International
Manifestation politique au Togo : La dure réalité du Prof David Dosseh et de ses compagnons

Les organisations de la société civile et les partis d’opposition au Togo ont organisé ce dimanche 30 juin, une nouvelle manifestation, sur le terrain d’Akassimé à Lomé. Cet événement vise à protester contre la récente promulgation de la nouvelle constitution par le Président Faure Gnassingbé, le 6 mai dernier.

Parmi les leaders politiques de l’opposition présents à cette mobilisation, on pouvait noter la présence de Maître Dodji APEVON, Président national des FDR ; Yao Daté, Président national du CAR ; Brigitte ADJAMAGBO, Coordinatrice de la DMP ; Ricardo AGOUZOU, Président du Mouvement Kozah Espoir ; Eric DUPUY, Conseiller spécial et porte-parole de l’ANC, Damoussou Ferdinand 5è Vice-Président de l’ADDI, Dr William Kouessan, Président National Santé du peuple, et bien d’autres figures importantes.
Ce fut l’occasion pour ces leaders et organisateurs de cette manifestation d’élever le ton dans les rues et exprimer leur mécontentement face à cette nouvelle constitution. Selon eux, il faut « rejeter fermement les actions du gouvernement en place ». Cette initiative qui s’inscrit dans une série de contestations croissantes contre le régime actuel, peine à faire mousse et s’étiole déjà sur des stratégies peu convaincantes.
À Akassime, lieu de la rencontre situé au cœur de la ville de Lomé, l’opposition togolaise a visiblement franchi le seuil critique. Elle s’est publiquement déclarée « ennemi de la République » lors de cette manifestation qui se voulait un grand rassemblement de contestation. Ce rassemblement n’a malheureusement attiré qu’une poignée de gens, dont des mineurs. Selon un analyste politique, dans un combat politique, il faut savoir utiliser certains mots, surtout si on veut s’afficher comme homme d’Etat. Les déclarations à fleur de peau et malencontreuses n’avantagent jamais une lutte politique. A rebours, elles accentueront plutôt un sentiment et un aveu d’échec.

A côté de la faible mobilisation de l’opposition et de la société civile togolaises, il est observé la présence des mineurs, dimanche, indiquent certains observateurs. Est-ce une trouvaille de l’opposition pour arrondir les angles ? Jusqu’à preuve du contraire, la participation des mineurs à un événement politique, encore mois, une manifestation à risque doit interpeller les défenseurs des droits des enfants, en particulier et ceux des droits de l’homme en général. Car, il est fondamental de rappeler que l’implication de jeunes mineurs dans des activités politiques hautement polarisées représente un risque majeur pour leur sécurité et leur bien-être. Les manifestations, souvent marquées par des tensions et des confrontations, ne sont pas des environnements adéquats pour des enfants.
Il serait important de diligenter une enquête sur cette présence des mineurs sur la scène du rassemblement, de sensibiliser l’opposition togolaise à se départir rapidement de cette pratique peu responsable, politiquement.
International
Autonomie sous souveraineté marocaine : le Panama y considère comme « l’unique solution à l’avenir » pour le règlement du différend autour du Sahara

A l’instar de nombreux pays à travers les Continents, la République du Panama a dégagé, elle aussi, sa position relativement au différend régional autour du Sahara marocain. Dans un communiqué conjoint, signé le lundi 16 juin 2025 à Rabat, à l’issue de la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et le ministre des Relations Extérieures de la République du Panama, Javier Martínez-Acha Vásquez, en visite de travail au Royaume, le Panama a confirmé que l’autonomie sous souveraineté marocaine est « la base la plus sérieuse, crédible et réaliste » pour résoudre ce différend.
Elle est aussi « l’unique solution à l’avenir » pour un règlement définitif de ce différend, a martelé le chef de la diplomatie du Panama, confirmant le soutien sans ambages de son pays à l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine pour progresser vers un accord durable sur ce différend. La réaffirmation de cette position intervient suite à la décision prise en novembre 2024 par la République du Panama de « rompre toutes relations avec la pseudo « rasd » ».
Aux termes de la rencontre entre les ministres Nasser Bourita et Javier Martínez-Acha Vásquez, « le Royaume du Maroc et la République du Panama ont souligné leur ferme attachement à la sacralité des principes de souveraineté et d’intégrité territoriale » souligne le communiqué conjoint.
S. Youssouf
International
Sahara marocain : le Ghana réaffirme son soutien au Plan marocain d’autonomie
Dans la continuité de la reconnaissance, le 1er juin dernier, par le Royaume-Uni, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies, du Plan d’autonomie marocain comme « la base la plus crédible, viable et pragmatique pour un règlement durable du différend régional autour du Sahara », et ce, après deux autres membres permanents, à savoir les États-Unis et la France, c’est autour de la République du Ghana de confirmer son soutien au Plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007.

