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Société

Société: Communiqué de Presse : Les Ateliers OPUIS : Mobilisation des jeunes pour relever les défis de l’emploi à Zinder

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Le samedi 7 décembre 2024, la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) de Zinder a accueilli une étape des Ateliers OPUIS sur le thème : « Contribution des jeunes à la problématique de l’emploi : Quelles actions concrètes ? ». Cet événement a réuni près de 200 participants, parmi lesquels des jeunes étudiants, des aspirants entrepreneurs, des responsables d’ONG, ainsi que des personnalités locales telles que le Secrétaire Général du Conseil de la Jeunesse de la Ville de Zinder, le Coordinateur Régional du M62, le Secrétaire de l’UENUZ (Union des Étudiants Nigériens à l’Université de Zinder) et le représentant des étudiants béninois vivant à Zinder.

Organisé sous l’égide de l’organisation OPUIS, l’atelier a débuté par l’hymne national du Niger, suivi du mot de bienvenue de Monsieur Lucien AGBEKO, Secrétaire Général de l’organisation OPUIS.

Deux panélistes de renom ont animé les didiscussion. Il s’agit de Monsieur Abdoul Aziz Mahaman Laouale, promoteur de l’entreprise NINIAF et Madame Zeynab Lawan Issoufou, directrice du Cabinet Dac Com.

Les échanges ont permis d’identifier les principaux défis liés à l’emploi des jeunes à Zinder et d’explorer des solutions concrètes.

Les points saillants des interventions des panélistes
Monsieur Abdoul Aziz Mahaman Laouale
a partagé son expérience entrepreneuriale, notamment la création de son entreprise NIAFO, spécialisée dans la production de jus locaux. Face à la prolifération de boissons importées peu saines, il a su identifier un problème et y répondre par une solution concrète. Il a expliqué comment il a démarré en produisant des échantillons, qu’il a distribués à sa cible pour recueillir des retours et améliorer son produit. Aujourd’hui, son entreprise est capable de produire plus de 1 000 bouteilles de jus toutes les 48 heures.

Madame Zeynab Lawan Issoufou, quant à elle, a souligné que si créer une entreprise peut sembler facile, le véritable défi réside dans sa gestion et son évolution. Elle a mis l’accent sur la nécessité pour les jeunes de faire preuve de sacrifice et de pragmatisme dans la recherche de financement. Elle a illustré son propos en déclarant : « Un jeune qui possède un téléphone de 100 000 FCFA peut envisager de le vendre pour investir dans son projet plutôt que de se plaindre du manque de financement. » Elle a également insisté sur l’importance du soutien familial, en particulier celui du conjoint pour les femmes entrepreneures. « Le mari doit être le premier allié d’une femme entrepreneure, » a-t-elle précisé, en soulignant la nécessité de partager sa vision pour obtenir son appui.

Échanges et Perspectives
La session s’est enrichie de contributions et de retours du public. Certains participants ont relevé la nécessité de privilégier des formations adaptées à l’écosystème local et pratiques, à l’instar des approches anglophones où la théorie est combinée à des initiatives concrètes. D’autres ont plaidé pour l’organisation d’ateliers similaires en langues nationales et dans différents quartiers de Zinder afin d’en élargir l’accès.

Résultats concrets
À l’issue de cet atelier, plusieurs participants ont exprimé leur motivation à passer à l’action et à concrétiser leurs idées d’entreprise. Ce rendez-vous a également mis en lumière la nécessité de multiplier ce type d’initiatives pour encourager l’entrepreneuriat des jeunes et renforcer leur rôle dans le développement économique de Zinder.

Remerciements et perspectives
L’organisation OPUIS remercie chaleureusement les panélistes, les participants, ainsi que tous les partenaires qui ont contribué au succès de cet événement.

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Lutte contre les violences : Alliance Droits et Santé appelle à des actions concrètes suite à l’adoption de la Convention de l’Union Africaine

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Malabo le 7 juillet 2025. L’adoption  en février dernier, de la Convention de l’Union Africaine sur l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes et des Filles marque une avancée historique pour les droits des femmes en Afrique. Toutefois, Alliance Droits et Santé alerte : sans engagement politique fort, cadre juridique harmonisé et financements durables, cette convention restera lettre morte.

L’organisation exhorte les gouvernements des six pays membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal) et les autres pays à mettre en œuvre des plans d’action nationaux budgétisés, multipartites et efficaces, pour assurer une prise en charge intégrale et coordonnée des survivantes de violences basées sur le genre (VBG). Ces actions doivent inclure la prévention, la protection, l’accès à la justice et la réinsertion socio-économique.

