir la fabrication de produits destinés à prévenir, diagnostiquer et traiter le paludisme en Afrique, afin d’accroître l’autonomie de la Région et la sécurité sanitaire.
7. Garantir l’existence d’un mécanisme efficace de responsabilisation concernant le paludisme
Nous nous engageons à mettre en place un mécanisme de responsabilisation fonctionnel en créant des plateformes numériques permettant de suivre les progrès accomplis dans nos pays et sur le continent. Nous approuvons la nécessité d’un plan d’action et d’un cadre de suivi et d’évaluation comme base de ce mécanisme de responsabilisation pour les engagements énoncés dans la présente déclaration.
8. En conclusion,
Nous, Ministres de la santé de 11 pays africains, réunis à Yaoundé (Cameroun) le 6 mars 2024, déclarons notre engagement inébranlable en faveur de la réduction accélérée de la mortalité due au paludisme et nous engageons à nous tenir, ainsi que nos pays, mutuellement comptables des engagements énoncés dans la présente déclaration.
Source: OMS
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Lutte contre les violences : Alliance Droits et Santé appelle à des actions concrètes suite à l’adoption de la Convention de l’Union Africaine

Malabo le 7 juillet 2025. L’adoption en février dernier, de la Convention de l’Union Africaine sur l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes et des Filles marque une avancée historique pour les droits des femmes en Afrique. Toutefois, Alliance Droits et Santé alerte : sans engagement politique fort, cadre juridique harmonisé et financements durables, cette convention restera lettre morte.

L’organisation exhorte les gouvernements des six pays membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal) et les autres pays à mettre en œuvre des plans d’action nationaux budgétisés, multipartites et efficaces, pour assurer une prise en charge intégrale et coordonnée des survivantes de violences basées sur le genre (VBG). Ces actions doivent inclure la prévention, la protection, l’accès à la justice et la réinsertion socio-économique.
Chaque jour de retard expose davantage de femmes et de filles à des violences inacceptables. L’heure n’est plus aux promesses, mais à l’action.
Alliance Droits et Santé formule trois recommandations stratégiques pour des politiques efficaces :
1. Renforcer les cadres juridiques et la protection des survivant·e·s : Harmoniser les lois nationales avec les engagements régionaux et internationaux, criminaliser toutes les formes de VBG et garantir un accès simplifié à la justice pour les survivantes.
2. Accroître les financements dédiés à la lutte contre les VBG : Allouer des budgets nationaux pluriannuels, impliquer le secteur privé africain via la RSE, et créer des fonds dédiés, transparents et suivis.
3. Améliorer la coordination et le partage des données : Mettre en place des mécanismes de coopération entre acteurs, digitaliser les données, renforcer les centres spécialisés et former les professionnel·le·s de terrain.
Alliance Droits et Santé appelle les gouvernements, les partenaires techniques et financiers, la société civile, les mouvements féministes et le secteur privé à unir leurs efforts pour bâtir une Afrique de l’Ouest où chaque femme et chaque fille vit librement, en sécurité et avec dignité.
ENSEMBLE POUR LES DROITS DES FEMMES ET DES FILLES !
L’heure est à l’action. L’heure est à la ratification.
Lien du document de positionnement de l’Alliance Droits et Santé : https://drive.google.com/file/d/1lxqipCgZe8JEx_YnTXtgzeq-xxm5PIGJ/view?usp=sharing
Santé
Campagne pour la reconstitution des ressources du 8eme fonds mondial : La Société civile nigérienne reçue en audience par l’Union Européenne au Niger

