Visite du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage à l’ONAHA et à l’INRAN : Mahaman Elhadj Ousmane vent débout pour l’attente de la souveraineté alimentaire au Niger

Ce mercredi 13 septembre 2023, le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Mahaman Elhadj Ousmane a entrepris une visite à l’Office National des Aménagements Hydro Agricoles (ONAHA) et sur le Parc de Technologie et Innovation Agricole de l’Institut National de Recherche Agronomique (INRAN) de N’Dounga. A travers cette sortie terrain, le ministre souhaite échanger avec ces structures stratégiques sur leurs capacités de production mais aussi et surtout de réfléchir sur les voies à suivre en vue de mettre en œuvre le programme d’urgence qui assurera la souveraineté alimentaire au Niger.

Décidé par les autorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), la question de la souveraineté alimentaire est un des chantiers du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage. Pour ce faire, le gouvernement a déjà élaboré le programme des cultures irriguées 2023- 2024. Cette visite à l’Office National des Aménagements Hydro Agricoles (ONAHA) et sur le Parc de Technologie et Innovation Agricole de l’Institut National de Recherche Agronomique (INRAN) de N’Dounga qui intervient quelques jours après la communication faite en conseil des ministres sur l’évaluation de la campagne agro sylvo pastorale est une occasion pour le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage Mahaman Elhadj Ousmane de discuter avec les responsables de ces deux structures sur les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien subséquemment les propositions de solutions pour assurer la souveraineté  alimentaire au pays. Pour le ministre, ce programme est axé essentiellement sur deux (02) composantes à savoir l’intensification des productions végétales à cycle court et l’intensification des productions animales à cycle court. S’agissant de la composante agricole, il s’agit de mettre en œuvre la petite et la grande irrigation en mettant en valeur les terres disponibles et d’autres espaces pour assurer deux choses. Le déficit de la campagne pluviale et également le déficit engendré par la fermeture des frontières. Ainsi donc, les premières structures de mise en œuvre sont l’ONAHA et l’INRAN « il faut toujours allier la recherche à la pratique. C’est pourquoi, je suis venu pour vérifier les technologies éprouvées dont disposent ces deux structures pour les intégrer dans notre cadre de programme. Cela va nous permettre d’augmenter le rendement sur les superficies et accompagner les producteurs dans la production ».

Quant à la seconde composante, elle est pastorale et consiste à jouer sur les produits à cycle court (œuf, volaille) pour que nos populations d’une part puissent avoir des ressources à ces nourrir et ensuite des ressources supplémentaires pour subvenir aux besoins de la vie courante.Rappelons que ce Programme des cultures irriguées, a pour objectif d’améliorer la souveraineté alimentaire des populations nigériennes en augmentant la productivité agro-sylvo-pastorale et halieutique. Il aidera ainsi le pays à atteindre ses objectifs de production en introduisant une diversification des cultures (productions végétales et animales à cycle court), qui apportera d’importants avantages aux différentes régions.