La confirmation de ce soutien a été faite, le 5 juin dernier, par le ministre des Affaires Étrangères de la République du Ghana, S.E.M. Samuel Okudzeto Ablakwa, en visite de travail au Royaume du Maroc où il a été reçu par S.E.M. Nasser Bourita, ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger.
Outre la réaffirmation de sa position claire sur la question du Sahara marocain, le Ghana, par la voix de son chef de la diplomatie, a glorifié les efforts déployés dans le cadre des Nations Unies, considérées comme « le cadre exclusif pour parvenir à une solution politique réaliste, pratique et durable à ce différend régional ».
Pour la République du Ghana, le Plan d’autonomie présenté par le Royaume du Maroc constitue « la seule base crédible, sérieuse et réaliste pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ».
- Raffermissement des liens historiques d’amitié et de solidarité entre les deux pays
A l’occasion de leurs entretiens dans le cadre de cette visite du ministre Samuel Okudzeto, les deux chefs de la diplomatie, marocaine et ghanéenne, se sont penchés sur les liens de coopération agissante qui unissent les deux pays sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de S.E.M. John Dramani Mahama, Président de la République du Ghana.
L’occasion pour les deux ministres de saluer les avancées réalisées dans le cadre de cette coopération, depuis la visite royale en février 2017 au Ghana, avant de s’engager à intensifier leur coopération bilatérale dans tous les domaines stratégiques. Les deux pays se sont engagés surtout à renforcer des secteurs, tels que ceux des engrais, du ciment, de la banque, du logement et des infrastructures où la présence marocaine est déjà significative. Ils entendent aussi explorer des nouvelles opportunités dans les domaines des énergies vertes, du numérique, de la logistique, de l’éducation et de la formation.
Les deux pays se sont engagés aussi à accorder une attention toute particulière aux échanges économiques, à travers notamment l’organisation très prochaine d’une « Semaine de la promotion économique du Ghana » au Maroc, qui sera suivie d’une mission économique marocaine en République du Ghana.
Pour une meilleure coordination dans ces échanges, il est prévu la mise en place d’un comité conjoint de suivi pour assurer l’exécution effective des projets et identifier de nouveaux axes de coopération dans des secteurs comme l’agriculture, les pêches, la recherche, l’urbanisme ou encore l’enseignement supérieur.
Les questions de défense, de la sécurité alimentaire et de la coopération militaire qui constituent des axes de convergence pour les deux pays occuperont une place de choix dans le cadre de cette coopération. A cet effet, une délégation d’experts marocains se rendra prochainement au Ghana pour des études de faisabilité dans le domaine des engrais et de la sécurité alimentaire. Au même moment, un mémorandum d’entente militaire sera très bientôt signé entre les deux pays, preuve d’une volonté partagée entre le Maroc et le Ghana de répondre efficacement aux défis sécuritaires régionaux.
Sur le plan de la mobilité, le Maroc s’est engagé à faciliter aux citoyens ghanéens, l’accès à ses territoires, en mettant en œuvre, « dès à présent, l’Autorisation Électronique de Voyage au Maroc (AEVM) », en attendant l’établissement d’un accord d’exemption de visa pour les passeports ordinaires.
La question de l’investissement dans le capital humain qui est un pilier fondamental de la coopération maroco-ghanéenne a largement été débattu par les deux délégations. Il ressort de leurs discussions que « le nombre de bourses octroyées par le Maroc aux étudiants ghanéens passera de 90 à 140 par an ». Le renforcement des échanges académiques entre les deux pays sera également observé.
Outre les questions bilatérales, le Maroc a tenu à saluer, au plan continental, l’engagement actif du Ghana en faveur de l’intégration régionale, et aux deux pays de réaffirmer leur appui aux efforts africains pour la paix et la stabilité, notamment dans le Sahel et le Golfe de Guinée. Ils se sont engagés aussi à se soutenir mutuellement dans les candidatures aux postes internationaux, puis de marquer leur volonté commune à renforcer la voix de l’Afrique sur la scène mondiale.
L’Initiative Royale visant à offrir un accès à l’Atlantique aux pays sahéliens a vivement été magnifiée par les deux parties qui ont tenu aussi à exprimer leur appui total au mégaprojet du gazoduc atlantique qui est « porteur d’un véritable potentiel d’intégration économique et énergétique du continent ».
Notons enfin que cette visite s’inscrit dans une dynamique durable de coopération Sud-Sud, « bâtie sur des valeurs de respect mutuel, de co-développement et de prospérité partagée ». En somme, un partenariat stratégique que le Maroc et le Ghana entendent inscrire dans le long terme, au service des peuples africains et d’un continent plus uni, plus fort et plus souverain, capable d’amorcer son propre essor de développement.
S. Youssouf
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