Afin de garantir le succès de la 8e reconstitution des ressources du Fonds mondial qui aura lieu cette année 2025, le secrétariat de GFAN Afrique a coordonné une campagne globale baptisée « Un Monde, Une Lutte », qui rappelle l’urgence d’adopter une approche collaborative qui intègre l’engagement de toutes les parties prenantes, y compris la société civile et les pays donateurs. Dans ce cadre, GFAN Afrique a organisé une Journée d’action (Day of Action) d’engagement des pays donateurs qui a débuté le 11 juin 2025 dans plusieurs pays conduite par des Organisations de la Société Civile (OSC) actrices de GFAN Afrique.
Cette activité a pour objectifs de remercier les ambassades pour leur engagement historique envers le Fonds mondial mais aussi de plaider pour une contribution accrue à la 8e reconstitution, en soulignant l’urgence et l’impact vital de cet investissement et enfin de montrer le leadership des OSC africaines et leur capacité à agir de manière coordonnée et proactive.
A cette occasion, un groupe de cinq OSC du Niger à savoir ESCAVI et Niger Malaria Youth Army (OSC de lutte contre le Paludisme), ANIMAG TB (Associations des malades guéris de la TB) ainsi ANEN Niger et la Task Force des Journalistes sur la PF (OSC des médias engagés dans la lutte contre les 3 maladies) ont procédé aux dépôts des lettres de remerciements dans 5 ambassades/représentations diplomatiques suivants : Ambassade de l’Espagne, Ambassade du Royaume Unis, Ambassade d’Italie, la Délégation de l’Union Européenne au Niger et le Bureau de la Coopération Suisse au Niger.
Après le dépôt des lettres, les Responsables des OSC à savoir Hamza Djbo, Directeur Exécutif de l’ONG ESCAVI, Ousseini Hassoumi de la Taske Force des journalistes pour la PF, Abdoulaye Djibril de l’Association des malades guéris de la tuberculose au Niger, Souleymane Oumarou Brah de l’Association Nigérienne pour l’Education aux Médias et au Numérique (ANEM-Niger) et Boukary Maman Daouda de Niger Malaria Youth Army ont eu une séance de travail le vendredi 20 juin 2025, avec le Chef de Coopération par intérim de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, M. RASMUSSEN Christian en présence du chargé de presse et de communication Souley Cissé Oumarou.

En prenant la parole, M. Hamza Djibo a expliqué au nom de l’équipe des OSC, l’importance de cette rencontre : « Nous sommes venus remercier l’Union Européenne pour sa contribution à hauteur de 715 millions d’euros en faveur de la lutte contre le Paludisme, la Tuberculose et le VIH Sida pour la période 2023- 2025. Ces fonds approuvés ont contribué à sauver des vies… ». C’est pourquoi, a-t-il ajouté : « Nous profitons de cette occasion pour vous demander de plaider pour plus d’engagement et de mobilisation des pays membres de l’UE pour soutenir une fois de plus le Fonds mondial dans le cadre de sa 8ème Reconstitution…. ».
A son tour, le Chef de Coopération par intérim de la délégation de l’Union Européenne, M. RASMUSSEN Christian s’est réjoui de ce témoignage : « Nous sommes contents que le soutien de l’Union Européenne en faveur de la lutte contre ces maladies puisse contribuer à sauver des vies. L’Union Européenne en tant que partenaire de longue date, continuera à appuyer le Fonds mondial car nous sommes un partenaire fiable…. ».
Le deuxième point des échanges a porté sur les priorités des OSC et des communautés du Niger dans le cadre de la lutte contre les 3 maladies. Sur ce point, les représentants des OSC ont pris la parole pour citer en autre autres préoccupations, la continuité des interventions clés de lutte contre les 3 maladies dans un contexte sécuritaire non favorable au niveau nationale mais aussi de rétrécissement des aides internationales provenant des pays donateurs. A cela s’ajoute, la poursuite des interventions des OSC pour accroître l’engagement communautaire pour une meilleure appropriation des actions de lutte. Pour y faire face, les OSC ont souligné la nécessité de mener des actions de plaidoyer pour une mobilisation accrue des ressources domestiques.
Prenant la parole, M. RASMUSSEN Christian a rassuré les responsables des OSC présents, de l’engagement ferme de la Délégation de l’Union Européenne au Niger d’appuyer les initiatives des OSC pour mettre fin aux pandémies du Paludisme, de la Tuberculose et du VIH Sida au Niger.
Rappelons que le Fonds mondial est la plus grande institution multilatérale de financement de la santé mondiale dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Selon le rapport sur les résultats du Fonds mondial, en 2023, le partenariat du Fonds mondial a permis de sauver plus de 65 millions de vies et de réduire de 63 % le taux de mortalité combiné lié au VIH, à la tuberculose et au paludisme depuis sa création en 2002. À la fin de 2023, le partenariat du Fonds mondial avait mis 25 millions de personnes sous traitement antirétroviral, traité 7,1 millions de personnes contre la tuberculose et distribué 227 millions de moustiquaires pour lutter contre le paludisme. Au cours de la même période, le partenariat du Fonds mondial a investi plus de 65,4 milliards USD pour contrer les menaces liées au VIH, à la tuberculose et au paludisme, soutenir le Mécanisme de réponse au COVID-19 (C19RM) et renforcer les systèmes de santé et communautaires dans plus de 100 pays.
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