Chaque jour de retard expose davantage de femmes et de filles à des violences inacceptables. L’heure n’est plus aux promesses, mais à l’action.

 Alliance Droits et Santé formule trois recommandations stratégiques pour des politiques efficaces :

1. Renforcer les cadres juridiques et la protection des survivant·e·s : Harmoniser les lois nationales avec les engagements régionaux et internationaux, criminaliser toutes les formes de VBG et garantir un accès simplifié à la justice pour les survivantes.

2. Accroître les financements dédiés à la lutte contre les VBG : Allouer des budgets nationaux pluriannuels, impliquer le secteur privé africain via la RSE, et créer des fonds dédiés, transparents et suivis.

3. Améliorer la coordination et le partage des données : Mettre en place des mécanismes de coopération entre acteurs, digitaliser les données, renforcer les centres spécialisés et former les professionnel·le·s de terrain.

Alliance Droits et Santé appelle les gouvernements, les partenaires techniques et financiers, la société civile, les mouvements féministes et le secteur privé à unir leurs efforts pour bâtir une Afrique de l’Ouest où chaque femme et chaque fille vit librement, en sécurité et avec dignité.

ENSEMBLE POUR LES DROITS DES FEMMES ET DES FILLES !

L’heure est à l’action. L’heure est à la ratification.

Lien du document de positionnement de l’Alliance Droits et Santé : https://drive.google.com/file/d/1lxqipCgZe8JEx_YnTXtgzeq-xxm5PIGJ/view?usp=sharing

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Finance

FAFAMEC AFRICA , l’ambition chinoise qui souhaite équiper l’Afrique de l’Ouest dans son élan de développement

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Basée à Cotonou, cette entreprise bouscule les codes en proposant des équipements neufs et reconditionnés, adaptés aux réalités du terrain. Rencontre avec un dirigeant qui voit le continent non pas comme un marché à conquérir, mais comme le partenaire d’une croissance partagée.

Dans l’air lourd et humide de Cotonou, hub vital de l’Afrique de l’Ouest, une promesse d’avenir germe pour les entreprises africaines. Elle a la robustesse d’un tracteur destiné à un agriculteur de la vallée de l’Ouémé, prêt à faire le saut d’une culture de subsistance à une exploitation rentable. Elle a la portée d’un camion qui, entre les mains d’un jeune entrepreneur, ouvrira les routes du Sahel pour relier Bamako, Bobo-Dioulasso ou Zinder aux marchés côtiers.

C’est précisément sur cette promesse que s’est bâtie Fafamec Africa. Dirigée depuis la capitale béninoise par le discret mais déterminé M. DENG YI, cette entreprise chinoise s’est donné une mission qui dépasse la simple logique commerciale : devenir un partenaire stratégique et durable du développement africain. Loin des clichés sur les relations sino-africaines, Fafamec Africa propose un modèle pragmatique, ancré dans les réalités et les besoins du continent.

Un partenaire, pas juste un vendeur

Lorsque nous rencontrons M. DENG YI dans ses bureaux de Cotonou, son discours est clair et sa vision, limpide. Il ne parle pas en millions de dollars de chiffre d’affaires, mais en hectares cultivés, en kilomètres de routes construites, en tonnes de marchandises transportées. « L’Afrique est en plein développement », affirme-t-il avec une conviction tranquille. « Partout sur le continent, des entreprises se créent, que ce soit dans le domaine agricole, la construction, ou le transport. Notre entreprise se veut un partenaire fiable pour accompagner cela. Nous ne sommes pas ici pour vendre des machines, nous sommes ici pour fournir des outils de travail. »

Cette philosophie du partenariat est le cœur du réacteur Fafamec. Pour M. DENG, le succès de son entreprise est intrinsèquement lié à celui de ses clients. Une vision qui explique le choix de Cotonou comme quartier général : une porte d’entrée non seulement sur le Bénin, mais sur tout l’hinterland. « Que ce soit le Bénin, la Guinée, le Niger, le Burkina, le Mali, le Tchad, ou partout ailleurs, nous sommes prêts à être aux côtés de ceux qui construisent l’Afrique », martèle-t-il. Cette projection vers les pays de la bande sahélienne, souvent confrontés à d’immenses défis logistiques, est au centre de sa stratégie.

DENG YI, PDG du Groupe FAFAMEC

La double offre : le neuf et le reconditionné, la clé du marché

L’intelligence du modèle de Fafamec Africa réside dans sa flexibilité et sa compréhension fine des différents segments du marché africain. L’entreprise a développé une double offre innovante qui répond à la fois aux besoins des grandes structures et à ceux des PME ou des entrepreneurs individuels.

D’un côté, Fafamec Africa propose une gamme complète de machines et d’équipements neufs. Des tracteurs flambant neufs pour les grandes coopératives agricoles, des compacteurs de dernière génération pour les chantiers d’infrastructures publiques, ou encore des équipements complets pour les stations-service qui maillent les nouvelles routes du continent. Ces produits s’adressent à une clientèle qui a besoin des garanties et des performances du neuf.

Mais la véritable révolution se trouve dans sa seconde offre : le matériel roulant reconditionné. Fafamec Africa a compris une réalité fondamentale : pour un jeune transporteur qui se lance, l’achat d’un camion neuf est souvent un investissement hors de portée, synonyme de dettes paralysantes. L’alternative ? Un marché de l’occasion souvent opaque et peu fiable. Fafamec se positionne sur ce créneau avec des camions et autres engins de chantier entièrement révisés, certifiés et, surtout, vendus à « moindre coût ».

« Reconditionné ne veut pas dire vieux ou défaillant », insiste M. DENG YI. « Cela signifie que nous sélectionnons des véhicules robustes, nous les démontons, nous remplaçons les pièces d’usure, nous les testons dans des conditions extrêmes et nous les proposons avec une garantie. Ils sont adaptés au contexte africain : plus simples à réparer, avec des pièces de rechange disponibles, et capables de résister à des routes parfois difficiles. » C’est cette approche qui permet à un artisan de s’offrir son premier camion-benne ou à une PME du BTP d’acquérir le compacteur qui lui manquait pour remporter un appel d’offres.

Équiper les moteurs concrets de la croissance

En parcourant la brochure de Fafamec Africa, on ne voit pas qu’une liste de produits, mais un catalogue de solutions. Chaque machine correspond à un besoin vital pour l’économie locale.

Les tracteurs et le matériel agricole sont au premier plan. À l’heure où la souveraineté alimentaire est un enjeu majeur, la mécanisation de l’agriculture est une urgence. En rendant les tracteurs accessibles, Fafamec participe directement à l’augmentation des rendements et à la transformation du secteur agricole.

Les camions, qu’ils soient neufs ou reconditionnés, sont les vaisseaux sanguins de l’économie. Ils assurent le lien vital entre le port et les capitales enclavées, transportant les biens de consommation, les matériaux de construction et les produits agricoles. Chaque camion vendu est une artère économique qui se renforce.

Les engins de BTP (compacteurs, niveleuses…) sont, eux, les bâtisseurs de l’avenir. Ils sont sur les fronts de la construction des routes, des ponts, des écoles et des hôpitaux qui sont la matérialisation physique du développement.

Enfin, des équipements plus modestes comme les tricycles motorisés témoignent d’une attention portée à l’économie populaire. Dans les villes comme Cotonou, Lomé ou Niamey, ces engins sont des outils de travail essentiels pour des milliers de « taxi-motos » ou pour la livraison du dernier kilomètre. Ils sont le symbole d’un micro-entrepreneuriat dynamique qui fait vivre des familles entières.

En proposant des solutions adaptées à chaque échelle, des projets d’infrastructures nationaux aux micro-entreprises urbaines, Fafamec Africa tisse sa toile en devenant un fournisseur incontournable à tous les étages de la pyramide économique.

Le défi pour l’entreprise sera de maintenir ce cap : continuer à allier prix compétitifs et fiabilité, tout en développant un service après-vente et un réseau de distribution de pièces détachées qui soit à la hauteur de ses ambitions panafricaines.

L’histoire de Fafamec Africa, c’est peut-être celle d’une nouvelle forme de partenariat sino-africain. Moins axée sur les grands contrats d’État et les matières premières, et davantage sur l’équipement de la base productive du continent. En sortant du port de Cotonou, la vision de M. DENG YI prend tout son sens. Chaque camion Fafamec qui s’élance sur la route du Nord n’emporte pas seulement des marchandises, il emporte avec lui une part de l’ambition de tout un continent.

Pour en savoir plus sur la gamme d’équipements, consultez leur brochure : 

LIEN VERS LA BROCHURE ICI

Découvrez les machines en action dans cette vidéo : [LIEN VERS LA VIDÉO YOUTUBE ICI]

Site web : www.fafamecafrica.com

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